Un groupe de réflexion scientifique s'attaque au mystère des ovnis

Slate, B. Ann: Saga's UFO Report, vol. 3, n° 2, p. 42., juin 1974

Récemment, sans fanfare, certains des experts en espace et aéronautique les plus distingués se sont rassemblés pour échanger des données sur les Objets Volants Non Identifiés - et leurs rapports confidentiels montrent que de nombreux scientifiques ont vu des phénomènes aériens qu'ils ne pouvaient être qualifiés que d'ovnis.

On peut sans risque supposer qu'aucune vie intelligente ailleurs quelque part hors de notre système solaire n'a de quelconque possibilité de visiter la Terre dans les prochaines 10 000 années, dit feu Edward Condon en 1969, après avoir dépensé rien que 1/2 million $ sur une étude sur les ovnis de 2 ans soutenue par l'Air Force à l'Université du Colorado.

Quand commence-t-on à compter ? répondit l'astucieux Institut Américain d'Aéronautique et d'Astronautique (AIAA), la plus grande société professionnelle d'ingénieurs et de scientifiques de l'espace de la nation impliquée dans les technologies des fusées, de l'aéronautique et des systèmes marins.

Suite aux conclusions négatives de Condon après une étude de 117 cas d'ovnis examinés en détail, l'AF décida que les ovnis ne devaient plus avoir d'autre intérêt officiel et laissèrent tomber l'enquête qu'ils avaient menée depuis 1947 - seulement pour qu'elle soit réouverte à nouveau par un groupe de scientifiques des plus hautes formations dans le pays.

L'AIAA, après avoir analysé le rapport final de l'Etude du Colorado, nota que 30 % de ces 117 cas ne purent être identifiés et que les conclusions et que les conclusions opposées could just as easily have been drawn. Un phénomène avec un ratio si élevé de cas inexpliqués devrait éveiller une curiosité scientifique suffisante pour poursuivre son étude, ont-ils indiqué.

Ainsi, alors que certains spécialistes individuels et ouverts d'esprit étaient déjà partis pour exprimer que l'étude des ovnis étaient d'importance primordiale, le grand public n'était pas conscient qu'un braintrust nommé le sous-comité ovni de l'AIAA fut formé en 1967. Cette équipe d'élite de 11 fut dirigée par le Dr. Joachim P. Kuettner de l'Organisation Météorologique Mondiale. D'autres membres de l'équipe incluait des scientifiques de TRW Systems, Hughes Aircraft, Martin Marietta, l'Institut de Technologie de Georgia, la Recherche sur la Météorologie, le Centre de Vol Spatial Goddard de la NASA, le Commandement d'Electronique de l'U.S. Army, des Systèmes de Missiles et de l'Espace de McDonnell Douglas, et l'Administration Nationale Océanique et Atmosphérique.

Lorsque ce sous-comité scientifique fut formé, une attention spéciale fut prise pour s'assurer qu'aucun de ses membres n'avait de préjugés quant à sa manière de penser sur les ovnis. Leur examen du Rapport Condon remarqua les différences marquées dans les conclusions tirées par les auteurs des divers chapitres et le résumé de Condon.

Il n1Condon dévoile nombre de ses conclusions personnelles. Faire des jugements de valeur fut sans doute une des raisons pour lesquelles on demanda à Condon de prendre le projet en main. On est content d'obtenir le jugement d'un homme si expérimenté et respecté, mais on n'a pas forcément à être d'accord avec ! indiqua le sous-comité dans la publication de l'AIAA de novembre 1970.

They urged that a continued effort with an emphasis on improved UFO data collection be made, invited AIAA members to bring cases to their attention, stressed that the public and social aspects of the UFO controversy had subsided only temporarily but would continue to demand answers, and requested that Air Force files be fully declassified and opened for inspection.

Au cours des quelques années qui suivirent, des cas spécifiques furent analysés en détail et présentés aux membres de l'AIAA dans le bulletin de la société. Le cas radar-visuel bien connu de Lakenheath, en Angleterre en 1956 (qui commença lorsque l'installation radar de l'Approche Contrôlée au Sol appela le Centre Radar de Traffic Aérien et demanda : Avez-vous des cibles sur vos écrans qui voyagent à 4000 miles/h ?), fut qualifié de l'un des incidents ovnis les plus dérangeant connu aujourd'hui.

Peter A. Sturrock, professeur de Science et d'Ingéniérie Spatiale et professeur d'astrophysique en Physique Appliquée à l'Université de Stanford (un membre de l'AIAA), fut intrigué par le fait que la plupart des observations d'ovnis étaient signalées par des non-professionnels. Sturrock réalisa que c'était ce fait qui causait un scepticisme au sein de la communauté scientifique puisque certains des rapports étaient si bizarres que l'observation était discréditée à cause du passé non-technique des témoins. Il se demanda si des scientifiques et des ingénieurs dévoileraient leurs récits d'ovnis si on leur demandait dans des circonstances appropriées (ces "circonstances appropriées" signifiaient mettre en place une situation fermée, interne où l'anonymat était garanti).

En avril 1973, un questionnaire fut envoyé par courrier à was 1175 membres de l'AIAA du chapitre de San Francisco. L'étude demandait si un phénomène aérien avait déjà été vu qui n'avait pu être identifié et, si oui, demandait une description de l'observation. Elle demandait également si l'événement avait été signalé aux autorités et demandait une brève description de la formation scientifique du témoin.

Le sondage eut 423 responses, 36 %. Alors que certains disaient que leurs observations pourraient avoir été causées par une expérience de nuage de barium, un feu de Saint-Elme, un lancer ou une traînée de fusée, la majorité des observations, émanant d'hommes ayant une formation technique, indiquaient l'observation de phénomènes aériens inconnus précisément comme les rapports d'ovnis issus de non-professionnels.

Il est intéressant que, alors que Sturrock résume ses conclusions pour la publication de l'AIAA de mai l'année suivante, il indique : En aucun cas un scientifique ne fit enregistrer publiquement le fait d'avoir vu un phénomène étrange qu'il ne put expliquer et [qui] pourrait être lié au phénomène ovni. Il apparaît donc d'après cette étude, que si vous voulez trouver si des scientifiques voient des ovnis, vous devez leur demander et vous devez probablement leur garantir l'anonymat.

Qui peut blâmer ces experts de l'espace professionnels et de haute formation de ne pas parler de leurs expériences, comme le cas suivant venant de l'étude concernant le contact télépathique, alors que l'attitude envers les contactés d'ovnis est toujours celle de l'incrédulité et du ridicule (rappelez-vous qu'au cours des premières enquêtes du projet Blue Blue Book de l'Air Force, le capitaine Edward Ruppelt, qui gérait ce bureau, remplit en hâte sa corbeille à papier de tous les rapports concernant des créatures ou un contact !)

Les conclusions de l'étude listent ce qui suit comme le Rapport 18 et concerne le récit narratif de quelqu'un que nous nommerons M. Smith qui fit sa 1ère rencontre avec des ovnis en 1945 alors qu'il était en service officiel en Belgique. M. Smith donna son passé technique : Colonel : associé à la Recherche et Développement ; observateur entraîné avec passé dans le renseignement. Le temps était clair avec une visibilité excellente. Il n'y avait pas d'appareil hostile ou ami au sein de la zone protégée par les règles d'engagement IAZ en vigueur. Le grand objet brillant, montrant des lumières blanches et jaunes avec certaines clignotant occasionnellement du rouge et du bleu, voyagea selon une trajectoire rectangulaire pendant près de 15 mn puis fit une échappée verticale très rapide. Il ne fut pas repéré par le radar ni aucun autre appareillage électronique.

Mais ce ne fut que le début des ovnis et de M. Smith. Sa déclaration pour le sondage continue : Los Altos, Californie (chez moi, samedi 12 10:11. Temps clair. Visibilité excellente. Avant l'observation, je reçus une communication télépathique m'incitant à aller à la fenêtre de la cuisine et observer le vol de 4 ovnis. La communication télépathique se poursuivit. 4 véhicules argentés observés à hauteur du Mont Bielawski (élévation 3231 pieds ) sur Skyline Drive à plusieurs miles au sud de Mountain View, Californie. Cet observateur demanda des manifestations visibles des véhicules. Des traînées de fumée formées par les 4 véhicules opérant en manœuvres intriquées. Les véhicules disparurent en ascension raide et trajectoire en recul. L'observation durée 3 mn environ.

M. Smith devait être contacté à un autre moment, en février 1973, alors qu'il conduisait sa voiture. Le message télépathique dit qu'ils seraient dans le voisinage du Réservoir de San Luis le jour suivant. Il indique que le temps était clair avec une visibilité excellente. Il n'y avait aucun avion, ballon ou parachutes dans la zone. Puis, selon M. Smith, une grande boule de lumière d'un diamètre estimé à 20 pieds et à une altitude de 2500 pieds se déplaça à travers le ciel du nord au sud venue de nulle part. La lumière émanant de l'objet fut décrite comme dorée. Alors qu'il observait l'ovni, M. Smith fut informé par son contact télépathique que ce qu'il observait était l'une de leurs sondes. Il regarda l'appareil pendant 2 mn environ jusqu'à ce qu'il disparaisse derrière un pic montagneux.

Alors que les récits de M. Smith pour l'étude de l'AIAA étaient unique en ce qu'ils impliquaient un contact mental, les autres rapports qui vinrent de membres indiquaient que de nombreux objets brillants étranges avaient été vus ; des objets qui manœuvraient d'une manière telle que ces scientifiques de l'espace ne pouvaient les réconcilier avec de quelconques appareils ou dispositifs connus qu'ils leur étaient familiers.

Sturrock conclut : Cette étude a certainement atteint son but principal. Elle montre qu'un échantillon de personnes disposant d'une formation scientifique rapporte des phénomènes aériens semblables à ce qu'on appelle les signalements d'ovnis.

En janvier 1975, l'AIAA tint sa 13ᵉ Conférence sur les Sciences Aérospatiales à Pasadena, Californie. Durant 3 jours, des hommes brillants venus d'à travers le pays se rencontrèrent pour échanger des articles techniques et entendre les tout derniers développements de la recherche dans diverses disciplines.

Mais d'un intérêt majeur, à en juger par la salle comble dans la pièce 124, fut la session 8A — Le Symposium sur les ovnis — menée sous la Division de l'Espace et de la Physique Atmosphérique. Les intervenants invités étaient certaines des autorités sur les ovnis les plus éminentes de notre époque : le Dr. J. Allen Hynek, astronome et ancier consultant sur les ovnis pour l'Air Force ; le Dr. Jacques ValléeVallee, Jacques, astrophysicien et informaticien ; le Dr. David Saunders, psychologue ; le Dr. Fred Beckman de l'Université de Chicago ; Ted Phillips, expert en traces d'atterrissage ; et le président du sous-comité, le Dr. Joachim P. Kuettner.

Beckman, analyste photographique pour le Centre d'Etudes sur les Ovnis du Dr. Hynek, présenta diverses images d'ovnis prises à travers le monde, la toute dernière impliquant une observation à témoins multiples d'un objet au Japon actuellement en cours d'étude au Centre. Ceci fut suivi de l'un des points les plus culminants de la conférence — la diffusion d'un film de 12 s qui captura en vol une soucoupe volante de forme ovale de 30 pieds de diamètre. Pris en avril 1966, l'objet est montré fonçant à travers le ciel après les montagnes de l'Ile de Catalina au large de la Californie du sud visibles sous l'appareil. Filmé par un photographe professionnel en affectation dans la zone pour prendre des clichés aériens scéniques pour des documentaires, il était attaché dans une chaise spéciale résistante aux vibrations montée sur le côté d'un hélicoptère.

Alors qu'ils approchaient de l'extrêmité sud de l'île à une altitude de 1000 pieds , le cameraman vit tout d'abord l'ovni à 5 miles au loin environ ; il pensa que l'objet était un ballon. Lorsque l'ovni fut à environ 2 miles de l'hélicoptère, il réalisa que quoi que fut l'objet argenté, il s'agissait de quelque chose de très inhabituel et commença à le filmer. Son plus grand regret fut d'avoir arrêté de photographier lorsqu'il le fit.

Après seulement quelques secondes, il passa hors de vue, quelque chose comme derrière l'hélicoptère. Depuis je suis vraimetn déçu de n'avoir pas dit au pilote de faire un virage et de le suivre... mais il aurait probablement été hors de vue alors et nous étions sur un planning de shooting serré.

Le film n'émergea pas avant récemment. À l'époque où l'objet fut photographié, le projet Blue Book était sous le feu de vives critiques pour sa manière d'avoir pris en main les observations et des dessins apparurent à travers le pays mettant en avant le ridicule de l'explication du gaz des marais aux ovnis. Le photographe voulut faire profil bas en attendant que le film puisse être visualisé et authentifié dans un climat moins emotionnel. Actuellement ce film [revealing] est soumis à une analyse informatique.

Utilisant également l'ordinateur et basant ses conclusions sur des découvertes, le Dr. David Saunders has gone on record en prédisant que la prochaine vague d'ovnis interviendra en décembre 1977 autour de Moscou ou de l'Iran (60 ° de longitude est). Il dit qu'une extrapolation de ce type avait été rendue possible en examinant les cycles approximatifs de 5 ans des vagues d'observations ayant eut lieu au cours des 30 dernières années. Ancien scientifique-clé du Comité Condon, Saunders [blasted] le projet pour son orientation et conclusions préjugées dans son livre, UFOs? YES!

Parlant devant le Symposium de l'AIAA, Dr. Saunders refuta les conclusions d'un autre scientifique qui avait proposé que seulement les gens de faibles revenus et peu éduqués signalent voir des soucoupes volantes. Dans son étude informatisée (UFOCat) de 18 122 cas (incluant 315 incidents d'occupants), englobant plus de 3053 pays, Saunders à trouvé que plus de signalements par capita sont faits par les pays les mieux éduqués.

Le Dr. Jacques ValléeVallee, Jacques, auteur de Challenge to Science et Anatomy Of A Phenomenon, a également utilisé des méthodes de traitement de données pour présenter sa conférence sur les schémas de base dans les observations d'ovnis. Les conclusions suivantes furent tirées de 50 000 cas internationaux :

Vallée suggéra que la détection d'ovnis pourrait être accomplie par l'utilisation de stations géophysiques automatiques, bien équipées qui enregistreraient les fluctuations du champ magnétique terrestre. La station à Chambon-la-Foret, France, par exemple, indiqua des perturbations magnétiques dans l'atmosphère au cours de la même période où des témoins occulaires observaient des ovnis dans une région voisine. Les recherches menées par Vallée avec le Dr. Claude Poher de France, également astrophysicien, pourraient bien offrir des résultats excitants dans un futur proche.

La tout dernier cas d'ovni fut présenté au Symposium par l'ingénieur civil Ted PhillipsPhillips, Ted, qui se spécialise dans les rapports d'atterrissages avec traces physiques et qui à ce jour a répertorié presque 800 cas dans 36 pays. Sur la base de cette information, indiqua Phillips, de nombreux chercheurs pensent comme moi qu'il s'agit de l'approche la plus directe pour résoudre le problème des ovnis. Les traces restent comme des éléments tangibles après l'événement ovni qui a été signalé. Les ovnis ne sont pas disponibles pour une étude en laboratoire — les traces physiques le sont.

L'observation eut lieu le dimanche 1 septembre 1974 au matin, à l'extérieur de la ville rurale de Langenburg, dans le Saskatchewan, au Canada. Le fermier Edwin Fuhr, 36 ans, moissonnait sa récolte de graine de colza et était au travail depuis presque 1 h. Une légère pluie tomba et Fuhr procéda lentement sur son tracteur, vérifiant constamment sa position sur la droite, mais gardant à l'esprit qu'il y avait une grande zone d'herbe humide ou marécageuse sur sa gauche. Lorsque Fuhr regarda devant lui et sur la gauche pour voir à quelle distance il se trouvait du marécage, il observa un dôme de métal à environ 50 pieds dépassant de l'herbe haute.

La 1ère pensée du fermier fut que le dôme était une sorte de nouvelle couveuse métallique pour oies dont il avait vu la publicité. Il suspecta également son voisin de lui faire une blague. Arrêtant le tracteur, Fuhr marcha jusqu'à moins de 15 pieds de l'objet, pensant donner un bon coup de pied dans la "couveuse" pour faire peur à quoi qu'il puisse y avoir à l'intérieur. Soudain, la situation changea.

Alors qu'il approchait l'objet métallique, Fuhr put voir que l'herbe autour de la base bougeait et que l'objet tournait silencieusement et rapidement. Maintenant assez effrayé, il recula jusqu'à rejoindre le tracteur qui tournait toujours à plein régime. Il remonta sur le siège et cette fois vit 4 autres dômes brillants tournant tous dans le sens des aiguilles d'une montre et en survol à 12 pieds ou 18 pieds du sol. L'herbe bougeait à la base de chaque objet.

Fuhr essaya de faire avancer le tracteur pour s'en aller, mais ne put bouger les commandes ou le volant. Qu'il s'agisse d'un effet provoqué par les dômes étranges ou qu'il a été simplement affaibli par la peur, le fermier ne pouvait en être certain. J'étais assis là comme figé, dit le témoin. Je ne pouvais rien bouger ! Je ne savais pas quoi diable faire ! Tout d'un coup, ils partirent tous en l'air, tout droit, je dirais à 200 pieds environ, puis s'arrêtèrent. Si vous aviez cligné les yeux, vous auriez manqué le truc !

Survolant maintenant en formation en escalier, les 5 dômes s'arrêtèrent de tourner.

Une vapeur grise, comme un échappement, flotta hors de 2 ouvertures à la base de chaque appareil qui était suivi par une rafale de vent qui applatissait la récolte de graines de colza. Terrifié comme il l'était par le vent étrange créé par les dômes en survol, Fuhr ne put que penser : Oh, enfer, voilà ma récolte qui s'en va !

Puis, après 2 mn, les objets, qui furent décrits comme ayant une apparence d'acier inoxydable brossé, décolèrent rapidement et disparurent dans les nuages. Edwin Fuhr resta assis assez figé sur son tracteur pendant un moment, juste pour être sûr que les ovnis étaient vraiment partis. Avec précaution, il marcha à travers le marais.

En dessous de l'endroit où il avait vu le 1er dôme en survol, il y avait une dépression dans l'herbe haute de 11 pieds de diamètre. L'herbe à l'extérieur était [matted] et compressée absolument plate, tordue en un anneau dans le sens des aiguilles d'une montre, mais au centre, directement sous le centre de l'ovni, l'herbe était restée debout. Il n'y avait pas de chaleur ni d'émission d'odeur anormale quelconque. Au cours de l'enquête de Ted PhillipsPhillips, Ted, le fermier mentionna que le 2d dôme avait l'air d'avoir 2 extensions metalliques ou des sondes sortant de sa base ; il les estima faire 3 pieds de long environ et 3 pieds d'épaisseur.

Il devrait être noté que Fuhr ne souhaitait aucune publicité de son expérience. Il rentra à la ferme après l'incident et raconta tout à sa femme qui, à son tour, dit à Fuhr qu'il était fou. Mais il est difficile de garder un secret dans les communautés rurales et l'histoire finit par être entendu par l'agent de police Ron Morier de la Police Montrée Canadienne Royale affectée à la région. Le policier Morier apprit du fermier, qui avait posé quelques questions discrètes à ses vosins, qu'il y avait eu des réactions animales évidentes à la rencontre. À minuit, le soir avant que les dômes soient vus dans le champ, des chiens du voisinage commencèrent à aboyer et ne s'arrêtèrent pas pendant 3 h, au grand inconfort de leurs propriétaires qui ne purent rien pour faire stopper le raffut inhabituel. De plus, le bétail dans la région commença à [acting up], courant frénétiquement en avant et en arrière, essayant de se libérer de leurs [pens].

Ted PhillipsPhillips, Ted, qui interrogea Fuhr, demanda qu'elle fut la réaction de l'agent de police au signalement d'ovnis. Le policier Morier fut vraiment intéressé, mais le caporal dit de ne pas répéter l'histoire. Il dit de "la garder sous votre chapeau pendant un moment et de ne pas signaler quoi que ce soit, répondit le fermier.

En questionnant le policier, Phillips posa la question de la réputation du fermier Edwin Fuhr. Je pense qu'il a vu quelque chose et je ne vois pas pourquoi il exagèrerait sur ce qu'il a vu, répondit Morier. En aucune manière ça ne peut être un canular. Quoi qu'il y ait eu là-bas, c'est venu des airs et est parti de la même manière, autant que je puisse dire.

Quoi que les dômes avaient été envoyés faire, leur mission n'était pas terminée en dimanche matin, car le lundi suivant, lorsque Fuhr revint sur le site pour continuer sa moisson, un 6ᵉ anneau avait été ajouté aux 5 autres. Le diamètre similaire de 11 pieds d'herbe [matted] indiquait qu'encore un autre objet était mystérieusement arrivé et reparti après les autres.

Que ressentit Fuhr au sujet de cet épisode ? Croyait-il aux ovnis avant cette rencontre ? Je pensais que c'était un ramassi de conneries ! répondit le fermier de manière candide. Je n'en avait jamais vu un donc pourquoi aurais-je dû y croire. Mais dieu sait que j'y crois maintenant !

Un autre point culminant dans la présentation de Phillips au Symposium concerna un objet luisant brillamment qui terrorisa une famille à Columbia (Mo.) le soir du jeudi 28 juin 1973. Alors que Vanea Richards, 16 ans, allait vers le réfrigerateur, elle entendit un son rossant plutôt fort venant des bois près de son mobil-home. Elle regarda par la fenêtre, mais ne put rien voir dans l'obscurité. Le bruit semblait se déplacer autour d'un grand arbre à 60 pieds de distance environ et alors qu'il continuait, elle devint de plus en plus effrayée et appela son père.

James Richards alla à la fenêtre de la cuisine (tandis que Vanea courrait verrouiller la porte d'entrée) et vit 2 rayons de lumière venant d'un point entre la barrière et les arbres. Il estima que les rayons étaient à 5 pieds l'un de l'autre, larges au sommet et effilés au sol. Richards ne put rien voir au-dessus des rayons blancs argentés brillants, ni autour d'eux. Soudain, ils disparurent et une forme ovale luisante et brillante fut vue juste au-dessus de la position d'origine des rayons. C'était un objet de 15 pieds de diamètre en survol près du sol.

L'ovni était extrêmement brillant, si brillant que Richards dut se tourner après l'avoir regardé brièvement. Dans la lueur intense, les bords de l'objet étaient flous et aucun détail de surface ne fut vu. Les arbres autour de l'ovni restaient pleinement dans la lumière, éclairés brillamment comme en plein jour. Le bruit rossant continua et les arbres autour de l'objet bougeaient d'avant en arrière comme s'ils étaient sous un vent fort. Un grand arbre bougeait différemment, comme s'il était tiré ; une branche fut effectivement forcée au sol. Puis, après un fort son de craquement, le mouvement de tirage et les bruits rossants s'arrêtèrent. Cette branche fut par la suite trouvée tordue et tirée vers le bas, cassée du tronc de l'arbre à un point juste au-dessus de 17 pieds du sol.

La zone était maintenant calme, presque trop calme. Richards remarqua que ses chiens étaient restés couchés entre le mobil-home et un hangar voisin. Il n'était pas habituel qu'ils n'aboient pas avec tout le bruit et les lumières à une si courte distance. L'objet était toujours en survol silencieux, mais commença alors à se déplacer plus près du [trailer]. Richards chargea ses fusils et appela à l'aide. L'ovni était maintenant à 50 pieds environ de la maison et à ce moment semblait être blanc argenté au centre avec une bande de lumière bleue et une lueur orange s'étendant autour du bord extérieur. Puis, dans un mouvement lent et doux, il recula à nouveau à sa position d'origine au bord du champ.

Alors que Richards décrivait les événements effrayants ayant lieu à l'opérateur téléphonique, les lumières de la maison s'atténuèrent par 2 fois. Puis le téléphone tomba en panne pendant que l'appareil se déplaçait à nouveau vers le [trailer].

Nous ne savions pas quoi faire, dit Richards. Nous étions tous les 2 effrayés. Ce sentiment de frisson me vint. J'étais muet à ce moment. J'étais sûr, comme lorsque vous pensez presque que vous allez mourrir ou quelque chose comme ça, comme si la mort était sur vous. C'était çà !

L'objet recula soudainement vers le champ et stationna. La lueur qu'il émanait diminua de plus en plus jusqu'à ce que l'ovni disparaisse. Les feuilles du côté de l'arbre où l'appareil était en survol étaient brûlées jusqu'à une hauteur de 35 pieds et furent mortes dans les 2 semaines suivant l'épisode, indique le rapport de Phillips. Aucune radiation ne fut détectée.

Le directeur du Centre pour les Etudes sur les Ovnis, le Dr. J. Allen Hynek, a dit à la conférence de l'AIAA que l'un des problèmes sérieux des enquêtes sur les ovnis avait toujours été le signal-sur-bruit. Le bruit (les objets qui peuvent être identifiés) étant si grand que l'existence d'un signal (objets qui ne peuvent être identifiés) avait été sérieusement mis en doute.

Dans le problème ovni, nous ne savions pas au début qu'il y avait un signal... il s'agissait simplement de contes innacceptables pour les scientifiques en tant que corps, dit l'astronome. Seuls ceux d'entre nous, à travers une longue exposition au sujet ou motivés par une curiosité effrênée pour travail dans le domaine et de salir nos mains avec les données brutes, arrivèrent à savoir qu'il y avait un signal.

Hynek utilisa l'analogie suivante comme illustration : Dans l'isolation du radium, madame Curie fut obligée de travailler avec des tonnes de pitchblende pour obtenir une quantité minuscule de radium. Pourtant l'existence d'un signal dans le bruit de pitchblende était indéniable. La radioactivité du pitchblende ne fut pas remise en cause. Supposons qu'au lieu de cela il y ait eu une rumeur - un vieux conte de bonne femme ou une histoire d'alchimiste - selon laquelle il existait un élément inconnu miraculeux qui pouvait être utilisé dans la transmutation des elements et qui avait des pouvoirs guérisseurs miraculeux et d'autres propriétés exotiques. Est-ce qu'un scientifique quelconque sur la base d'un tel conte d'alchimiste aurait fait ce qu'a fait madame Curie pour extraire le signal du bruit de tonnes de pitchblende ? Difficilement. Madame Curie savait qu'il y avait un signal - ce n'était pas une rumeur. Et bien que le travail ait été immense, il y avait une méthodologie définie, scientifiquement acceptée pour séparer le signal du bruit.

A côté du problème de séparer les mauvaises identifications d'ovnis tels que des avions , planètes, ballons météo, etc.) du résidu constant permanent d'objets uniques observés dans qu'on puisse les attribuer à des facteurs connus, se trouvent d'autres observations particulières incorporées dans les rapports. Il y a eu des observations de spectres, d'anges, de robots, de lévitations et choses semblables qui ont détourné de nombreux scientifiques de s'intéresser plus aux ovnis.

Assez curieusement, selon plusieurs scientifiques distingués au Symposium, l'explication la moins probable aux ovnis est la théorie extraterrestre !

Le Dr. Saunders a indiqué : Tous ces effets pouvaient être anticipés en partant de la supposition simpliste que les ovnis ont une réalité physique.

Le Dr. Hynek a déclaré : Nous ne savons pas à qui appartient vraiment le problème des ovnis - au physicien, au sociologue ou au psychiatre. Prenez, par exemple, les signalements depuis des régions largement éparpillées du globe, des aspects apparemment paranormaux de certains signalements d'ovnis. Ces cas de "contactés" ont généralement été considérés même par des enquêteurs sur les ovnis chevronnés comme des émanations de doux-dingues. Pourraient-ils, cependant, éventuellement être une partie du signal extrêmement complexe que notre culture ne sait pas comment interpréter ?

Le Dr. Jacques ValléeVallee, Jacques a observé : Je pense que la croyance actuelle parmi la plupart des enthousiastes des soucoupes volantes que les objets volants non identifiés sont des appareils utilisés par des visiteurs d'une autre planète masque la nature réelle, infiniment plus complexe de l'intelligence et de la technologie donnant naissance aux observations. Les choses que nous appellons objets volants non identifiés ne sont ni objets ni volants.

Dans le même temps, le Centre Ovni de Hynek offre une association libre pour des scientifiques motivés par leur intérêt commun, un référentiel d'information, de documents et rapports et un lieu où chaque individu peut venir rapporter son expérience sans peur du ridicule.

Ceci étant it une autre approche au problème de la détection des ovnis fut présenté au Symposium par le Dr. Kuettner dans un addresse intitulée Quo Vadis ? Où aller à partir de là ?

La masse disponible d'éléments [sur les ovnis] accumulés aujourd'hui et déjà informatisés en 2 ou 3 endroits est si grande (de l'ordre de 50 000) que même la petite fraction des cas "non identifiés" représente un grand nombre, a-t-il indiqué. De nombreuses personnes ont discuté de divers schémas et nous avons fait de même dans notre Comité. La plupart de ces schémas se heurtent au problème discuté précédemment ; ils sont trop coûteux et nécessitent un soutien majeur. Nous sommes, cependan, arrivés à une idée relativement peu coûteuse qui pourrait ou ne pourrait pas marcher. Si elle le fait, cela pourrait être assez significatif et c'est pourquoi il pourrait être intéressant d'essayer.

Kuettner expliqua que le Service de la Météo Nationale opère près de 100 unités de radar météo 24 h/24 aux U.S. pour fournir l'information nécessaire aux diverses prévisions, avertissements et centres sur le climat. Des photos des écrans sont prises toutes les heures lors d'un temps normal et tous les 40 s lors d'un temps sérieux. Les radars ont une portée d'un rayon de 125 et 250 miles. L'utilisation de radars primaires, secondaires et coopératifs à travers le pays pourrait couvrir une zone de 80 % des U.S. Des photographies prises sur les écrans sont stockées à l'installation du Service des Données Environmentales en Caroline du Nord.

L'effort est réduit et peu coûteux et aucun soutient majeur n'est nécessaire, conclut Kuettner. S'il est infructueux, rien n'est perdu, mais s'il est fructueux, cela pourrait ajouter un morceau de données puissant aux études de cas spécifiques. Cette information pourrait déjà exister, mais n'a pas été récupérée.

Ces hommes accomplis ne représentent qu'une portion du "groupe de réflexion" qui a ramassé le problème ovni après que l'Air Force l'ai laissé tomber. Ils risquent leurs réputations en interprétant le "signal" complexe et ambigü au sein du "bruit". Jusqu'ici, certaines de leurs conclusions n'ont été annoncées que lors de réunions privées et publiées dans des journaux techniques généralement non accessibles au public.

Ce qui est important est que l'homme de la rue soit conscient que cet intérêt de première priorité pour les ovnis existe et chez certains des scientifiques de l'espace les plus distingués dont les talents combinés nous ont emmené dans l'espace. Peut-être le ridicule sur l'ensemble du sujet des ovnis est-il presque terminé...