Résumé

Peter A. SturrockSturrock, Peter A., Saturday, October 4, 1997

Le but de cet atelier de 4 jours a été de passer en revue les éléments physiques prétendus être en relation avec les signalements d'ovnis, avec a view to assessing whether the further acquisition and investigation of such evidence is likely to help solve the UFO problem, namely the determination of the cause or causes of these reports.

7 enquêteurs sur les ovnis ont présenté une variété d'indices physiques qu'ils déclarent associés avec les signalements d'ovnis : indices photographiques ; estimations de luminosité ; preuves radar ; interférence avec le fonctionnement automobile ; interférence avec l'équipement aérien ; effets gravitationnels ou inertiels apparents ; traces au sol ; dommages à la végétation ; effets physiologiques sur les témoins ; et analyse des débris. Il y a en plus eut une présentation des enquêtes sur les phénomènes récurrents ayant lieu dans la vallée de Hessdalen en Norvège.

Un panel d'étude a été composé de 9 scientifiques d'expertise et d'intérêt divers. Le panel a offert des commentaires et des critiques concernant les enquêtes qui ont été présentées, et ont également préparé une synthèse de leur réponse globale, avec les éléments-clés suivants :

Préface

P. A. STURROCK

En December 1996, M. Laurance RockefellerRockefeller, Laurance, Président du Fond LSR, m'invita pour passer en revue avec lui le status de notre compréhension du problème posé par les signalements d'ovnis n1pour une histoire du concept ovni, voir par exemple Jacobs (1975). Nous fûmes d'accord sur le fait que le problème est dans un état très insatisfaisant d'ignorance et de confusion. J'exprimais l'opinion que ce problème sera résolu uniquement par une investigation scientifique ouverte, professionnelle et étendue, et qu'un prérequis essentiel à une telle recherche est que plus de scientifiques acquièrent un intérêt pour ce sujet.

En cherchant une manière d'encourager un tel intérêt, RockefellerRockefeller, Laurance et son collègue M. Henry Diamond et moi-même conçurent un atelier auquel des enquêteurs proéminents de signalements d'ovnis rencontreraient un panel de 8 ou 9 scientifiques ayant des intérêts et des larges. Nous nous accordâmes sur le fait que l'atelier devrait se concentrer sur les preuves physiques associées aux rapports d'ovnis, et j'acceptais d'officier comme directeur.

Cet atelier devrait être vu comme une entreprise typique de recherche scientifique sponsorisée. Avec un soutien administratif de la Société pour l'Exploration Scientifique, je soumis une proposition au Fond LSR en February 1997. Après négociation, cette proposition fut acceptée, et les fonds nécessaires furent transférés du Fond à la Societé. Le rôle de la Société a été strictement administratif : le rôlede la Societé est d'encourager et soutenir la recherche, pas de contrôle ou d'orienter la recherche. Accordingly, as is normal in sponsored research, responsibility for the conduct of the workshop and for the preparation of this report was vested in the director.

This report contains the following material: a summary report prepared by the scientific review panel; an introduction; eleven sections dealing with specific types of physical evidence; reflections on how the panel's suggestions might be implemented; a guide to supporting documentation to be found on the Society's web site; and eight appendices. Except for the appendices and those sections for which the authorship is specified, many participants contributed to each section.

It is a pleasure to extend my thanks to Laurance Rockefeller for his interest in and support of this project; to Henry Diamond and Charles Tolbert for their administrative support; and to all the participants who first struggled valiantly to present and to absorb complex information, and then worked for many months to present their thoughts and advice in what is hopefully a readable form.

En relisant le Rapport Condon qui a joué un rôle si important dans l'histoire du problème ovni, je note que le Thursday, October 31, 1968, le Dr. J. R. Smiley, président de l'Université du Colorado, écrivait dans sa lettre de soumission de leur rapport au Secrétaire de l'Air Force : Nous espérons et croyons que [ce rapport] aurait l'effet de placer la controverse quant à la nature des objets volants non identifiés dans une perspective scientifique adaptée. Nous sommes également confiants quant au fait qu'il stimulera la recherche scientifique dans des voies qui pourraient peut-être déboucher sur de nouvelles connaissances importantes.

Of course, this unofficial workshop lasting only three days is a very modest undertaking compared with the two-year-long Colorado Project that was supported by both the Air Force and the Central Intelligence Agency. Nevertheless, the intent and spirit of the workshop was such that all the participants would join with me in echoing the same aspirations that Dr. Smiley articulated in relation to the Condon Report almost thirty years ago.

Summary Report of the Scientific Review Panel

V. R. Eshleman, T. E. Holzer, R. Jokipii, François LouangeLouange, Francois, H. J. Melosh, J. J. Papike, G. Reitz, C. Tolbert et Bernard Veyret

On Tuesday, September 30, 1997 à Friday, October 3, 1997, a workshop was convened at the Pocantico Conference Center in Tarrytown, New York, in which this scientific review panel met with the investigators. The panel and workshop director also met in San Francisco on November 28 - 30, 1997. The participants addressed the problem of understanding the cause or causes of UFO reports, which have continued worldwide for at least 50 years. The investigators were asked to present their strongest data to the review panel. The thrust of these presentations was that at least some of the phenomena are not easily explainable. The panel focused on incidents involving some form of physical evidence, with clear recognition of the dangers of relying wholly on the testimony of witnesses and of the importance of physical measurements for distinguishing among hypotheses.

It may be valuable to carefully evaluate UFO reports to extract information about unusual phenomena currently unknown to science. However, to be credible to the scientific community, such evaluations must take place with a spirit of objectivity and a willingness to evaluate rival hypotheses.

The history of earth science includes several examples of the final acceptance of phenomena originally dismissed as folk tales: two centuries ago, meteorites (then regarded as stones falling from the sky) were in this category. The reality of ephemeral phenomena such as ball lightning and sprites was questioned until quite recently.

It was clear that at least a few reported incidents might have involved rare but significant phenomena such as electrical activity high above thunderstorms (e.g., sprites) or rare cases of radar ducting. On the other hand, the review panel was not convinced that any of the evidence involved currently unknown physical processes or pointed to the involvement of an extraterrestrial intelligence. A few cases may have their origins in secret military activities.

It appears that most current UFO investigations are carried out at a level of rigor that is not consistent with prevailing standards of scientific research. However, the panel acknowledged the initiative and dedication of those investigators who made presentations at this workshop, both for their efforts to apply the tools of science to a complex problem long neglected by the academic community, and for their diligence in archiving and analyzing relevant observational data.

The panel concluded that further analysis of the evidence presented at the workshop is unlikely to elucidate the cause or causes of the reports. However, the panel considers that new data, scientifically acquired and analyzed (especially of well documented, recurrent events), could yield useful information. In this case, physical scientists would have an opportunity to contribute to the resolution of the UFO problem.

The panel made the following observations:

Le panel passa également en revue les conclusions avancées en 1968 par le Dr. Edward U. Condon, directeur du Projet Colorado. He asserted that nothing has come from the study of UFOs in the past 21 years that has added to scientific knowledge, and that further extensive study of UFOs probably cannot be justified in the expectation that science will be advanced thereby. While agreeing with the first conclusion and its extension to the present, the panel considers that there always exists the possibility that investigation of an unexplained phenomenon may lead to an advance in scientific knowledge.

Le panel considère que les chances d'une telle avancée sont aujourd'hui plus grandes qu'elles n'étaient en l'année d'avant en raison des avancées de la connaissance scientifique et des capacités techniques, et au regard du modèle GEPAN/SEPRA pour l'acquisition des données.

Introduction

Peter Andrew Sturrock

Dans les 50 dernières années, les gens à travers le monde sont devenus familiers des signalements d'ovnis. Ces signalements ont été attribués à une large gamme de causes dont des canulars, hallucinations, planètes, étoiles, météores, formations des nuages, foudre en boule, appareils secrets et vaisseaux spatiaux extraterrestres. En dépit de l'abondance de ces signalements, et malgré un grand intérêt public, la communauté scientifique a montré remarquablement peu d'intérêt pour ce sujet. Cela pourrait être dû en partie au fait qu'il n'existe pas de financements publics pour soutenir la recherche sur cette question, en partie à cause de la supposition qu'il n'y a pas de données intéressantes à examiner, en partie à cause de la croyance que l'étude du Colorado ayant abouti au Rapport Condon s1Condon & Gillmor, 1969 a effectivement clos la question, et peut-être en partie à cause de la perception que le sujet est en un certain sens pas respectable. L'importance relative de ces 4 causes n'est pas claire, mais il semble probable que chacune a eu un impact dans la modération de l'intérêt de la communauté scientifique pour ce sujet.

La perception générale dans la commaunité scientifique est que, si jamais les signalements d'ovnis posaient un problème scientifique, cela aurait plus à voir avec la psychologie et la science de la perception qu'avec la science physique. En fait, la plupart des rapports comprennent simplement des récits narratifs de ce que quelqu'un a vu ou pensé avoir vu dans le ciel. Parfois les rapports impliquent plus de 1 témoin, et parfois un événement est observé depuis 2 endroits différents ou plus. Cependant, le fait est que les physiciens ne peuvent s'impliquer dans le problème des ovnis sans qu'il n'y ait d'indices physiques. L'objectif de cet atelier était d'évaluer si oui ou non il existe de tels indices. Si la réponse est non, alors il n'y a aucune manière dont les physiciens puissent contribuer à la résolution de ce problème. Si, d'un autre côté, la réponse est oui, alors il devrait être possible pour des physiciens de contribuer à la résolution de ce problème.

Il devrait peut-être être souligné qu'il ne serait pas raisonnable de demander à un panel de 9 scientifiques, ne se réunissant que pour quelques jours, de faire beaucoup plus que de procéder à une évaluation préliminaire d'une certaine catégorie limite d'indices liés à ce sujet complexe et controversé. Il serait certainement très déraisonnable de s'attendre à ce qu'un tel panel résolve, en seulement quelques jours, un problème resté non résolu depuis 50 ans. La science avance par le développement d'un consensus informé sur des questions bien définies (voir, par exemple, Ziman, 1968), mais les scientifiques peuvent arriver à un consensus informé seulement si (1) une recherche suffisante a été menée, et (2) les résultats de cette recherche ont été présentés à et évalués par la communauté scientifique. Pour le problème des ovnis, ces 2 premiers étapes essentielles restent à franchir.

Un atelier pour étudier les prétentions d'indices physiques liées aux signalements d'ovnis s'est tenu au Centre de Conférence de Pocantico à Tarrytown (New York) du 29 Monday à 4 Saturday. L'organisation responsable de cet atelier a été la Societé pour l'Exploration Scientifique. La Societé répondait à une demande de M. Laurance S. Rockefeller, président du Fond LSR. Les plans pour l'atélier étaient entre les mains du Dr. Peter A. Sturrock, professeur de physique appliquée à l'Université de Stanford, qui a officié comme Directeur de l'atelier. In developing plans, Sturrock was assisted by a steering committee comprising Dr. Thomas E. Holzer of the High Altitude Observatory of the National Center for Atmospheric Research, Boulder ; le Dr. Robert Jahn, Professor of Aerospace Engineering at Princeton University; Dr. David E. Pritchard, Professor of Physics at the Massachusetts Institute of Technology; Dr. Harold E. Puthoff, Director of the Institute for Advanced Studies in Austin; Dr. Yervant Terzian, Professor of Astronomy and Chairman of the Astronomy Department at Cornell University; and Dr. Charles R. Tolbert, Professor of Astronomy at the University of Virginia. Mr. Henry Diamond of Washington, DC, provided administrative advice and support. Puthoff and Pritchard served as moderators of the scientific sessions.

Il a été demandé à 7 enquêteurs expérimentés de passer en revue des catégories spécifiques de preuves. Le Dr. Richard F. Haines de Los Altos (Californie) a entreprit d'examiner les éléments photographiques et a également examiné les anomalies d'équipement aérien ; le Dr. Illobrand vonLudwiger de Feldkirchen-Westerham (Allemagne) a discuté des preuves radar ; le Dr. Mark RodeghierRodeghier, Mark du Centre pour les Etudes sur les ovnis à Chicago a discuté des anomalies de moteur d'automobile ; M. John F. Schuessler de Houston a discuté des blessures sur les témoins ; le Dr. Erling P. StrandStrand, Erling P. de Ostfeld (Norvège) a présenté des éléments impliquant des enregistrements video et des données spectroscopiques ; le Dr. Michael D. SwordsSwords, Michael D., professeur au Département de Science des Etudes Générales à l'Université du Michigan de l'Est a discuté des anomalies inertielles ; le Dr. Jacques ValléeVallee, Jacques de San Francisco a présenté des estimations d'énergie et a également discusté des éléments matériels ; et M. Jean-Jacques Vélasco du CNES, Toulouse (France) a présenté des éléments concernant des événements radar, des traces au sol et des dommages à la végétation.

Les éléments présenté à l'atelier ont été étudiés par le Panel d'Etude Scientifique comprenant le Dr. Von R. Eshleman, professeur émérite d'Ingéniérie Electrique à l'Université de Stanford ; Holzer ; le Dr. J. R. (Randy) Jokipii, professeur des régents de Sciences Planétaires et d'Astronomie à l'Université d'Arizona à Tucson; le Dr. Francois LouangeLouange, Francois, Directeur Responsable de Fleximage, Paris (France) ; le Dr. H. J. (Jay) Melosh, professeur de Science Planétaire à l'Université d'Arizona à Tucson; le Dr. James J. Papike, Directeur de l'Institut de Météoritique et professeur de Sciences de la Terre et Planétaires à l'Université du Nouveau-Mexique à Albuquerque ; le Dr. Guenther Reitz du Centre Aérospatial Allemand, Institut pour la Médecine Aérospatiale à Cologne (Allemagne) ; Tolbert ; et Dr. Bernard Veyret du Laboratoire de Bioélectromagnétique de l'Université de Bordeaux (France). Eshleman et Holzer ont officié comme co-présidents de ce panel.

Le panel d'étude et le directeur se sont rencontré en session exécutive à San Francisco du Friday, November 28, 1997 à Sunday, November 30, 1997.

Les sSections 3 à 13 contiennent de bref résumés des éléments présentés lors de l'atelier avec de brefs commentaires du panel. La section 14 présente une synthèse des idées avancées par les participants à l'atelier quant à la manière dont les suggestions du panel pourraient être mises en œuvre. Les annexes comprennent des information et discussions correlatives. Supporting documentation may be found in articles cited in the reference list and on the web site (voir section 15).

Il est nécessaire de se référer fréquemment au programme de recherche officiel français qui fut mise en place en 1977 sous le nom de "GEPAN" et restructuré en 1988 sous le nom de "SEPRA" (voir Annexe 1). Afin d'éviter toute confusion, nous ferons référence à ce projet tout du long (sauf en Annexe 1) sous le nom "GEPAN/SEPRA".