Déclaration, lieutenant-colonel Sheridan D. Cavitt, USAF (Ret)

Date : 24 mai 1994

Lieu : Washington

Moi, Sheridan CavittCavitt, Sheridan, déclare par la prèsente que Richard L. Weaver m'a été identifié comme un colonel de l'USAF. Je fais par la prèsente la déclaration suivante volontaire et de ma propre et libre volonté sans avoir été soumis à une quelconque coercicion, influence illégale ou induction illégale.

J'étais un Agent Spécial du Corps de Contrespionnage (CIC) pour l'US Army Air Force qui été initialement été affecté à Roswell AAF suite à mon diplôme de l'école du CIC à Fort Holabird (MD), à fin juin ou début juillet 1947. Peu après être arrivé à Roswell (Nouveau-Mexique) à cette époque, j'ai eu l'occasion d'accompagner un de mes subordonnés, le sergent-chef Bill Rickett, du CIC, et le major Jesse A. MarcelMarcel, Jesse A., officier de renseignement du 509ᵉ Groupe de Bombardiers, dans une zone de terres agricoles hors de Roswell pour aider à récupérer du matériel. Je pense que cette requête aurait pu venir directement du major MarcelMarcel, Jesse A.. Je ne sais pas qui aurait pu lui faire le signalement. Autant que je me souvienne, nous partîmes tous les 3 sur la zone de terres du ranch susnommé par nous-mêmes (c'est-à-dire, qu'aucune autre personne, civile ou militaire, n'était avec nous). Je pense que nous avions une jeep militaire que Marcel emprunta pour faire ce voyage. Lorsque nous arrivâmes à ce lieu nous localisèrent par la suite des débris qui me semblèrent ressembler à des baguettes carrées de type bambou de 1/4 à 1/2 pouce carré, qui étaient très légères, ainsi qu'une sorte de matériau métallique réfléchissant qui était également très léger. Je me souviens aussi vaguement d'une sorte de boîte noire (comme un instrument météo). La zone de ces débris était très petite, environ 20 pieds carrés, et le matériel était éparpillé sur le sol, mais il n'y avait pas de gouge ou de cratère ou d'autres signes évidents d'impact. Je me souviens avoir reconnu ce matériel comme étant cohérent avec un ballon-sonde. Nous rassemblâmes une partie de ce matériel, qui tenait facilement dans un véhicule. Il n'y avait certainement pas beaucoup de ce matériel, ou assez pour en faire des caisses pour plusieurs vols par avion. Ce que MarcelMarcel, Jesse A. fit avec ce matériel à l'époque me fut inconnu, bien que je sais aujourd'hui en lisant sur cet incident dans de nombreux livres qu'il fut emporté aux Q.-G. de la 8ᵉ Air Force à Fort Worth où il fut par la suite identifié comme ballon météo, ce dont je pense qu'il était complètement. J'ai examiné les photos dans le livre de 1991 de Randle et Schmitt sur le crash d'ovni à Roswell où MarcelMarcel, Jesse A. et Ramey montrent ce matériel et il apparaît être le même type de matériel que nous avons ramassé de la terre du ranch. Je n'ai pas fait de rapport de cet incident à mon Q.-G. car je pensais que la récupération d'un ballon-sonde n'était pas une grande affaire qui ne méritait pas un rapport écrit. Dans le même livre référencé de Randle et Schmitt, je fus réputé avoir dit à Rickett (à la page 63) que nous n'avions jamais été là et que cet incident n'était jamais arrivé. Le livre semble impliquer que ce fut sur une sorte d'air conspirationnel ; cependant il est plus probable que je lui dis de ne pas le mentionner à nos Q.-G. parce que nous avions perdu notre temps à récupérer un ballon. Je ne me rendis dans ces zones que 1 seule fois et récupérais les débris en 1 seule fois autant que je me souvienne et il n'y eut pas d'autres efforts pour retourner là-bas. S'il y en a eut, je n'y ai pas été impliqué. Il n'y eut pas d'effort de discrétion ou de sécurité surélevée concernant cet incident ou de quelconque dépenses inhabituelles de ressources humaines à la base pour le traiter. Je connaissais très bien Jesse Marcel comme Bill Ricket (tous 2 sont aujourd'hui décédés). Je les considérais comme étant des bons hommes, cependant tous les 2 tendaient à exagérer les choses à l'occasion. Concernant les prétentions selon lesquelles nous testâmes ce matériel en les frappant avec des masses sans les endommager, je ne me souviens pas que quiconque d'entre nous l'ait fait. Je ne testais pas non plus ce matériel pour la radioactivité avec un compteur Geiger (ou quoi que ce soit d'autre). Je ne me souviens pas avoir tenté de brûler aucun de ces débris, mais ma femme me dit qu'elle se rappelait que Jesse Marcel, sa femme et son fils avaient un petit morceau qu'ils tinrent au-dessus du feu lorsque nous eûment un dîner dehors. En résumé, j'aidais à récupérer certains débris près de Roswell (Nouveau-Mexique) à l'été juillet 1947. Je pensais à l'époque et pense aujourd'hui, que ces débris venaient d'un ballon écrasé. Je ne fais pas partie d'une conspiration visant à cacher des informations à quiconque, qu'il s'agisse du gouvernement US ou du public américain. Je n'ai jamais prêté serment à aucune forme de secret à quiconque concernant ce sujet et j'ai reçu autorisation du Secrétaire de l'Air Force de discuter avec le colonel Weaver de toute information de nature classée qui pourrait le concerner. Il n'y a pas d'information classée que je cache. Je n'ai jamais été menacé par le gouvernement US ou aucune de ses subdivisions, ou par aucune personne, pour ne parler de cet incident à personne, et de fait j'ai parlé à un certain nombre de chercheurs privés. Mon dernier mot est que l'ensemble de cet incident n'était pas une grande affaire et n'a certainement rien impliqué d'extraterrestre.