Le à Voreppe (Isère, région de Grenoble), M. et Mme XXXXXXX (30 ans tous les 2), leur enfant (3 ans), la grand-mère (50 ans) s'apprêtent à dîner dehors. M. XXXXXXX va chercher des figues dans le fond du jardin pendant que les dames avec l'enfant discutent. A ce moment celles-ci voient, à 10 m environ de là, un objet sombre n1Et non pas lumineux comme annoncé dans les premiers communiqués, qu'ils estiment d'une envergure de 4 à 5 m, en survol à quelques mètres d'un cerisier situé dans le le jardin d'un voisin, à 10 m devant eux. L'homme se précipite pour saisir sa caméra video qui se trouve sur son téléviseur et enregistre environ 1 mn de film avant que l'objet ne soit perdu de vue.Les témoins appellent immédiatement la gendarmerie de la ville.
La gendarmerie trouve les témoignages concordant, et la video
exploitable. Une dépêche AFP indique qu'elle a rélevé des traces de combustion
sur le cerisier.
L'affaire est vite relatée par les media
Pour le compte du SEPRA, 2 personnes, dont Jean-Jacques Velasco, se rendent sur les lieux pour mener une enquête. Ils relèvent des échantillons et interrogent les témoins. Ceux-ci parlent de
pattes
qui dépassaient de l'objet. Sur la video, on entend en voix "off", un des témoins dire : Tiens, on
dirait une ficelle qui pend...
La grand-mère dit : C'est bizarre, on dirait une coccinelle...
.
exceptionnel
.
La gendarmerie trouve de nouveaux témoins : une famille qui
déclare avoir perdu un ballon coccinelle
.
Le 12 septembre, la conclusion du SEPRA est annoncée : il s'agissait d'un ballon pour enfants gonflé à l'hélium, en forme de coccinelle. Il ne mesurait pas 4 à 5 m, ni 5 à 7 m, mais un peu plus de 80 cm de diamètre. Sa forme et son emplacement par rapport au Soleil couchant serait à l'origine de la confusion. Il n'y avait pas de traces de combustion sur le cerisier du voisin et les dépêches AFP contenaient à la base un certain nombre d'erreurs. Bref, un concours de circonstances exceptionnelles traité dans la précipitation et l'enthousiasme. Les témoins, cependant, ne s'accordent pas avec cette explication.
Les médias continuent à relayer la thèse du SEPRA .