Les ballons sont responsables d'un grand nombre de méprises. Cela fait d'eux de bons instruments de canulars.
Ballons éclairés / lanternes
Ballons festifs

- Le ballon-coccinelle de l'affaire de Voreppe
- le ballon "Dora l'exploratrice"
Ces ballons gonflés à l'helium (des jouets de type fête foraine), peuvent donner lieu à des méprises (par exemple) Yturria, Santiago: "The Mysterious Flying Humanoids", Rense, 3 juillet 2005.
Dirigeables
- Filmé au-dessus de Marseille le 1992-10-11
- Filmé au-dessus de New York le
- Jeux olympiques de Londres le (Goodyear)
Les dirigeables (blimps), parfois source de méprises de par leur forme lenticulaire vus de profil Voire carrément lenticulaires, généralement vus de loin illuminés la nuit ou éclairés par le soleil au crépuscule.
Ils furent l'objet de spéculation pour expliquer les vagues d'observation d'airships à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle.
Ballons de recherche spatiale
En que le Service d'Aéronomie du CNRS lance depuis Trappes (Yvelines) le 1er ballon stratosphérique français. A partir , le CNES met en œuvre un programme d'aérostat et la Division Ballons du CST "Généralités", Serveur de la Division Ballons du CNES va lancer en 40 ans depuis la France comme l'étranger près de 3000 ballons de grande taille (30 à 80 m de diamètre), pouvant évoluer jusqu'à 40 km d'altitude et couvrir des distances très importantes avant de redescendre. La France devient ainsi le 2ème pays (derrière les USA) à maîtriser toutes les techniques ballons de la conception à leur exploitation.
Ces ballons permettent d'effectuer des expériences dans presque toutes les disciplines scientifiques : Aéronomie, Aérologie, Astronomie, Astrophysique, Biologie, Géophysique, Météorologie, Planétologie, Technologie spatiale.
Pour des raisons technologiques, on distingue plusieurs types de missions :
- De courtes et moyennes durée (entre 1 h et 4 j) avec des expériences en général lourdes et complexes que l'on souhaite récupérer à la fin de l'expérimentation, pour les refaire voler.
- De longue durée (plusieurs semaines ou mois), avec des expériences légères (quelques kilogrammes ou dizaines de kilogrammes), considérées comme perdues à la fin de l'expérimentation.
- Captives : utilisées régulièrement dans le cadre d'essais technologiques à des altitudes de quelques centaines de m.
- Planétaires : dans l'atmosphère des planètes Mars et Vénus. Ces ballons doivent pouvoir s'accommoder de l'environnement très particulier des planètes, à savoir température élevée, présence d'acide sulfurique pour Venus et atmosphère très peu dense nécessitant un grand volume pour Mars. De plus ils doivent supporter le déploiement et le gonflage à l'arrivée dans l'atmosphère de la planète et être contenerisable sous un faible volume.
A chaque type de mission correspond un type de ballon:
- Le Ballon Stratosphérique Ouvert (BSO)
- La Montgolfière InfraRouge (MIR)
- Le Ballon Pressurisé Stratosphérique (BPS)
Ballons-sondes
- Mogul pour l'incident Roswell
- Skyhook pour le crash de Mantell
- idem pour Fargo/Gorman

Lancés par les stations météorologiques sont plus petits (une dizaine de mètres au maximum) et montent moins haut (habituellement 10 km, parfois 30 km).
Ces ballons sont vus à l'oeil sous forme d'une lueur brillante un peu plus grosse qu'une étoile. A l'aide de jumelles, on distingue bien leur forme caractéristique : triangulaire pointe en bas, ou parfois ovale ou circulaire. Ils sont particulièrement visible au coucher ou au lever du Soleil, qui les éclaire vivement et peut les colorer. Les observations peuvent être longues, de 1/4 h à plusieurs heures. Leurs déplacements sont lents, sans vives accélérations, sans virages brusques (mais les ballons-sondes, qui planent à des altitudes plus faibles, peuvent se déplacer nettement plus rapidement que des ballons de recherche). Les vents de haute altitude peuvent être différents de ceux présents au niveau du sol ou des nuages bas, et poussent donc parfois le ballon dans une autre direction que celle attendue par le témoin.