Voici des réponses aux questions les plus fréquemment posées. Il ne s'agit généralement pas de donner des réponses
définitives, mais plutôt de décrire un éventail de réponses proposées dans le milieu
ufologique, et de poser les bases d'une discussion.
Que sont les ovnis ?
Les ovnis, mieux décrits sous le terme de PAN, regroupent toute une variété de phénomènes
différents. Certains finissent pas être identifiés (phénomènes naturels, avions, canulars, etc.), tandis que d'autres restent encore inexpliqués. Il est donc
impossible de fournir une réponse unique à cette question. Les ovnis sont : plein de choses, dont des choses
compréhensibles et des choses difficilement compréhensibles.
Pourquoi n'arrive-t-on pas à résoudre le mystère des ovnis ?
Il y a plusieurs approches du problème qui sont effectivement vouées à l'échec :
- la qualité des données : la qualité des témoignages, des enquêtes n'est pas homogène, de sorte
que l'on est contraint d'analyser (statistiques, etc.)/théoriser sur des bases peu solides.
- interprétation naïve des témoignages pris au pied de la
lettre et considérés implicitement comme des faits.
- tenter de fournir une explication unique aux ovnis : parce que le phénomène est multiple, on ne
peut déboucher que sur une théorie réductionniste (réduire les cas inexpliqués aux extraterrestres, à des méprises,
à la psychologie, etc.) ou à une "théorie du tout", polymorphe et
omnipotente, devant prendre en compte.
- ne s'intéresser qu'aux cas non-identifiés : étudier les OVNIs (non expliqués après enquête) sans
les comparer aux OVIs revient à s'étonner de la découverte d'une espèce sans connaître les autres. Beaucoup
d'ufologues amateurs s'imaginent connaître les cas d'OVIs de manière génériques (types d'explications triviales de
méprises et canulars) mais connaissent des cas précis d'OVIs et à quel points ils peuvent ressembler aux
non-identifiés.
- le ridicule dont est affublé le sujet, encore trop présent, empêchant trop de personnes sérieuses de l'étudier sereinement ou d'obtenir des crédits à cet effet.
En science, il ne doit pas y avoir de sujet tabou. Telle ou telle étude peut être ridicule, mais pas un sujet
d'étude.
- la focalisation sur l'hypothèse extraterrestre,
qui nourrit pour une part l'image de ridicule (en suscitant un fanatisme), voire déforme l'interprétation des faits.
- le manque de capitalisation du savoir depuis les années 1950s, de sorte que des générations
d'ufologues ignorent au mieux nombre de données, études et leurs résultats, et au mieux les redécouvrent.
Croyez-vous aux ovnis ?
La particularité de la croyance est de ne pas nécessiter de preuve. C'est ce qu'on appelle
"la foi" en religion. On croit en un mythe, une rumeur ou une religion par
conviction, par intuition, mais sans jamais demander de preuve indubitable. C'est de l'ordre de l'intime, et
personne n'a à revenir là-dessus. Que les croyants croient, que d'autres croient le contraire, c'est leur affaire,
et rien que la leur.
RR0 aborde quant à lui la question des ovnis de manière différente, en marge de toute croyance. Il s'agit
simplement de chercher à comprendre un phénomène inexpliqué. Une telle approche implique notamment de ne pas
considérer qu'une seule d'explication du phénomène, mais toutes. Étudier les ovnis n'est donc pas croire en une
explication particulière, mais chercher à expliquer. Diverses théories d'explications existent dans le milieu ufologique, et l'hypothèse
extra-terrestre n'est pas la seule qui y soit défendue.
Pourquoi n'y a-t-il pas d'études sérieuses sur les ovnis ?
Tout d'abord, il y a eu plusieurs études sérieuses - ou se présentant comme telles - sur les ovnis. Il s'agit
notamment de :
Ainsi que les travaux individuels de scientifiques tels que Condon, Hynek, McDonald.
Cependant, il reste vrai que la communauté scientifique dans son ensemble n'a jusqu'ici accordé que très peu
d'attention au sujet des ovnis, aussi n'y a-t-il pas de consensus informé sur la base d'études scientifiques, car :
- la recherche n'est pas soutenue pas des fonds publics : c'est vrai. Néanmoins, quelques
chercheurs ont réussi à mener à bien des projets individuels à petite échelle. On notera que les projet GEPAN/SEPRA en France et Hessdalen en Norvège ont reçu une certaine aide publique. Plus
récemment, une modeste recherche officielle a été entreprise au Chili. Il n'y a cependant pas de comparaison
possible entre le soutien accordé à ces chercheurs et celui dont bénéficie ne serait-ce qu'un sous-secteur de
l'astronomie ou de la géophysique.
- on présume qu'il n'y a pas de données valant d'être examinées : cela est dementé par le panel
de Pocantico, qui recommande que de futures études se concentrent sur
des cas qui comportent autant de données physiques que possible, aussi que des témoignages crédibles.
- on peut avoir l'impression que le projet Colorado
et le rapport Condon ont réglé la question : le point est rejeté en
considérant le rapport Kuettner, entre autres (voir les détails du projets pour sa critique).
- l'intérêt pour la question est considéré comme "peu respectable" :
Pourquoi les ovnis se ressemblent-ils tous ?
D'abord, tous les ovnis ne sont pas identiques. Si l'image d'épinal — et une majorité d'observations il est vrai —
les décrit sous forme de "soucoupes" ou objets lenticulaires, on en trouve de nombreux autres à l'apparence de
cigares, sphères, ovoïdes, ou celle d'une simple lumière monochromique ou de différentes sources colorées.
Ce fait est parfois cité comme une preuve du manque d'imagination de témoins, soit affabulateurs, soit victimes de
leur inconscient — et ce au mépris des traces physiques laissées au sol, des échos radars ou films video
enregistrés, comme de coutume. Mais considérerait-on comme sans imagination un indigène éloigné de toute
civilisation s'il décrivait systèmatiquement les mêmes grands oiseaux passer au-dessus de sa forêt ? Ne le
décrirait-ils pas toujours de la même façon, avec leurs deux grandes ailes et leurs deux petites à l'extrémité de
leur queue, et le vacarme assourdissant qui accompagnait toujours leur vol ? Il est vrai qu'il pourrait citer des
variantes : certains avaient des griffes sur leurs ailes, tournant très vite, mais on en voit de moins en moins.
Aujourd'hui, ils sont plus fins et argentés, et volent beaucoup plus vite.
Outre cette objection, on parle aussi parfois des problèmes d'aérodynamisme et de propulsion liés à la forme de
soucoupe (je ne m'y connais pas plus que le commun des mortels en aérodynamisme, mais je pensais tout de même qu'une
telle forme ovoïde, vers laquelle tendent toutes nos voitures d'aujourd'hui, n'était pas un si mauvais parti en
matière de pénétration dans l'air, mais bon, passons). J'ose toutefois espérer que des êtres aussi technologiquement
avancés que le doivent être des extraterrestres nous visitant sont passés depuis longtemps à d'autres méthodes de
propulsion que celles que nous utilisons actuellement. On peut en effet raisonnablement supposer que de tels engins
utilisent des méthodes plus évoluées, liées à la manipulation de l'espace-temps, ou plus simplement de la MHD, technique de propulsion déjà expérimentée
aujourd'hui et amenant l'air (ou plutôt l'absence d'air) à aspirer le véhicule plutôt que le véhicule à pénétrer
dans l'air. Notons au passage qu'une telle technique implique l'ionisation de particules aux abords de l'engin,
produisant ainsi une luminescence caractéristique pouvant être mise en correlation avec celle observée chez les
ovnis.
Pourquoi des extraterrestres nous ressembleraient-ils ?
C'est une des questions les plus controversées. Il est vrai que les occupants d'ovnis, lorsque les témoins ont
l'occasion de les apercevoir, ont la plupart du temps une apparence humanoïde (un tronc, 2 bras, 2 jambes), même
s'ils possèdent diverses autres différences telles que l'aspect de leur tête (forme souvent macrocéphale, yeux
grands et en amande, bouche mince, nez petit, voire presque inexistant), de leur corps (plus grand, ou plus souvent
plus petit), ou de leurs membres (nombre de doigts), de leur pilosité, etc.
Cette apparence, relativement proche de la nôtre, est-elle probable ? Cette question a souvent été évacuée à l'aide
d'arguments tels que l'anthropomorphisme, la pâle copie d'œuvres de science-fiction, et le manque d'imagination en
général. Ce reproche est d'ailleurs fait aussi bien aux scientifiques amateurs de théories exobiologiques qu'aux
personnes affirmant avoir observé de tels êtres de leurs propres yeux, de surcroit dans des appareils ayant, eux
aussi, une forme redondante.
Cette contestation systématique de la similitude repose sur un postulat simple : l'univers étant virtuellement
infini, il ne peut être habité que par une infinité de formes de vie différentes. Nous ne représentrions qu'un
exemple de forme de vie bien spécifique, issu d'un contexte bien spécifique, et la probabilité pour la nature de
générer une forme de vie semblable à la nôtre serait pratiquement nulle.
Ce raisonnement paraît bien simpliste, contradictoire, et basé sur des données inexactes.
En effet, si l'on fait l'inventaire, justement, des données dont nous disposons, nous nous apercevons que nous
n'avons à ce jour observé qu'une seule forme de vie intelligente : nous-même. Ce simple fait aurait déjà dû évoquer
chez les esprits simplites un calcul de probabilité simple : dans l'état actuel de nos connaissances, le nombre de
possibilités se résumé à 1, et l'on pourrait d'ors-et-déjà faire le calcul simpliste de la probabilité d'une forme
d'une vie extraterrestre : identique à la nôtre. Même en imaginant rencontrer, au contraire, une forme de vie
totalement différente de la nôtre, cela laisserait une probabilité de 50 % à la forme de vie humaine, puis 33 % si
l'on en rencontre une troisième, etc, le domaine des possibles augmentant de 1 à chaque fois. Mais empressons-nous
d'avouer, bien volontiers, que ce raisonnement est, lui aussi, simpliste. Il s'agit d'une réponse simpliste à une
argumentation simpliste.
Si l'on choisit maintenant d'attaquer le fond du problème, on réalise bien vite qu'il ne s'agit pas de savoir si
"Dieu joue aux dés" comme disait Einstein avec la vie, mais bien de
déterminer, au travers de notre définition de la vie intelligente, quels sont les caractéristiques qui lui sont
favorables, voire nécessaires.
Peut-être une bonne manière, bien que peu poétique, d'illustrer le processus aboutissant à la vie intelligente est
de le considérer comme une fonction, au sens mathématique du terme. Cette fonction prend en paramètre le temps, et
exploite diverses constantes représentant le contexte initial, propice ou non à l'émergence de la vie intelligente.
Une caractéristique importante de cette image réside dans la formule de la fonction, qui est constante : comme tout
système, l'univers à ses lois. Nous en avons découvert une partie, et, pour l'instant, aucune ne semble varier. Pour
autant que nous le sachions, les lois de notre univers sont immuables. Parmi ces lois, il en existe une, ou une
série, définissant les conditions nécessaires à l'émergence de la vie, et d'autres, plus spécifiques encore,
définissant celles nécessaires à l'émergence de la vie intelligente. Si l'univers offre une infinité de contextes
différents, cela ne signifie pas pour autant que ces contextes s'appliquent à des lois différentes. Une infinité de
contextes s'appliquent aux mêmes lois, dont celle de la vie.
Une seconde étape consiste à se remémorer le principe de causalité, lui aussi encore incontesté : les mêmes causes
produisent les mêmes effets. Ceci signifie que les mêmes contextes produisent les mêmes formes de vie. Si l'on prend
l'infinité - infinité contestable d'ailleurs - de contextes que l'univers est susceptible de fournir, il en est une
partie qui est propice de développement de la vie, et une partie plus réduite propice au développement de la vie
intelligente. Pour reprendre l'image de la fonction, nous dirons que ces contextes font partie du domaine de
définition de la fonction vie. Toute la question réside alors dans la largeur de ce domaine de définition. Plus les
conditions nécessaires à la vie intelligente sont exigeantes, et plus ce domaine sera restreint. Plus ce domaine est
restreint, et plus les résultats de la fonction sont semblables. Les mêmes causes produisent les mêmes effets, et
des causes semblables produisent des résultats semblables.
Je ne serais donc pas étonné, s'il m'arrivait de rencontrer un être extraterrestre, de trouver un grand nombre de
similitudes avec lui, simplement parce que sa fonction dans le système que représente l'univers est proche de la
mienne, et qu'il doit donc répondre à des contraintes semblables.
Un dernier point peut être évoqué : la science a beau proposer des lois, des théories ou des postulats, elle se
doit de les reconsidérer lorsqu'elle est confrontée à des faits en contradiction avec ces lois. Si nous venons à
rencontrer des êtres à forme humanoïde (certains déclarent l'avoir déjà fait), il nous faudra bien y trouver une
explication. Si nous sommes un jour confrontés à des appareils extraterrestres ayant toujours la même forme, il
faudra aussi y trouver une raison. La différence fait peur parce qu'évoquant l'inconnu, mais il semble que la
similitude effraie aussi par les questions qu'elle pose.
Pourquoi des vaisseaux spatiaux extraterrestres s'écraseraient-ils ?
Il peut en effet sembler étonnant que des engins supposés posséder une technologie plus avancée que la nôtre
puissent s'écraser comme de simples avions.
Une des hypothèses avancées à ce sujet est que, ces appareils ayant la mauvaise habitude de se trouver près
d'installations militaires (au Nouveau-Mexique par exemple), il soit possible que les ondes émises par les
installations radar de grande puissance situées dans leur environnement interfèrent sur le mécanisme contrôlant ces
appareils. C'est en l'occurence ce qui est laissé entendre dans des documents sujets à caution, comme certains documents MJ à propos de l'incident de Roswell. Nous nous trouverions donc
devant des appareils, soit sensibles à des effets inopérants sur des appareils terriens évoluant dans les mêmes
zones, soit osant voler dans des zones dangereuses pour tous types d'appareils et ce à plusieurs reprises même après
un premier crash - faut être bête, à moins d'améliorer la technologie des appareils, et dans tous les cas devant des
êtres incapables de résoudre ce problème technique.
Face à cette hypothèse discutable, on en trouve d'autres : des humains dans le secret - militaires généralement -
auraient trouvé le moyen de faire s'écraser ces appareils. Cela impliquerait toutefois que nombre de pays disposent
de ces moyens probablement techniquement complexes et couteux, ce qui est peu probable, en particulier aux alentours
des zones de crash répertoriées, dans quelque jungle ou désert aride. Mais après tout, ne sont-ce pas des endroits
idéaux pour des installations secrètes ? Enfin, tout simplement, les crashes seraient ceux d'appareils top secret
bien terriens. Mais pourquoi ne pas invoquer simplement le "secret défense" pour couper court aux hypothèses
ufologiques ?
Peut-être cette question est-elle celle apportant le plus de l'eau au moulin d'une autre hypothèse de complot :
celui visant à nous faire croire que les ovnis existent, dans quel but obscur. Les histoires de crashes ne seraient
alors que des inventions orchestrées par les services secret de quelque(s) pays, afin de nous conditionner à un
comportement quelconque - soumission, apathie... - face à la reproduction programmée de tels phénomènes. Il peut
également être intéressant pour des dirigeants militaires d'étudier la réaction de soldats face à l'apparition d'un
ovni. S'ils n'osent pas tirer sur ces êtres venus d'un autre monde, n'est-ce pas là un avantage tactique pour le
simulateur d'ovni ?
Pourquoi des extraterrestres ne montreraient pas au grand public ?
C'est la question de Fermi : S'ils sont partout, où sont-ils ?
,
répondant à la théorie communément admise que, étant donné le nombre de galaxies dans l'univers (100 milliards) et
le nombre d'étoiles dans chaque galaxie (100 milliards également), la vie s'est très certainement développée
ailleurs, y compris la vie "intelligente". Si l'on ajoute un modèle de colonisation de la galaxie de proche en
proche sur des dizaines de milliers d'années, on en conclut que notre galaxie devrait d'hors et déjà être colonisée
et que nous devrions déjà avoir connaissance d'autres civilisations.
La question est pertinente. Dans le cadre de l'Hypothèse Extra-Terrestre, plusieurs thèses sont avancées.
Le choc culturel
L'histoire de notre monde nous l'a souvent prouvé, les races primitives, en général, n'ont pas survécu à la
rencontre avec des civilisations plus avancées. Les anthropologistes appellent cela le "choc culturel", et, dans
l'hypothèse où l'humanité devrait rencontrer une civilisation extraterrestre, nous devrions nous y préparer.
Un tel choc ne serait d'ailleurs certainement pas que culturel, mais aussi un boulversement social et économique
majeur pour la planète.
d'autant plus dans le cadre de la thèse du "complot" où la volonté de garder le secret vient plus d'autorités
supérieures humaines que du côté des hypothétiques extraterrestres. Toujours dans le cadre de cette thèse, ces
autorités auraient négocié avec nos visiteurs un délai de préparation du public à la nouvelle, afin d'éviter un
bouleversement culturel, social et économique majeur pour la planète. C'est dans cette phase que nous nous
trouverions actuellement, où médias, films, actualité, magazines, débats et ouvrages divers seraient
volontairement ou involontairement influencés pour démocratiser l'idée de l'existence et de l'arrivée sur Terre
d'êtres extraterrestres.
La loi
Selon une autre thèse, celle d'extraterrestres "bienfaiteurs", nous serions protégés de toute intervention
extérieure par une loi "cosmique" visant à faire respecter un principe de non-ingérence entre civilisations du
cosmos. Nous n'aurons donc connaissance de nos "frères de l'espace" que lorsque nous serons capables d'aller les
voir, moment auquel nous serons accueillis dans cette bienveillante "confédération galactique". Force est
toutefois d'admettre que, d'après le nombre d'observations recensé, cette règle de "non-ingérence" à été maintes
et maintes fois transgressée !
L'évolution
Une dernière thèse considère que nous serions nous-même le produis d'une civilisation extraterrestre, et que
notre évolution ferait partie du système. La plupart des religions et des phénomènes perçus comme miracles ne
seraient alors que la manifestation de ces initiateurs et surveillants du système "Terre". A quoi doit aboutir ce
système ? Quel type d'êtres humains doit-il engendrer, selon le programme de ces "créateurs" ? Peut-être ne
constituons-nous qu'une machine à réfléchir exploitée par d'autres, peut-être ne devons-nous que prendre soin de
la planète, peut-être devons nous devenir des êtres encore "meilleurs" que nos créateurs eux-mêmes.
Pourquoi les autorités chercheraient-elles à cacher la vérité sur des extraterrestres ?
En supposant que les autorités aient effectivement quelque chose à cacher au public concernant les ovnis et/ou
extraterrestres, on peut imaginer ce que ces autorités auraient à craindre si le grand public venait à apprendre un
beau matin que des extraterrestres existent bien - comme nous le supposions - qu'ils nous surveillent ou sont
arrivés sur terre depuis longtemps et que les gouvernements en place collaborent en secret avec eux depuis plusieurs
dizaines d'années :
- La fin de la confiance : Après un mensonge pareil, les gouvernements perdraient toute
crédibilité auprès du public.
- La panique : Ensuite un inévitable facteur de panique, ainsi qu'un renversement total des
valeurs. Que ceux qui n'y croient pas se remémorent les effets dévastateurs dur canular radiophonique involontaire
d'Orson Welles en 1934 : paniques, folies et suicides.
Serions-nous donc alors condamnés, de par notre immaturité supposée, à ignorer à jamais tout contact éventuel avec
une civilisation extraterrestre ? Probablement non, la situation du secret n'étant pas viable à long teme. La seule
solution serait alors d'habituer le public à cette idée bouleversante de manière progressive, afin d'éviter toute
réaction brusque.
Le fait que nous soyons actuellement en cours de "conditionnement" à cette idée, principalement au travers des
organes médiatiques modernes (télévision, cinéma, livres), est une théorie actuelle.
Comment un secret aussi important pourrait-il filtrer ? Comment un secret aussi important pourrait-il ne pas
filtrer ?
On remarquera tout d'abord que la question inverse est tout aussi souvent posée : comment un secret aussi
important pour l'humanité aurait-il pu être gardé ? Une chose est certaine cependant, si ce secret existe, il a été
mal gardé ; et s'il n'existe pas, nous sommes manipulés (par nous-mêmes ?).
Pourquoi les ovnis n'apparaissent-ils qu'aux USA ?
Tout d'abord, les ovnis n'apparaissent pas qu'aux Etats-Unis. Si on en observe effectivement beaucoup dans ce
pays, on en rapporte également en France, Grande-Bretagne, Espagne, Scandinavie, Russie, Afrique du Nord, Afrique du Sud,
l'Afrique Centrale, Japon, Nouvelle-Guinée, Australie et Nouvelle-Zélande, Brésil, Chili, et
Amérique Centrale.
On a cependant l'impression que, malgré tout, l'essentiel de l'actualité ufologique émane des Etats-Unis depuis le
début des années 1980s. Comment expliquer cela ?
Il est tout d'abord indéniable que les Américains sont très friands de ce genre de phénomène. Les théories de
conspirations ont toujours eu un grand succès chez ceux-ci et l'un des principaux hobbies d'une frange d'Américains
extrémistes est depuis de nombreuses années d'accuser leur gouvernement des pires machinations. De cet intérêt
particulier naît donc un écho amplifié, dont ne bénéficient pas d'autres pays et d'autres cultures moins rompues au
battage médiatique. Ce fait est d'ailleurs indépendant d'une hypothèse
extraterrestre ou non.
Ceci dit, si l'on considère l'HET, on peut imaginer des extraterrestres préférant s'intéresser, voire traiter avec
les USA en raison de la position de leader dans le monde sur de nombreux domaines (militaire, scientifique
en particulier). Toutefois, il semble peu crédible qu'ub pays choisisse de traiter un contact d'une telle importance
tout seul s1[Marchetti]. Il semble
également tout aussi peu crédible que l'ensemble des autres pays n'en arrive pas à découvrir le pot aux roses. Une
fois celui-ci découvert, et dans l'hypothèse d'une volonté de dissimulation de l'événement de la part de ces pays,
la focalisation du phénomène sur un pays donné pourrait être une stratégie de décrédibilisation efficace en vue de
conserver le secret. Mais ceci relève du machiavélique, voire de la paranoïa.
Pourquoi les ovnis n'apparaissent-ils qu'à notre époque ?
Une réponse similaire à la question précédente pourrait être avancée. Notre époque, médiatique à excès, offrant
une capacité de communication évidemment inégalée jusqu'alors (cette page en est un exemple), est capable de donner
un écho mondial à un événement isolé.
Ainsi, on ne sera pas étonné d'apprendre que de nombreuses manifestations d'ovnis, ou apparentées à des ovnis,
n'ont pas attendu notre époque pour avoir lieu, remontant, selon les sources, au moyen-âge, voire à des dizaines de
milliers d'années. Les origines de ces phénomènes antérieurs supposés ne seraient d'ailleurs pas forcément les mêmes
que ceux que nous pouvons connaître aujourd'hui.
Pourquoi des extraterrestres visiteraient-ils la Terre ?
L'univers est effectivement bien grand, et il y aurait donc bien d'autres choses plus intéressantes que nous dans
cet univers. Des choses bien plus intéressantes qu'une civilisation en plein évolution et une planète pleine de
ressources.
Ceci étant dit, ne sachant toujours pas si nous sommes seuls dans l'univers, nous ne pouvons qu'avoir encore bien
moins de certitudes quant à notre intérêt par rapport à d'autres phénomènes biologiques ou non de l'univers. Ce type
de question est donc semblable à celle de l'anthropomorphisme, et sa réponse aussi : si l'on peut considérer comme
anthropocentriste l'idée que des extraterrestres trouvent un intérêt à nous visiter, tout aussi anthropocentriste
est celle considérant qu'ils auraient un intérêt à ne pas le faire !
Pourquoi des ovnis enlèveraient-ils des gens ?
Pourquoi des ovnis mutileraient-ils du bétail ?
C'est un grand mystère. L'hypothèse des expériences scientifiques ou génétiques (le bœuf étant génétiquement
extrêmement proche de l'homme) tiens aussi peu debout que lorsqu'elle s'applique aux petits extraterrestres
ramasseurs de fleurs ou de pommes de terres. Depuis les siècles qu'ils récoltent ces échantillons, gageons que leurs
analyses ont abouti. Même si l'on tente d'accepter cette explication, il reste difficile de comprendre pour quelle
raison ces êtres n'élèveraient-ils pas eux-mêmes leur propre bétail cobaye, au sein de quelque endroit désert ou
souterrain leur tenant lieu de base secrète. Pourquoi venir les chercher la nuit chez des fermiers américains ?
Pourquoi les vider de leurs sangs ? Pourquoi découper uniquement les muqueuses ?
Cela reste un grand mystère. Encore une fois, les questions sans réponses ont l'inconvénient de n'en laisser qu'une
probable : la manipulation. Mais dans quel but ?