Les documents militaires de 1948

Kent Jeffreys, lundi 16 juin 1997

Pour moi, le début de la fin pour le cas ovni de Roswell est arrivé au printemps dernier, lorsque j'ai vu pour la 1?? fois 1 des nombreux documents militaires anciennement class�s traitant des objets volants non identifi�s. Le document de 289 pages fut diffus� sous l'Acte de Droit à l'Information (FOIA) en mars 1996 en response à une requ�te FOIA du chercheur William LaParl. Il contenait les minutes de la Conf�rence du Comit� de Conseil Scientifique de l'Air Force au Pentagone les mercredi 17 mars 1948 à jeudi 18 mars 1948. Enfoui dans le document se trouvait une d�claration très int�ressante d'un colonel Howard McCoy qui faisait r�ference à un certain nombre de rapports d'ovnis non publiés. La dernière phrase de la d�claration de McCoy, cependant, est d�vastatrice pour le cas de Roswell.

Nous avons un nouveau projet ? le projet Sign ? qui pourrait vous surprendre en tant que développement de ce que l'on appelle l'hyst�rie de masse de l'�t� dernier lorsque nous avions tous les objets volants ou disques non identifi�s. On ne peut pas rire de cela avec d�dain. Nous avons plus de 300 rapports qui n'ont pas été publiés dans les papiers de personnel très comp�tent dans de nombreux cas ? des hommes aussi capables que le docteur K. D. Wood ? et pratiquement tous des gens de l'Air Force, d'avions de ligne avec une large experience. Nous courrons après chaque rapport. Je ne peux même pas vous dire combien nous donnerions pour avoir un de ces crashes dans une zone qui nous permette de le r�cup�rer, quoi qu'ils puissent être.

Ma 1?? réaction à cette d�claration fut celle de l'incr�dulit�. Des pensées me vinrent à l'esprit comme : Ca ne peut pas être exact, il doit y avoir une erreur, ce gars n'était pas au courant, etc. Nous sommes probablement tous quelque peu enclins à de telles réactions initiales de d�ni lorsque nous sommes confront�s à des faits qui vont � l'encontre de nos idées pr�con�ues de la réalité ou de nos croyances établies. La plupart du temps, cependant, le bon sens, la logique, et la raison prévalent. D'un autre côté, il y a parfois un refus invariable d'abandonner une controverse ou une croyance particulière, peu importe combien peut être forte la preuve du contraire. Le résultat d'un tel refus est souvent une spéculation illogique et des sc�narios tir�s par les cheveux, concoct�s en un effort d'�loigner les faits d'une rationalisation. C'est un pi�ge dans lequel même des chercheurs crédibles tombent parfois.

Cette d�claration à la Conf�rence du Comit� de Conseil Scientifique d�plorant le fait que l'Air Force ne poss�dait pas d'ovni �cras� fut faite par le colonel Howard McCoy, le Directeur du Renseignement pour le Commandement du Mat�riel de l'Air à Wright-Patterson AFB. Wright-Patterson est l'endroit où sont concentrès les experts techniques et en renseignement de l'Air Force, même aujourd'hui. C'est l� que l'�pave r�cup�r�e d'un appareil étranger de tout type avec le potentiel pour envahir nos cieux serait emport� pour une analyse technique ? qu'il s'agisse d'un MIG 29 ou d'un croiseur de combat Klingon. S'il y avait eu une soucoupe volante �cras�e au large de Roswell (Nouveau Mexique) en juillet 1947, c'est l� qu'elle aurait été apportée. En tant que Directeur du Renseignement, le colonel Howard McCoy en aurait été au courant.

En plus des minutes de la r�union du Comit� de Conseil Scientifique de l'Air Force, il existe d'autres documents militaires indiquant de manière tout aussi peu �quivoque que l'Air Force n'était pas en possession d'une quelconque preuve physique li�e aux ovnis. Parmi ces documents se trouve une s�rie de communiqu�s traitant des incidents d'objets volants aux Etats-Unis entre le colonel McCoy à Wright-Patterson et le major-général C. P. Cabell, le Directeur du Renseignement de l'Air Force au Pentagone. Dans 1 de ces communiqu�s, une lettre dat�e du lundi 8 novembre 1948, McCoy fait 3 références distinctes au fait qu'il n'y a pas de preuve physique ou tangible d'un crash de soucoupe volante. Cabell utilise l'information de la lettre de McCoy pour la préparation d'un memorandum dat� du mardi 30, pour le Secr�taire à la D�fense James Forrestal.

L'absence de preuve physique est également mentionnée dans une lettre du mardi 23 septembre 1947 du lieutenant-général Nathan Twining, Commandant du Commandement du Mat�riel de l'Air à Wright Field, au brigadier-général George Schulgen, un responsable de haut niveau du renseignement au Pentagone. La lettre de Twining fut �crite moins de 3 mois après l'incident de Roswell. La lettre est également significative en ce qu'elle fait référence à la coopération entre la Division d'Ing�ni�rie et la Division du Renseignement au complexe de Wright Patterson. Cette coopération est mentionnée spécifiquement dans le cadre de l'évaluation de la nature des myst�rieux objets volants sur lequels il y a eu tant de rapports crédibles.

La coopération entre les branches du renseignement et de l'ing�nierie à Wright Patterson est également corrobor�e par un memorandum "top secret" pour le Chef de la Division du Renseignement Aérien, dat� du lundi 11 octobre 1948, et sign� par un colonel Brooke Allen, Chef, de la Branche des Estimations Aériennes à Wright Patterson. Le sujet indiqu� du memorandum est "Analyse d'Incidents d'Objets Volants aux U.S." Ce memorandum est important car, avec la lettre de Twining, il confirme ce que dicte le bon sens ? que si le d�partement d'ing�ni�rie poss�dait une soucoupe �cras�e, le d�partement du renseignement en aurait non seulement été au courant, mais ils auraient aussi été complètement impliqués dans son analyse et l'évaluation d'une menace potentielle quelconque posée à la s�curit� nationale.

Les documents militaires de l'année d'avant et l'année suivante sont cat�goriques. Ils ne peuvent pas juste ou de manière hautaine être caractéris�s comme une "absence de preuve". Ils sont les preuves. Ils indiquent de manière cat�gorique qu'il n'y avait aucune soucoupe �cras�e.

Si au lieu des documents ci-dessus, les chercheurs avaient découvert une documentation cat�gorique et authentique indiquant l'existence d'une soucoupe �cras�e, une telle documentation aurait sans aucun doute été reconnue par tous et caractéris�e comme un "smoking gun." La victoire aurait été d�clar�e, et des enquêtes du congrès auraient été plus que certaines.

Comme on peut s'y attendre, certaines personnes du milieu ufologique r�agissent aux documents militaires de l'année d'avant et l'année suivante avec une attitude r�miniscente de la platitude, ne m'emb�tez pas avec les faits, mon idée est faite. Ironiquement, c'est le même type de mentalité dont ils sont si prompts à accuser leurs d�tracteurs. L'�troitesse d'esprit, cependant, peut exister des 2 côtés de la barri�re. Les faits sont maintenant clairs. Nous ne pouvons pas simplement refuser de les prendre en compte parce qu'ils ne sont plaisent pas. Le crash de Roswell n'a pas eu lieu. Il est temps de faire face à la musique, et le groupe ne joue pas notre air.