Tout lecteur de ce livre est inondé d'informations sur les ovnis qu'il soit ou non intéressé par le sujet. Personne n'a à faire d'effort conscient pour apprendre des choses sur les ovnis. Personne n'a besoin de rechercher des livres et des magazines écrits spécifiquement sur les ovnis pour rencontrer le sujet. En fait il est difficile d'éviter la couverture des observations d'ovnis, des théories, déclarations, histoires de groupes de recherche, rapports de progression, personnalités, histoires, actualités de conventions, considérations du gouvernement, et les querelles sans fin entre partisans des ovnis et sceptiques ; en particulier que cela envahit notre "environnement informatif," dont la télévision, la radio, les magazines, les journaux — et même les films que nous voyons.
Face à tant de récits d'ovnis dans les actualités et les media de divertissement, combien pouvons-nous simplement accepter sans risque comme étant "réels" ? C'est-à-dire, combien des incident relatés dans d'innombrables articles de presse seraient relégués à des méprises, canulars ou fantaisies si seulement on en savait plus sur eux ? Simplement quelle quantité d'informations doit-elle être connue avant qu'une observation puisse être considérée comme "authentique" au-delà de tout doute raisonnable ? Quelles demandes importantes les gens devraient-ils faire à tout narrateurs d'ovnis qu'ils rencontrent avant de décider par eux-mêmes quelle validité accorder à la déclaration ?
Un lecteur de ce livre sur dix a vu, ou verra quelque chose dans le ciel qu'il sera incapable d'identifier. Un sondage Gallup sur les ovnis mené en 1978 révéla que 9 % de la population américaine adulte pense avoir vu un ovni. Cela totalise 13 millions d'observations, un chiffre qui semble élevé. Toutes ces observations ne sont certainement pas basées sur des anomalies réelles, bien que toutes ces personnes aient manqué de moyens pour déterminer l'identité de leur observation. Quelles sont les choses importantes à regarder si une telle expérience arrive ? Que peut-on faire alors que l'observation a lieu de sorte que la preuve de ce qui sera un événement élusif soit aussi satisfaisante que possible ? Et ensuite, lorsque l'expérience terminée, quelle est la meilleure procédure à suivre ?
Il y a littéralement des centaines de livres consacrés aux ovnis sur le marché ; tous reflètent une sélection minutieuse de rapports exceptionnels, recueillis soit pour soutenir la promotion de quelque théorie extraordinaire, soit, moins fréquemment, pour aider à démêler l'ensemble du phénomène ovni. Aucun d'entre eux ne fournit une quelconque information organisée, utile, qui aiderait les témoins d'observations typiques moyennes à aboutir à leurs propres conclusions — que son expérience ait une explication naturelle ou humaine, ou qu'il s'agisse d'un objet volant non identifié valide méritant la meilleure documentation possible. Si un témoin souhaite risquer le danger du ridicule personnel, il signale son observation à une agence officielle, espérant obtenir une identification ou une vérification du "statut" de l'ovni parmi d'autres événements ovnis validés, ou au moins être rassuré par le fait que d'autres personnes dans la région ont vu la même chose. Il y a un seul problème : qui appelez-vous et que pouvez-vous attendre ?
centre le plus proche d'éducation supérieure, e.g. l'université la plus proche.
La conclusion évidente est qu'il n'existe pas d'agence formelle ou d'étude existante pour aider les millions d'américains voulant des réponses au sujet des choses intriguantes qu'ils ont vu dans le ciel. En tant qu'enquêteur-en-chef du Centre pour les Etudes sur les Ovnis dans l'Illinois, un groupe civil d'étude sur les ovnis fondé par le Dr. J. Allen Hynek, je reçois chaque jour des appels téléphoniques et des lettres de gens dans tout le pays me demandant si je peux leur dire ce qu'ils ont vu. Je trouve bizarre la situation que quelles que soient les qualifications ou accréditations que je puisse posséder, elles ont été purement acquises de l'expérience de traiter par téléphone avec les témoins de plus de 1300 observations aux Etats-Unis. J'ai eu a traiter avec une moyenne de 3 cas/jour du le au le , obtenant autant d'informations que je pouvais des témoins suivi d'une tentative d'obtenir des schémas évidents d'explications basés sur des stimuli naturels ou d'origine humaine. Si je ne pouvais trouver de réponses dans la littérature ovni n1[en commençant notamment par l'excellent Field Investigator's Manual de Ray Fowler, conçu pour le groupe civil MUFON]. Je me suis simplement tourné vers tous les livres, agences ou consultants techniques qui étaient nécessaires jusqu'à ce que je pense que les possibilités avaient été épuisées. La plupart des arrivées venait de la ligne route de police du Centre pour les Etudes sur les Ovnis ; c'était un numéro gratuit opérationnel 24 h/24 par un service à Chicago à l'usage exclusif des agences de maintient de l'ordre autour du pays ainsi que dans les aéroports et les planetaria. A côté d'encourager les témoins d'ovnis de la police à appeler, cela servait aussi à filtrer les appels de blagueurs (qui veut faire une blague à la police ?). J'avais des capacités illimitées d'appel longue distance au sein des Etats-Unis pour rappeler ces témoins immédiatement, peu importe où ils étaient. Je pouvais me référer à un système de références étendu que j'avais développé qui me permettait de consulter des agences secondaires comme des tours de contrôles d'aéroport, des bases militaires, bureaux météo, compagnies d'aviation, sites de lancer de ballon ou de missiles, etc., ainsi que des consultants techniques dans une variété de domaines. Alors que je traitait les centaines de rapports qui arrivaient, un grand nombre d'observations générales devenaient claires. D'abord, que la grande majorité d'observations avaient des explications prosaïques ; elles représentaient des perceptions erronées de stimuli naturels et d'origine humaine. Secondo, qu'il n'était pas nécessaire d'être un expert en différentes sciences et disciplines pour reconnaître ces observations pour ce qu'elle étaient vraiment. Il devint rapidement évident qu'un petit nombre de phénomènes astronomiques et astronautiques étaient responsables de la majorité des signalements d'OVIs. Finalement, je commençais à réaliser que puisque le même petit nombre de types d'OVIs continuait à générer de nouveau signalements encore et encore, le service le plus utile que je pouvais rendre serait d'organiser en un travail de référence tout ce qu'une personne a besoin de savoir pour confirmer l'identité de la grande majorité des observations d'ovnis — celles dont il entend parler par les journaux ou même celles qu'il fait lui-même. Ainsi, armé d'un manuel pratique, imagé, chacun peut identifier 90 % des l'ensemble des signalements d'ovnis.
Au-delà des signalements identifiables, bien sûr, réside le [pay dirt] de l'ensemble du phénomène : les signalements d'ovnis authentiques, c'est-à-dire les "inconnus" qui ont été bien examinés. La tentative de voir une signification en eux, de les relier ensemble en une image cohérente est une histoire de 30 ans de spéculation, rejet [untutored], engagement optimiste, et débat académique. Cependant toute le monde est au moins intuitivement conscient que peu à changé ou progressé en 30 ans. Il est donc nécessaire pour le périmètre du phénomène d'être exploré ici pour tenter de séparer les "faits" des "spéculations" et "suppositions" et d'éviter les déclarations [overzealous] en faveur d'équilbrer les forces et faiblesses de l'ufologie comme prétendante aux rang des sciences "établies". Finalement, et pour la 1ʳᵉ fois, un compendium bien organisé de tous les instruments, systèmes, outils et procédures de surveillance ayant été utilisé par moi-même et d'autres pour renforcer les données d'ovnis au-delà du domaine du témoignage humain seront présentés de A à Z, avec une évaluation de leur efficacité passée, présente et future. Ainsi le livre vous permettra d'évaluer l'ufologie aux limites que les phénomènes vous permettrons — les observations individuelles tout aussi bien que le mouvement ovni collectivement.
Mais commençons par le commencement ; posons les définitions, faits, allégations et problèmes fondamentaux de l'ufologie.
C'est un choic pour de nombreux lecteurs d'apprendre que des ovnis sont signalés tous les jours. De nombreuses personnes sous-estiment que ces rapports sont destinés à tomber dans une d'un certain nombre de catégories :
OVNIs et OVIs... tracer la distinction entre eux a toujours été le travail de 1er ordre des ufologues. Les partisans raisonnables des ovnis admettent que les observations
d'ovnis "authentiques" sont une minorité, autour de 10 à 20 % ; le sceptique dit : Si 90 % des signalements sont des
OVIs, pourquoi pas 100 % ?
En fait, il n'y a aucun moyen de déterminer le pourcentage absolu des OVIs et OVNIs — ils changent d'échantillon en échantillon et d'année en année (lire le chapitre 20 : "Outils : Statistiques" pour en voir les raisons) et dépendent des inclinaisons des juges.
La définition d'un ovni donnée ici est assez inhabituelle, vraiment : contrairement à d'autres définitions
indiquant que ce qu'est un objet ou ce à quoi il ressemble, celle-ci décrit un ovni par ce qu'il
n'est pas, ou à quoi il ne ressemble pas. Si les ovnis sont, en effet, tout ce que dans le ciel
que nous ne comprenons pas
, alors cela suggère que le nombre de types d'ovnis est désespérément
grand. Est-ce le cas en pratique ? Si l'ufologie est composée d'un meli-mêlo chaotique d'événements dissemblables,
non liés, alors elle ne peut être étudiable et par conséquent ne peut réellement être une science.
Examinons la poignée de faits existants au sujet du phénomène des ovnis :
Ils étaient supposés être des nerfs d'après-guerre
, une lubie qui disparaîtrait après un brève période.
Cependant, la vague submergeante de signalements d'ovnis qui a démarré en a gagné une bonne
assise qui n'a pas diminué en plus de 3 décennies. 13 000 rapports d'ovnis (et d'OVIs bien intentionnés)
ont été recueillis par l'US Air Force depuis les seuls Etats-Unis n2[En utilisant la propre évaluation de l'US Air Force, moins de 2 % de l'ensembles des rapports étaient attribuables à des canulars et des causes psychologiques].
Un nombre aussi grand rend difficile de proclamer que les ovnis n'existent pas (au sens où nous les définissons
ici) mais ne garantit pas non plus qu'ils existent.
L'année en est traitée ici comme le début d'un concept intégré que nous appelons aujourd'hui
ovnis. On s'accorde à dire qu'il y a eu un certain nombre d'observations aériennes inhabituelles avant cette
époque : les boucliers volants
romains, les aéronefs
du début du siècle et les foo-fighters
de la 2nde guerre mondiale,
pour en nommer quelques-uns ; mais ces observations antérieures n'avaient pas avancé un système "ovni" unifié
jusqu'alors.
Cela arriva seulement à la fin de la 2nde guerre mondiale. Depuis lors, nous avons connu une période constante de signalements et il n'y a rien pour suggérer qu'ils vont s'arrêter. Donc, incontestablement, pour le meilleur ou pour le pire, nous avons un phénomène d'un certain type entre nos mains — même s'il n'est que sociologique/psychologique. Le nombre énorme de signalements du passé garantit cela. Souvenez-vous, avant en , des milliers de personnes ne signalaient pas des OVIs tels que des étoiles, des météores et des feux d'avions comme des "ovnis" aux département de police et aux aéroports. Même si la sociologie est l'explication ultime des signalements d'ovnis, les implications pourraient simplement être importantes.
Un coup d'œil d'ensemble sur la littérature ovni révèle que des observations sont signalées depuis toutes
les nations, indépendamment de la culture ou du niveau de développement technologique. Certaines des
allégations les plus exotiques dans les dossiers ovnis émanent des pays d'Amérique du Sud. Le fait que le
phénomène soit rapporté dans le monde entier et traverse les cultures est important puisque écarte la suspcion que
les ovnis puissent simplement être une un "caprice" purement américain. [It also renders unwieldly] la déclaration
alibi que les ovnis sont des expérimentations secrètes de l'Air Force
. Bien
sûr, la capacité à tracer une distinction entre OVNIs et OVIs dans l'information limitée que nous recevons des
services de presse et des enquêteurs du coin est difficile en raison de l'incapacité malheureuse à donner suite
aux détails et sources de cas étrangers. L'idée importante ici est que les événements ovnis, indépendamment de
leur origine, surviennent dans toutes les nations.
Tournez-vous vers n'importe quelle collection de rapports d'ovnis, depuis celle de l'Air
Force à celles d'organisations civiles, et il deviendra rapidement
apparent que contribuent aux rapports des individus de tous âges, occupations (certaines suggérant des
observateurs expérimentés), passé éducatif, et personalités. Une nouvelle fois, ce simple fait assure que même une
solution sociologique nominale à l'énigme ovni aura toujours des implications de grande envergure, car si les
ovnis n'étaient que le produit de [kooks] et cinglés
, l'ensemble du phénomène pourrait être écarté avec
raison. Les rapports d'ovnis peuvent avoir un contenu incroyable, même absurde, et pourtant ils sont généralement signalés par des
individus ordinaires, crédibles et fiables. Ceci ne garantit pas, bien sûr, que les stimuli des
observations soient, nécessairement, décrits de manière fiable.
C'est un des plus grands obstacles à l'étude des ovnis. Imaginez que vous dirigiez un Centre pour les Etudes sur les Automobiles et que l'on connaisse peu de choses sur les automobiles. Votre seule source d'information était leur descriptions excitées par les gens alors quelles roulaient, et laissaient occasionnellement des traces de pneus sur le sol... et que ce fut tout. Toujours est-il que ces rapports seraient infiniment plus cohérents que l'énorme variété de descriptions présentes dans la littérature sur les ovnis ; la vie serait plus simple s'ils n'étaient pas si divers.
Dans la recherche des identités des ovnis, il existe un grand gouffre entre description et explication. Il y a généralement 3 endroits où les erreurs d'interprétations peuvent entrer lorsque des récits écrits d'observations sont considérés :
En résumé, nous ne devons jamais sous-estimer la nature composite des rapports d'ovnis : détails "réels" (perceptivement accessibles) vs. détails rapportés. Ils peuvent être mêlés complètement, partiellement, ou pas du tout — et il n'y a pas de moyen simple de déterminer l'influence sur le produit final.
Egalement, une description écrite ou orale peut servir de tampon efficace entre l'objet d'origine et une véritable compréhension de sa nature. On nous empêche d'accéder aux stimuli pleinement ressentis auquels le témoin d'origine a eut droit. Essayez cet exemple ; quelle est votre réaction au récit suivant :
Un objet métallique oblong a été vu survoler lentement à distance pendant 2 mn, reflétant la lumière du soleil alors qu'il restait immobile, défiant la gravité. Puis soudain, il prit de la vitesse, fit un virage serré et fonça au loin vers le nord.
Un ovni valide ? Examinez les détails à la lumière de notre définition ; il n'y a rien dans la description de
l'apparence et du comportement de l'objet qui dévie des capacités d'un hélicoptère (c'en était un, au
passage... j'ai fait le rapport moi-même en en observant un). Une situation trompeuse ? Assez vrai, parce que la
description était trop limitée pour établir une conclusion avec assurance. Plus de détails, comme la
taille et la forme apparentes et le temps qu'il lui prit pour foncer au loin
auraient été utiles. La morale
de l'histoire :
Maintenant, il devrait être clair que nous ne pouvons nous permettre un découpage net des rôles entre OVNIs et OVIs sur la base de mesures dures, impersonnelles ou d'expériences en laboratoire répétables. Tant que nous ne pourrons traiter qu'avec des rapports d'ovnis, les témoins devront agir comme des "instruments" et ces gens ne sont à l'évidence pas des appareils photos, radars, chronomètres, mètres de mesure de distance, et ainsi de suite. Nous ne pouvons dépendre des détails fournis par nos "instruments" humains avec le même niveau de confiance.
Malheureusement, nous venons juste d'exposer l'ensemble des déclarations factuelles pouvant être faites sur le phénomène ovni. Maintenant jettons un œil aux allegations... les rapports en eux-mêmes.
Nous serions malhonnêtes avec nous-mêmes si nous considérions les rapports comme autre chose que des allégations ; c'est malheureux, mais nécessaire, si nous devons traiter l'ufologie comme une science. Toujours est-il qu'il en existe beaucoup ; diverses collections de rapports d'ovnis de par le monde montrent que des dizaines de milliers d'observations ont suivi leur chemin vers les diverses agences les rapportant. Le Centre pour les Etudes sur les Ovnis a une bibliographie de plus de 6000 éléments distincts. Je ne cite ces chiffres, cependant, que pour donner une idée du nombre de rapports ayant été faits au fil des années. Lorsque le Centre fit une évaluation au cas par cas des rapports présents dans les dossiers de l'Air Force, seuls 5 % d'entre eux méritaient le titre d'"OVNI". Presque tout le reste était des OVIs.
Tous les mêmes les cas restants affichent une large variété de caractéristiques. Divers schémas pour réduire ces données ont été tentés dans le passé ; un système de 6 catégories développé par le Dr. Hynek s'est trouvé être le plus populaire et sera donc employé ici comme manière de classer les "types" d'ovnis. Il distingue l'ensemble des observations sur la base de la proximité, en utilisant 152 m comme point de séparation ; puis il effectue des divisions supplémentaires sur la base des conditions d'observation ou de caractéristiques spéciales.
Définition : Toutes lumières anormales vues à distance dans le ciel nocturne dont la description exclut les possibilités de feux d'avions, étoiles, météores et assimilés.
Cette catégorie regroupe la plus grande portion d'observations d'ovnis et les événements de plus faible "étrangeté" ; ils ne fournissent que peu d'information en raison des piètres conditions de visualisation liées à l'obscurité et à la distance.
Caractéristiques communes :
Exemple : 2 "étoiles" tournèrent chacune autour de l'autre, séparées par des diamètres de 1,5 Lunes ; l'orbite était dans le sens contraire des aiguilles d'une montre une fois toutes les 2 s. La rotation stopaa brusquement, et les lumières restèrent brièvement immobiles. Puis, elles commencèrent à s'éloigner l'une de l'autre ; la lumière allant vers le sud s'arrêta, mais la lumière allant vers le nord continua, plus vite qu'un avion, bien que plus lentement qu'un météore ; Vues le à Bangor (Maine) pendant 2 ou 3 mn par 2 témoins. Signalé par un diplômé du MIT au Centre National pour la Recherche Atmosphérique.
Définition : Objets discoïdaux vus à distance dans le ciel diurne. "Discoïdal" est ici un terme large — le Dr. Hynek permet cigares, sphères, œufs, ovales et sources ponctuelles aussi bien que des "soucoupes volantes".
Seule une petite portion des observations signalées intervient en journée ; cependant, en fonction des standards critiques imposés, et de l'échantillon de données examiné, il peut y avoir autant de Disques Diurnes "authentiques" que de Lumières Nocturnes.
Caractéristiques communes :
Exemple : Disque avec dôme, de 5 à 6 fois le diamètre du Soleil — plat, gris argenté, pas de lueur réfléchie du Soleil, qui était derrière l'observateur. Le disque volait selon une trajectoire stable, directe, approximativement à 1/4 de mile de distance ; il vira vers le haut et accéléra rapidement dans les dernières 2 à 3 s, révélant une zone centrale sombre en-dessous. Vu le , à Cloudcroft (Nouveau-Mexique), par un astronome professionnel. Signalé à l'étude sur les ovnis de la Société Astronomique Américaine.
Définition : Un ovni observé simultanément à l'œil nu et au radar, avec une bonne concordance entre les témoignages. Le radar seul est trop sujet à de fausses images des éléments du sol, inversions de températures, et autres problèmes dépendants du radar seul.
Ces cas impliquent une "preuve" instrumentale d'une présence d'ovni, ainsi qu'une captation quantitative de leurs caractéristiques de vol. Ils sont relativement rares, principalement en raisons des limitations pratiques incluses dans les systèmes radar modernes (voir chapitre 18 : "Outils : Radar"). Les microfilms du projet Blue Book de l'Air Force révèlent 29 de ces cas ; la littérature sur les ovnis en suggère de nombreux autres.
Caractéristiques communes :
Exemple : 2 opérateurs de tour de contrôle totalisant à eux deux 23 ans d'expérience virent une
lumière voyager à plus de 150 miles/h au-dessus d'une piste à l'est et entâmer une descente serrée à 300 pieds.
Les opérateurs de la tour tentèrent sans succès de communiquer avec l'objet par radio. En le regardant à travers
des jumelles, un contrôleur la décrivit comme ressemblant à une voiture se tenant à l'extrêmité
avec une
lumière à la base. Ralentissant à 50 miles/h, l'objet vira au-dessus d'une zone restreinte brillamment éclairée et
fit une ascension comme un jet à 4500 pieds/mn. Ces manœuvres furent également observées sur radar ; l'opérateur radar parvint à suivre sa trajectoire après qu'il fut hors de
vue. Le lieutenant-colonel qui prépara le rapport dit que les observateurs étaient compétents, et de son opinion,
qu'ils virent un objet qui défiait l'identification. Vu le , à la base de l'Air Force de Kirtland, au Nouveau-Mexique. Signalé au projet Blue Book de l'Air Force.
Définition : Un ovni à distance proche (moins de 152 m) du témoin.
Avec l'introduction de ce qu'on appelle les Rencontres Rapprochées, nous arrivons à certains des rapports les plus contraignants, des observations se trouvant suffisamment proches du témoin que la possibilité de méprise est théoriquement minimisée. Dans ces récits, l'ovni est vu dans le cadre de référence immédiat de l'observateur, mais n'influence son environnement en aucune manière.
Caractéristiques communes :
Exemple : Un principal d'école rentrant chez lui en voiture remarqua une lueur s'approcher de lui au-dessus d'une falaise. Alors qu'elle montait au-dessus du sommet, il devint clair qu'il s'agissait d'un objet ayant la forme d'un casque de la 1ʳᵉ guerre mondiale qu'il estima ne pas dépasser 300 pieds de diamètre. Il resta immobile presque directement au-dessus de lui momentanément puis se dirigea vers l'aéoport local. Le témoin fut très impressionné par l'intense lumière blanche qu'il émettait. Rejoignant ses amis dans une voiture qui suivait, le groupe vit l'ovni survoler des lignes de tension pendant 10 mn environ. Des témoins à l'aéroport et sur un vol en arrivance signalèrent également l'objet. Vu le , à Jefferson City, dans le Missouri, durant 10 à 15 mn par des témoins multiples. Signalé au projet Blue Book.
Définition : Une RR1 influençant l'environnement d'une manière ou d'une autre, généralement en laissant des indices physiques de sa présence ou en créant des interférences électromagnétiques.
Comme les confirmations radar-et-visuelles, cette catégorie est communément considérée comme offrant plus de "preuves" concrètes d'un ovni qu'un simple témoignage. Un chercheur a préparé une bibliographie de 561 cas rapportés comme ayant laissé derrière eux des traces physiques. Structer la littérature ovni révèle plusieurs centaines de cas de courant électrique ou de lumières étant interférés avec l'ovni présent au même moment (et sur la même durée).
Caractéristiques communes :
Exemple :
Rapports | Explications | ||||
---|---|---|---|---|---|
LN | Véritables OVNIs | OVIs | Canular (photos) | ||
DD | Véritables OVNIs | OVIs | Canular (photos) | ||
RV | Véritables OVNIs | OVIs sur radar | OVIs et image trompeuse | ||
RR1 | Véritables OVNIs | Fantaisie | OVIs | Canular | |
RR2 | Véritables OVNIs | OVI et trace non liée | Trace issue d'un canular | ||
RR3 | Véritables OVNIs | Fantaisie | OVIs | Canular |
La meilleure manière de déterminer les types d'observations que les témoins ont signalé est de les lister par ordre de fréquence tels qu'ils sont intervenus dans ma propre étude de 1307 cas. La distribution pour cette collection particulière de rapports a donné ce qui suit :
Les "exceptions" sont les cas soumis pour considération qui ne sont pas considérés comme appropriés en tant que "donnée". Ils incluent les problèmes suivants :
enquête insuffisante. De plus, comme indiqué, j'adhère ici strictement à la définition d'un ovni selon Hynek — si les détails sont confortablement attribuables à des objets connus, le rapport est considéré comme un OVI.
113 jugements d'OVNIs | 1158 jugements d'OVIs | |
---|---|---|
LN | 69,9 % | 88,4 % |
DD | 15,9 % | 6,1 % |
RV | 0 % | 0,4 % |
RR1 | 8,0 % | 2,8 % |
RR2 | 1,8 % | 2,0 % |
RR3 | 4,4 % | 0,2 % |
Comment OVNIs et OVIs se sont-ils décomposés ? En utilisant le système de Hynek à 6 catégories.
Ces chiffres représentent chaque rapport indépendant soumis par des individus ou des groupes, pas des objets
individuels. Si Vénus est veue une nuit par quelqu'un dans le
Kansas et la même nuit en Californie, devrait-elle être comptée comme un objet avec des témoins multiples
indépendants
? Si 5 personnes voient un avion à plus de 152 m de distance
, avons-nous à la fois une Lumière
Nocturne et une Rencontre Rapprochée
au même moment si l'une de ces personnes pense que le même avion est à moins de 500 pieds de distance
? Bien
sûr, il est facile de répondre non
lorsque vous savez ce que l'ovni se révèle être... mais dans les cas
d'OVNIs, je pense qu'il y a 112 événements non liés dans les 113 rapports indépendants.
A fin de référence, les cas ont été numérotés dans l'ordre d'apparition chronologique. Les OVIs et les OVNIs ont leur propres systèmes de numérotation distincts.
Maintenant nous pouvons examiner le contenu de ces cas. D'abord, j'ai présenté une décomposition imagée des types
d'OVIs représentés durant l'étude (ainsi que d'autres qui s'étant montrés dans des études précédentes) par ordre
d'importance. Le système de 6 catégories de Hynek sera utilisé ici pour montrer les
OVNIs qu'ils personnifient. J'ai tenté d'utiliser des images (chaque fois que possible) montrant à quoi l'objet (ou
l'effet) ressemble tel que vu depuis le sol. A cet égard, les 6 prochains chapitres peuvent être employés
comme un guide OVI de ce qu'il ne faut pas pas signaler
. La performance des témoins sur ces OVIs
sera alors examinée, comme le sera les facteurs plus compliqués liés aux rapports.