Une recherche des anomalies

Corliss, William R. (Sourcebook Project, P.O. Box 107, Glen Arm, MD 21057)Corliss, William R.: Journal of Scientific Exploration, vol. 16, n° 3, pp. 439–453, 0892-3310/02, 2002

Depuis 1965 je collecte systématiquement de la littérature scientifique les observations qui remettent en cause les paradigmes en vigueur. Le résultat tangible des milliers d'heures passées dans les bibliothèques a été une série de Livres de sources, Manuels et Catalogues qui, aujourd'hui, décrivent et évaluent près de 2000 anomalies — environ la moitié de ma collection totale. Certaines de ces anomalies sont vraiment profondes et ont des implications importantes pour la science, comme la quantification des décalages vers le rouge astronomiques ; d'autres sont moins significatifs, comme la découverte récente de cette curieuse petite porte dans un des "puits d'aération" de la Grande Pyramide. Dans l'ensemble, cette immense accumulation d'anomalies encouragera je l'espère de nouveaux projets de recherche, des changements de paradigmes, et peut-être même l'émergence d'hypothèses jusqu'ici insoupçonnées qui décriront mieux la nature. Cet essai historique commence en 1951 avec mon étonnement face à la découverte innatendue que non seulement des anomalies scientifiques importantes existent, mais qu'elles sont aussi omniprésentes et abondantes dans les journaux professionnels. L'essai continue avec la traduction de ces 2 épiphanies sous la forme du Projet Sourcebook et des 36 livres sur les anomalies qui ont été publiés jusqu'ici. Il s'agit largement d'une histoire personnelle et elle est donc racontée à la 1ʳᵉ personne. Je pense que cette saga, menée principalement dans les bibliothèques, sera intéressante pour quiconque a aussi perçu certaines des innombrables failles, grosses et petites, si évidentes dans les fondations du Temple de la Science.

Mots-clés : anomalies — Projet Sourcebook

Le rôle crucial de la serendipité

Le Projet Sourcebook germa réellement en 1951 de manière innatendue. Pour commencer par recherche des anomalies, je devais d'abord apprendre qu'elles existaient — une réalité non abordée dans le curriculum scientifique universitaire habituel. Je tombais sur ces anomalies par hasard.

En 1951 je travaillais sur le cyclotron de 184-pouces au Laboratoire de Radiation de l'Université de Californie. Un jour de congé, il se trouva que je récupérais pour 2,00 $ dans une des librairies de Berkeley une copie d'occasion du livre de George McCready Price, Evolutionary Geology and the New Catastrophism. Que le mot "catastrophisme" apparaisse dans le titre d'un quelconque livre de géologie était choquant à cette époque, en ce que l'uniformitarianisme était dominant dans les sciences de la terre. Je ne me souviens pas que mon professeur de géologie n'ait jamais mentionné de "catastrophisme" ! Encore plus surprenant étaient les observations de Price sur le terrain qui remettaient en cause ce que je pensais être des truismes bien établis. Pour illustrer, Price pointait de nombreux endroits sur la planète où des roches plus anciennes étaient supimposées sur des roches plus jeunes ; par exemple, à Chief Mountain dans le Montana. Là, une montagne entière de roche plus ancienne repose sur des sédiments bien plus jeunes. Le livre de Price contenait de nombreuses autres anomalies géologiques, dont certaines sont aujourd'hui expliquées, mais de nombreuses autres ne le sont pas. Ce fut donc George McCready Price, qui serait aujourd'hui qualifié de créationiste, qui me fit prendre conscience pour la première fois que des anomalies existent, en tout cas dans le domaine de la géologie.

Ma 2de découverte non anticipée me fit réaliser que les anomalies étaient courantes dans toutes les branches de la science. Cela arriva en 1953 à la bibliothèque de l'Université du Colorado, alors que j'essayais de trouver ce que l'on connaissait du spectre solaire dans l'ultraviolet lointain (le Département de Physique avait des spectrogrames du soleil pris à des hautes altitudes pendant des vols de fusées allemandes V-2 capturées). Juste à côté d'un livre que je voulais se trouvait Le Livre des Damnés de Charles Fort. Naturellement, il me fallait emprunter ce livre aussi. Il se révéla être un choc plein d'anomalies de toutes sortes, que Fort avait toutes extraites de grands journaux scientifiques antérieurs à 1930. Fort désignait ces anomalies comme "damnées" parce qu'elles étaient généralement ignorées par la science établie. Le livre de Fort se concentrait sur astronomie et la géophysique. J'étais particulièrement intrigué par les exemples de ces étranges sons explosifs entendus dans les régions côtières tout autour du monde. Les Canons de Barisal dans le Delta du Ganges sont peut-être les plus connus. Autour de la côte de la Mer du Nord, on les appelle "tirs de brume" ou "coups de canon dans le brouillard". Tout ceci était certainement fascinant, mais je devais finir mes études et commencer à gagner ma vie pour ma famille. Néanmoins, je savais maintenant que non seulement des anomalies scientifiques existaient, mais aussi qu'on en trouvait dans toute la science.

La sérendipité frappa à nouveau une décennie plus tard. En 1963 j'avais perdu mon intérêt pour l'industrie et avait commencé une carrière en tant qu'auteur indépendant (ma femme disait qu'elle me donnait 5 ans pour faire mes preuves là-dedans). Heureusement, je faisais un bon début. J'avais déjà écrit un livre sur la propulsion spatiale, basé sur un cours que j'avais donné à General Electric à Cincinnati, qui avait été publié par McGraw-Hill s1Corliss, W. R.(1960). Propulsion Systems for Space Flight. New York: McGraw-Hill.. Cela m'aida à avoir des contrats d'écriture avec la NASA, l'AEC et la NSF. Ces efforts m'amenèrent souvent à la Bibliothèque Gratuite Enoch Pratt de Baltimore. Ces visites me donnèrent l'occasion de vérifier certaines des anomalies que j'avais vues relatées dans Le Livre des Damnés de Fort, en particulier ces curieux "tirs de brume" ! Alors que je feuilletais les pages de Nature autour de 1898–1900, je trouvais que la recherche de Fort était exacte, mais assez ciblée. Il avait oublié beaucoup d'anomalies. Fort, semble-t-il, n'était pas particulièrement intéressé par l'archéologie, la géologie ou la biologie. Il n'avait même pas pioché dans tous ces intriguants cercles de pierre britanniques, qui étaient un des sujets favoris de Norman Lockyer, le rédacteur-en-chef de Nature au tournant du siècle.

Ainsi, il m'était une fois de plus rendu évident que les anomalies étaient partout et présentes en plus grand nombre encore que je n'en avais rêvé. Fort avait fait des sélections et n'avait exploré qu'une partie de la littérature scientifique et que jusqu'en 1930 environ. Il y avait tout un univers d'anomalies qui m'attendaient dans les piles poussiéreuses de la bibliothèque principale de Baltimore et dans la Bibliothèque du Congrès facile d'accès.

A ce moment de l'histoire du Projet Sourcebook (qui n'avaient même pas encore été baptisé), il n'était pas question de monter une entreprise pour vivre des anomalies. Je devais avant tout satisfaire la NASA, l'AEC et la NSF. Entre 1963 à 1981, j'écrivais 13 livres pour la NASA sur le vol spatial s2Corliss, W. R.(1965). Space Probes and Planetary Exploration. New York, Van Nostrand.Corliss, W. R.(1967). Scientific Satellites. Washington, DC: U.S. Government Printing Office. s3Corliss, W. R.(1972). The Interplanetary Pioneers (3 vols.). Washington, DC: U.S. Government Printing Office., une douzaine de livrets éducatifs pour l'AEC, et le même nombre d'articles pour Mosaic, un magazine bimensuel aujourd'hui disparu publié par la NSF. Il y eut aussi plusieurs livres écrits pour des éditeurs de New York, dont un que je co-écrivis avec Glenn Seaborg s4Seaborg, G. T. & Corliss, W. R. (1971). Man and Atom, New York: Dutton..

Un point à faire ici est qu'un indépendant a généralement du temps en plus, de temps à autre, pour se tourner vers d'autres projets qui l'intéressent ; dans mon cas, les anomalies. Et j'avais l'idée en tête, comme on peut s'y attendre pour un auteur, d'écrire éventuellement un livre sur les anomalies. Quelque chose comme Le Livre des Damnés, mais mis à jour et au périmètre plus large. Parce que ce livre ou, peut-être une série de livres, viserait à débusquer et organiser les anomalies à partir d'un spectre de sources très large, je décidais d'appeler l'entreprise Projet Sourcebook.

Curiosité-plaisir et profitabilité

En 1965, le but principal du Projet Sourcebook naissant était de satisfaire ma curiosité personnelle. Un tel péché mignon ne coûte pas grand-chose, mais sonder l'inconnu en profondeur et en largeur puis publier les anomalies découvertes nécessite plus qu'un simple intérêt. Une organisation, une infrastructure et un financement sont nécessaires. Le Projet Sourcebook actuel — toujours l'entreprise d'une seule personne — a pris 20 ans (jusqu'en 1985) pour se muer en une entreprise autosuffisante. La motivation de profitabilité qui fut et est toujours absolument essentiel à la viabilité du Projet a nécessairement produit une philosophie opérationnelle quelque peu différente de la plupart des autres investigations sur la nature du cosmos. Je n'ai eu et n'ai toujours aucun financement ou infrastructure institutionnel. Cette déconnexion des efforts de la plupart de la science établie peut être vue dans les 3 objectifs suivants qui guident les activités du Projet Sourcebook.

  1. L'objectif principal du Projet a toujours été de satisfaire la curiosité de l'auteur. Cette propension a stimulé la recherche d'anomalies et l'a maintenue pendant presque 4 décennies. Cette curiosité naturelle a été vitale parce que les retours financiers auraient été bien plus grands dans ma première carrière d'encadrement dans l'ingéniérie.
  2. Secundo, le Projet Sourcebook doit être autosuffisant financièrement et développer sa propre infrastructure. Comme dans toute entreprise, la viabilité est un des buts principaux. Cet objectif commercial doit exister parce que le soutien du gouvernement, de fondations et privé n'a jamais été supposé probable. Cette supposition s'est révélée correcte au cours des 4 dernières décennies.
  3. Le 3ᵉ objectif est le seul ouvertement altruiste. C'est la valeur potentielle pour la science de l'information acquise à travers les milliers d'heures dans les bibliothèques et leur consolidation dans une forme accessible en livres comme en CD-ROMs.

La recherche et la collecte

Commençant au milieu des années 1960s, chaque fois que je visitais une bibliothèque, je passais 1 h ou 2 à ratisser de vieux volumes de journaux scientifiques. La place évidente où commencer était les principaux journaux scientifiques généralistes Nature et Science. Chacun des centaines de volumes de chacun de ces 2 journaux fut scruté à la recherche d'anomalies. Je passais à American Scientist et des magazines scientifiques comme le New Scientist et Scientific American. Il y avait aussi les principaux journaux spécialisés auquels se consacrer : Geology, la Monthly Weather Review, Icarus, l'American Journal of Psychiatry, Antiquity, etc. Au fil des années, quelques 15 000 volumes des principales publications scientifiques ont été examinés.

L'identification et la collecte d'anomalies fut (et est toujours) une tache assez fastidieuse. La récompense est que chaque voyage à une bibliothèque ajotue de nouvelles anomalies à la collection grandissante. C'est un peu comme aller à la pêche ; ennuyeux la plupart du temps jusqu'à ce qu'un gros poisson morde à l'ameçon ! Evidemment, je ne lisais pas chaque mot de chaque article. Les pages de titre aidaient. Mes yeux étaient usés de mots-clés comme "enigme," "mystérieux," "intriguant," "non résolu," "singulier," et ainsi de suite. Le mot "anomalie" était rarement utilisé dans les années 1960 à 1990 dans son sens actuel. Sans doute ai-je manqué de nombreuses anomalies dans mes inspections. Certaines d'entre elles furent découvertes par la suite lorsque des listes de référence et des livres pertinents furent analysés. Des relecteurs en ont signalé d'autres.

Nature a de loin été la source généraliste la plus fructueuse. Sa productivité, cependant, a changé avec ses rédacteurs-en-chef. Le American Journal of Science, fondé en 1820, fut une mine d'or pour les anomalies de toutes sortes au début. Aujourd'hui, 400 volumes plus tard, il publie surtout de longs articles techniques sur la géologie et m'offre rarement de nouveaux éléments. Science, aussi, a été d'une utilité variable. Pour illustrer : A ses débuts, Science n'évitait pas la parapsychologie parce que son rédacteur-en-chef de l'époque, Simon Newcomb, comme de nombreux scientifiques proéminents de la fin des années 1800s, n'écartait pas le phénomène des capacités psi.

Petit à petit ma collection d'anomalies grandissait. Contrairement à Fort, qui devait faire des notes télégraphiques (souvent illisibles) sur les phénomènes, j'avais accès aux photocopieurs. Aujourd'hui, mes fichiers se gonflent de peut-être 50 000 articles, lettres et brèves parlant d'anomalies. J'estime maintenant que ma collection comporte environ 4000 anomalies distinctes. Ce nombre pourrait facilement être augmenté simplement en passant plus de temps dans les bibliothèques et en s'attaquant aux milliers de journaux non scannés.

Pour apprécier ce que j'ai extrait de la littérature scientifique, voyez l'Annexe pour une sélection d'environ 100 anomalies issues de mes fichiers. Puis multipliez par 40 !

En 1972 j'avais suffisamment d'éléments en main pour penser à en publier une partie. Je savais qu'aucun éditeur commercial ne signerait pour une série de peut-être 2 douzaines de livres. Tout aussi certainement, aucune agence ou fondation governementale ne voudrait s'engager dans un tel projet controversé à long terme (alors que je produisais des textes sous contrat pour la NSF, des inquiries discrètes avaient validé cette conclusion). Ma décision fut de publier à compte d'auteur ma collection d'anomalies et d'essayer d'en fait une enterprise profitable à démarrer.

Le Projet Sourcebook a évolué en 3 phases, bien que les 2 dernières phases n'aient pas été initialement prévues.

Phase 1 - Les livres de sources

En 1974, je fis l'expérience de commencer à publier à compte d'auteur une série de 10 classeurs appelés "Livres de sources". Le nom était adapté parce qu'ils contenaient des citations directes des journaux scientifiques plus anciens avec un minimum d'interprétation et de commentaire. Les 2 premiers volumes, intitulés Phénomènes étranges 1 et 2, sont typiques de l'ensemble. Ils recueillaient et catégorisaient nombre des anomalies géophysiques glanées dans la littérature. J'engageais John C. Holden, un illustrateur scientifique bien connu, pour fournir des dessins de certains des phénomènes. Je poursuivais la série avec 2 volumes sur l'archéologie (Artefacts étrages 1 and Artefacts étranges 2). Entre l'année suivante à 1978, des Livres de sources dans les domaines de la géologie, l'astronomie, la biologie et la psychologie sortirent des imprimeries. Même si les Livres de sources ont aujourd'hui près de 20 ans, quelques commandes arrivent toujours. Près de 30 000 copies ont été vendues au cours des années.

Bien sûr, les commandes des Livres de sources ne vinrent pas sans effort publicitaire. J'utilisais les listes de diffusions commercialement disponbiles et quelques demi-pages de publicité dans Science, Nature, Science News, et une petite poignée d'autres journaux et magazines scientfiiques. De manière intéressante, la publicité la plus efficace parut dans Sky & Telescope. Des livres particuliers de la série furent présentés dans Nature, American Scientist et plusieurs autres publications, dont (à mon étonnement) la Village Voice. Ces critiques aidèrent à l'évidence les ventes.

Les Livres de sources diffèrent nettement des livres Charles Fort (Le Livre des Damnés fut le 1er d'une série de 4). Le contenu des Livres de sources est organisé par sujet et fait l'économie de nombreux déchets jetés à la science-en-général par Fort. Les Livres de sources ne sont pas conflictuels, mais plutôt des citations matter-of-fact de journaux avec un minimum de commentaires.

La phase 1 du Projet Livre de sources fut financièrement réussie, mais assez pour faire vivre ma famille et mener 4 enfants jusqu'à l'université. Dans les années 1970s, je continuais à écrire, principalement pour la NASA, sous contrat. Les livres résultants furent publiés par le Bureau d'Edition du Gouvernement des Etats-Unis et, dans quelques cas, par des éditeurs commerciaux sous contrat avec la NASA. Un d'entre eux, intitulé Teleoperators and Human Augmentation, fut republié dans le commerce. Le dernier livre que j'écrivis pour la NASA fut publié en 1981, portant le titre : Wind Tunnels of NASA.

Les Livres de sources se révélèrent avoir un défaut inacceptable pour de nombreuses bibliothèques. Ils étaient reliés par anneaux, et les pages pouvaient et étaient enlevées par les clients de la bibliothèque. J'aurais pu continuer à générer des douzaines d'autres Livres de sources, mais pour satisfaire le marché des bibliothèques, une nouvelle stratégie était nécessaire.

Phase 2 - Les manuels

Basiquement, les Livres de sources furent convertis en livres à couverture cartonnée, mais avec plus de commentaires, des contenus plus récents et de nombreuses illustrations supplémentaires. Le premier Manuel, Handbook of Unusual Natural Phenomena, fut publié à compte d'auteur en l'année d'avant. La réponse fut très encourageante avec plus de bonnes critiques dans des journaux scientifiques et bibliophiles. En fait, le livre démarra si bien que Doubleday me demanda d'en écrire une version popularisée pour eux. Cette version parut d'abord sous forme de livre souple de qualité en 1983. Il fut par la suite republié sous forme cartonnée par 2 autres éditeurs. A peu près 100 000 copies furent vendues en tout.

Dans le même temps, les 5 autres livres de la série des Manuels furent re-publiés à compte d'auteur. Le 2nd dans la série, Ancient Man, a été réimprimé plusieurs fois et est toujours une des meilleures ventes du Projet. Le Manuel final, Unfathomed Mind, sortit en l'année d'avant. Il est aujourd'hui épuisé.

Comme les Livres de sources, les Manuels furent ne rapportèrent que des finances marginales, et ils ne restaient fondamentalement que des reproductions de descriptions d'anomalies dérivées de la littérature scientifique. Le contexte et la significativité manquaient généralement. De plus, de nouvelles anomalies étaient ajoutées aux fichiers à un rythme si rapide qu'un nouveau format était nécessaire pour accueillir cet afflux. Plus important, quelque chose devait être ajouté aux livres qui indiquait l'impact potentiel de chaque anomalie et la quantité et qualité des observations qui l'étayaient.

Phase 3 - La série des catalogues

Le concept de "Catalogue" va bien plus loin que la simple republication des observations anomales qui caractérisent les Livres de sources et les Manuels. Dans les Catalogues, les anomalies sont isolées, définies de près, puis évaluées en termes de qualité des données l'étayant et de la mesure à laquelle elles remettent en cause les paradigmes en vigueur. Des citatoins des sources d'origine sont toujours employées, mais sont plus courtes. Plus d'espace est consacré au contexte du phénomène. J'inclus des exemples des anomalies et de nombreuses références pour aider les chercheurs futurs.

Les volumes de catalogue sont plus focalisés que les Manuels. Par exemple, les 4 Catalogues de géophysique sont specialisés comme suit :

Les 4 volumes de Catalogue en géophysique furent publiés par le Projet Sourcebook entre 1982 à 1984 (toutes les publications du Projet Sourcebook disponibles sont listées sur mon site web).

Le concept de Catalogue avança avec 3 volumes sur l'astronomie entre l'année suivante à 1987. La géologie vint par la suite, puis la biologie et l'archéologie. En gros un volume de Catalogue a été publié chaque année. En 2002, il y a 20 volumes de catalogue à l'affiche. La tache, cependant, est loin d'être terminée. J'envisage 6 autres volumes en archéologie et 3 en psychologie. À un moment, j'espère revenir à la biologie, où les 6 volumes existants ne traitent que des humains, des autres mammifères et des oiseaux. J'ai des fichiers inutilisés immenses sur les reptiles, les poissons, les arthropodes, les plantes, les invertébrés, les microorganismes, la génétique, etc. Une fois, j'avais espéré compléter la série de Catalogue en 25 volumes. Aujourd'hui, un total de 35 semble probable. L'univers des anomalies s'est révélé s'étendre comme le cosmos lui-même.

Sur le front économique, les Catalogues ont gardé le Projet Sourcebook solvable. Les critiques ont généralement été très favorables. Pour maintenir le volume de ventes, je me suis reposé principalement sur le bouche-à-oreille et une liste de diffusion développée sur 35 years. Mes mailings bimensuels comprennent ma lettre d'information, Science Frontiers, ainsi que des publicités pour des livres associés par d'autres éditeurs. Les publicités dans la presse et les mailings commerciaux sont aujourd'hui trop coûteux pour être utilisés. Heureusement, l'Internet est arrivé et mon site web a compensé les publicités et mailings abandonnés.

Voilà pour les aspects commerciaux du Projet Sourcebook. Le marketing des livres a rendu le Projet viable et l'a maintenu indépendant des vicissitudes d'éditeurs commerciaux et des dictats des institutions.

Interfaces du Projet Sourcebook

Le Projet Sourcebook n'a jamais solicité de membres, juste des clients. Il s'agit strictement d'une entreprise sans but philosophique ou politique précis. Au fil des années, cependant, des interfaces intéressantes avec d'autres organisations se sont développées.

Groupes fortéens

Les relations ont toujours été amicales avec l'International Fortean Organization (INFO), la SITU et le Fortean Times de Grande-Bretagne. Bien que la méthodologie de Fort ait été intéressante pour le développement du Projet Sourcebook, j'ai essayé d'éviter la tendance fortéenne à ridiculiser la science établie. Des phénomènes fortéens bizarres et improbables comme la pyramidologie et l'archéologie psi ont généralement été évités. De fait, le Projet a été critiqué comme n'était pas suffisamment fortéen ; c'est-à-dire, pas assez bizarre. C'est assez vrai et peut être expliqué par ma dépendance presque totale sur la littérature de la science établie comme sources. Les journaux sont rarement utilisés, l'Internet est évité totalement. J'utilise très rarement des magazines en marge et les récits personnels qui arrivent souvent par courrier.

Le résultat, peut-être, est qu'il n'y a que quelques fortéens dévoués sur ma liste de clients. Les Velikovskiens, aussi, tendent à ignorer mes publications de livres, comme le font cryptozoologues, ufologues et ceux intéressés par les phénomènes psi. Cependant, le Projet Sourcebook porte également 100 livres environ d'autres éditeurs. Ils couvrent des sujets exclus de mes Catalogues, comme l'Atlantide, le dessein intelligent, le yeti et même les carrés magiques et l'humour.

Créationistes

Une interface intéressante, informelle, reciproque prévaut entre le Projet Sourcebook et les divers groupes créationistes. Les Catalogues et Manuels, par exemple, contiennent beaucoup de choses intéressantes pour les créationnistes dans les domaines de la biologie et de la géologie. Ceci parce que j'ai amassé des signalements de phénomènes mettant apparemment en cause le neo-Darwinisme. Allant dans l'autre direction sont les observations que les créationistes ont découvertes dans des journaux que je n'ai pas eu le temps de contrôler. De plus, certains creationistes sont particulièrement experts pour trouver des failles dans les paradigmes de la science largement acceptés, comme la continuité et l'intégrité de la colonne géologique et l'utilité de ce qu'on appelle les organes vestigiaux.

Dans ce contexte, j'insiste sur le fait que le Projet Sourcebook n'entend pas porter des valeurs. Laissons les faits parler ! Ce scepticisme fortéen sur la valeur des théories-en-général ennuie sans doute les créationistes comme leurs opposants. Les théories sont éphémères, mais les faits sont là pour toujours.

Les sceptiques

On pourrait s'attendre à une interface animée entre le Projet Sourcebook et les multiples groupes de sceptiques, tels que typifiés par le CSICOP. Après tout, mes Catalogues remettent en cause les paradigmes que les sceptiques défendent si ardemment. En fait, il n'y a eu aucun traffic d'aucune sorte dans une direction ou l'autre. Alors que Nature, un journal scientifique établi, a présenté 5 de mes livres, les sceptiques n'ont montré aucun intérêt à donner leur avis sur une quelconque publication de Sourcebook. Les sceptiques, semble-t-il, ne doutent jamais des paradigmes établis, que des observations qui menacent de les destabiliser.

Les media

Les résultats de contacts avec des débats radio, des programmes télévisés et des journaux ont été décevants. Depuis 1990 j'ai rejeté toutes les invitations à des interviews et événements média. Les principaux facteurs qui m'ont incité à garder les médias à distance sont leur tendance à déformer les faits et ne pas m'offrir de droit de regard avant publication ou diffusion. Les invitations de grands éditeurs à écrire des livres sur les anomalies sont aujourd'hui régulièrement retournées, mais généralement pour une raison différente : il est plus profitable et satisfaisant de publier à compte d'auteur et de pouvoir contrôler le format, le contenu et la longévité sur le marché de mes livres.

La science établie

Dès le début, j'ai espéré que des experts de diverses disciplines seraient intéressés de fournir des informations ou du moins des commentaires sur des épreuves de documents avant leur publication. Cette interface ne fut jamais établie. Bien sûr, le temps d'un scientifique est précieux et je ne peux être considéré comme un "collègue" ! Le Projet Sourcebook ne fait guère partie de la communauté scientifique. Il y a eu quelques exceptions à la règle, mais la réaction de la science établie s'est manifestée principalement à travers des critiques des livres (généralement favorables) et des références occasionnelles à mes livres dans les journaux. Certains scientifiques achètent bien des livres du Projet, y compris certains prix Nobel. En général, cependant, les scientifiques établis ne sont pas de bons clients, malgré les bonnes critiques et plusieurs séléctions par des clubs de lecture.

Quelques observations générales

Qui, alors, achète suffisamment de livres pour maintenir le Projet Sourcebook hors du rouge ? Des tests avec des publicités et des listes de diffusion indiquent que ce ne sont pas les fortéens, les créationistes, les passionnés d'ovnis, les cryptozoologues, les parapsychologues, le Velikovskiens, abonnés de Fate ou les scientifiques établis. En fait, comme Henry Bauer l'a indiqué dans un éditorial récent du JSE s5Bauer, H.: "Editorial", Journal of Scientific Exploration, 15, (2001), pp. 297–298., ce ne sont pas non plus des membres de la SSE. Ma théorie est que chacun des groupes mentionnés ne contient que quelques "anomalistes généralistes" ; c'est-à-dire, des personnes dont les intérêts sont bien plus larges que ceux du groupe auquel ils sont associés. Le Projet Sourcebook a attiré cette population hétéroclite et c'est ainsi qu'il est capable de survivre.

Il pourrait être intéressant pour les membres de la SSE que seulement 2 % d'entre eux environ sont sur ma liste de diffusion, dont la longueur dépasse quelque peu celle de la liste de membres de la SSE. Ce chiffre étonnament petit est aussi typique de membres de groupes fortéens, et en fait, de tous les groupes spécialisés mentionnés dans le paragraphe précédent.

Malgré sa charte, je pense que la SSE est composée principalement de plusieurs petits groupes de spécialistes, avec seulement quelques généralistes. Que ce puisse être le cas peut être vu en comparant les sujets abordés dans les Tables des Matières de plusieurs numéros du JSE avec ceux listés dans l'Annexe. Je vois une large déconnexion entre les 2 listes de sujets. Mais ce pourrait être que ceux qui soumettent des articles au JSE ne sont pas typiques des membres dans leur ensemble. Je ne sais pas.

Nombre de mes clients viennent aussi de la population générale des gens ayant une formation scientifique et un intérêt pour la science, mais qui ne font partie d'aucune académie ni ne sont membres des groupes spécialisés mentionnés ci-dessus. Les médecins et ingénieurs sont peut-être les plus proéminents à cet égard.

Au fil des années, les livres d'archéologie proposés par le Projet Sourcebook sont ceux qui se sont le mieux vendus ; ceux sur la parapsychologie, le moins bien. In contrast, articles with a slant toward parapsychologie are frequent in the JSE while archeology articles are nearly nonexistent.

J'ai aussi remarqué que les scientifiques qui se spécialisent (et la plupart le font) admettront facilement que des anomalies existent dans leurs domaines de prédilection. En fait, ils prennent parfois la peine de pointer des anomalies qui m'ont échappé d'une manière ou d'une autre dans ma recherche de la littérature. Cependant, ces mêmes scientifiques sont souvent réticents à admettre que toutes les autres branches de la science montrent aussi des anomalies. Un scientifique qui admet la possibilité que Nessie existe ne doutera pas de la réalité de l'expansion de l'univers. Un scientifique favorable aux ovnis ne remettra pas en question le neo-Darwinisme.

Les scientifiques, comme tout le monde, préfèrent un large et stable cadre de référence, sans trop d'inconnues ni d'incertitudes. Mais le Projet Sourcebook indique que des milliers d'anomalies imprègnent tous les domaines de la connaissance. Cette affirmation pourrait être un peu trop inquiétante pour beaucoup.

Conclusions

Les longues heures passées dans les piles poussièreuses de bibliothèque se sont révélées intellectuellemment gratifiantes pour moi. J'ai intentionnellement évité de théoriser sur ce que j'avais trouvé au cours des 40 dernières années, parce que cela entacherait l'objectivité de ma recherche continuelle. Je dis seulement qu'il existe beaucoup d'anomalies, et qu'il y en a encore plus que je n'ai pas encore ajouté à ma collection. Chaque semaine les journaux scientifiques portent de nouveaux mystères à ma connaissance. Je les recueille comme un philateliste collecte des timbres. Pour chaque anomalie que je dois enlever de mon album parce qu'elle a été expliquée, 2 nouvelles arrivent pour prendre sa place avec la prochaine livraison de courrier. La collecte d'anomalies n'est à l'évidence pas de la science, puisqu'elle évite assidûment d'échafauder des théories et de tester les théories. Tel que je le vois, la valeur du Projet Sourcebook pour la science réside dans ses longues listes de secteurs de recherche potentiels. Ces listes démontrent que la science est loin d'être complète. Les Manuels et Catalogues ont le potentiel de stimuler le progrès de la science — et c'est une bonne chose. Plus d'anomalies seront reconnues, feront l'objet de recherches et seront expliquées, plus précise sera notre vision de l'univers.

Annexe : Quelques anomalies sélectionnées

Archéologie

  1. Les "bandes de puits" des Andes. Les puits font environ 1 m de profondeur et sont arrangés régulièrement eb bandes de 24 m de large environ. Les bandes courent le long des falaises sur des miles.
  2. Les méandres et labyrinthes de pierre de l'ouest des Etats-Unis.
  3. Rochers avec trous triangulaires. Appelés "pierres d'amarrage Viking", il y en a des centaines dans le nord-est des Etats-Unis.
  4. Des centaines de sphères de pierre réalisées avec précision au Costa Rica. Ces sphères quasi-parfaites sont faites de granit dur !
  5. Les murs de East Bay et Point Reyes, en Californie. Constructeurs et but inconnu.
  6. La maçonnerie des pierres Inca. Des pierres de plusieurs tonnes qui s'emboitent avec précision, certaines avec de nombreux coins.
  7. Ancien Monolithe massif dressé de Baalbek, au Liban (poids : 1100 t)
  8. Les blocs rocheux énigmatiques de Tiahuanaco (Bolivie) et au moins un site Inca. Ils ont énormes, géométriquement complexes, fabriqués à partir de roche dure et semblent n'avoir aucun but discernable.
  9. Les anciens forts de pierre vitrifiés d'Ecosse (comment ont-ils fait fondre du granit ?)
  10. Structures énigmatiques au sein de la Grande Pyramide. Exemples : le supposé passage d'air avec une porte secrète, des cavités remplies de sable, des poutres de granit en couches dans la Chambre du Roi, les mystérieuses fiches coulissantes et plusieurs autres structures vraiment déroutantes.
  11. Anciens squelettes en Amérique du Nord aux caractéristiques caucasoïdes, comme l'Homme de Kennewick, et d'autres moins connus.
  12. La diffusion trans-océanique, précolombienne de plantes et de leurs produits. Exemples : le maïs en Inde, la cocaïne chez les pharaons égyptiens, le coton, les ananas et de nombreuses autres.
  13. Les lignes de Nazca, les géoglyphes de Santa Valley, et l'énorme Candélabre des Andes — ce dernier visible depuis loin en mer !
  14. L'existence quasi globale du motif de la coupe-et-l'anneau dans de vieux pétroglyphes.
  15. La capacité des anciens égyptiens à fabriquer des vases creux au cou étroit à partir de granite non maléable avec seulement des outils de cuivre. On peut citer aussi, la précision atteinte. Dalles de granit poli de plusieurs tonnes dans la Grande Pyramide.
  16. Mystérieuse origine Olmèque. Leurs articles montrent des symboles et caractéristiques culturelles apparemment chinois.
  17. Batiments miniatures de certains sites Maya et tunnels miniatures (i.e., bien trop petits pour des humains normaux) !
  18. La fameuse batterie de Baghdad
  19. L'ancien "ordinateur" analogique grec.

Astronomie

  1. Répartition anormale du moment angulaire entre le Soleil est les planètes. La plupart est dans les planètes.
  2. Poussées de comètes loin du Soleil (supposé arriver uniquement près du Soleil).
  3. Signalement historique d'objets brillants apparaissant près du Soleil (Vulcain, la planète intramercuriale).
  4. Les intriguantes grande eccentricité et inclinaisons de Mercure, et son champ magnétique décalé inattendu.
  5. Transits anormaux de Jupiter par les satellites galiléens. Double ombres projetées sur Jupiter ; ombres "chaudes" shadows, transits sombres.
  6. Concentrations lunaires de masse (mascons), magnetisme (magcons), radioactivité (radcons).
  7. Phénomènes Lunaires Transitoires (TLPs) (éclats, changements de couleur, obscurcissements, etc.)
  8. Asymmétrie de la surface martienne. La moitié de la planète à une élévation haute ; la moitié, basse.
  9. Bandes magnétiques sur Mars.
  10. Enigmes d'amas globulaire (grand âge, non-participation au mouvement galactique, etc.)
  11. Expansion accélérante anormale de l'univers.
  12. Précession anormale de DI Herculis (remet en cause Einstein)
  13. Décalages vers le rouge quantifiés. Met en danger le paradigme de l'univers en expansion.
  14. Source de rayons cosmiques de ultra-haute-énergie.
  15. Absence d'antimatière dans l'univers. Devrait être aussi courante que la matière normale.
  16. Une rotation anormale des galaxies implique l'existence de ce qu'on appelle la "matière noire".
  17. Décalages vers le rouge discordants. Certains objets, semblant physiquement connectés, ont des décalages vers le rouge radicalement différents (hérésie de Halton Arp !)
  18. Anomalie de distribution des météorites. Les concentrations en Antarctique et dans la plaine australienne de Nullarbor. L'"Allée de Fer" aux Etats-Unis, etc.
  19. Les météorites d'Antarctique diffèrent nettement de celles récupérées ailleurs.
  20. Météores vus à des altitudes si élevées qu'il ne devrait pas y avoir assez de frottement de l'air pour les rendre visibles.

Biologie

  1. Mécanismes non compris de génération des motifs de plumes aviaires. S'applique également aux coquillages colorés, papillons et autres organismes à motif.
  2. Callosités héritées chez les oiseaux, comme l'autruche.
  3. Convergence physiologique des oiseaux arctiques et antarctiques, en particulier chez les alcidés. Ils se ressemblent, mais ne sont pas des proches.
  4. Anomalie de parasitage de couvée, comme dans le mimétisme d'apparence et de voix par les oisillons.
  5. Mécanisme inconnu de l'héritage des instincts. Comment une information migratoire est-elle passée génétiquement aux jeunes oiseaux voyageant sans leurs ? (exemple : les coucous bronsés d'Australasie)
  6. "Cours" et exécutions aviaires.
  7. Système respiratoire complexe unique des oiseaux complètement différent de tous les ancêtres suggérés.
  8. Instinct de retour et navigation aviaires. Exemples : instinct de retour des pigeons et Sternes Arctiques.
  9. Comportement humain perturbé corrélé avec le Soleil et la Lune.
  10. Intelligence humaine corrélée avec l'ordre et la saison de naissance.
  11. Nombre anormalement grand de respirations et battements de cœur dans une vie humaine comparativement à d'autres mammifères.
  12. Poussées de croissance rapides et quantifiées chez les enfants humains.
  13. Absence de valeur biochimique dans le sommeil humain.
  14. Mitochondrie humaine énormément différente de celle d'autres mammifères.
  15. Immortalité des cellules cancéreuses.
  16. Plus grande incidence de cancers corrélée avec une plus grande complexité des organismes. Pourquoi ?
  17. Enime de la foeto-greffe. Pourquoi le système immunitaire ne rejette-t-il pas le fœtus ?
  18. Présence de beaucoup de graisse sous-cutanée chez les humains comme chez nombre de mammifères marins (la théorie du singe aquatique).
  19. Absence expérimentale de traces de la mémoire. Comment l'information est-elle stockée dans le cerveau ?
  20. Sens humain de la navigation. Expériences d'instinct de retour humain.
  21. Réflexe humain de plongée et, de manière contradictoire, prédisposition à se noyer.
  22. Manipulation du comportement humain par des parasites (même chose pour d'autres mammifères, oiseaux, etc.)
  23. Limites de la variabilité des animaux domestiques. Pas de nouvelles espèces dans les expériences de croisements. Un gros souci pour Darwin.
  24. Le mystère de l'aversion pour la saveur, en particulier chez les rats.
  25. Utilisation délibérée de plantes médicinales par des oiseaux et mammifères non-humains.
  26. Survie du thylacine (loup marsupial) (des données plutôt bonnes ici).
  27. Héritage des effets comportementaux de la rotation chez les rats.
  28. Plantes mimant d'autres plantes bien qu'elles n'aient pas d'yeux (exemple : certains guis).
  29. Moules, tortues serpentines et autres epèces évoluant et utilisant des leurres à l'apparence de poissons.
  30. Floraison synchrone mondiale des bambous.
  31. ADN égoïste (ou gènes ou virus ou protéines) : les parasites ultimes.
  32. Communication inter-plantes ("discussions d'arbres", par exemple), en particulier via des signaux chimiques aériens.
  33. Expériences de mutation dirigée
  34. Cause inconnue de l'explosion Cambrienne de nouveaux bauplans ; (i.e.; nouveaux phylums).

Géologie

  1. Source controversée des tremblements de terre focalisés en profondeur.
  2. Comment sont formées les concrétions ? Ils existent en formes bizarres en nombre incalculable.
  3. L'existence surprenante de la vie à de grandes profondeurs dans la croute terrestre ; c'est-à-dire, dans le domaine créviculaire.
  4. Origine inexpliquée des dolomies, certains calcaires, dépôts d'hydrate de méthane, et de plusieurs autres types de roches sédimentaires. Le problème des dolomies occupe les géologues depuis 100 ans !
  5. Anomalies du charbon (exemples : fossils anormaux, absence fréquente de fossiles de plantes et de structure de légumes, gisements de charbon de 50 pieds d'épaisseur et plus présents sur de larges zones géographiques, et plein d'autres choses)
  6. Cyclothèmes et rhythmites. Strates répétées, parfois en des centaines de milliers de couches.
  7. Fossiles de polystrates, en particulier les fossiles verticaux d'arbres pénétrant des millions d'années (supposément) de dépôts, comme la formation de Joggins au Canada.
  8. Lacs orientés (Alaska) et les fameuses baies de Caroline, ces dernières présentes en centaines de milliers — toutes orientées. Une pluie de météores ?
  9. Trous à l'emporte-pièce et mottes de sol géantes résultantes. Un nombre surprenant d'entre eux.
  10. Plusieurs exemples de zones dévastées, en particulier dans la jungle brésilienne, suggérant des impacts récents de type Tunguska.
  11. Le cratère manquant associé à l'immense dépôt d'australites (tectites). Etant donnée l'étendue et la quantité de ces tectites, il doit y avoir un immense cratère vieux de 700 000 ans quelque part.
  12. Les fameux monticules de mima. Présents en nombres incroyables. Comment sont-ils créés ? Certains parlent de "pocket gophers"!
  13. Polygones géants d'expansion-et-contraction dans les sols. Ordre de longue portée difficile à expliquer.
  14. Strates "manquantes" au Grand Canyon et anomalies de formation associées.
  15. Anciennes hautes plaines non érodées. Pourquoi aucune érosion pendant des éons ?

Géophysique

  1. La foudre en boule sous ses nombreux aspects.
  2. Bulles lumineuses dans l'atmosphère. Trop d'observations pour les balayer d'un revers de main.
  3. Lumières sismiques. Observations abondantes, en particulier au Japon. Mécanisme incertain.
  4. Flammes et lumières froides au niveau du sol (feux follets). Pas vraiment complètement expliquées.
  5. Roues lumineuses en mer. Un des grands phénomènes inexpliqués (centaines d'observations solides).
  6. Eau blanche ou mers laiteuses. Ici, aussi, nous avons des centaines de bonnes observations.
  7. Bandes d'ombre pendant les éclipses solaires. Nombreuses apparitions anormales ; par exemple, bandes géantes, bandes colorées, bandes se déplaçant dans la mauvaise direction.
  8. Grêlons côniques, grêlons à la forme bizarre. Ces objets sont reproduits et tombent par millions. Le mécanisme de création est inconnu.
  9. Hydrometéores. Certains viennent d'avions, mais d'autres semblent être d'origine extra-terrestre.
  10. Brontides et tirs dans la brume. Exemples : Canons de Barisal, Tirs du Lac Seneca, etc. Certains sont dûs à de petites éruptions d'hydrate de méthane, en particulier ceux de Mer du Nord.
  11. Son de l'aurore. Sons de météores en haute-altitude. On pense que les deux sont de l'ordre des sons électrophoniques. Egalement, certaines personnes "entendent" les pulsations radar !
  12. Arcs-en-ciel avec arcs blancs décalés. Ils défient la théorie de l'optique.
  13. Halos solaires décalés et arcs anormaux. Egalement inexpliqués.
  14. Seiches de mer et "ondes mortelles". Ce ne sont pas des tsunamis.
  15. Illumination transitoire du ciel entier. Bonnes observations. Certaines sont probablement météoriques, d'autres sont inexpliquées.
  16. Lueurs au sommet des montagnes, comme les fameuses Lumières des Andes. Souvent associées à une activité sismique.
  17. cœurs lumineux de certaines tornades. Probablement liés aux effets électriques de certaines grosses tornades, comme les brûlures et déshydration sur des trajectoires.

Psychologie

  1. Le phénomène de "séparation" vécu par les pilotes.
  2. Pourquoi avons-nous besoin de dormir et rêver ?
  3. Savants mathématiques, calendaires et musiciens.
  4. Génie corrélé avec la maladie mentale !
  5. Imagerie eidétique. Généralement perdue à l'âge adulte, mais qui peut parfois être restauré par l'hypnose.
  6. Mémoires exceptionnelles et photographiques.
  7. Synaesthésie. Arrive sous de nombreuses formes. Généralement les nombres ou mots sont interprêtés comme différentes couleurs.
  8. Résultats de recherches sur la réincarnation. De nombreuses exemples Indiens de souvenirs exacts de vies passées, phénomènes de marque de naissance, etc. Ne peut être vraiment complètement écarté.
  9. L'hypnose et son effet sur le daltonisme.
  10. La mort et le "phénomène de l'anniversaire".
  11. Phénomènes des membres fantômes. De nombreuses anomalies ici.
  12. Stigmates.
  13. Blister-raising et skin-writing via hypnose.
  14. Les expérience de Princeton en psychokinèse.