Il est originaire de Saint Vincent-les-Forts, un village des Alpes provençales où toute sa famille est née depuis le 17ᵉ siècle et qui ne compte à l'époque qu'une trentaine de maisons. Il vit là jusque où une épidémie de poliomyélite le rend inapte au travail manuel, et l'oriente vers une licence de philosophie. En il entre à la RDF en passant le concours des ingénieurs du son du studio d'essai. Il travaille ensuite au service de la recherche.
Michel commence à s'intéresser à l'ufologie dès , avec la vague des observations scandinaves. Il pense tout d'abord, comme beaucoup, qu'il s'agit d'engins allemands récupérés que les Russes essaient sur la Baltique ou d'une nouvelle arme américaine.
À partir de il s'intéresse plus exclusivement aux faits de psychologie exceptionnelle ainsi qu'aux phénomènes mal étudiés par la science. Quand le livre de Donald E. Keyhoe paraît , Michel est encore moins convaincu de phénomènes extraordinaires, et en arrive même à penser que tout est inventé de A à Z par de mauvais journalistes.
Par la suite, alors qu'il travaille comme ingénieur du son pour une émission de radio sur la météorologie, Roger Clausse, un ingénieur de la Météorologie Nationale, lui montre un dossier d'observations inexplicables transmises par les stations. Michel est alors très étonné de retrouver dans ce dossier des cas en tous points identiques à ceux du livre de Keyhoe. Il revoit ainsi son jugement et considère qu'il y a vraiment "quelque chose".
Michel approfondit alors son enquête. Travaillant à Paris au service de la recherche de la RTF, il collecte des
articles de journaux comme Le Figaro, ou Le Parisien libéré (journal qu'il cite le plus) et fait la
connaissance du capitaine Clérouin, qui dirige les services de
renseignement de l'Armée de l'Air, sous les ordres du général Lionel Max Chassin.
Il aide beaucoup Michel : Oui
, commentera ce dernier, Comme
vous, je fais une enquête. Mais je vous présente un précurseur : M. Latappy qui, lui, recueille tout depuis le
début, depuis l'affaire Kenneth E. Arnold
. Ainsi , pour écrire son 1er
livre sur le sujet, Michel se trouve à la tête d'une documentation substantielle . Il y
postule l'existence de systèmes de propulsion "électrogravitationnelle" pour les soucoupes, s'inspirant de la théorie du capitaine Jean Plantier, . Personne en France n'en
sait plus que lui. Il n'est pas militaire. Il est le dessinateur de Forces aériennes françaises, notre revue de
l'armée de l'Air. Mais tout ce que j'ai, il l'a
, mais sans rien
affirmer de catégorique. Il demande à Jean Cocteau, qui s'intéresse au phénomène, d'en
écrire la préface. Le livre connaît un certain succès. Dans les semaines qui suivent sa parution, il reçoit des
courriers de Cocteau et de Pierre Guérin
, avec qui il
se lie d'amitié.
En , alors que son livre sort, Michel annonce un pic d'observation à venir
, avec l'arrivée de Perseïdes . C'est en fait fin
qu'une vague d'observations sans précédent touche la France. Au terme
de celle-ci, il rend visite à Cocteau. Il s'interroge sur la manière de prouver scientifiquement la réalité de ce
qu'il appelle les MOC
, au milieu de témoignages
incontrôlables et de récits publiés par les journaux. Cocteau lui répond : Si ce que racontent ces gens est vrai,
si ces engins existent et si on les a vus, il est inconcevable qu'un ordre quelconque ne se cache pas sous ce
désordre. C'est cela qu'il faut chercher : l'ordre caché sous le désordre.
Un ordre derrière le chaos de , Michel croit
en trouver un en , et publie un 2ᵉ livre l'année suivante . Ce livre frappe Jacques Vallée, qui lui
écrit et finit par le rencontrer .
Dans les années 1960s, Michel rédige de nombreux articles pour la revue Planète,
sur la parapsychologie, les phénomènes physiques liés aux extases religieuses et ce
qu'on appelle alors les "soucoupes volantes" . À la même époque, il rédige aussi des articles
pour Science & Vie, et se lie d'amitié avec Jacques Bergier.
En , Michel présente Yves Rocard à Jacques Vallée
. Par la suite, ceux-ci vont travailler au sein du même "collège invisible".
En , il fait partie du comité de rédaction de LDLN.
À la fin de sa vie, Michel déclare modestement que tout ce dont il est certain à propos des ovnis tiendrait aisément sur un timbre-poste.