
Bourret présente le journal sur FR3, puis sur TF1. C'est alors qu'une vague d'observations touche la France entre fin et . Bourret se prend alors de passion pour les ovnis. Egalement grand reporter sur France Inter, il projette de consacrer une série d'entretiens radiophoniques au sujet, et prend contact avec des experts de tous bords. La plupart acceptent, à l'exception de "rationalistes" qui arguent du rapport Condon et de ses conclusions définitives sur le sujet ovni.
Entretiens
A partir de , les premières interviews sont diffusées, chaque . Parmi celles-ci, on trouve notamment celles de :
- un journaliste scientifique de l'Humanité de l'époque
- Aimé Michel
- président du GEPA
- Jacques Vallée, alors consultant en informatique à l'Université de Stanford, interviewé aux USA par Michel Anfrol
- Jean-Claude Ribes, alors radioastronome et chargé de recherches au CNRS (8 mars par Bourret)
- Patrick Aimedieu, chercheur au CNRS, interviewé par Bourret une 1ère fois puis une 2nde fois
- Rémy Chauvin, alors professeur de biologie à la Sorbonne, interviewé par Euloge Boissonnade
- Claude Poher
- Pierre Guérin depuis l'observatoire du Pic du Midi où il travaille alors
- Jean-Michel Dutuit, paléontontogue, chargé de recherches au CNRS
- un chercheur du laboratoire d'aéronomie de Verrières-le-Buisson
- le père jésuite Russo, polytechnicien et philosophe des sciences

Parmi les entretiens réalisés, le plus fameux sera sans nul doute celui de Robert Galley, Ministre des Armées, diffusé le . Galley y admet l'intérêt scientifique du problème, et indique la marche à suivre pour envoyer les rapports d'observation à Claude Poher du CNES.
La dernière émission à lieu le vendredi , en forme de conclusion, aux côtés de son collègue
Claude Villers. Michel Monnerie y est invité, et annonce que
LDLN organise une soirée de surveillance du ciel national
pour le lendemain. En fait l'objectif de cette soirée à grands renforts de publicité était de vérifier les
conséquences d'une préparation psychologique de l'opinion. Le lendemain, aucune
photo n'est envoyée à l'émission. Bourret en
conclut que la sensibilisation de l'opinion publique par les moyens audio-visuels ne provoque pas une
augmentation des témoignages. Par la suite, Bourret publie son 1er livre sur le sujet contenant
les retranscriptions des entretiens menés sur France Inter cette année-là avec notamment Vallée, Ribes,
Chauvin, Poher, Guérin, Monnerie ou le Père Russo. Egalement d'autres interviews fort intéressantes de personnages
tels que Gordon Creighton, Aimé Michel et les participants aux projet Blue Book que
furent Josef Allen Hynek et
David R. Saunders Bourret, J.-C.: La
nouvelle vague des soucoupes
volantes, Presses Pocket 1976.
D'autres livres suivront Bourret, J.-C.: Enquête sur les
ovnis, France-Empire 1976
Bourret, J.-C.: La
science face aux
Extra-Terrestres
, France Empire 1977. Réédité France Loisirs 1979. Réédité Presses Pocket 1979, ref. 1839.
Pour son livre suivant sur le
sujet Bourret, J.-C.: Le
Nouveau défi des
ovnis, France-Empire 1976, Paris. Réédité Presses Pocket
1978, Bourret s'accorde à nouveau le concours de brillants éléments, tels Poher qui rentre des Etats-Unis ou le
scientifique Jean-Pierre Petit, à qui il demande une "annexe scientifique" de 80 pages. Le
résultat est un best seller.
En fin de journée le , en vacances à Langogne (Lozère), il observe avec son père un "cigare" d'apparence métallique, qui semble naviguer autour d'un ballon-sonde "Jean-Claude Bourret : 'enfin, j'ai vu un OVNI'", Nostra, 25 octobre 1978.
Le , Bourret rencontre Jean-Pierre Cochard, directeur de la
gendarmerie nationale. Il publiera un livre sur les témoignages de ces militaires Bourret, J.-C.: OVNIS
: L'armée
parle, France Empire 1979,
puis
Bourret, J.-C.: Le
nouveau défi des ovnis, 1980.
Quelques années plus tard, pour un nouveau livre Bourret, J.-C. & Velasco, Jean-Jacques: Ovnis,
la science
avance, Robert Laffont 1993,
c'est encore avec le CNES que Bourret collabore, et cette fois, c'est
Jean-Jacques Vélasco qui s'y colle. Interviewé en par la revue Mystère à l'occasion de la
sortie du livre, Bourret déclare :
Des scientifiques de très haut niveau m'ont contacté en me disant que depuis de nombreuses années ils travaillaient dans l'ombre sur le sujet ovni. Souhaitant conserver l'anonymat, ils m'ont proposé de devenir leur porte-parole.
On trouve notamment dans le livre une attitude très ouverte du responsable du SEPRA qu'est alors Jean-Jacques Vélasco, et une tentative de réduire l'affaire Ummo à une manipulation émanant de l'ex-Union Soviétique, sans argumentation vraiment crédible.
Après son aventure à La Cinq, Bourret devient en
conseiller du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale et membre de la commission de communication de la DGGN
(Direction Générale de la Gendarmerie Nationale), et conseiller du
président d'IGS et de l'éditeur Michel Lafon, chez qui il publie un autre ouvrage sur un possible contact
extraterrestre cette année-là
Bourret, J.-C.: 1999,
Le contact
?, Michel Lafon, 1997.
Il écrit un livre (encore non publié) où il présente les principales religions monothéistes comme des interprétations
romancées de visites extraterrestres.
Le , Bourret est élevé au grade de Colonel (réserve citoyenne) par le Général d'armée Guy Parayre, Directeur de la Gendarmerie nationale ({{104000|number}} militaires) en présence du Major Général Gilles.