MJ-12

Documents MJ
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Majestic Agency for Joint Intelligence est le nom donné à un groupe hypothétique, supposé responsable de l'opération Majestic 12 (ou MJ-12, ou Majic-12). MAJIC (MAJI-Controlled) serait en fait la classification de secret associée aux opérations de ce groupe supposé (à ne pas confondre avec la classification Magic, elle bien avérée, et associée aux messages japonais décryptés).

Le groupe ultra-secret MJ-12 est décrit comme un groupe d'étude gouvernementale des ovnis, fondé par le président Harry S. Truman, suite au crash de Roswell. Le but de ce groupe, dirigé par Vannevar BushVannevar Bush, aurait originellement été de découvrir le mode de fonctionnement des disques volants récupérés par l'armée.

Sans le nommer ainsi, on peut retrouver l'idée d'un groupe de 12 personnes haut placées (dont 1 secrétaire adjoint) étudiant les ovnis dès , lorsque Hal PuthoffHal Puthoff indiquera à Jacques ValléeJacques Vallée tenir cette information de Kit GreenKit Green. Ce groupe aurait alors été ouvert à inviter des chercheurs experts du domaine à travailler avec eux, tels que Joseph Allen HynekJoseph Allen Hynek .

À la fin des années 1980s William Milton CooperWilliam Milton Cooper racontera dans une interview à Jacques ValléeJacques Vallée qu'une propriété aurait été utilisée par le MJ-12 pour discuter ouvertement des ovnis sans que personne sache de quoi il s'agissait. Dès , Dwight David EisenhowerDwight David Eisenhower aurait initié le 1er projet secret et demandé à Nelson RockefellerNelson Rockefeller de l'aider à mettre sur pied une organisation chargée de faire une étude, sans que les agences gouvernementales et le Congrès en soient informés. Selon CooperCooper, Rockefeller aurait alors utilisé la couverture du groupe intellectuel d'élite JASONS. Ce groupe de travail, composé de 12 hommes parmi lequels se trouvaient Henry KissingerHenry Kissinger, Allen Welsh Dulles, Zbigniew Brzezinski, George Herbert Walker BushGeorge Herbert Walker Bush et 8 autres, aurait alors été connu sous le nom de MJ-12, dans le cadre de l'opération Majority.

Les documents MJ, révélant l'existence du MJ-12, sont par la suite analysés et invalidés par le FBI .