Colonel Richard Weaver : Nous sommes aujourd'hui le 24 mai 1994. Je
suis dans ... Je suis le colonel Richard L. Weaver et je parle au lieutenant-colonel Sheridan Cavitt, de l'US Air
Force, à la retraite. Egalement présente dans la pièce est sa femme, Mary. Colonel, cela ne vous dérange pas si
j'enregistre ?
Sheridan Cavitt : Vous pouvez y aller.
Weaver : O.K. merci. Ce que je voudrais vous demander de confirmer est que vous étiez avec le
Corps de Contre Espionnage (CIC) (à cette époque de l'US Army) en 1947 ?
Cavitt : Oui... l'Army Air Corps... c'est ça.
Weaver : Quand avez-vous été transferré à Roswell, monsieur ?
Cavitt : Je suis parti à Roswell après être allé à l'école du CIC à Baltimore (Maryland), à Camp Holabird... en 1946. Je ne me souviens pas du mois. Ma femme pourrait ? C'était à l'automne, non ?
Mary Cavitt : Juin 47.
Cavitt : Juin ?
Weaver : Je pense que sur vos dossiers, vous avez été diplômé en juin 47.
Cavitt : De Holabird ?
Weaver : Oui, Holabird.
Cavitt : O.K.... Je vous ai dit que mes dates me glissaient de ma
tête.
Weaver : C'est O.K... j'ai le même problème.
Cavitt : Il est difficile de se souvenir de juillet 48. Je n'ai pas
été là très longtemps.
Weaver : Connaissiez-vous un major Jesse A. Marcel qui était Officier
de Renseignement durant Roswell à cette époque ?
Cavitt : Oh oui. Je connaissais Jesse, sa femme et son fils. Nous
étions très amis très proches. Nous étions dans les mêmes bâtiments au bureau du CIC, qui était à côté du bureau du
Renseignement. Nous étions associés socialement aussi bien que dans le métier.
Weaver : Monsieur, vous étiez l'officier sénior et le commandant au détachement qui se trouvait
là à Roswell ?
Cavitt : Oui, je suppose que vous pouvez dire ça. J'étais le seul
officier commissionné. J'avais 2 agents enrôlés "travaillant pour moi" entre guillemets.
Weaver : Qui étaient les agents enrôlés qui travaillent pour vous ?
Cavitt : Le sénior était un sergent-chef du nom de Rickett et le jeune agent, Jack Williams. J'eus plus tard d'autres gens
travaillant pour moi après que le CIC a disparu et que l'OSI ait pris le relais pour l'Air Force... l'agence d'enquête.
Weaver : Cela arriva en fait, je pense, en septembre quand l'Air
Force fut désignée pour la 1ʳᵉ fois. Vous étiez un des membres fondateurs de l'OSI, si je comprends bien ?
Cavitt : Oui, fin du CIC et OSI ; et alors, je suis parti pour
l'école de l'OSI par la suite.
Weaver : Vous rapportiez via votre chaîne de commandement ? Vous n'avez pas rapporté au général
Blanchard, le commandant de la base ? Vous rapportiez comme
nous le faisions à l'OSI via la chaîne de commandement séparée si je comprends
bien ; c'est ça ?
Cavitt : Oui, notre organisation mère était le 700 ICI et je pense
qu'il y avait... ils avaient une sorte de branche au-dessus au Colorado à cette époque, mais je pense que la plupart
de nos travaux était directement envoyé à Bolling à cette époque. Je suis un petit peu vague là-dessus parce que je
n'ai pas été dans l'organisation très longtemps, vous savez.
Weaver : OK. Le général Blanchard était le commandant de la base et
tous les autres au 509ᵉ rapportaient à lui à la base alors ?
Cavitt : Ah oui. Le colonel Blanchard.
Weaver : Oh oui. Excusez-moi, le colonel Blanchard.
Cavitt : Il était le commandant d'escadrille du 509ᵉ, oui. Je ne
rapportais à personne sur la base.
Weaver : Juste comme à l'OSI ?
Cavitt : Oui, j'ai été associé et coordonné le truc avec Marcel et je n'avais aucune responsabilité par rapport à Blanchard
ou Marcel.
Weaver : Vous souvenez-vous d'un incident qui eut lieu dans la 1ʳᵉ partie de juillet lorsque l'on
vous demanda d'accompagner le major Marcel pour aller récupérer l'épave de quelque chose ?
Cavitt : Eh bien, là encore, je ne pourrais jurer des dates, mais à
cette époque, qui doit avoir été juillet, nous avions entendu que quelqu'un avait trouvé des débris dehors pas très
loin de Roswell et cela avait un air suspect ; ce n'était pas identifié. Donc, je sortis et je ne me souviens pas si
Marcel sortit avec Rickett et moi ; j'avais Rickett avec moi. Nous nous rendîmes sur ce site. Il n'y avait pas, tel que je le
comprends, des check points ou quoi que ce soit de ce genre (passer à travers des postes de garde et
toutes ces salades) nous partîmes et nous le trouvâmes. C'était une petite quantité de, tel que je me souviens,
baguettes de bambou, une sorte de matériel réfléchissant qui, eh bien au premier coup d'œil, vous auriez probablement
pensé que c'était de la feuille d'aluminium, quelque chose de ce type. Et nous en rassemblèrent une partie. Je ne sais
pas si nous avons même essayé d'avoir tout. Ce n'était pas éparpillé ; eh bien, ce que j'appelle, vous savez, de
manière étendue. Comme, cela ne s'est pas étalé sur le sol et éclaboussé au loin une partie ici et une partie là. Nous
en avons rassemblé et ramené une partie à la base et je me souviens que j'ai passé la main à Marcel.
Comme je l'ai dit, je ne me souviens pas si Marcel était là ou non sur le site. Il aurait
pu l'être. Nous avons pris le truc et l'avons ramené dans la salle du renseignement... au bureau du CIC.
Weaver : Qu'avez-vous pensé que c'était lorsque vous l'avez récupéré ?
Cavitt : J'ai pensé que c'était un ballon météo.
Weaver : O.K. Étiez-vous familier avec les ballons météo à l'époque ?
Cavitt : J'en avais vu. J'en avais vu. Autant que je me souvienne, je
vais vraiment en arrière là, je pense qu'ils étaient équippé d'une sonde radio ou de quelque chose comme ça, qui
transmettait des données, quand il était monté en altitude (quelle altitude je n'ai aucune idée) et quelque chose au
sol le recevait et de cette manière, ils obtenaient des informations sur ce qui se passait là haut.
Weaver : O.K.
Cavitt : C'est partout dans ma tête. Lorsque je le vis c'était trop
fragile pour être quoi que ce soit qui transportait des gens ou quoi que ce soit de la sorte. Il ne m'a jamais
traversé l'esprit que cela pourrait être autre chose qu'un sonde radio.
Weaver : Comment avez-vous eu le signalement que le matériel était là-bas ?
Cavitt : Ca je ne me souviens pas. En revoyant la chose, j'imagine
que quelqu'un a appelé le 509ᵉ. Le 509ᵉ appela Marcel et dit qu'il y avait quelque chose là, quelque part. et alors...
en y repensant de plus en plus il a dut avoir été... je dois avoir été avec lui... "partons et allons voir de quoi
diable..."
Weaver : Avez-vous fait juste 1 voyage à la zone ?
Cavitt : Je ne peux me souvenir avoir fait simplement plus de 1 seul
voyage.
Weaver : Et vous pensez que c'était vous, Marcel et Rickett ?
Cavitt : Eh bien, je ne suis pas sûr que c'était Marcel mais je sais que Rickett était...
Weaver : Rickett était là ? Lorsque vous êtes revenu avec ce
truc vous avez passé la main au Bureau du Renseignement. Qu'est-ce qui est arrivé alors ?
Cavitt : Rien, du moins en ce qui me concerne. Je ne pense pas que
j'ai même fait un rapport. Notre CIC avait disparu... 700 CIC était le Q.-G. du CIC.
Weaver : 700 CIC était le Q.-G. ?
Cavitt : Oui, je ne pense pas que je leur ai même fait un rapport, ce
que j'aurais normalement fait s'il y avait quoi que ce soit d'anormal.
Weaver : Vous souvenez-vous du journal ? C'était en fait, je crois, le 7 juillet 1947, où ce
journal aujourd'hui fameux dit ils ont trouvé un "disque volant" à Roswell ? C'était en fait le journal de Roswell,
c'était le premier. Et vous Mary, vous vous souvenez de quelque chose comme ça ?
Cavitt : Je ne me souviens pas de ça. Nous prenions le journal local
pour avoir des prévisions météo.
Mary Cavitt : Nous étions tellement nouveaux là-bas. En fait, je pense que j'ai été là juste
peut-être quelques jours parce qu'avais été au marriage de ma soeur et je ne pense pas qu'à cette époque même nous
prenions le journal. Nous n'avons entendu aucun...
Cavitt : Je ne me rappelle de rien dans le journal.
Mary Cavitt : Nous n'avions entendu parler de rien. Bien sûr, nous n'étions pas associés aux gens
de la base, non plus.
Weaver : Oui, je comprends.
Mary Cavitt : Nous étions complètement nouveaux. Jesse et Salazar étaient les meilleurs amis. At
ce... à partir du 1er juillet environ.
Weaver : Après que vous ayez trouvé cela, monsieur, vous souvenez-vous qu'une quelconque activité
inhabituelle ait pris place ? Comme une grosse alerte militaire, ou des gens sortant de la base et des grands nombres
de hautes sécurités ?
Cavitt : Non. La raison pour laquelle je n'aurais pas été impliqué
dans quoi que ce soit de ce genre, s'il y avait eu une activité comme ça, c'est que j'étais du Corps du Contre-Espionnage, et cela n'avait rien à voir avec le contre-espionnage.
Pour moi cela avait l'air de quelqu'un qui avait perdu un ballon météo. Je ne pouvais pas moins m'en
préoccuper... pas de chance.
Weaver : Mais lorsque vous êtes sortis et avez vu ce matériel, il n'y avait aucun doute dans
votre esprit qu'il s'agissait d'un type de matériel fabriqué par l'homme ? Et, vous pensiez à l'époque qu'il
s'agissait d'un ballon météo, d'une sorte de ballon ?
Cavitt : La première fois que j'ai vu.
Weaver : Quand vous dites que qu'il n'y avait pas beaucoup d'épave, pourriez-vous... était-ce
aussi long que votre maison ici, ou juste un petit bloc ?
Cavitt : Peut-être aussi long que cette pièce est large.
Weaver : Donc, 20 pieds peut-être ?
Cavitt : Il y en avait là, là et là. Il n'y en avait pas de
concentration. Pas de marques sur le sol, de sol creusé, quoi que ce soit de caché, ou n'importe quoi de ce genre,
juste dehors sur le territoire autour au bas du Nouveau-Mexique, juste bon pour élever les moutons - ils ne mangent
pas très bien.
Weaver : Oui, j'imagine que non. Ils doivent probablement manger sur le chemin là-bas. Vous
souvenez-vous à l'époque l'article ou la photo du général Ramey et de
Marcel tenant un morceau de matériel ? Avez-vous vu cela depuis cette
époque ?
Cavitt : Oh oui, je l'ai vu, oui, mais à l'époque je ne me souviens
pas avoir vu quelque chose comme ça.
Weaver : Dans cette photo - en fait il y a 4 photos distinctes ici - Marcel, je pense dans 2 d'entre elles, tient le matériel. Cela
ressemble-t-il au matériel que vous avez ramassé dans le désert ? En fait c'est dans ce livre si vous voulez bien...
Mary Cavitt : J'allais dire que je pense que c'est là-dedans.
Cavitt : Je ne me souviens pas... Oui, oui, c'est...
Weaver : La 1ʳᵉ image est en fait avec Jesse Marcel et c'est le général Blanchard et...
Cavitt : Je pense que ça a été pris aux Q.-G. à Carswell.
Weaver : Oui, c'est ça. C'est exact.
Cavitt : Et évidemment je... Marcel l'a emporté à Fort Worth. Oui c'est le...
Weaver : Oui. Il ne semble pas qu'ils aient substitué quoi que ce soit par rapport à ce que vous
avez trouvé ?
Cavitt : Non, non.
Weaver : Est-ce que c'est à peu près l'étendue du matériel ? Je réalise que vous ne pouvez en
voir la totalité dans aucune des images. Ou y avait-il de grands... pouviez-vous remplir un avion avec ?
Cavitt : Oh, bon dieu ! Vous ne pouviez pas
[inintelligible] avec
ça. Oui, je ne peux dire à quoi ressemblent ces baguettes. Mais, tel que je me souviens, pour moi elles ressemblaient
à du bambou ou à un materiel de type [lav] écorché très petit.
Weaver : Pouviez-vous les casser ou les plier, ou...
Cavitt : Je n'ai pas essayé.
Weaver : O.K.
Cavitt : C'était le ballon de quelqu'un d'autre autant que je savais.
Je ne voulais pas faire l'imbécile avec.
Weaver : Après que vous ayez ramassé ça et que vous ayez passé la main à Marcel, avez-vous encore
entendu quoi que ce soit de plus à ce sujet ? Est-ce que des gens de Washington sont venus et vous ont parlé de ça ?
Avez-vous eut à prêter des serments sécurité ou des déclarations de débriefing ?
Cavitt : Je ne me souviens de personne de Washington arrivant là-bas.
Il est possible que quelqu'un soit venu parler à Marcel et que je n'ai même pas été au courant. A ma connaissance,
non. Certainement personne de Washington. Je m'en serais souvenu, je pense. Quelqu'un du [headshed] descendant et me
parlant. Certainement, je m'en serais souvenu. Et je n'ai jamais dû prêter aucun serment concernant ce truc.
Weaver : Donc, en ce qui vous concerne, rien de ceci n'a jamais été classé ? Il n'y a pas eut de
tentative pour - j'utilise le mot - "dissimuler" cette information ou pour la classer ?
Cavitt : Eh bien, disons-le comme ça : autant que je sache, je n'ai
jamais entendu personne dire : "Ne parlez-pas de ça et c'est un truc chaud". Je pense que Marcel aurait... je suis sûr qu'il m'aurait dit quelque chose.
Weaver : L'aurait-il ? Vous a-t-il jamais dit quelque chose entre le moment où cet incident ait
eu lieu et le moment où il est parti ? Ou à un autre moment après avant qu'il meure ?
Cavitt : Oh, Rich, je traitais avec lui là dans le bureau ou le
bureau à côté du sien donc il aurait probablement dit quelque chose là-dessus. Qu'il l'avait envoyé à Ramey ou quelque
chose. Mais, rien qui serait, vous voyez, resté dans mon esprit comme étant important. Vous voyez ce que je veux dire
? S'il avait dit quelque chose comme "Je l'ai emporté aux Q.-G. de la 8ᵉ Air Force, le général Ramey était excité ; ils allaient l'emporter à Wright-Pat" (ou n'importe où où ils l'auraient emporté). Oh, je suis
sûr que je m'en serais souvenu.
Weaver : Il a été prétendu dans un certain nombre de livres, dont celui par Randle et Schmitt, qu'il y eut un
certain nombre de vols aller et retour de C54 et B29 allant à Wright-Pat
et Kirtland, ou à Fort
Worth. Aller et retour, chargés, avec une sécurité très serrée, transportant cette épave. Vous souvenez-vous
d'aucun qui se passait ?
Cavitt : Aucun... Rien.
Weaver : Et il est alors indiqué (et pas citant directement) que des gens du contrespionnage de
Washington ou Andrews (comme ils le disent dans le livre) étaient
venus là et avaient apparemment pris des photographies ou fait des recherche de scène de crime ou quoi que ce soit. Il
n'y avait personne d'autre là-bas du CIC ou du Corps du Contre-Espionnage que vous
connaissiez ? Autre que Rickett ?
Cavitt : Pas à ma connaissance. Pas à ma connaissance. J'ai fait un
booboo. J'ai dit que c'était 700 C à Bolling. Je pense que maintenant que vous avez mentionné Andrews, ça aurait pu
être Andrews. Mais non personne n'arriva. Peut-être qu'ils l'ont fait, peut-être qu'ils ne m'ont pas parlé. Le CIC a
fait des choses folles à cette époque, en faisant faire la navette à des gens tout autour.
Weaver : Mais cela aurait été probable, avez-vous été impliqué dans la récupération de quelque
chose de type spécial dont ils vous auraient parlé ?
Cavitt : Oui, je pense qu'ils m'auraient demandé : "Cav, qu'avez-vous
vu"... oui.
Weaver : Est-ce que Rickett vous à jamais reparlé de ça ?
Cavitt : Non... Je ne pense pas. Je ne pense pas. Juste à cette
époque juste avant que l'OSI soit formé et que nous soyons tous absorbés dans
l'OSI. Je pense qu'il partit sur un boulot spécial sous une couverture à...
peut-être quelque part à une base de l'Air Force ici à Washington.
Weaver : Fort Lewis, je pense qu'il...
Cavitt : Est-ce que c'était Lewis ou McChord ? Je ne me souviens pas.
Quoi qu'il en soit, il est parti pour une affectation sous une couverture, et c'est ce que je disais à propos du CIC qui faisait des choses folles. Ils ne m'en avaient même pas parlé. J'étais son
supérieur sur les lieux et ils ne m'ont même pas dit qu'il était parti. Il avait été mécanicien à une époque, Rick
oui, dans l'Air Force ; les Air Corps. Je pense qu'ils voulaient... ils avaient des problèmes avec leurs avions qui
étaient d'après eux sabotés et lui demandèrent alors de monter là-haut et de tester la machine... comme un mécanicien
d'avion, ce qu'il pourrait faire plutôt bien. En dehors de ça, je ne sais rien de ce que Rick a fait.
Weaver : Une des choses qui a été mentionné dans ce livre... et je ne sais pas dans quelle mesure
vous l'avez lu, est que Rickett quelques temps après cet Automne-là alla apparemment avec un scientifique du nom de
docteur LaPaz, et l'accompagna et qu'ils se rendirent en divers endroits de la
région. Le Dr. LaPaz était une personne bien connue...
Cavitt : Je le connaissais. Je n'ai jamais rencontré LaPaz personnellement, mais je sais ce qu'il était.
Weaver : Est-ce que Rickett est allé avec lui si vous vous
souvenez ; l'accompagnant alentours?
Cavitt : Il aurait pu, mais ça n'a certainement pas marqué mon
esprit. Cela n'aurait pas été pendant une longue période, je ne pense pas, parce qu'on avait besoin de lui au
bureau.
Mary Cavitt : Il aurait pu, Les Ricketts étaient également de nos amis ; et sa femme et moi. Je
ne me souviens pas de Mack ayant jamais dit quelque chose...
Cavitt : Mack était sa femme.
Mary Cavitt : ...qu'il était parti pendant un long moment.
Cavitt : Il aurait pu, mais Rickett pouvait dépasser les bornes à tout moment. C'était un fabuleux conteur
d'histoires. Il avait travaillé pour un asile de fous de la région de Washington. Je pense que sa femme travaillait
là, aussi. Il s'asseyait et vous racontait les histoires les plus hilarantes et ridicules à propos de choses qui
étaient arrivées dans cet maison de dingues, pour parler ainsi.
Weaver : Etait-ce celui de Saint Elizabeth ? C'est la grande institution mentale du
gouvernement.
Cavitt : Je ne sais pas. C'est dans la région de Washington DC. J'ai
oublié parce que ça fait un moment que j'ai été dans la région de Washington mais je n'ai jamais eu connaissance de
l'asile de fous.
Weaver : C'est toujours mieux de rester comme ça.
Cavitt : Non, eh bien je le dit à nouveau, il aurait pu partir avec
LaPaz pendant quelques jours, mais je ne peux imaginer quelle excuse j'aurais reçu quant à la raison pour laquelle il
aurait été dehors follâtrer avec un astronome. LaPaz était une personne bien
considérée au Nouveau-Mexique et, j'imagine, dans tous les Etats-Unis. Il avait pour le moins une réputation.
Weaver : Il a fait plutôt fait un peu de travail pour l'Air Force, comme je l'ai découvert à
travers la recherche.
Cavitt : Du travail sous contrat ou quelque chose comme ça...
oui.
Weaver : Mais il n'y avait rien que vous sachiez sur ce qu'il fit en conséquence directe de cet
incident sur la chose que vous avez récupérée là-bas ?
Cavitt : Non. Bien sûr, j'aurais pu être maintenu dans l'obscurité à
ce sujet ; mais autant que je sache, non.
Weaver : O.K. Je suis allé dans et extrait à chaque fois, dans ce livre UFO Crash at
Roswell de Randle et Schmitt, c'est un de 1991... J'ai extrait partout
où vous étiez identifié. Ils ne vous ont jamais identifié par votre nom sauf dans les crédits où ils vous ont
interrogé, mais ils ont toujours fait référence à vous comme "l'homme sénior du CIC"
et "l'agent sénior du CIC". Ils ont identifié Rickett et Marcel, bien sûr, par leurs noms. Il y a beaucoup de choses qui sont
dans le livre que les gens disent que vous avez dit ou impliquent que vous avez dit, sans dire directement que "le
colonel Cavitt m'a dit ceci et cela."
Cavitt : Oui.
Weaver : J'ai extrait 1 ou 2 de ceux-ci et vous demande juste si vous pouvez commenter dessus
pour voir comment ils font écho dans votre mémoire de l'incident. "Le second collègue que nous avons interrogé" (c'est
juste au début de la page 6) "était un agent du corps du contrespionnage". Il accompagnait un autre officier du
renseignement dans le voyage initial sur le site du crash et nous pensons qu'il rédigea un rapport de l'incident pour
ses supérieurs à Washington"... impliquant que ce fut vous, puisque vous étiez le type sénior.
Cavitt : Je lis juste cette fin de citation de "livre". Non, non. Je
suppose... Je suppose que lorsque j'ai lu ce truc pour la 1ʳᵉ fois qu'ils m'on envoyé a big deal, vous savez...
Weaver : Une copie dédicacée ?
Cavitt : Une copie dédicacée et tout ça. Non, je n'ai pas dit tout
comme ça.
Weaver : Sur la page suivante, en 7, faisant référence à vous à nouveau : "Au début cet agent de
renseignement refusa d'admettre que l'événement avait simplement eut lieu. Il n'y avait pas d'histoire dans le
journal, pas d'agitation, pas même la récupération d'un ballon météo. Après beaucoup d'acharnement, qu'il allait
admettre que quelque chose était tombé et avait été récupéré, mais qu'il n'irait pas plus loin. Il n'admet aucune
implication personnelle même à travers d'autres sources fiables qui lui donnent un rôle central. Ce type de résume
tout en...
Cavitt : Non. Non. Depuis le tout début, quand ces clowns ont
commencé à me traquer, Randle et Schmitt, j'ai dit qu'ils m'accusaient d'avoir dissimulé et d'avoir signé un
serment de sécurité...
Mary Cavitt : Maintenant, vous voyez, il était là à la maison. J'ai entendu de nombreux
traitements à la radio lorsque j'écoute la nuit et tout ça, tout ça, a été...
Cavitt : J'ai dit à ces gars lorsqu'ils m'ont parlé pour la 1ʳᵉ
fois, j'ai dit : "Je n'ai pris aucun serment de sécurité. Je ne suis sous aucune obligation de ne rien vous dire,
parce que, en ce qui me concerne, ce n'était rien d'autres qu'un ballon météo." Et je dis : "Je veux que vous arrêtiez
d'inférer que je reste silencieux sous un serment de sécurité". Et, finalement, je pense environ 2 ans, plus tard Randle me dit : "Hey, on vous croit.". Ca devenait ridicule. Je
devenais si malade et fatigué de ces poubelles.
Weaver : Oui. J'ai senti un peu de réticence lorsque j'ai appelé pour la 1ʳᵉ fois et... comme le
type de chose "Oh non, ça recommence".
Cavitt : Oui c'était le cas, vraiment.
Mary Cavitt : Il reçoit tellement d'appels téléphoniques. Je répond habituellement au téléphone
et dit : "Qui est au bout du fil s'il-vous-plait ?" Et alors, je ne sais pas si... vient et écrit un livre...
Cavitt : Vous avez entendu parler de Pflock ?
Weaver : Je sais qui il est, oui.
Cavitt : C'est notre debunker en chef. Je m'incline envers lui.
Mary Cavitt : Rich, avez-vous eu, lu, le dernier livre de Randle et Schmitt ?
Weaver : Non. J'ai essayé de le trouver et je ne suis pas parvenu à le trouver.
Mary Cavitt : Il est sorti juste en Avril.
Cavitt : Ils ne m'ont pas encore envoyé une copie. Je pense qu'ils
m'en veulent.
Mary Cavitt : Ne nous ont-ils pas dit qu'ils avaient trouvé de nouvelles informations et que ce
n'était pas au point que...
Cavitt : Oui. Oui.
Weaver : Oui. Tel que je le comprends, les nouvelles informations (et ce n'est peut-être pas très
exact, puisque je ne l'ai pas lu, c'est une rumeur) est qu'il y eut ce crash, ce qu'ils appellent le site de crash,
apparemment, où vous étiez et où vous avez ramassé ce matériel, et qu'il y en a un autre à 120 miles ou quelque chose
comme ça de distance.
Cavitt : Un ricochet.
Weaver : Oui. Qui a un moment était sur les Plaines de San Augustin et maintenant a apparemment
dans son nouveau livre été changé pour un lieu plus proche de Roswell. Et, c'est là que ces corps auraient
prétendumment été récupérés. Je pense que leur nouvelle recherche doit avoir un rapport avec cet aspect.
Mary Cavitt : Eh bien, nous ne l'avons pas vu, mais je sais qu'il est sorti en avril.
Weaver : O.K. Voyons ; également sur la même page est dit : "Le CIC
répondait à l'appel téléphonique. Un était Jesse Marcel. "Le Renseignement et le CIC
répondaient à l'appel téléphonique. Jesse Marcel fut l'un d'entre eux. Le colonel William Blanchard et l'autre officier suggérèrent que Marcel et
l'agent du CIC accompagnent Brazel au ranch pour voir ce qui se trouvait là." Brazel, bien sûr, était le fermier était apparemment venu et fait le
signalement d'origine.
Cavitt : Oui. Autant que je me souvienne, je n'ai jamais rencontré le
fermier, Brazel
.
Weaver : O.K., parce que à mesure que j'avance ici vous verrez que vous êtes accusé - je dis
"accusé" ; on dit que vous avez été avec lui en un certain nombre d'occasions et à la base, il a été prétendu que
l'Army Air Corps l'a emprisonné, si vous voulez, pendant près de 1 semaine et gardé hors d'atteinte de quiconque. Pas
que vous l'ayez fait personnellement, mais l'Army Air Corps en général : "Le voyage au ranch prit le reste de
l'après-midi... ils furent forcés de rester dans une petite cabane sans eau courante ni électricité... le matin
suivant ils se dirigèrent vers un terrain où Brazel
avait
trouvé les débris." Donc, cela aurait été vous et qui que ce soit qui vous accompagnait.
Cavitt : Complètement, inventé, ou fabriqué, ou ce que vous voulez.
Je n'ai rien vecu de tel que passer une nuit dehors sur le ranch.
Mary Cavitt : Mangeant une boite de haricots...
Weaver : Mangeant des haricots... oui, c'est, en fait, mentionné dans un des...
Cavitt : Oui.
Weaver : O.K. Maintenant ceci : "Marcel dira plus tard que le matériel ne ressemblait à rien de ce qu'il
avait déjà vu et que le métal était aussi fin que le journal des nouvelles et aussi léger qu'une plume. C'était souple
mais très solide. Il essaya de le cabosser avec une masse mais Marcel et l'agent du CIC essayèrent de le brûler mais il ne brûlait pas. C'était plus léger, plus solide
et plus résistant au feu que ce qu'aucun d'entre eux n'avait jamais vu. Marcel, avec l'agent de contrespionnage, en ramassa autant qu'il pu et
commença à le charger dans le convertible de Marcel et le véhicule Jeep cariole de l'agent de contrespionnage avec
un coffre à l'arrière." Donc, apparemment, d'après la version de Marcel de l'histoire (et je ne sais pas quand celle-ci fut donnée,
quelque part après 1978) vous avez martelé dessus et essayer de le déchirer et
fait d'autres choses avec et cela avait l'air de quelque chose que vous n'aviez jamais vu.
Cavitt : Non.
Mary Cavitt : Je me souviens que nous étions à la maison de Marcel et je me souviens que Marcel avait quelque chose avait quelque chose sur sur le pad... et puis
sortit pour... et l'amena sur le portique de derrière. Et je me souviens que
[inintelligible]
Weaver : Est-ce que c'était une sorte de matériau, matériau métallique ou...
Mary Cavitt : Et c'est dans 1 de ces livres et alors ils... et comme petit Jesse le dit, ils
cimentèrent par-dessus ça...
Weaver : Oh oui... O.K. Je me souviens de ça.
Mary Cavitt : Je revois encore le fourneau d'où ils étaient et nous étions là-bas.
Cavitt : Non, il aurait pu en avoir eu là à la maison.
Mary Cavitt : Honnêtement je me souviens de ça.
Weaver : O.K. Etait-ce quelque chose comme du papier aluminium ou vous souvenez-vous...
Mary Cavitt : Je ne me souviens pas.
Cavitt : Je me souviens. Il pouvait en avoir là-bas à la maison et
c'était, et ça ressemblait à une sorte de feuille, et il a pu avoir essayé de brûler ça et cela ne brûlait pas très
bien, je ne sais pas. Je ne me souviens pas de ça. Je ne vois pas pourquoi il aurait frappé dessus avec un marteau,
mais ça n'a pas de sens.
Weaver : Une des autres choses sur laquelle je ferai juste un saut pour aller vraiment vite est
que vous avez testé le matériel avec un compteur Geiger. Avez-vous jamais eu un compteur Geiger ?
Cavitt : Non.
Weaver : Maintenant, ce n'est pas un sujet standard OSI/CIC dont je suis au courant.
Cavitt : Sincèrement devant Dieu, non !
Weaver : Je n'ai jamais vu un compteur Geiger moi-même, mais je ne savais pas si vous saviez ce
que c'était.
Cavitt : Je n'en ai jamais vu un... qu'est-ce que le CIC ferait... Non, absolument.
Weaver : On en arrive un peu plus loin... aviez-vous une Jeep cariole, est-ce c'était... ?
Cavitt : Non.
Weaver : Lorsque vous êtes partis pour le site, vous souvenez-vous comment vous êtes arrivé
là-bas ?
Cavitt : Non, je ne me souviens pas. Il est possible que nous ayons
pris une Jeep. Marcel avait récupéré une Jeep... Marcel avait eut une Jeep.
Weaver : Juste une Jeep normale ?
Cavitt : Oui. sortie du groupe motorisé, mais certainement pas une
cariole.
Weaver : O.K. Il est alors dit : "Après que Marcel soit allé à Fort Worth et revenu Marcel demanda à l'homme du CIC qui était resté à la base de voir (votre) rapport. Marcel reçu la réponse que le
rapport était maintenant classé et qu'il n'était pas autorisé à le voir et qu'il suivait son cours au Pentagone et que si cela lui posait un problème il pouvait le
récupérer auprès du Pentagone."
Cavitt : Négatif.
Weaver : O.K. "Blanchard, qui était toujours à la base... ordonna à
Marcel de raccompagner le fermier à Corona". Vous dites que vous
n'avez jamais vu... et alors vous dites que vous alliez... vous n'aviez jamais vu le fermier d'après ce que vous avez
dit auparavant ?
Cavitt : Non.
Weaver : Ou traité avec lui personnellement.
Cavitt : Je ne me rappelle certainement pas avoir jamais rencontré M.
Brazel ou Brazzel, quel que soit son nom.
Weaver : O.K. Voici ce qu'ils disent à propos du compteur Geiger. Vous avez déjà dit que vous
n'aviez testé la radioactivité de rien du tout parce que vous n'aviez rien pour la tester.
Cavitt : Non.
Weaver : Oh. Alors Marcel dit qu'il y avait un matériel semblable à du fil qui ressemblait à une
ligne de pêche monofilament. Vous souvenez-vous de ça ?
Cavitt : Oh, non. It sort of tickles a little bit of remembrance of,
you known, of all this junk foil, l'appellerai-je, et les baguettes et ainsi de suite. Il y avait probablement une
ligne d'un type quelconque pour les maintenir ensemble, je suppose.
Weaver : Qu'est-ce qu'elles...
Cavitt : Ce qui a supposé avoir été avec ça je...
Weaver : Eh bien là où ils vont avec ça, par la suite, est que c'est de là que nous avons
développé la fibre optique. Que c'est, en fait, du cable de fibre optique qui était, bien sûr, inconnu en 1947.
Cavitt : D'accord.
Weaver : Voilà. Nous utilisions toujours du fil de cuivre. Vous pouvez courber la lumière avec de
la fibre optique, et c'est là que nous avons eu... nous (le monde) avons eu la fibre optique à partir de ce matériau
que nous avons rétro ingéniéré. C'est l'implication.
Cavitt : O.K. Je n'ai rien vu de cela. Mais il y aurait pu y avoir du
fil ou du nylon ou autre chose.
Weaver : O.K. "Ensemble Marcel et l'agent de contrespionnage marchèrent autour du périmètre
entier à la recherche d'indices. Cela leur prit la plupart de la matinée pour le faire en raison de la taille du
champ, ils commencèrent à recueillir le matériel au bord extérieur du champ et se déplacèrent vers le centre". Donc,
cela implique que ce fut une entreprise plutôt majeure que vous et Marcel - afin d'examiner l'ensemble de ces choses
un long moment en raison du volume du matériel. C'est ce que je déduis de ça.
Cavitt : Si c'était vrai, vous savez, la taille du champ du fermier,
ils sont parfois une section qui font des miles carrés, peut-être plus grands. Non.
Weaver : Mais il n'y avait pas du matériel partout ?
Cavitt : Non.
Weaver : Vous avez raison. Vous pourriez marcher dans le Nouveau-Mexique éternellement
avec...
Cavitt : Oh seigneur ! Les fermes sont grandes au large et en bas au
Nouveau-Mexique. Non, ...je n'ai pas passé un long moment là-bas sur le site.
Weaver : O.K. Alors, en page 55, il parle du fait qu'il y eut une discussion sur le fait que cela
puisse être un parachute en feuille d'un V-2. Étiez-vous au courant de ce
qu'ils testaient, que nous testions, les V-2 à cette époque au large de White Sands ?
Cavitt : Oh oui. J'étais descendu pour 1 ou 2 lancements. Un annulé
et un lancement.
Weaver : O.K. Mais il n'y avait aucun doute dans votre esprit que cela ne faisait pas partie d'un
V-2 ou d'un quelconque autre type de fusée lorsque vous avez vu les
débris dans le champ ?
Cavitt : Non. Non. Je n'ai jamais eu aucune idée que ça avait quelque
chose à voir avec le V-2. Ils nous avaient dit au site V-2 qu'ils ne les tiraient pas vers Roswell, de toute façon. Bien sûr, ils
avaient envoyé quelques-uns d'entre eux et ils avaient un lot horrible d'annulations. Ils devaient les faire exploser
ou tirer le déclencheur... peu après qu'ils sont partis du panneau de lancement parce qu'ils devenaient fous,
diraient-ils.
Weaver : Oui. Apparemment 1 est devenu fou et parti au Mexique, aussi. Ils ont déjà trouvé ça par
la suite.
Cavitt : Non, je n'ai aucune idée, aucune suspicion, qu'il venait de
Holloman. Holloman est celle...
Weaver : C'était White Sands.
Cavitt : C'était White Sands. Base de
Holloman. Alamogordo.
Weaver : O.K. "Marcel emporta des échantillons à Fort Worth pour les montrer à Ramey.
Dans le même temps, l'homme du CIC retournait au site du crash avec des MP leur
montrant exactement où ce champ se trouvait et rafler le fermier. Il y avait maintenant des questions supplémentaires
pour lui." Cela implique qu'après être revenu, vous avez pris des PM et êtes reparti là-bas.
Cavitt : Je suis reparti là-bas ? Non. Non.
Weaver : Donc vous étiez juste là au moment d'origine et vous n'êtes pas revenu avec aucun PM, le
rancher ou qui que ce soit d'autre ?
Cavitt : Non.
Weaver : O.K. "Marcel partit à Fort Worth et l'homme du CIC
restait derrière pour diriger le détail du nettoyage sur le site. Une autre raison pour laquelle ils envoyèrent Marcel
fut que le CIC avait sa propre chaîne de commandement qui rapportait à Kirtland à Albuquerque plutôt qu'à Fort Worth et ceci malgré que Blanchard fut supérieur en grade à
l'agent du CIC (c'est-à-dire vous). Un appel téléphonique à Kirtland aurait pu retourner ses ordres." Donc, cela implique que
vous rapportiez à Kirtland, dont je sais, bien sûr, que nous le fîmes plus tard lorsque le District 17 fut formé.
Weaver : Oui, mais à cette époque vous ne rapportiez pas nécessairement - le CIC ne rapportait pas à Kirtland ?
Cavitt : Non. Non. Kirtland était juste une autre base aérienne pour ce qui nous concerne
nous à Roswell. Ils ne faisaient pas partie du SAC. Ils n'avaient rien à voir
avec nous au CIC - que ce soit intelligent ou non.
Weaver : O.K... Voici où Rickett entre en scène, et Rickett fait un certain nombre de déclarations qui à la base... Je ne sais pas si Rickett est toujours vivant ou non.
Cavitt : Non, Rick est mort maintenant.
Weaver : O.K. Parce que je...
(inintelligible)
Cavitt : Non, il est mort et je pense que maintenant peut-être sa
femme pourrait l'être aussi. Nous avions l'habitude d'échanger des cartes de Noël jusqu'à il y a 1 an ou 2 où il
mourut. Il y a 2 ou 3 ans de cela.
Weaver : Donc, il est mort il y a 2 ou 3 ans ? OK. Il fait un certain nombre de déclarations
selon lesquelles, au moins Randle et Schmitt ; et quand je dis "Randle et Schmitt" je n'essaie pas de les montrer du
doigt ou d'impliquer qu'ils fassent quelque chose de différent de quiconque de ces autres gens... il se trouve juste
qu'ils ont les choses les plus actuelles sur la rue.
Cavitt : Essayant d'écrire un livre.
Weaver : "Rickett, le marshall principal"... excusez-moi...
page 61. "D'après Lewis Rickett, un des agents du CIC, lui, avec le commandant de la boutique du CIC, conduisit une
voiture du personnel prise de la réserve motorisée et retournèrent au site de crash. Ils furent suivis par une 2de
voiture transportant plusieurs PM. Un PM demanda une identification parce qu'aucun des hommes du contrespionnage
n'était en uniforme." Donc cela a dû être le 2d voyage, dont vous dites que vous ne l'avez pas fait. Mais il est
apparemment parti avec vous sur le 1er voyage ?
Weaver : Oui.
Cavitt : Oui.
Weaver : Et je suppose qu'à cette époque, comme à l'OSI,
vous ne portiez pas d'uniformes pour la plupart ?
Cavitt : Je n'avais même pas d'uniformes.
Weaver : Oui. Je sais ce que c'est. Durant les 8 premières années à l'OSI, je pense, le seul uniforme que j'ai eut était mes habits du mess. "Mais Rickett, le marshal principal et l'officier senior de renseignement marchèrent dans
le champ de débris, examinèrent l'épave. Rickett dit que cela ressemblait à du
métal et demanda si c'était radioactif"... et vous dites que ça ne l'était pas. C'était en page 62. C'est sur la -
vous auriez été sur ce maintenant 2d voyage à nouveau, O.K. ? - en page 63 : "alors qu'ils se préparaient à quitter le
site du crash l'agent du CIC dit à Rickett : 'Vous et moi n'avons jamais été ici. Vous et moi n'avons jamais vu ça.
Vous n'avez vu aucun militaire ou véhicule militaire ici'. Rickett acquiesca en disant oui, nous n'avons jamais quitté
le bureau". Maintenant c'est la petite citation qu'ils ont aussi dans le...
Cavitt : Maintenant à quelle page est-ce ?
Weaver : C'est en page 63.
Cavitt : 63 ? Non. Maintenant, j'ai pu avoir dit quelque chose de
facétieux comme après que nous soyons de retour vers le bureau, après que j'ai été convaincu que c'était un
ballon-sonde, ou un objet semblable. Je ne savais pas, naturellement. J'ai pu avoir dit après que nous retournions au
bureau : "Rickett, ça a été un gros boondoggle. Je ne veux même pas que les Q.-G.
du 700 CIC sachent que nous avons perdu notre temps là-dessus. Oubliez que nous l'ayons jamais fait." Je veux dire
j'ai pu...
Weaver : O.K.
Cavitt : Dit de manière facétieuse : "Faisons comme si ça n'avait
jamais existé, parce que nous perdons notre temps". Mais je ne l'ai pas dit d'une manière que ceci serait si hautement
classé que nous ne devions rien avoir à y faire.
Weaver : O.K. En page 86, il dit : "Les gens du contrespionnage arrivèrent à Roswell par avion
spécial depuis Andrews Army Air Field le 8 juillet". Donc cela implique, pour moi, que vos Q.-G. du CIC aurait dû aussi envoyer des gens là-bas.
Cavitt : Oui. Effectivement. C'est ce que cela fait penser.
Weaver : Oui, mais vous dites que vous auriez su si quelqu'un de Washington était venu dans votre
zone, pour ainsi dire. Plus que probablement.
Cavitt : Eh bien, je l'espère, certainement. Nous étions secrétifs,
etc, mais je pense qu'ils auraient pris contact avec moi à la base, puisqu'à l'évidence s'ils avaient parlé à Marcel, il aurait probablement dit quelque chose avec quoi commencer,
mais ils auraient voulu savoir ce que je savais. Non, je...
Mary Cavitt : Bien sûr Jack Williams était là. Jack aurait pu être l'un de ceux...
Cavitt : Non Jack était jeune et à l'esprit un peu dispersé, comme tu
le sais bien. Et je n'ai jamais beaucoup compté sur lui pour quoi que ce soit. C'est le type qui pouvait lire un livre
alors qu'il était en train de conduire sur la route lors d'un voyage. Il finirait un livre en conduisant...
Weaver : Pendant qu'il conduisait vraiment ?
Cavitt : Oh bien sûr.
Weaver : Ça fait penser aux gens qui conduisent sur la 95 à Washington ici dans les
bouchons.
Mary Cavitt : Il n'y avait pas beaucoup de monde sur la route.
Cavitt : Jack rabbits. Non. Avec tout le respect que j'ai pour Jack,
il n'était simplement pas un citoyen solide en ce qui me concerne. Et si quiconque du Q.-G. du CIC venait, je suis sûr qu'ils auraient vérifié avec moi.
Weaver : O.K. La page du genre qui vous est consacrée, si vous voulez bien, est en 171 et elle
dit que "Schmitt suggéra la possibilité que le crash ait été un V-2 ou un A-9, (qui est un des dérivés du V-2, avec lequel nous jouions à cette époque). Schmitt demande s'il y
avait jamais eu... s'ils avaient jamais récupéré quoi que ce soit de ce genre quelque part au Nouveau-Mexique. Jamais,
dit-il, toute fusée sortant de sa course aurait été détruite par l'officier du site et ils n'auraient pas voulu
risquer de blesser des civils au sol. Randle demanda s'il se souvenait d'une quelconque discussion au sujet d'une
soucoupe volante. Il (c'est-à-dire vous) insista sur le fait que rien n'était arrivé. L'ancien membre du CIC n'avait entendu aucune rumeur au sujet d'un crash. Tout ceci, y compris
l'histoire montrée sur Unsolved Mysteries, était un ramassis de détritus. Schmitt et Randle passèrent 2 h
avec l'homme, il leur dit que tous les rapports qu'il avait écrits dans le cours normal de son service avaient été
envoyé à Washington et non pas à la 8ᵉ Air Force de Fort Worth. Il était attaché au 509ᵉ, mais sa chaîne de
commandement était différente de celle de la 8ᵉ Air Force, c'est..."
Cavitt : C'est une des quelques histoires vraies qu'ils ont dans ce
livre.
Weaver : "En fait, il parla de nombreuses choses de lui-même. Il dit que les grades des agents du
CIC étaient tous classés à l'époque" (je sais que c'est comme ça que c'était à l'OSI pendant des années) "Il ne semblait pas correct qu'un sergent-chef enquête
sur un colonel et donc personne sur la base, à l'exception quelque-uns autorisés à savoir, n'avait d'idée de ce que
lui ou les autres étaient." (bien sûr, c'est comme ça que nous travaillions).
Cavitt : Exact.
Weaver : "Il donna les noms d'autres qui pourraient aider et décrivit ses tâches normales non
classées à Roswell, mais d'après lui le crash et la récupération n'avaient jamais eu lieu. Il n'y avait eu aucune
enquête au ranch Foster, aucun vol mystérieux, et aucune découverte de corps extraterrestres, rien." Là, nous entrons
dans la partie où ils vous font passer pour un conspirateur. Il dit : "Randle dit que lui et Schmitt avaient littéralement 2 douzaines de témoins des vols spéciaux partant de
Roswell et de l'opération spéciale de nettoyage sur le ranch.
'Quelque chose a dû se passer', finit par concéder l'homme du CIC, 'mais je ne sais
pas ce que c'était'. Alors qu'ils partaient, l'homme du CIC leur demanda si vous
les garçons trouviez quelque chose qui affectait la sécurité nationale le garderiez-vous pour vous ? L'ancien membre
du CIC grimaça, et dit 'très bien' ". Donc, d'une certaine manière, par cette
remarque, j'en déduis que c'était une sorte de "je sais quelque chose que vous les gars ne savez pas et ça affecte la
sécurité nationale donc on ne va pas vous le dire." C'est la manière dont j'interprète ce qu'ils ont écrit. Parce que
le reste est juste un type de récits de la manière dont nous travaillions, même lorsque j'arrivais à l'OSI 20 ans après ça.
Cavitt : Vous pensez qu'ils parlent de moi ici, "l'ancien membre du
CIC ?"
Weaver : Oui.
Cavitt : Si j'ai dit ça, je l'ai probablement dit en voulant dire en
fait que si ces gars qui essayaient de faire un texte couillu en écrivant leur livre à sensation tombaient sur quelque
chose qui affectait vraiment la sécurité nationale, je voulais dire ne le mettez pas dans un livre.
Weaver : Oui.
OK.
Cavitt : Passez la main à quelqu'un.
Weaver : Mais vous ne vouliez pas dire que cet incident affectait la sécurité nationale et que
vous n'alliez pas en parler ?
Cavitt : Oh, non ! En aucune manière.
Weaver : OK. Je vois que vous avez des éléments que vous avez apportés ici. Cela ressemble à
l'une de vos classes basiques d'agent. Est-ce que c'est une de vos classes basiques d'agent ici ?
Cavitt : Non, c'était l'ancien Bureau de District 17, OSI.
Weaver : Oh. OK.
Cavitt : Donc c'est après. Le docteur Pflock m'a envoyé ça. Je sortais lorsque Pflock me l'a envoyé. C'est Rickett.
Weaver : OK.
Cavitt : Et ça, c'est Jack Williams et c'est le vieux Cavitt. En bas à gauche.
Weaver : Oh. OK.
Cavitt : C'est moi, et ceux-là sont les 2 garçons qui étaient avec
moi là-bas à Roswell. Je les ai tous identifiés et ceux qui ne sont
plus avec nous. Cette chose que Pflock m'a envoyée, cette photo. Elle
indique que Jack Williams est décédé. Pas la peine de se demander pourquoi personne ne l'a contacté. Je ne savais même
pas qu'il était mort. Nous étions bon amis. Il était Staff Sergent, et un bon garçon honnête, je pense.
Mary Cavitt : Un garçon intelligent.
Cavitt : Quoi ?
Mary Cavitt : Vraiment, il était assez intelligent.
Cavitt : Oh oui. Il lisait. Lisait des livres pendant qu'il roulait
sur les routes.
Weaver : Eh bien les noms que je reconnais d'après, ça était toujours : sont Dolyle Rees et John
Stahl.
Cavitt : Doyle est toujours vivant. J'ai une lettre de lui.
Weaver : Je pense qu'il est à l'Association des Anciens Agents de l'OSI.
Cavitt : Oui. C'est ça.
Weaver : Et j'en suis aussi un membre donc je vois beaucoup tout ça. Donc, je vois beaucoup de
leurs lettres et trucs, photos qu'ils envoient.
Mary Cavitt : Nous recevons de la correspondance de Doyle. Le fils de Chris' l'a appelé, il n'y a
pas longtemps. Il a eu un hole in one à son 80ᵉ anniversaire.
Weaver : Oh vraiment ? Est-ce que c'était le 1er ?
Cavitt : Je suis sûr que oui.
Mary Cavitt : Gentil, un homme très gentil.
Cavitt : C'est un homme gentil. Et une famille adorable. Je ne sais
pas quelle date est là-dessus. La lettre de Doyle dit : "Lorsque vous appelez la conférence de presse pour le dire au
monde, faites-le-moi savoir, parce que je veux être là." Donc, j'ai juste eu des rames de ce truc d'après des
livres.
Weaver : Est-ce que ça vous dérange si je regarde là-dedans rapidement ?
Cavitt : Oh non pas du tout. Je l'ai eu (inintelligible)
Weaver : Stanton T. Friedman ?
Weaver : Oui, il ne m'aime pas beaucoup. Il m'écrit des lettres très agressives.
Cavitt : Il m'a appelé 1 ou 2 fois. Je pouvais l'entendre un petit
peu, mais ce n'était pas assez bon pour moi pour maintenir une conversation. Il s'est excusé un peu plus tard. Il
m'écrivit par la suite et se dit désolé que nous n'ayons pas eu une bonne liaison téléphonique. De votre côté !
Weaver : O.K. Voici les choses concernant Schiff auquel j'ai fait référence plus tôt. Demandant
au GAO de regarder ça. Karl Pflock...
Cavitt : Vous savez, vous pouvez regarder n'importe lequel de tout
ça. Vous pouvez avoir des copies. En fait, je ne sais pas ce que je vais en faire.
Mary Cavitt : Oh, tes fils le veulent.
Cavitt : Oh, je ne sais pas.
Mary Cavitt : Oh, oui, ils le veulent. Joey a dit la nuit dernière peut-être que Papa pourrait
faire fortune d'être un héros.
Cavitt : Eh bien, s'ils voulaient faire un peu d'argent, j'aurais pu
imaginer beaucoup de choses et coopérer plus.
Mary Cavitt : Eh bien, c'est ce que Doyle a dit.
Cavitt : Avec ces auteurs et autres, j'aurais pu recevoir des
royalties depuis longtemps.
Weaver : Oh, ce n'était pas dans le cadre de la Global Reliance. Je ne me souviens pas
avoir vu ça là-bas. Oh, Karl Pflock a écrit ça pour la Global
Reliance.
Cavitt : Avez-vous déjà vu cet extrait ?
Weaver : Celui-ci avec Rickett dessus ?
Cavitt : Oui.
Weaver : Non, je n'ai jamais vu ça.
Cavitt : Je ne sais pas d'où ça vient.
Weaver : "Mais au moins 1 membre survivant de l'équipe de récupération manipula effectivement le
matériel (inintelligible). Lewis Rickett, 82 ans. 'Cavitt avait été là le jour précédent, mais il ne m'aurait pas dit
ce qui se passait avant que nous y soyons.' Avec des troupes armées faisant la garde Rickett passa à travers le
phalanx de sécurité et vit des débris métalliques éparpillés dans un cercle extérieur d'un diamètre de 25, 30 ou 40
pieds."
Cavitt : Rickett doit avoir basculé un peu. Vous voyez, c'était
quelque chose qu'il... une interview qui eut peu avant de mourrir, je pense.
Mary Cavitt : Eh bien, lorsqu'ils ont interrogé Rick, il était plus vieux et essayer de faire se
rappeler des choses aux gens qui étaient arrivées des dizaines d'années avant est assez difficile.
Cavitt : J'ai probablement reçu terriblement plus que ça, Rich, et
j'ai jeté. Désolé.
Weaver : Donc ces gens vous ont plutôt bien traqué de manière régulière alors ?
Cavitt : Oh oui ! Mary peut en témoigner. Elle dit qu'elle était à la
maison lorsqu'elle eut les coups de téléphone.
Mary Cavitt : J'ai parlé moi-même à certains de ces collègues.
Cavitt : Oui, si je ne suis pas là, elle leur parle. Blabber away, et
elle gives it right down the line. "Ont-ils déjà essayé de t'influencer pour dire que je mens ou détient quelque chose
?"
Mary Cavitt : Non. Je leur dis juste que tu leur dis la vérité.
Cavitt : Ils ne vous croient pas lorsque vous dites la vérité.
Weaver : Je suppose que non. C'est le problème que nous avons avec toute cette ligne de demandes
et la tentative de l'examiner. Il est très difficile de prouver par la négative. Il est difficile de prouver que
quelque chose n'est pas arrivé, parce que vous ne documentez pas les choses qui n'arrivent pas.
Cavitt : Non, c'est plutôt difficile à faire, dur, mais une bonne
imagination le peut. Ces garçons en ont.
Mary Cavitt : La photo qui était dans le journal de Roswell, comme je l'ai dit, nous venions
juste d'arriver là et donc nous devions probablement nous y abonner. Mais personne ne le faisait passer.
Weaver : Eh bien, laissez-moi vous dire ce qui est dans les archives officielles que j'ai
trouvées jusqu'ici. Et vous aurez votre sentiment.
Cavitt : Allez-y je vous en prie.
Weaver : Nous avons fait ça, comme des enquêteurs le feraient, logiquement. Nous nous sommes
demandés : "où seraient ces choses ?" Donc nous sommes allés à toutes les différentes archives. Travaillant pour moi,
j'avais un groupe de réservistes qui sont des experts du déclassement. Ce sont d'excellents chercheurs. Ils passent
tout leur temps à traiter des archives, et donc ces personnes savent où toutes ces choses sont enfouies. Donc, nous
avons été à tous les centres archives principaux. Les Archives et archives nucléaires (allant de choses non classées à
des choses TS nucléaire parce que le 509ᵉ était la seule unité nucléaire au monde à cette époque. Donc, certaines des
archives étaient TS et le sont toujours). C'est pourquoi elles n'ont jamais été déclassées. Quoi qu'il en soit, nous
avons trouvé qu'il n'y avait pas eu de crash d'avion qui pourrait expliquer cela. Juste pour vous montrer à quel point
il était risqué de voler à l'époque, il y eut 6 crashes d'avions en moins de 1 mois rien qu'au Nouveau-Mexique en 1947, et ça n'inclut pas le reste des Etats-Unis. Nous avions la chance d'en
avoir que 6.
Cavitt : Faites-moi penser à revenir là-dessus. Continuez votre
histoire et je vous parlerai d'une autre petite histoire.
Weaver : Nous n'avons trouvé aucune indication d'un lancer de V-2 qui n'ait pas reçu d'explication. Il y en eut 1 de prévu le 3 juillet et
il fut scrubbed. Il n'y avait aucune indication qu'il y ait eu une sorte d'accident nucléaire à cette époque où nous
ayions soit lâché une arme ou fait quelque chose de stupide, qui nous ayions à considérer durant cette période, mais
il n'y a aucune indication de quelque chose comme ça arrivant. Les ballons-sondes eux-mêmes sont ; (bien qu'ils aient
sur eux une sorte de chose "retour à") supposés s'écraser. Je veux dire, ils partent en l'air et puis tôt ou tard, ils
vont descendre. N'est-ce pas ? Maintenant ce que nous avons trouvé, cependant (et je ne veux pas dire que c'est ce que
vous avez vu là-haut), mais c'est une possibilité. Il y avait un projet mené par l'Université de New York, au large de
Holloman à cette époque. C'était une expérience de ballon qui dura
pendant des années. Mais à l'époque une portion d'elle était Top Secret. Elle a depuis été déclassée. Elle s'appelait
Projet Mogul.
Cavitt : Jamais entendu parler.
Weaver : Mogul était conçu pour lancer des
ballons à de très hautes altitudes avec des capteurs accoustiques très sensibles (ce que nous cherchions était des
essais nucléaires de la part des Russes, parce que nous pensions que les Russes aveient eu la bombe) et donc vous
aviez besoin que ce soit suffisamment haut et suffisamment loin, et à une altitude constante, vous pouviez voir...
parce qu'il n'y avait pas de satellites (inintelligible) ils avaient 2 ou 3 ballons Mogul et ce qui est arrivé à plusieurs d'entre eux n'a pas été
expliqué pour cette période. Ils sont très grands au sens où certains d'entre eux faisaient plus de 600 pieds de long,
pas un ballon gigantesque, mais une série de ballons, parce lorsqu'ils montaient en altitude certains d'entre eux se
cassaient, et certains d'entre eux lâchaient du ballast et étaient très sophistiqués. Ils avaient beaucoup de feuille
métallique sur eux et beaucoup de choses différentes. Mogul est une possibilité. Nous avons trouvé 1 ou 2 chercheurs
du Nouveau-Mexique avec qui nous sommes actuellement en contact parce qu'ils ont gardé des archives privées à certains
égards. Mais, bien sûr, c'était un projet Top Secret à l'époque et nous ne savons pas si Blanchard était au courant de
cela ou non : (nous n'avons aucune indication qu'il l'était). Et qu'ils avaient utilisé le ballon-sonde dans une
tentative de cacher l'autre ballon qui était un projet classé.
Cavitt : Oui, c'est possible. Je ne connaissais pas cette chose en
particulier. Je connaissais juste que des ballons-sondes partaient en l'air et faisaient des mesures. C'était ma 1ʳᵉ
impression. Je ne connaissais rien d'autre, donc O.K., c'est ça, oubliez-ça. La chose qui m'avait dérangé est la
raison pour laquelle ils ne pouvaient pas descendre cette histoire sur les petits corps et jusqu'ici qui étaient
supposés avoir été emportés à Wright-Pat ou un autre lieu.
Weaver : Wright-Pat, c'est ça.
Cavitt : Et mis dans un (intelligible) scellé et ainsi de suite. Et
la seule chose, Rick doit s'être trompé avec quelque chose. Vous avez mentionné des crashes. Nous en avions eu 1
là-bas à Roswell. Ils pratiquaient ce ravitaillement d'air en air, qui était simplement, je pense, entrer dans un truc
vraiment high-tech autant que je sache.
Weaver : Des B-29s ?
Cavitt : Oui. Et ils les ravitaillaient. Nous en eûment un plutôt,
plutôt chaud ! Fut-ce l'avion qui fut ravitaillé pour une raison ou une autre ou un autre qui s'en alla vers le haut
lorsqu'ils allaient attacher le cordon, ou fut-ce l'autre qui alla vers le bas, ce qui ne semble pas logique, je pense
qu'il est plus raisonnable de dire qu'il est parti vers le haut. 1 ou les 2 de ces avions se sont écrasés. J'ai oublié
en quelle direction il était au-dessus de Roswell, mais je partis pour ce crash à la demande de Marcel
; peut-être Blanchard, et j'ai probablement pris Rickett avec moi. Nous avions des corps sur tout l'endroit, et c'était une triste
chose. Nous avons récupéré des doigts, bien sûr, il y avait un sacré bon dieu de feu après que ce soit arrivé. J'ai
récupéré un groupe de mains, doigts et ainsi de suite, tentant de les identifier. À l'époque, j'ai pensé que c'était
quelque chose de stupide. Ils avaient une liste là-bas au Bureau des Opérations. Autre chose que d'identifier les
parties d'un corps pour que la femme d'un gars sache qu'elle avait des parties de son, de ce qui était, son ex-mari.
Et je ne me souviens pas d'où est-ce que nous envoyions ces choses pour identification. Je me souviens arrivant au
bureau après ça et essayant d'obtenir des empreintes de ces vieux doigts ratatinés et tout ça. Quel bien cela
ferait-il, je ne sais pas. Je ne savais pas alors, mais je ne demandais si peut-être Rick avait troublé par le fait
que cela puisse être des restes des corps. J'en doute, mais c'est une possibilité. Mais je ne sais pas pourquoi ils ne
peuvent suivre la trace de ces corps.
Weaver : Bien, c'est la toute dernière partie de la citation "dissimulation" dans laquelle nous
sommes impliqués. Vous et moi réagirions probablement comme des agents de l'OSI si vous récupériez un corps qui soit
inhabituel, qui générerait tout un paquet de paperasse. Nous sommes une société bureaucratique. Je veux dire, cela
pourrait être classé avec des milions de tampons dessus, mais cela générerait beaucoup d'étude et de choses. Et nous
n'avons pas pu localiser un morceau de quoi que ce soit indiquant que c'est le cas.
Cavitt : Ça stupéfait mon esprit que nous n'ayons pas été capable de
trouver quoi que ce soit. L'Air Force ayant le... je veux dire, nous étions très proches et il semblait qu'il devait y
avoir une trace et le ramasser et finalement finir là dans ce grip, ou quel que soit l'endroit où ils ont mis ces
corps.
Weaver : Mais avez-vous jamais entendu parler d'une quelconque discussion de ce type de chose
lorsque vous étiez à Roswell ?
Cavitt : Là bas. Non.
Weaver : Quand tout cela a-t-il fait surface pour la 1ʳᵉ fois, dans votre vie ? Après que vous
avez ramassé le truc d'origine et que vous ayez poursuivi votre carrière. Quand la partie ovni a-t-elle fait surface
pour la 1ʳᵉ fois dans votre vie ?
Cavitt : Vous voulez dire ce
genre de truc ?
Weaver : Oui. Etait-ce avec Berlitz et Moore ?
Cavitt : Notre fils nous avait envoyé ce bouquin.
Weaver : C'est en , je crois. Oui en .
Mary Cavitt : Beaucoup de tout ça a été démonté par les autres 2 gars.
Cavitt : Eh bien, je ne me souviens pas où Joey avait pris ce
livre.
Mary Cavitt : Ils l'ont acheté, ils l'ont acheté. Et il est venu pour nous voir et nous venions
juste de rentrer de la pêche et tu avais une de tes crises de maux de tête. Et j'ai fait la plupart de la dicussion
là, parce que Cav avait sa crise de maux de tête.
Cavitt : J'ai eu d'autres maux de têtes. Semblables à des
migraines.
Weaver : Je comprends celles-là sont vraiment douloureuses.
Cavitt : Je suis près d'en sortir, bien que j'en ai eu une la nuit
dernière, et j'étais éveillé toute la nuit.
Mary Cavitt : Ne pensez-vous que c'est ça. Je n'y ai en fait jamais pensé.
Weaver : Jusqu'à ce que M. Moore et compagnie se
montrent, autour de l'époque de 1980 ?
Cavitt : Oui.
Mary Cavitt : 16 septembre 82 qu'il était là.
Weaver : O.K. Maintenant d'après mes recherches (pas dans les archives de l'AF, mais dans les
archives de la littérature populaire) Friedman est le gars qui
rentré dans Marcel en Louisiane en 1978, parce que Friedman
était un chercheur sur les ovnis depuis des années. Il est rentré dans Marcel et son interview de Marcel arriva à intéresser Berlitz et Moore, et
c'est alors Marcel commença à parler à toutes ces différentes personnes. Et il a une sorte
de croissance depuis lors.
Mary Cavitt : Et alors bien sûr, c'est trop bête apparemment, vous voyez petit Jesse avait dans
les 11 ans. Cav ne m'avait jamais rien dit. Il avait dit, je ne te dirais jamais rien comme ça tu ne répandras jamais
rien. Nous nous sommes toujours demandé comme le petit Jesse en savait tant. Pour nous ça aurait dû être du travail.
Neol (la femme de Marcel) n'était apparemment pas capable de donner aucune information
après que Jesse soit mort.
Weaver : Oui. Le fils est mentionné dans un certain nombre de publications, parce qu'il déclare
que son père a apporté ce truc à sa maison et qu'ils ont tapé dessus et...
Mary Cavitt : Ce dont je me souviens l'avoir vu.
Cavitt : C'était un diable de petit malin, son fils.
Weaver : Il est docteur, je crois.
Cavitt : A-t-il un doctorat ou est-il médecin ?
Weaver : Oui, je pense qu'il était médecin.
Mary Cavitt : Il a un doctorat en médecine, mais son frère était un technicien en médecine.
Cavitt : C'est une famille intelligente. J'ai toujours pensé que
Marcel était un peu au-dessus de la mêlée.
Weaver : Puisque vous étiez amis avec Marcel comme avec Rickett, y a-t-il une quelconque explication pour laquelle ils auraient (dans votre
esprit, puisque vous les avez connus) raconté ces histoires et généré cet intérêt ?
Cavitt : Non.
Mary Cavitt : Je ne pense pas volontairement, tu penses chéri ?
Cavitt : Non, pas volontairement. Je vous donne un petit élément sur
Rick, il pouvait s'asseoir et raconter des histoires qui duraient des heures.
Mary Cavitt : Ils recevaient des visites de tas de gens, plus que nous. Accessibles à certaines
personnes, en Floride où ils se trouvaient. Elle écrivait des cartes, so and so has been there, mais je ne pense pas
qu'ils essaieraient volontairement d'inventer des histoires pour en être les héros ou glorifier quoi que ce soit.
Weaver : Permettez-moi de vous demander quelque chose officiellement pour les archives. Avez-vous
pris un type quelconque de serment de sécurité, promis, signé quoi que ce soit, ou accepté verbalement de ne parler de
ne rien de cela, qui eut lieu au Nouveau-Mexique ?
Cavitt : Non. Je vous l'ai dit il y a un moment. Je prêterai serment
là-dessus. Je le jure.
Weaver : O.K. Quelqu'un au gouvernement US, l'Air Force, ou quiconque lié au gouvernement vous
a-t-il jamais menacé que si vous disiez quoi que ce soit sur un de ces incidents quelque chose vous arrive à vous,
votre famille ou quiconque d'autre ?
Cavitt : Non. En aucune manière.
Weaver : O.K.
Cavitt : Je dis la vérité, et j'ai dis la vérité à tous ces autres
gens. Que, je ne sais rien de plus que ce que je leur ai dit, et que je ne sais rien de quelconques "petits hommes" ou
quoi que ce soit. Je suis une personne plutôt stupide, lorsque je dis "Je ne sais rien".
Weaver : Eh bien, j'apprécie d'avoir à vous poser certaines de ces questions, même après que vous
m'ayez dit cela...
Cavitt : Je sais que vous devez le faire.
Weaver : Mais, nous voulons faire ça officiellement, parce que autant que l'on puisse le dire
personne ne l'a fait avant.
Cavitt : Je vous souhaite certainement bonne chance. J'espère que
vous pourrez convaincre ces gens.
Weaver : Eh bien, ça va être difficile, parce que comme je l'ai dis nous n'avons rien d'autre que
ce projet anciennement classé qui eut lieu là bas à la même époque qui fut même un peu "drôle", si vous voulez...
Cavitt : Oui. Si j'avais été au courant de ça, Rich, à cette époque
je me serais sûrement accroché à ça plutôt qu'à un ballon météo.
Weaver : Mais, un ballon reste un ballon. Certains d'entre eux sont plus gros et d'autres sont
plus petits.
Cavitt : Certains font des choses, certains en font d'autres.
Weaver : Une des choses qu'ils ont mentionné, pour revenir sur les ballons 1 mn, était ce que
Marcel avait appelé des "hiéroglyphes". C'était quelque chose qui était écrit ou imprimé sur certains des débris. Vous
souvenez-vous de cà ?
Cavitt : Non. Mais en parcourant mes autres salades ici, j'ai vu des
hiéroglyphes. Je ne pense pas qu'il y eut de quelconque déclarations qu'il s'agissait du truc de Roswell. C'était le
cas ?
Weaver : Marcel le dit.
Cavitt : Marcel le dit ?
Weaver : Cependant, le jour suivant l'article d'origine sur une soucoupe volante dans le journal
de Roswell, il y eut un article de suivi où il interrogèrent Brazel (le fermier), et il décrivit ce truc presque de la
même manière que vous l'avez fait, presque comme des baguettes d'un bois du type du balsa et des choses de type
feuilles métalliques. Il dit alors que certains avaient ce qui semblait être de la bande Scotch avec de petites fleurs
pourpre en impression dessus. Apparemment à cette époque, autant que l'on puisse dire, une des manufactures de ballon
utilisait un type de bande qui avait des sortes de fleurs dessus. Il est possible, je suppose, que quelqu'un ait pu se
tromper...
Cavitt : Je ne me souviens de rien de ce genre.
Mary Cavitt : Je pense qu'il y a une image dans l'un de ces...
Cavitt : Eh bien, certains de ces auteurs, Maryy, tu dois te
souvenir, ils sautaient de l'incident de Roswell
à quelque chose qui était arrivé à un autre endroit des Etats-Unis et ils étaient un peu troublants. Vous le lisez
juste à travers. Je me souviens de quelque chose au sujet de hiéroglyphes, pas sur celui-là. Je n'ai rien vu. Je ne me
souviens d'aucune inscription sur la chose. Mais si Marcel a vu quelque chose, peut-être qu'il l'a vu.
Weaver : Connaissiez-vous Haut, le lieutenant Haut ? Le gars des affaires publiques à l'époque
?
Cavitt : Juste vaguement. Qu'est-ce qu'il était, informations de la
base, ou quelque chose de ce genre ?
Weaver : Oui.
Cavitt : Pas du tout proche. En fait je ne pourrais même pas le
décrire. J'ai eu une photo avec un grand collègue et je ne sais pas grand chose sur lui, du tout.
Weaver : Y a-t-il quelque chose d'autre dont vous pouvez vous souveniez ou que vous voudriez
ajouter ?
Cavitt : J'y pense depuis que vous avez appelé, et dit que vous
alliez venir.
Mary Cavitt : C'est dommage que Don Yeager ait été dans le bureau avec Jess.
Cavitt : Oui. Il est mort maintenant ?
Mary Cavitt : Je ne sais pas.
Cavitt : Mais il ne saurait rien, Mary. Il ne saurait rien.
Mary Cavitt : Il n'aurait rien su avec Jesse ?
Cavitt : Non. Non. Jesse ne faisait pas tellement confiance à Don. Je
ne voudrais pas (inintelligible). Il essayait de se maintenir à niveau, mais ne pouvait pas. Il n'était simplement pas
une personne fiable.
Mary Cavitt : Donc Jess n'aurait probablement pas...
Cavitt : Non. Non. Je ne pense même pas qu'il en ait jamais à Don. Il
y avait un autre capitaine au bureau du Renseignement à l'époque dont j'ai toujours pensé qu'il était un individu très
fin, son nom je ne me souviens pas son prénom... Carl était son prénom, Macamer. Il a finit comme un colonel de plein
rang.
Mary Cavitt : Maintenant on a donné leurs noms à Randle. Nous leur avons donné tout ce à quoi nous pouvions penser.
Cavitt : Oui. Carl doit être mort maintenant. J'ai toujours pensé que
c'était un invididu plutôt intelligent.
Mary Cavitt : Carl éait le dernier que nous ayons connu.
Cavitt : Il était quelque part dans le Nord, non ?
Mary Cavitt : Il est de notre génération. Il a dû partir à la retraite.
Weaver : A-t-il décroché de l'Air Force aussi, lorsqu'il...
Mary Cavitt : Qui ça Macamer ?
Weaver : Oui.
Mary Cavitt : Oh oui. Il était dans la 8ᵉ Air Force.
Weaver : Donc lorsque vous êtes tous partis à l'USAF
lorsqu'elle s'est formée en septembre ?
Cavitt : Il est arrivé avec la 8ᵉ Air Force, devenant USAF. Nous étions l'OSI, bien...
Mary Cavitt : Il était toujours de l'Air Force. Il était toujours du CIC de l'Armée, ou était il ?
Cavitt : Qui ça, moi ?
Mary Cavitt : Non. Non. Carl.
Cavitt : Carl n'était même pas au CIC. Il était au renseignement. Il était simplement au bureau du renseignement là-bas
à... Il était sous Marcel. Il était sous Blanchard. Il était
sous Ramey. N'était-ce pas le nom du général au-dessus de la 8ᵉ Air Force, Roger Ramey ?
Weaver : Oui, c'est ça. En fait, ils nommèrent une base du SAC à Puerto Rico après lui.
Cavitt : Les choses auxquelles Ramey et Blanchard étaient habitués !
Blanchard arriva aux Philippines. Je pense qu'il était IG en 1963 ou 4 et j'étais Commandant du District 42 de l'OSI aux Philippines. Nous avons eu
quelques chuckles ensemble et...
Mary Cavitt : Tu te souviens une fois nous étions à un endroit et Roger, et Ramey et moi dînions ensemble. Je pense que c'était en Grèce. Tu étais sur
un de tes nombreux voyages.
Weaver : Blanchard était l'IG, vous avez raison.
Cavitt : Lui et Ramey, je ne sais pas s'il était après le commandant
de la 8ᵉ Air Force, mais lui et Blanchard ont l'habitude d'avoir... (inintelligible). Oh
seigneur ! Je connaissais ces types très bien. Non. Je ne sais rien sur aucun vaisseau spatial écrasé. Je ne sais rien
sur aucun petits hommes.
Mary Cavitt : Je suis pratiquement sûre que nous n'y avons jamais pensé avant ce livre.
Weaver : Je vais vous dire, si vous pouvez vous consacrer à moi pour quelques mn et me laisser
mettre en route mon ordinateur. Cela vous dérangerait-il de signer une déclaration. Je vais la faire très courte
(inintelligible).
Cavitt : Bien sûr. Vous plaisantez. Oui.
Weaver : Et nous ferons juste une sorte de déclaration résumée rapide si vous pouvez bare with
mes compétences en informatique ici.
Cavitt : Je me piquerais le doigt et le signerait dans le sang.
Weaver : Je ne pense pas que nous avons besoin de ça.
Mary Cavitt : Rich, ça nous semble toujours drôle que tous ces, si ces choses étaient arrivées.
Comment 30 ou même 3 personnes peuvent-elle garder un secret ?
Weaver : Eh bien, j'aimerais savoir savoir comment ils l'ont fait, parce que dans mon travail
réel nous traitons tous les Programmes Spéciaux qui gardent effectivement tous les secrets. Et nous aimerions voir
comment ils le font pour faire de même. Parce qu'il est très difficile de garder des secrets, comme vous le savez
bien.
Mary Cavitt : Mais vous voyez, je parle de civils et d'autres gens qui étaits pour ces corps
allant à la morgue et tout ça (inintelligible) un creuseur de tombe du funerarium ou quoi que ce soit...
Weaver : Eh bien, bien sûr, Randle et Schmitt disent que ces gens sont là et qu'ils les ont interrogés. Ils en listent
tout un groupe. Maintenant, nous n'essayons pas d'aller derrière eux et défaire toutes les interviews qu'ils ont
faites. Ne n'est pas notre propos. En fait, vous êtes la seule personne que nous sommes partis interroger, parce que
vous avez toujours été réputé comme étant le gars... une des 2 ou 3 personnes qui étaient là à ramasser le truc...
Mary Cavitt : Et c'est le seul encore vivant.
Weaver : C'est ça.
Mary Cavitt : C'est ce que Doyle Rees dit sur une de ses cartes postales. Il dit vous feriez
mieux de laisser courrir ceci. Si quiconque aime la publicité comme il...
[inintelligible]
Cavitt : Mais ce qu'il disait, tous ces gardes...
Weaver : Il dit qu'il a interrogé un certain nombre de ces personnes et dit qu'ils avaient gardé
quelque chose et qu'il y eut un certain nombre de vols. Maintenant, nous n'avons jamais trouvé les enregistrements de
vols pour étayant cela, et je ne sais pas s'ils l'ont fait. S'ils les ont.
Cavitt : Les chefs d'équipe sur l'avion qui font ces vols. Ils
étaient partis avec eux. Ingénieurs de vol ?
Mary Cavitt : Il serait intéressant pour vous d'avoir le dernier livre de Randle et
Schmitt.
Cavitt : Leur dernier livre ? Ils ont promis d'être sympa avec
moi.
Weaver : Eh bien, j'ai essayé de trouver un exemplaire, parce que, entre les autres choses, qui
sont arrivées, il y a ces gens qui continuent de changer les dates de quand les choses sont arrivées.
Mary Cavitt : Et les sites !
Weaver : Oui. Et qui rend les choses très difficiles lorsque vous essayez de trouver la trace
d'archives. Si vous chercher dans cette période et que tout d'un coup ils changent la période dans le temps.
Mary Cavitt : Eh bien, lorsqu'ils sont arrivés ici il y a 14 mois environ ils se sont assis
juste ici et nous sommes devenus de bon amis à Sierra Vista et nous leur aurions dit tout ce que nous savions,
honnêtement. Nous leur avons donné des tonnes de noms. Ils se sont assis là et dit "nous avons quelque chose de
nouveau, quelque chose de différent". Quelque chose est arrivé sur ce site et ce n'était pas à la même date. Donc,
vous pourriez faire en sorte qu'un de vos chercheurs obtienne ce livre, et recherche ça.
Cavitt : Vous êtes tout à fait au courant de l'approche du mec sympa
et du mec méchant lorsqu'ils interrogent.
Weaver : Oh, oui.
Cavitt : Eh bien, j'ai eu un exemple parfait de ça avec Randle et Schmitt. Randle est du
type extraverti, copain-copain et ce Schmitt il s'asseyerait ici et me
regarderait d'en haut comme ça (pendant que Randle me pose une
question), "toi espèce de menteur." Particulièrement à Sierra Vista. Ils se sont simplement écorchés sur moi.
Weaver : Vous avez probablement fait ça 1 fois ou 2 vous-même. Vous saviez ce qu'il faisait.
Cavitt : Pas vraiment. Laissez-le taper cette convention que
je...
Weaver : Oui, je ne veux pas prendre tout votre temps.
Mary Cavitt : Nous avons toute la journée. Je vais descendre et prendre un hamburger ou...
Weaver : Si ça ne vous dérange pas, si vous avez une prise autour de la table. J'ai besoin de 2
prises pour faire marcher ça.
Cavitt : Vous en avez besoin de 2 ?
Weaver : 1 pour l'ordinateur et une 1 pour l'alimentation.
Cavitt : O.K.
Weaver : Si c'est possible. Bien que les cordons soient bien plus longs que celui-ci,
heureusement.
Cavitt : Où serait le meilleur endroit ?
Weaver : En fait, je peux probablement...
Mary Cavitt : (inintelligible)
Cavitt : Votre cordon n'est pas aussi long que ça.
Weaver : (inintelligible)
Cavitt : Est-ce que ce magnétophone tourne toujours ?
Weaver : Oui, laissez-moi éteindre le magnétophone. Il est environ 12 h 30 ici le 24.
Cavitt : Eh bien, vous n'interrompez rien ici.
Weaver : O.K. Faisons simplement ça. Je vais en faire une courte qui ne fait que résumer ce dont
nous avons déjà parlé.
Cavitt : Bien.
-- FIN DE L'ENREGISTREMENT --