Travailler sur les bases de données sur les PAN

Est-il possible d'extraire des informations scientifiques et pratiques de bases de données sur les PAN ? Ce fut la question principale qui motiva la préparation de cet article. Jusqu'ici l'ufologie est juste caractérisée par une interminable succession de descriptions qualitatives fournies principalement par les témoins. De telles descriptions sont parfois intéressantes et détaillées ; de fait ce qu'il est rapporté dedans est souvent tellement excitant qu'on voudrait essayer de voir quel point ces descriptions sont réelles. La seule manière de le faire est d'essayer d'identifier des variables mesurables de sorte qu'une analyse quantitative soit possible. Dans de tels cas l'analyse quantitative d'un cas donné, quelle que soit son importance et son intérêt, est presque toujours impossible, à l'exception de quelques rares cas s1Maccabee B.: "Photometric Properties of an Unidentified Bright Object seen off the Coast of New Zealand", Applied Optics, 18, 2527-28, 1979. s2Maccabee B.: "Optical power output of an unidentified high altitude light source", Journal of Scientific Exploration, 1999, 13, pp. 199-211. s3National Aviation Reporting Center on Anomalous Phenomena (NARCAP). Cela reste juste une sorte de "conte", qui affecte certainement souvent le lecteur émotionnellement mais ne peut être porté sur des bases plus solides. Si les informations fournies dans certains cas sont suffisamment détaillées il est très souvent facile de vérifier si le phénomène rapporté est vraiment anormal ou non. Par exemple, il peut être possible de vérifier sa localisation dans le ciel juste pour s'il est le résultat d'une interprétation erronée d'un objet astronomique connu s4Odenwald, S. – FAQa about Strange Things in the Sky, The Astronomy Café̀ s5SkyMap Software, parfois vu à travers un filtre atmospherique aberrant. Nombre de ces cas peuvent être interprétés comme étant des bolides ou des méteores. Nombre d'autres cas peuvent être expliqués par des artefacts humains tels que des avions, des voitures ou même des lumières de maison vues à travers le brouillard ou d'autres causes filtrantes s6Teodorani, M. (2008) Sfere di Luce. MACRO Edizioni. Pas moins d'autres cas peuvent être – plus ou moins facilement – expliqués comme de simples canulars et faux s7Teodorani, M.: "Need to Know vs. Need to Believe in Ufology", U.A.P.S.G., 09/2009. Mais plusieurs autres cas ne fournissent pas une interprétation prosaïque immédiate.

Des enquêteurs compétents peuvent aller en profondeur sur un cas donné afin d'essayer de reconstruire un incident de PAN – quoi qu'il soit – de la manière la plus logique et la plus cohérente : la plupart du temps ce type d'enquêteur exploite substantiellement les mêmes qualités que celles qu'utilise un enquêteur de police professionnel ou un journaliste d'investigation. Dans d'autres cas des compétences scientifiques adaptées sont effectivement utilisées s8Dutton, T. R.: "A Testable Astronautical Theory for UFO Events", The Internet Encyclopedia of Science, 2003, s9Maccabee B.: "Photometric Properties of an Unidentified Bright Object seen off the Coast of New Zealand", Applied Optics, 18, 2527-28, 1979. s10Maccabee B.: "Optical power output of an unidentified high altitude light source", Journal of Scientific Exploration, 1999, 13, pp. 199-211. s11McDonald, J.:, "Science in Default – Twenty-Two Years of Inadeguate Investigations". American Association for the Advancement of Science, 134th Meeting. General Symposium, Unidentified Flying Objects, 1969 s12National Aviation Reporting Center on Anomalous Phenomena (NARCAP) s13Teodorani, M.: "Physics from UFO Data", ICPH Articles, N. 2, 2001 s14Ufoskeptic.org, s15Unusual Aerial Phenomena Study Group (U.A.P.S.G.) s16Williams, W. – SETV (Search for Extraterrestrial Visitation) s17Haines, R. (1980) Observing UFOs – An Investigative Handbook. Burnham Inc Pub. s18Vallee, J. (1977) Challenge to Science – The UFO Enigma. Ballantine Books. s19Michel, A. (1958) Flying Saucers and the Straight-Line Mystery. S. G. Phillips Incorporated. s20Cornet, B. and Stride, S. L.: "Solar System SETI Using Radio Telescope Array. Contact in Context", SETI League, 2003 s21Zeitlin, G. – Open SETI s22LaViolette, P. A. (2008) Secrets of Antigravity Propulsion. Bear & Company. s23Research Institute on Anomalous Phenomena (RIAP)., s24CNES – GEIPAN. Ces 2 exemples de méthodologie d'enquête sérieuse – quand elle est motivée par la recherche de faits objectifs et non par le besoin de démonstrer des "vérités" pré-établies – peuvent se révéler être tout à fait nécessaires pour qu'une une action ultérieure possible puisse être le cas échéant menée par des scientifiques souhaitant prendre des données directement sur le terrain. Des résultats quantitatifs preliminaires pourraient être intéressant et même éclairants, en particulier lorsqu'ils sont absolument nécessaires pour préparer les fondements de missions de terrain là où il est raisonnablement possible de les mener. Mais n'avons toujours pas en main de quelconque preuve vraiment quantitative de l'existence concrète du phénomène PAN en lui-même, en particulier si l'on considère sa possible nature technologique exogène s25Cornet, B. (1998): "The Performance" s26Dutton, T. R.: "A Testable Astronautical Theory for UFO Events", The Internet Encyclopedia of Science, 2003 s27McDonald, J.:, "Science in Default – Twenty-Two Years of Inadeguate Investigations". American Association for the Advancement of Science, 134th Meeting. General Symposium, Unidentified Flying Objects, 1969 s28Hill, P. R.: Unconventional Flying Objects: A Scientific Analysis, Hampton Roads Publishing, 1995.

Comme il a déjà été mentionné dans un récent s29article conceptuel s30Teodorani, M. (2009): "Need to Know vs. Need to Believe in Ufology", U.A.P.S.G., 09/2009, une véritable preuve scientifique ne peut être obtenue qu'n utilisant une instrumentation de mesure, déployée dans des zones où le phénomène rapporté est suffisamment récurrent à la fois spatialement et temporellement. Pour que cela puisse être possible, une collaboration entre enquêteurs ufologues sérieux et scientifiques reste fortement invoquée, malgré le fait que nous traitions ici d'une phénoménologie très difficile à étudier en raison de sa nature intrinsèquement très élusive et non-reproducible.

En l'absence d'enquêtes détaillées de cas donnés et/ou en complément de celles-ci, il semble naturel de penser que la meilleure manière de commencer une enquête qui puisse par la suite déboucher sur une possible localisation spatiale et temporelle (avec une marge d'erreur acceptable) d'une phénoménologie de PAN donnée est de commencer par examiner en détail les bases de données existantes. Maintenant la question est de savoir si ces bases de données – en dépit de la méticulosité et de la richesse de complétude avec laquelle elles ont été élaborées – sont suffisantes à elles seules pour permettre l'extraction de quelque information scientifique sur les on PANs en tant que phénomène global rapporté depuis une région donnée, ou pas. Cet test a été fait et la réponse qui peut être immédiatement anticipée est que, quelle que soit la sophistication utilisée pour analyser de type de données, les informations pouvant en être extraites sont minimes en comparaison de la perte de temps employée à mener ce travail. Les constructeurs eux-mêmes des bases de données de PAN les plus importantes aujourd'hui disponibles dans le monde confirment cela très honnêtement, et ceci, en plus de leur énorme et constant effort pour collecter des données, est hautement louable s31Davenport, P.: Communication e-mail privée, 05/06/2009.

Les cas de PAN signalés dans le monde sont vraiment très nombreux, et il a vite été compris que la manière la plus économique de faire ce test est de concentrer l'attention sur quelques zones où de nombreuses données sont disponibles. Ces lieux ne furent pas choisis au hasard, mais ce choix fut fait avec un objectif principal à l'esprit : préparer une mission de terrain à mener dans l'un de ces régions.

Jusqu'ici les 3 régions qui ont été choisies avec cet objectif à l'esprit sont toutes en Amérique du Nord et sont géographiquement reliées entre elles. Ces régions sont la province d'Ontario au Canada et les états US de New York et du Connecticut. L'ensemble de ces lieux ont été, ces 60 dernières années, le theâtre d'"incidents de PAN" assez importants . Pour ne mentionner que quelques exemples, personne ne peut facilement oublier la surveillance de phénomènes aériens inexpliqués en Ontario depuis 1997 s32Jarvis, J. – ORBWATCH, les événements ayant eu lieu dans la Vallée de l'Hudson (en particulier dans les années 1980s) s33Hynek J. A. & Imbrogno, Philip J.: Night Siege – The Hudson Valley UFO Sightings, Ballantine Books, 1987 s34"Hudson Valley Sightings", UFO Evidence et les cas récents signalés au Connecticut s35"Close Encounter in Connecticut", The Night Sky, 4 avril 2009. Bien sûr les 3 échantillons de bases de données de PAN ayant été examinés ne constituent qu'un cliché réduit du phénomène PAN dans son ensemble intervenant de manière éparse sur toute la planète. Ces lieux furent aussi choisis à cause de la richesse et la complétude de la base de données les décrivant, malgré le fait que les indices d'étrangeté et de qualité de ces cas n'ont pas été généralement évalués selon un protocole précis qui fut mis en place par Hynek ces dernières années s36Hynek J. A. (1972) The UFO Experience: A Scientific Inquiry. H. Regnery Co.. Bien sûr le nombre de cas signalés dans le monde entier est si élevé qu'il pourrait être pratiquement impossible de faire cette analyse pour tous. Clairement ce travail est bien plus facile lorsque le nombre de cas est bien inférieur et lorsque les diagnostics de tous les cas sont directement faits par les chercheurs travaillant sur le terrain, comme dans l'investigation menée par le Projet Hessdalen en 1984, par exemple s37Strand, E. P.: "Project Hessdalen 1984 – Final Technical Report", Project Hessdalen, 1984. En fait, en réalité le but principal de cette recherche devrait être d'essayer de mesurer le phénomène directement sur le terrain. Cela ne peut clairement être fait que si une certaine région peut être raisonnablement identifiée comme un lieu où un phénomène aérien donné est récurrent, de sorte qu'un tel lieu puisse devenir un "laboratoire" viable en utilisant quelque science qui puisse être construit après en utilisant l'instrumentation de mesure appropriée s38Sturrock P.: The UFO Enigma: a New Review of the Physical Evidence, New York: Warner Books, 1999, s39Teodorani, M.: "Physical Data Acquisition and Analysis of Possible Flying Extraterrestrial Probes by Using Opto-Electronic Devices", Extraterrestrial Physics Review, vol. 1 (2000) n° 3, pp. 32-37s40Teodorani, M.: "Physics from UFO Data", ICPH Articles, 2001, N. 2. Par conséquent le but principal de construire une base de données de PAN devrait être de préparer les bases de futures expéditions sur des sites préférentiels. Mais dans la réalité des faits, faire ceci est extrêmement difficile car quelques lieux seulement sont caractérisées par une récurrence réelle.

Une question importante est alors maintenant inévitablement soulevée. Les cas de PAN – en tant qu'"objets structurés" – sont-ils caractérisés par une récurrence spatiale et/ou temporelle de la même manière que les phénomènes de type Hessdalen (vraisemblablement naturels) ? Il ne fait pas de doute que certains cas, comme, par exemple, la Zone 51 au Nevada (USA), ont été rapporté comme un exemple typique de possible "lieux de récurrence de PANs". Cela devrait offrir une chance de placer localement des instruments pour tenter de mener des mesures scientifiques du phénomène aérien. Malheureusement, il semble que de telles investigations instrumentées n'aient été menées que très rarement, même si des exceptions valides existent bien s41Rutledge, H.: Project Identification: The first Scientific Study of UFO Phenomena, Prentice-Hall, 1981 s42Stanford, R. – Project Starlight International, NICAP. De plus, il semble que jusqu'ici les seules données concernant des lieux prétendus de récurrence de PANs sont limités à des témoins et des vidéos. Ce n'est certainement pas suffisant pour faire de la science. Les videos et photos de PANs montrées sur l'internet sont de nos jours très nombreuses et de plus en plus nombreuses, mais le nombre de fraudes, faux, canulars et méprises s43Condon, E. U.: Scientific Study of Unidentified Flying Objects, University of Colorado, Bantam Books, New York (USA), Toronto (Canada), London (GB), 1969 s44Hourcade, M.: OVNIs – La Agenda Secreta, Ediciones Cruz del Sur, 2003 s45Klass, P.: UFOs – Identified, Random House, 1968 s46Marcianitos Verdes – Articles: "Las Luces de Los Terremotos", "Insectos come Objectos Volantes No Identificados", "Fuego de San Elmo" s47Menzel, D.: The Ufo Enigma: The Definitive Explanation of the Ufo Phenomenon, Doubleday, 1977. s48Odenwald, S. – "Spooklights", The Astronomy Cafè s49Odenwald, S. – "FAQ about Strange Things in the Sky", The Astronomy Cafè s50Sagan, C. & Page, T.: UFOs: A Scientific Debate, Barnes & Noble Books, 1972 s51Sheaffer, R.: UFO Sightings – The Evidence, Prometheus Books, 1998 s52Teodorani, M.: Sfere di Luce, MACRO Edizioni, 2008. s53Teodorani, M. (2009): "Need to Know vs. Need to Believe in Ufology", U.A.P.S.G., 09/2009 a tellement aussi augmenté dans ce domaine qu'ils semblent à eux seuls suffire à discréditer, malheureusement, toute la documentation sur les PANs. Ce qui est mondialement propagé comme une "visite des extraterrestres" grandissante semble être en réalité le résultat d'une augmentation de la malhonnêteté humaine mêlée peut-être d'un mécanisme de tromperie s54Teodorani, M. (2009): "Need to Know vs. Need to Believe in Ufology", U.A.P.S.G., 09/2009 d'origine inconnue dont la portée est de divertir les citoyens du monde de se concentrer sur des problèmes plus concrets de la vie et la société de tous les jours.

En plus de bonnes enquêtes sur des cas isolés de PAN et la documentation associée, il me semble que la seule manière d'essayer d'avancer sérieusement ici est triple :

  1. Ignorer systématiquement tout ce qui est propagé par les media et les journalistes sans autres scrupules que leur visibilité publique et gain financier (les "ovnis" constituent de fait un business prolifique)
  2. Analyser aussi précisément que possible des bases de données bien sélectionnées pour essayer d'avoir un aperçu d'ensemble du "phénomène PAN" et de voir à partir de tout cela si un véritable phénomène PAN existe
  3. Faire des missions sur des sites choisis en utilisation l'instrumentation scientifique appropriée.

Avant de commencer la présentation de ce travail il est nécessaire de décrire les caractéristiques générales et la qualité des bases de données utilisées. Les données de témoignages de PAN de New York et du Connecticut ont été obtenues principalement de la base de données du NUFORC avec en plus des cas signalés dans les années 1980s tirées d'un livre de Hynek & Imbrogno, Philip J. s55Hynek J. A. & Imbrogno, Philip J.: Night Siege – The Hudson Valley UFO Sightings, Ballantine Books, 1987 s56Odenwald, S. – "Spooklights", The Astronomy Cafè. Par conséquent le critère avec lequel ces données ont été recueillies est simplement le même pour ces 2 états. Les données testimoniales de l'Ontario ont été acquises auprès des bases de données du NUFORC comme de UFOINFO s57UFOINFO, où la plupart des rapports de PAN pertinents furent examinés avec minutie par une chercheuse sur les PAN s58Jarvis, J.: Communications e-mail privées détaillées (avec documents attachés) concernant les données sur les observations de PAN en Ontario (Canada) : 20/04/09, 08/05/09, 11/05/09, 12/05/09, 13/05/09, 15/05/09, 16/05/09, 23/05/09, 24/05/09, 26/05/09, 27/05/09, 02/06/09, 06/06/09, 08/06/09, 09/06/09, 10/06/09, 11/06/09, 12/06/09, 14/06/09, 20/06/09, 23/06/09, 28/06/09, 29/06/09, 02/07/09, 05/07/09, 08/07/09, 09/07/09, 10/07/09., qui dispose d'une profonde connaissance des cas ayant eu lieu dans la région où elle vit en raison de son activité de suivi fréquent menée directement dans plusieurs de ces endroits et de son étude attentive de chaque rapport de PAN spécifique concernant ces cas. Sa contribution à fournir et sélectionner les données de l'Ontario a été précieuse, en particulier de par la précision avec laquelle les rapports de l'Ontario peuvent être localisés sur une carte géographique. Dans le cas spécifique de l'Ontario, les observations de PAN ne sont pas seulement généralement attribués à des cités, villes ou hameaux spécifiques, mais aussi (dans de nombreux cas) des rues, routes spécifiques et des lieux intermédiaires entre 2 ou 3 centres habités. La procédure avec laquelle les cas d'Ontario furent pondérés produisit inévitablement une qualité bien meilleure des données à utiliser pour l'analyse. Par exemple, pour cette région spécifique le positionnement géographique des cas de PAN fournit en conséquence une image bien mieux "spatialement résolue" que dans le cas des 2 états US. Cette meilleure image pour les cas de l'Ontario a l'avantage de montrer un positionnement géographique très précis des observations de PAN, mais a le désavantage de ne pas être adapté à la comparaison avec les 2 bases de données US : cela arrive lorsque les statistiques sur la population de centres habités spécifiques sont comparées avec le nombre de cas de PAN ayant eu lieu dans ces régions spécifiques. Par conséquent lorsque l'on évalue la distribution spatial des cas de PAN les régions de New York et du Connecticut ont été soumises à un traitement différent de la région de l'Ontario. D'un autre côté, dans l'évaluation des statistiques dans la dimension du temps les 2 états et la province de l'Ontario ont été évalués ensemble. La raison de cela est que ce que nous cherchons ici n'est pas tant le nombre intrinsèque de cas de PAN ayant eu lieu à un moment donné que la tendance générale avec laquelle ces données varient dans le temps. Par exemple, si plus de données sont ajoutées à une base de données spécifique on peut s'attendre à ce que ces ajouts ne modifient pas la tendance. Au contraire on s'attend à ce qu'une tendance donnée (dans ce cas, la tendance dans le temps) est montrée avec un niveau de détail plus élevé.

En conclusion ici nous montrerons l'analyse de 2 "bases de données de basse résolution" et 1 "base de données de haute résolution", où les "basses" et la "haute" sont comparées ensemble principalement lorsque les paramètres de temps et de forme de PAN sont examinés, tandis qu'elles sont soumises à un examen séparé – à l'exception d'un schéma indicateur général – lorsque le paramètre d'espace est pris en compte.

Mais commençons maintenant à décrire cette tentative (très limitée) d'étude de base de données, qui n'a certainement pas la prétention d'être exhaustive, mais qui pourrait peut-être se révéler utile si elle est utilisée en tant qu'outil supplémentaire pour des analyses du même type menées par d'autres chercheurs.