Jean-Claude Bourret

Jean-Claude naît le .

Bourret, star du journal télévisé IT1 dans les années 1970s
Bourret, star du journal télévisé dans les années 1970s

Bourret naît à Lyon. Il présente le journal sur FR3, puis sur TF1. C'est alors qu'une vague d'observations touche la France entre fin et . Bourret se prend alors de passion pour les ovnis. Également grand reporter sur France Inter, il projette de consacrer une série d'entretiens radiophoniques au sujet et prend contact avec des experts de tous bords. La plupart acceptent, à l'exception de "rationalistes" qui arguent du rapport Condon et de ses conclusions définitives sur le sujet ovni.

Entretiens

À partir de , les premières interviews sont diffusées, chaque . Parmi celles-ci, on trouve notamment celles de :

Bourret interviewant Robert GalleyRobert Galley
Bourret interviewant Galley

Parmi les entretiens réalisés, le plus fameux sera sans nul doute celui de Robert GalleyRobert Galley, Ministre des Armées, diffusé . Galley y admet l'intérêt scientifique du problème et indique la marche à suivre pour envoyer les rapports d'observation à Claude PoherClaude Poher du CNES.

La dernière émission a lieu le vendredi , en forme de conclusion, aux côtés de son collègue Claude Villers. Michel MonnerieMichel Monnerie y est invité et annonce que LDLN organise une soirée de surveillance du ciel national pour le lendemain. En fait l'objectif de cette soirée à grands renforts de publicité était de vérifier les conséquences d'une préparation psychologique de l'opinion. Le lendemain, aucune photo n'est envoyée à l'émission. Bourret en conclut que la sensibilisation de l'opinion publique par les moyens audio-visuels ne provoque pas une augmentation des témoignages. Par la suite, Bourret publie son 1er livre sur le sujet contenant les retranscriptions des entretiens menés sur France Inter cette année-là avec notamment Vallée, Ribes, Chauvin, Poher, Guérin, Monnerie ou le Père Russo. Egalement d'autres interviews fort intéressantes de personnages tels que Gordon CreightonGordon Creighton, Aimé Michel et les participants aux projets Blue Book que furent Josef Allen HynekJosef Allen Hynek et David R. SaundersDavid R. Saunders . D'autres livres suivront .

Pour son livre suivant sur le sujet , Bourret s'accorde à nouveau le concours de brillants éléments, tels Poher qui rentre des États-Unis ou le scientifique Jean-Pierre PetitJean-Pierre Petit, à qui il demande une "annexe scientifique" de 80 pages. Le résultat est un best-seller.

En fin de journée , en vacances à Langogne (Lozère), il observe avec son père un "cigare" d'apparence métallique, qui semble naviguer autour d'un ballon-sonde .

Le , Bourret rencontre Jean-Pierre Cochard, directeur de la gendarmerie nationale. Il publiera un livre sur les témoignages de ces militaires , puis .

Quelques années plus tard, pour un nouveau livre , c'est encore avec le CNES que Bourret collabore, et cette fois, c'est Jean-Jacques Vélasco qui s'y colle. Interviewé par la revue Mystère à l'occasion de la sortie du livre, Bourret déclare :

Des scientifiques de très haut niveau m'ont contacté en me disant que, depuis de nombreuses années, ils travaillaient dans l'ombre sur le sujet ovni. Souhaitant conserver l'anonymat, ils m'ont proposé de devenir leur porte-parole.

On trouve notamment dans le livre une attitude très ouverte du responsable du SEPRA qu'est alors Jean-Jacques Vélasco, et une tentative de réduire l'affaire Ummo à une manipulation émanant de l'ex-Union Soviétique, sans argumentation vraiment crédible.

Après son aventure à La Cinq, Bourret devient conseiller du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale et membre de la commission de communication de la DGGN (), et conseiller du président d'IGS et de l'éditeur Michel Lafon, chez qui il publie un autre ouvrage sur un possible contact extraterrestre cette année-là . Il écrit un livre (encore non publié) où il présente les principales religions monothéistes comme des interprétations romancées de visites extraterrestres.

Le , Bourret est élevé au grade de Colonel (réserve citoyenne) par le Général d'armée Guy Parayre, Directeur de la Gendarmerie nationale (104 000 militaires) en présence du Major Général Gilles.