Il est lorsque les services de sécurité du CNES sont
submergés d'appels en provenance de nombreuses brigades de gendarmerie
signalant l'étrange phénomène lumineux qui a traversé une grande partie de la France, 1 h auparavant.
Peu avant , le SIRPA indique que des pilotes
militaires ont effectivement aperçu quelque chose, sans pouvoir le définir que 4 rapports de gendarmerie émanant d'Angers (Maine-et-Loire), de Tulle (Corrèze) et de l'Aube lui sont déjà parvenus sur ces lumières inexpliquées.
L'affaire fait grand bruit s7"Archives
: la rentrée atmosphérique du 5 novembre 1990", Univers Ovnis8Catherine, Vincenté: "Mystère et
boule de feu", Le Monde, 1990-11-08. Les services de contrôle des pistes des aéroports
parisiens d'Orly et de Roissy, en région parisienne, indiquent
avoir également vu un phénomène lumineux, bien que leurs radars n'aient rien détecté.
Enquête
Le témoignage de Daniel Karcher transmis par Neirinck, où l'on distingue 3 points formant un triangle
Durant plus d'une semaine, le SEPRA reçoit de nombreux appels de témoins
demandant des explications à propos d'un immense triangle lumineux qui a traversé le ciel.
Il trouve notamment parmi les témoins :
Jean-Pierre Haigneré, spationaute au CNES qui confirme l'étrangeté du phénomène
au centre de lancement de ballons d'Aire-sur-Adour, les techniciens qui retarderont
un lancement pour observer le phénomène
Jean-Gabriel Greslé à Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne), où ce soir-là avec plusieurs témoins ils voient une
poutre de section triangulaire, balisée de lumières et de phares énormes, descendre à moins de 400 m du sol, se
stabiliser en palier et changer 2 fois de direction, dans un silence impressionnant.
Le SEPRA est renforcé pour l'occasion, et la recherche d'informations commence
auprès des autorités aériennes civiles et militaires, des services de météorologie et de la NASA
pour une éventuelle rentrée atmosphérique.
La réponse de la NASA arrive en indiquant, pour
,
la rentrée du 3ᵉ étage d'une fusée soviétique Proton, lancée le ""
immatriculée 20295/1990 s10Rebière, Michel : "OVNI :
le triangle des berlues", La Charente Libre, samedi 10 novembre 1990n1Objet 20925/1990
' 94C / GORIZONT 21 PLATFORM / USSR Vérification faite, il y eu bien une rentrée ce soir-là, mais d'une fusée partie .
Les services d'orbitographie du CNES confirment la trajectoire de cette rentrée qui traversa la France du golfe de Gascogne à l'Alsace. Cette
information est fournie aux agences de presse s11Catherine,
Vincent : "Les
débris d'un mystère", Le Monde, 1990-11-14.
Reportage de l'émission Mystères de TF1 sur l'observation. On y voit notamment le témoignage
de Greslé
Outre certains l'avis de conspirationnistes qui voient dans
cette observation la confirmation de leur thèse d'une invasion extraterrestre s12D. A. : "'Nous sommes
cernés'", Le Soir, 1990-11-06, cette identification est contestée selon 2 axes
différents :
Elle n'expliquerait pas ce qu'ont vu les témoins, pour qui une rentrée atmosphérique ne peut expliquer ce qu'ils ont vu s13"OVNI : pas
d'accord", Sud-Ouest (Landes), samedi 10 novembre 1990. Ils considèrent
(avec plus ou moins d'expérience des rentrées atmosphériques) que ce qu'ils
ont vu ne ressemblait pas à une rentrée atmosphérique pour des raisons
diverses (perception d'un corps sombre reliant les points lumineux, impression de comportementintelligent). Il convient toutefois d'expliquer comment
les témoins auraient pu voir un autre phénomène ovni sans voir la rentrée
atmosphérique qui avait lieu au même moment.
Elle n'expliquerait pas toutes les observations : De nombreux témoins observeront des
phénomènes "analogues" durant le mois s14Marie, Franck: OVNI
Contact, 1993. Bien que ce soit contesté par l'Armée de l'Air, certains affirmeront même
que la Chasse aurait décollé ce soir-là pour vérifier ce qui avait bien pu se passer. L'équipage d'un
Embraer-120 "Brasilia" en vol au-dessus du Massif Central aurait quant à lui observé un groupe de 10 à 12
lumières suivies de trainées brillantes croiser sa route alors que leur avion se trouvait en palier à 7600 m. Il
convient en effet de ne pas "réduire" l'explication de tous les phénomènes non identifiés observés ce soir-là à
l'explication de la rentrée atmosphérique : des phénomènes non identifiés
sont observés tous les jours, et il n'y a pas de raison qu'on n'en observe pas aussi avant, après, ou le
jour-même de cette rentrée atmosphérique.