Le Rapport Roswell : faits versus fiction dans le désert du Nouveau-Mexique

Quartiers-Généraux de l'United States Air Force,

Table des matières

Section photographique

Avant-propos

Ce rapport représente un effort conjoint du colonel Richard L. Weaver et du 1er lieutenant James McAndrew pour répondre à la requête faite par le Représentant Steven H. Schiff (R-NM) pour information concernant le crash supposé d'un Objet Volant Non Identifié (OVNI) qui intervint dans l'état en . Cette publication reprend l'information fournie au Secrétaore de l'Air Force et au General Accounting Office (GAO). Elle a été rédigée comme résultat des efforts du colonel Weaver et du lieutenant McAndrew pour localiser les archives expliquant les événement de en aboutissant à ce qui est populairement connu comme l'Incident de Roswell. La seule information présentée ici qui n'était pas de le rapport délivré au Secrétaire de l'Air Force et au GAO est la section photographique. Elle apparaît après le dernière pièce jointe du colonel Weaver, à la toute fin de cette ouvrage.

L'importance de la pièce jointe 32, le synopsis du lieutenant McAndrew, vient de sa description du projet Mogul, le projet classé de très haute priorité d'expérience en ballon, qui fournit l'explication de l'"Incident de Roswell". L'intérêt abonde autour de la vague d'ovnis de en qui commence au Printemps et ne se dissipe pas avant l'Automne. L'interêt pour les ovnis a culminé à l'Eté, lorsque des observations multiples de ces objets sont intervenues.

Richard P. Hallion Historien de l'Air Force

Remerciements

Ce rapport et sa publication n'auraient pu être possible sans l'assistance experte et la coopération exceptionnelle de nombreuses personnes et organisations. L'appréciation est étendue à l'Assistant Administratif du Secrétaire à l'Air Force, M. William Davidson, ainsi qu'à son prédécesseur, M. Robert McCormick. L'historien de l'Air Force, le docteur Richard P. Hallion, a généreusement offert les services et les installations de son équipe. Le colonel Jeffrey Butler, du Bureau de Supervision de la Sécurité et des Programmes Spéciaux du Secrétariat à l'Air Force, a contribué à signaler à la fois la recherche et la rédaction de ce rapport.

La recherche principale menée pour ce rapport fut fournie par l'Equipe de Déclassification et Examen du Secrétariat à l'Air Force (SAF/AAZD), dirigée par le colonel Linda Smith. Les lieutenant-colonel Dale Freeman et le major Len Shoemaker ont initié le projet. Le major Bill Coburn, CMSgt. Owen Costello, et le sergent-major Jean Hardin ont apporté une aide inestimable tout du long, le Sergent/S Jim Bruns s'est tenu au courant des nombreuses installations de recherche accessible dans la région de Washington (DC), et a puissamment contribué à l'effort. Grace Rowe, la Responsable des Archives pour le Secrétaire à l'Air Force, a fourni joué le rôle de guide et de conseillère pour aider à faire le tri parmi 50 ans d'archives amassées par l'U.S. Air Force.

A Bolting AFB, nous sommes redevables au colonel George Williams, commandant de l'Air Force History Support Office, et à son équipe pour leur conseil et guide experts, ainsi que l'aimable utilisation de leurs installations. Notre première dette revient à l'historien Sheldon Goldberg, qui a grandement aidé nos efforts. Egalement, les historiens Alfred Beck, William Heimdahl, Roger Miller, Eduard Mark, et Jacob Neufeld ont partagé avec nous leur large connaissance de l'histoire de l'Air Force. Egalement, Robert "Gus" Bell a contribué avec son travail artistique attrayant ; Richard Wolf a fourni une expertise informatique inestimable ; et le major Myrt Wilson, le Sgt./S Steve Rapp, le SRA Francis Noel, et Debra Moss ont fournit une aide administrative essentielle. Des remerciements vont également à la rédactrice Barbara Wittig pour ses efforts dans cette entreprise.

Un remerciement spécial va à Bruce Ashcroft, historien en chef du National Air Intelligence Center, Wright Patterson AFB (Ohio). M. Ashcroft a gracieusement fourni son temps officiel et personnel pour offrir une aide à chaque fois que nous l'avons demandé. De plus, son expérience préalable unique, en tant qu'historien de l'Etat du Nouveau-Mexique, a jouté une richesse de détails qui aurait autrement manqué.

Nous devons également exprimer notre gratitude la plus sincère à l'équipe du Laboratoire Phillips de l'USAF, Geophysics Directorate at Hanscom AFB, MA, particulièrement à Lisa Duffeck de la Bibliothèque de Recherche, dont les talents de recherche ont contribué de manière significative à ce rapport. Nous remercions John Armstrong ; également de Bibliothèque de Recherche, pour avoir la prévoyance de préserver les archives de ballons ; Neal Stark et Jack Griffin, du Geophysical Directorate's Aerospace Engineering Group, dont la connaissance corporate of Air Force ballooning a répondu à de nombreuses questions difficiles ; et à l'historien Ruth Liebowitz pour avoir partagé ses dossiers et photographies. De nombreux remerciements également à Sheilagh Banacos de la Gestion de l'Information et à Evelyn Kindler du Bureau des Affaires Publiques.

A la National Archives and Records Administration à Washington (D.C.), il fut un plaisir de collaborer avec l'archiviste Edward Reese de la Military Reference Branch. M. Reese, qui parti à la retraite en Octobre 1994 après plus de 23 ans de service civil fidèle, fournit une logique et professionnelle et un calme bienvenus pour nos entreprises. Egalement la Military Reference Branch, la connaissance de Wil Mahoney des archives de l'Air Force se révélèrent inestimables. Au Centre des Archives Nationales de Washington à Suitland (MD), nous remercions l'archiviste de la Section de Références Carry Conn, qui nous a patiemment guidés à travers vers les piles, et Richard Boylan, Chef Assistant de la Branche de Réferences, pour sa mémoire vraiment prodigieuse. Au Centre National des Archives du Personnel, à St. Louis (Missouri), les archivistes Bill Siebert et Eric Voltz ont aidé à établir un plan de recherche, tandis que Carl Paulson nous a habilement guidés à travers. Pearline Foster a partagé son temps, son personnel, et un photocopieur all-important. Aux Archives Nationales JJ à College Park (MD), Allen Lewis nous a gracieusement fourni l'accès à leurs excellentes installations.

De nombreux individus acceptèrent d'être interviewés pour cette publication. Nous voudrions exprimer nos sincères remerciements à eux et à leurs épouses pour leur aide à nous guider à travers le labyrinthe complexe de noms, projets et lieux qui avait été enveloppés dans le secret par le passage de presque 50 ans. Des remerciements spéciaux à Athelstan et Kathy Spilhaus, Charles et Wilma Moore, le colonel Albert et Jean Trakowski, le lieutenant-colonel Sheridan et Mary Cavitt, et le major Irving Newton, USAF (Ret). Egalement de sincères remerciements à Mme Emily Duffy et Mme Miidred Crary pour avoir partagé leurs souvenirs et les photographies de leurs distingués époux.

Nous also put to good use the fine reference facilities at the Naval Research Laboratory à Washington (DC), et remercions Eileen Pickenpaugh, la Bibliothécaire Adjointe, Murray Bradley, directeur de la Section des Rapports de Recherche, et Ralph Peterson, le Bibliothécaire de Rapport de Recherche, tous ayant aidé incommensurablement à faciliter nos recherches.

Nos remerciements vont également aux hommes et femmes de la 913ᵉ Escadrille Aéroportée (AFRES) à Willow Grove ARS, PA, en particulier au colonel Richard Moss, commandant de la 913ᵉ Escadrille Aéroportée et au lieutenant-colonel (Col. Select) Robert Hunter, commandant du Groupe Logistique de la 913ᵉ, pour nous avoir fourni leur aide en fin d'année. Et nous sommes reconnaissants au CMSgt. Michael Breitenbach, pour avoir partagé ses expériences et insights très utiles.

Nous sommes également plus que reconnaissants aux membres de l'Air Force Publishing-Ray Del Villar, Linda Garmon, et Jack Fischer-qui a porté cette publication à l'impression, et à SRA Garrety Wood du Laboratoire Photo du 11ème Escadron de Communication pour ses excellent services de reproduction photo.

Au cours de la recherche et de la rédaction de ce rapport, de nombreux autres individus ont contribué au succès de ce projet. Parmi eux furent le Cot. Gerald Merritt, Directeur de la Division des Enquêtes Cliniques et des Sciences de la Vie à l'Agence Médicale Opérante des Quartiers-Généraux de l'Air Force, base aérienne de Bolling (DC) ; John Jenkins, Responsable de l'Acte de Droit à l'Information, Laboratoire Phillips de l'USAF, base aérienne de Kirtland (Nouveau-Mexique) ; George Horn, Rédacteur-en-chef des Publications Techniques, Air Force Environmental Technical Applications Centers, Scott AFB, IL; Steve Dean, spécialiste en informatique du bureau du Secrétaire de l'Air Force au Pentagone ; George Cully, historien de la 8ᵉ Escadrille d'Entraînement à la base aérienne de Keesler (MS) ; Gene Schreiner, Rédacteur-en-chef des Publications Techniques au Laboratoire de l'USAF de Rome à la base aérienne de Griffiss (NY) ; le sergent-chef Al Mack, historien de la 49ème Escadrille de Chasse de la base aérienne de Holloman (Nouveau-Mexique) ; Lois Walker, historien du Commandement du Matériel de l'Air Force à la base aérienne de Wright-Patterson (Ohio) ; le TSgt. Donald Valentine, spécialiste administratif, 89ème Escadrille Aéroportée de la base aérienne d'Andrews (MD) ; le major David Thurston, Secrétaire du Bureau des Affaires Publiques de l'Air Force ; le Dr. Saxson et Betsy Hudon de l'Université du Texas à la Bibliothèque d'Arlington ; Col. Joseph Fletcher, USAF (Ret); Robert Todd; Frank Press; Vance Mitchell; Lt. Col. Joseph Rogan; Maj. Kevin Stubbs; SRA Donald Crissman; Francis Whedon; Richard Hassard; Joseph Worzel; John Peterson; Martin Koenig; Eileen Ulrich Farnochi ; et feu Vivian Bushnell. A tous, nous prolongeons notre gratitude sincère.

Richard L. Weaver, colonel, USAF
Directeur de la Supervision de la Sécurité et des Programmes Spéciaux
SAF/AAZ

James McAndrew, 1er lieutenant, USAFR
Officier de Déclassification et Examen
SAF/AAZD

Guide pour les lecteurs

Cette publication contient 2 récits : Le Rapport de Recherche de l'Air Force concernant "l'Incident de Roswell" par le colonel Richard L. Weaver et le Synopsis des Découvertes de Recherche par Ballon par le 1er lieutenant James McAndrew. Ce sont les mêmes récits et documents soutenants qui arrivèrent au Secrétaire à l'Air Force et au Bureau des Comptes du Government, à l'exception d'une section photographique qui a été ajoutée. Elle apparaît à la fin de l'ouvrage, après l'attachement 33.

33 pièces jointes soutiennent le rapport du colonel Weaver. La pièce jointe 32 consiste en le synopsis du lieutenant McAndrew, lui-même suivi de 11 pièces jointes et 25 annexes. Les annexes de McAndrew reproduisent les véritables sources citées dans son rapport.

Les attachments au Rapport Weaver sont repérés par des onglets noirs at the lower right-hand comer of their cover pages, whereas the attachments to McAndrew's Synopsis are located by black tabs printed midway up the page. Appendices to the McAndrew Synopsis are identified by gray tabs which apear at the top right-hand comers of their respective cover pages [voir dans le rapport d'origine].

Choosing to distinguish attachments and appendices from each other by using separate colors and placements for the tabs has been done to avoid creating ambiguity in repaginating the original source material reproduced here. Because many of the attachments and appendices appeared in previous publications and were integrally numbered there, their original pagination has not been changed for the purposes of this report. Additionally, any blank pages appearing in these source documents, though numbered there, were not printed as pages in the present document. This accounts for any discontinuity present in the page numbering of the source material reprinted here. Security markings have been deleted from previously classified documents. The reader is advised that blacked-out areas noted in the top and bottom margins of pages printed in this document indicate pages that originally contained classified information. These pages have since been declassified, and so can be printed here. Also, privacy act restrictions apply to witnesses whose statements and interviews are reproduced for the purposes of this report. The reader will see that the addresses of such individuals have been deleted. Such witnesses are identified by name only.

Introduction

Tout au long de la dernière moitié du 20ème siècle le sujet des Objets Volants Non Identifiés (OVNIs) a évoqué de fortes opinions et émotions. Pour certains, la croyance en ou l'étude des ovnis a sous-tendu les dimensions d'une quête religieuse. D'autres restent non-croyants ou au moins sceptiques sur l'existence d'être extraterrestres et de véhicules élusifs ne semblant jamais vraiment se manifester par eux-mêmes. Indépendamment de la conviction de chacun, nulle part le débat sur les ovnis n'a été plus inspiré qu'à travers les événements qui se dévoilèrent près de la petite ville de Roswell au Nouveau-Mexique à l'été en . Connu populairement comme l'Incident de Roswell, cet événement est devenu la rencontre d'ovni la plus célébrée de tous les temps et a stimulé des enthousiastes comme aucun autre. De nombreux témoins, dont d'anciens membres du personnel militaire et des membres respectables de la communauté locale, sont venus sur le devant de la scène avec des histoires d'être humanoïdes, de technologies extraterrestres et de dissimulations du gouvernement ayant amené même l'observateur le plus sceptique à faire une pause et prendre note. Inévitablement ces histoires venant du désert ont engendré d'innombrables articles, livres, films et même musées déclarant détenir la preuve que des visiteurs sont venus de l'espace.

en , l'Air Force fut informée que le Bureau Général des Comptes (GAO), une agence enquêtrice du Congrès, prévoyait un audit formel pour s'assurer des faits concernant le crash supposé d'un ovni en [en ] à Roswell (Nouveau-Mexique) s1[1. Memo, Marcia J. Van Note, DoD/IG, for Distribution, subj: General Accounting Office (GAO) Letter Dated February 9. I944 ., Feb 23, 1994.] Cette tâche fut déléguée à de nombreuses agences, but the focus was on the US. Air Force, the agency most often accused of hiding information and records on Roswell. The Presidential Science Advisor had also expressed an interest in the investigation. Thereupon, the Secretary of the Air Force directed that a complete records search identify, locate, and examine any and all information available on this subject. From the outset there was no predisposition to refute or overlook any information. Moreover, if any of the information discovered was under security classification, it was to be declassified, and if active or former Air Force officials had been sworn to a secrecy oath, they were to be freed from it. In short, the objective was to tell the Congress, and the American people, everything the Air Force knew about the Roswell claims.

Subsequently, researchers conducted an extensive search of Air Force archives, record centers, and scientific facilities. Seeking information that might help to explain peculiar tales of odd wreckage and alien bodies, the researchers reviewed a monumental number of documents concerning a variety of events, including aircraft crashes, errant missile tests, and nuclear mishaps.

The researchers reported to the Administrative Assistant to the Secretary of the Air Force (SAF/AA), the office responsible for both Air Force records and security policy oversight, Within SAF/AA, the tasking fell to the Director of Security and Special Program Oversight and its specialized subunit, the Declassification and Review Team. This team, comprised entirely of Reservists, was well versed in the Air Force's records system and its complex declassification procedures. Previously, Declassification and Review Team members demonstrated their expertise and effectiveness by declassifying millions of pages of Southeast Asian War and Prisoner of War-Missing in Action records.

As this study makes abundantly clear, the Declassification and Review Team found no evidence of any extraterrestrial craft or alien flight crew. In fact, what they did find had been declassified for more than twenty years-a shadowy, formerly Top Secret project, code-named Mogul.

Project Mogul resulted from two important post-World War II priorities set by the Commanding General of the Army Air Forces, Henry H. "Hap" Arnold. These were to continue the cooperative wartime relationship between civilian research institutions and the military, and to maintain America's technological superiority, especially with respect to guarding against a bolt from the blue-in other words, a devastating surprise attack. Mogul addressed both of these concerns. Developed partly under contract with leading scientific institutions-such as New York University (NYU), Woods Hole Oceanographic Institution, Columbia University, and the University of California at Los Angeles- Mogul's objective was to develop a long-range system capable of detecting Soviet nuclear detonations and ballistic missile launches.

Army Air Forces officials assembled an expert group of military and civilian scientists to carry out the project. The group included Dr. W. Maurice Ewing of Columbia University, a preeminent geophysicist and oceanographer; Dr. Athelstan F. Spilhaus, the Director of Research at NYU who later advised five presidents on scientific and cultural matters; Dr. James Peoples, the Air Force's civilian project scientist and later editor of the Journal of Geophysical Research; Albert P. Crary, also a civilian Air Force scientist, known for significant contributions to Antarctic research; and Charles B. Moore, Project Engineer at NYU and an atmospheric physicist who pioneered the use of giant plastic research balloons still widely used today. Col. Marcellus Duffy, a respected Air Force pilot and scientific administrator, led the project. Capt. Albert C. Trakowski, a young Massachusetts Institute of Technology graduate, followed Duffy in the leadership role.

Determining whether the Soviets were testing nuclear devices was of the highest national priority; it demanded the utmost secrecy if the information gained was to be useful. When the Soviets exploded their first atomic device in August 1949, the experimental Project Mogul was not in operation. However, the explosion was detected by a specially equipped Air Force B-29 aircraft. Accordingly, Mogul was conducted under stringent security-secluded laboratories, code words, maximum security clearances, and strictest enforcement of need-to-know rules. Nevertheless, while the nature of the project remained shrouded in secrecy, some of its operations obviously could not. The deployment of giant trains of balloons-over thirty research balloons and experimental sensors strung together and stretching more than 600 feet-could be neither disguised nor hidden from the public. Moreover, operational necessity required that these balloons be launched during daylight hours. It was therefore not surprising that these balloons were often mistaken for UFOs. In fact, Mogul recovery crews often listened to broadcasts of UFO reports to assist them in their tracking operations. Additionally, the balloons were unsteerable, leading to such amusing events as the one reported by the New York Times in which a secret M~GIJL balloon "floated blithely over the rooftops of Flatbush causing general public excitement before it came to rest on top of a [Brooklyn] tavern." [2. New York Times. "Balloon Staggers Down to Brooklyn Tavern, Hooks Itself to Roof and Upsets Decorum," Oct. 1, 1948] In another episode, Mogul balloon recovery technicians directed a B-17 bomber, which was tracking one of the tests, to buzz and scare off a curious oil rig crew that was about to "capture" a balloon train that had fallen near Roswell. The ruse worked. However, too much activity was going on for the project to remain completely hidden. A Mogul project officer later noted, "It was like having an elephant in your backyard and hoping no one would notice." [3. New York Times, "Wreckage of a 'Spaceship': Of This Earth (and U.S.)," Sep 18, 1994.] These occurrences were typical, leading the recovery crews to describe themselves as Balloonatics, due to the predicaments in which the wandering balloons sometimes placed them, but the information the balloons were attempting to obtain was vital.

To attempt to limit unauthorized disclosure, the Air Force employed a security mechanism known as compartmentation. Compartmentation controlled access to classified information by dispersing portions of the research among several facilities and institutions. Each participating entity received only enough information necessary to accomplish its assigned tasks. In the case of Mogul, only a small circle of Air Force officers received the intimate details that linked together these unrelated research projects. The use of cbmpartmentation along with strict enforcement of the need to know enabled Mogul to remain a secret-despite its obvious security difficulties-and to remain unevaluated for many years as the cause of the Roswell Incident.

The issue of compartmentation was significant because some UFO researchers assert that the persons who recovered the Mogul equipment, members of the 509th Bombardment Group stationed at Roswell Army Airfield, should have been able to recognize the debris collected at the crash site as that of a research balloon. Although members of the 509th possessed high-level clearances, they were not privy to the existence of Mogul; their job was to deliver nuclear weapons, not to detect them. The unusual combination of experimental equipment did not encourage easy identification that undoubtedly left some members of the 509th with unanswered questions. Some UFO enthusiasts have manipulated these unanswered questions to support their flying-saucer recovery scenario, while eagerly supplying unfounded explanations of extraterrestrial visitation and cosmic conspiracy. Additionally, many claims of a flying saucer crash at Roswell rest on the description of debris collected at the Foster ranch site. UFO researchers, including those who are said to have known ail about Mogul, apparently did not compare the descriptions of the suspect debris with that of the components of a Project Mogul balloon train. Mogul reports and documents that contain descriptions, illustrations, and photographs have been publicly available for at least twenty years. Had the researchers completed even a cursory comparison, they would have found that the materials were suspiciously similar: detailed examination would have shown them to be one and the same. In the final analysis, it appears these individuals have pursued the convenient red herring provided by Roswell Army Airfield, while the real explanation lay just over the Sacramento Mountains at the Mogul launch site in Alamogordo.

This report explains the events that transpired in and near Roswell, New Mexico, in the summer of 1947. It is based on written documentation and first-hand accounts of participants, all of which are provided here in their entirety. While these answers are not as titillating as tales of unearthly craft and creatures, it is a fascinating story nonetheless.

James McAndrew, 1er lieutenant, USAFR
Officier de Déclassification et Examen
SAF/AAZD

Département de l'Air Force

WASHINGTON oc 20330-1000

Memorandum pour le secrétaire de l'Air Force

DE : SAF/AAZ
1720 Air Force Pentagon
Washington, DC 20330- 1720

SUJET : Rapport de la recherche de l'Air Force concernant "l'incident de Roswell"

Attaché est un rapport préparé en soutient d'un audit du Bureau de Comptabilité Générale (GAO) cherchant à identifier des informations concernant "l'incident de Roswell". Le rapport documente l'effort considerable dépensé par de nombreux bureau et personnels de l'Air Force dans cette question.

Les efforts de l'Air Force n'ont identifié aucune indication que "l'incident de Roswell" était un quelconque type d'événement extraterrestre ou que l'Air Force se soit engagée dans une conspiration de 47 ans ou "dissimulation" d'information le concernant. Par conséquent, il est supposé que les groupes pro-OVNI objecteront fortement au rapport joint et le dénonceront as either shortsighted or a continuation of the "cover-up" conspiracy. Nevertheless, the attached report is a good faith effort and the first time any agency of the government has positively responded officially to the ever-escalating claims surrounding the Roswell matter.

/s/

Attachement:
Report of Research Regarding
the "Roswell Incident", 27 Jul 94 Program Oversight