James Bond Johnson

James Bond Johnson
James Bond Johnson

James Bond naît en 1926. Il est journaliste-photographe pendant 5 ans pour le Fort Worth Star-Telegram, alors le plus grand journal du sud.

Roswell (1947)

Le mardi 8 il est envoyé pour photographier les débris du "disque volant" qui se serait écrasé à roswell. Il prend 4 photos, 2 de Roger Ramey seul et 2 avec le colonel Dubose. Le soir, il écrit l'article du Star Telegram qui sort le lendemain matin.

Il poursuit des diplômes de journalisme, éducation, théologie et psychologie aux universités wesleyienne et chrétienne du Texas, méthodiste du sud et de Claremont. Il obtient un doctorat du National Institute of Mental Health pour 3 ans de psychiatrie clinique dans le Département de Psychatrie de l'Université de l'Ecole de Médecine de Californie du Sud. Il a également reçu des formations cliniques à l'Hopital du Service de Santé Publique U.S. de Fort Worth, au TCU-VA Veterans Guidance Center de Fort Worth, au Metropolitan Hospital à Norwalk, à la Tri-City Mental Health Authority de Pomona, et du Memorial Hospital Medical Center de Long Beach.

Il est ordonné ministre Methodiste Unifié pour 50 ans.

À partir de 1960 il est psychologue clinicien licencié et certifié du board Californien. Il est praticien privé en psychologie clinique et consultant à Long Beach pendant 39 ans, spécialisé en thérapie familiale, psychologie du sport et industrielle. En 1970, il fonde le Long Beach Youth Home, une installation de traitement résidentielle et école pour les jeunes troublés émotionellement, puis en 1974 il établit une Cedar House à Long Beach, qui deviendra un modèle national dans le traitement des abus d'enfants et d'épouse.

Il se retire comme pasteur senior de la Première Eglise Méthodiste Unifiée de San Pedro.

Il est l'un des premiers à étudier l'étiologie du désordre de stress post-traumatique, interrogeant des prisonniers de guerres et des évadés revenus au pays durant les 3 guerres. Il sert comme pilote cadet des Army Air Corps pendant la 2de guerre mondiale, capitaine du Corps des Marine durant la guerre de Corée et spécialiste des opérations psychologiques de l'Armée durant la guerre du Vietnam. Il est consultant pour le NSC, il sert sur la Commission Eisenhower, qui révise le Code de Conduite pour les prisonniers de guerre et est consultant du Pentagone pour l'Opération Homecoming, le programme de réhabilitation du DoD pour les prisonniers de retour de guerre après la guerre du Vietnam. Il est à la faculté de conseil de l'US Army Command et General Staff College de Fort Leavenworth (Kansas). Avant sa retraite de l'U. S. Army avec le grade de colonel à part entière après 33 ans de service actif et de réserve, il sert comme J-5 (affaires civiles militaires)(Mob Des) pour le Commandement Européen des USA.

Il est président du secteur de Long Beach de l'Association des Anciens Officiers, puis du secteur de Los Alamitos. Il est membre à vie de l'U. S. Marine Corps Combat Correspondents Association.

Voyageur invétéré, il a organisé et dirigé des voyages de groupe sur les 6 continents ces dernières années, se spécialisant en "voyages sentimentaux" d'anciens hommes et femmes (et veuves) militaires sur des champs de bataille américains dans le monde.

Il sera décrit dans cet incident dans le film Roswell, produit par ShowTime.

En février 1989 et le vendredi 24 mars 1989 il est interrogé par Randle et Schmitt :

J'ai fait poser le général Ramey avec les débris. À ce moment, je fus briefé sur l'idée que ce n'était pas un disque volant comme signalé initialement, mais un ballon-sonde qui s'était écrasé.

Bond répond à William le lundi 17 août 1998 : A Response to AAER's Report: Symbols Discovered on Roswell Crash Photo

J'ai sérieusement essayé de manière diligente de localiser tout indice que les débris que j'avais photographié étaient autre chose que les débris récupérés par le major Marcel sur la ferme près de Roswell. J'ai été totalement incapable de déterrer tout indice quel qu'il soit soutenant la théorie d'un "échange du ballon".

J'ai eu de longues conversations avec les seuls 2 individus encore vivants ayant vu et véritablement touché les débris -- le Dr. Jesse Marcel Junior et Irving Newton. Jesse Jr. se souvient que son père lui avait dit qu'au moins certains des débris dans le bureau du général Ramey étaient "les vrais" et Irving Newton déclare qu'il n'y a pas de doute dans son esprit que les débris qu'il a vu et examinés dans le bureau de Ramey étaient les mêmes que ceux que Marcel avait amené du Nouveau- Mexique. Newton m'a également dit que Marcel l'avait suivi dans le bureau du général cet après-midi-là en tentant de l'amener à examiner de près les symboles sur certaines des "baguettes" que Marcel considérait ne "pas être de ce monde".

J'ai également discuté ce point attentivement et en longueur avec plusieurs des principaux écrivains sur Roswell, dont Stan Friedman, Kevin Randle, Bill Moore et Philip Klass. Aucun d'entre eux n'a avancé quelque preuve réelle qu'il y ait eu un "échange" ou un "dummying" de véritables débris de Roswell.

Le rôle de Marcel dans l'événement de Roswell n'a apparemment pas été rapporté dans sa totalité avant d'être interrogé par Stan Friedman et Bill Moore près de 30 ans plus tard. Ceci est rapporté dans L'incident de Roswell écrit par Bill Moore et Charles Berlitz, et publié en 1980. Dans ce récit, il est demandé à Marcel :

'Pensez-vous que ce que vous avez vu était un ballon-sonde ?"

Marcel répondit :

Ce n'en était pas un. J'étais assez bien au courant de la plupart de tout ce qui était dans les airs à l'époque, que ce soit à nous ou étranger. J'étais également au courant de virtuellement tout type d'appareillage d'observation météo ou de détection radar utilisé par les civils ou les militaires. Ce n'était vraiment pas un appareillage météo ou de détection, ni quelque type d'avion ou de missile. Nous ne savions pas ce que c'était. Nous avons juste ramassé les fragments. C'était quelque chose que je n'avais jamais vu auparavant, ou depuis, en l'occurence. Je ne savais pas ce que c'était, mais ce n'était certainement pas construit pas nous et ce n'était certainement pas un ballon-sonde " (page 72). Autant que je sache Marcel n'a jamais changé cette déclaration.

Plus loin dans le livre de Moore-Berlitz Marcel déclare :

...l'après-midi suivant, nous avons tout chargé dans un B-29 sur les ordres du colonel Blanchard et l'avons envoyé à Fort Worth.... Juste après que nous sommes arrivés à Carswell, Fort Worth, on nous dit d'apporter ce truc jusqu'au bureau du général — qu'il voulait y jeter un œil.

Nous le fîmes et le déversèrent sur le sol sur un papier marron" (je peux certainement me porter garant de cela, William, puisque j'ai aidé à l'éparpiller sur le tapis du général en essayant de poser une photo décente des détritus).

Marcel continua : "Ce que nous avions n'était qu'une petite partie des débris — il y en avait beaucoup plus en tout. Il y avait un B-29 rempli à moitié dehors. Le général Ramey permit à certains membres de la presse à l'intérieur de prendre une photo de ces trucs. Ils prirent une photo de moi sur le sol tenant certains des débris métalliques les moins intéressants... Ce qu'il y a sur cette photo-là était des morceaux de ce que nous avions trouvé. Ce n'était pas une photo [staged]." (pages 74-75) (En fait, j'ai pris 2 photos de Marcel, qui ont été reproduites dans de nombreux livres publiés depuis cette époque. Aucune autre photo de lui n'a refait surface).

L'histoire de "l'échange de ballon" émergea apparemment d'un commentaire supplémentaire de Marcel :

Plus tard, ils enlevèrent notre épave et remplacèrent certains des leurs. Alors, ils permirent plus de photos... Je n'étais pas sur celles-là. Je pense qu'elles furent prises avec le général et un de ses aides" (page 75). Il est évident que l'intervention des 30 années avaient obscurci la mémoire de Marcel. Un examen attentif des photos que j'ai prises de lui, du général Ramey et du colonel Dubose montrent toutes clairement les mêmes débris présentés simplement comme je l'avais posé. Il n'y a eu aucun échange d'une partie quelconque du matériel.

Donc, William, à moins que vous ou quelqu'un d'autre n'ait une preuve réelle du contraire -- pas juste de la spéculation -- j'ai peur que la fable de "l'échange de ballon" doive rester cela.

Bond Johnson meurt le samedi 25.