Dechavanne, Christophe (animateur) & Michel-Edouard Leclerc (invité-fil rouge) & Clerebaut, L. & Pellat, R. & Petit, J.-P. & Perrin de Brichambault, C. & Crolard, Jean-Francis & Raynaud, Thierry (publicitaire) : Ciel Mon Mardi, TF1, en novembre 1990.
Dechavanne : Les ovnis. Vous êtes — je l'ai dit tout à l'heure des milliers à les avoir vus — nous allons en parler. Sont-ils vraiment parmi nous ?...
Oulala lalalala... Le 5 novembre dernier à 19:00 des centaines de personnes en France, mais aussi en Belgique et en Espagne ont aperçu dans le ciel des ovnis. Des témoignages troublants qui ont ébranlé les plus rationnels, jusqu'au moment où le SEPRA, le Service d'Expertise des Phénomènes de Rentrée Atmosphérique, a lâché un verdict rassurant : il ne s'agit pas d'ovni, mais des retombées d'une fusée soviétique lancée le 3 octobre dernier. Seulement voilà, cette explication rationnelle laisse sceptique de nombreux témoins. Pour ces derniers, c'est clair : il s'agit bel et bien d'ovnis mais on nous cache la vérité pour raison d'état. Opération identification...
Dechavanne : Oui, oui, nous allons parler de cela immédiatement — je voudrais rassurer immédiatement le propriétaire des pièces d'or... Elles sont en de bonnes mains, elles ne risquent rien, elle ne disparaîtront pas. Je vous présente Michel-Edouard les gens qui sont autour de nous. A votre droite il y a — bonsoir monsieur — Thierry Raynaud. Vous avez été témoin, monsieur, en novembre dernier, c'était un lundi, vous avez témoin du passage d'un ovni dans le ciel parisien. On va en parler d'ici quelques minutes...
A votre droite il y a Lucien Clerebaut. Bonsoir monsieur... ou bonsoir Lucien...
Clerebaut : Oui.
Dechavanne : Vous êtes responsable de la SOBEPS, c'est-à-dire que c'est la Société Belge d'Etude des Phénomènes Spatiaux, et on peut dire que vous êtes servis car depuis de nombreuses années la Belgique est régulièrement survolée par... on ne sait pas.
A votre gauche il y a Christian Perrin de Brichambault. Bonsoir monsieur. Vous êtes ancien membre du GEPAN, qui a été remplacé par le SEPRA dont on va parler... enfin, je ne sais pas... qui est le Groupe d'Etudes des Phénomènes Atmosphériques Non-identifiés. Vous êtes donc un ancien membre du GEPAN. Le GEPAN, je crois, n'existe plus vraiment, enfin en tous cas officiellement — on va faire comme ça. Et je suis très content que vous soyez là parce qu'à l'époque où le GEPAN existait on arrivait pas à avoir des gens qui venaient nous en parler.
A votre droite il y Jean-Pierre Petit. Bonsoir Jean-Pierre Petit, vous êtes chercheur au CNRS, vous vous êtes à de nombreuses reprises exprimé à ce sujet et vous avez également écrit un bouquin... pas à mettre entre toutes les mains parce que de temps en temps quand même un petit peu ardu et très très spécialisé, qui s'appelle "Enquêtes sur les Ovnis - Voyage aux frontières de la Science", avec une préface du célèbre Benveniste, paru chez Albin Michel.
A ma gauche il y a Rael. Bonsoir Rael, je suis très content de vous revoir. Ca fait... 2 ans maintenant je crois que nous ne nous étions revus. Vous êtes toujours aussi resplendissant et Rael vous faites partie des rares personnes qui avez été... on peut dire voyager dans l'espace avec nos amis de là-bas.
Rael : Merci oui bonsoir.
Dechavanne : Bonsoir Rael.
A votre droite il y a Jean-Francis Crolard...
Crolard : Bonsoir.
Dechavanne : Vous êtes auteur monsieur de La vie extraterrestre, c'est un bouquin que vous avez dans les mains je crois et qui est paru aux éditions Yva Peyret.
Et ma gauche — bonsoir monsieur — il y a Réné Pellat, vous êtes conseiller scientifique et technique du CNES.
Alors, la 1ère question que je voudrais... Non c'est pas une 1ère question, je voudrais que vous nous racontiez ce que vous avez vu en novembre au soir.
Raynaud : Tout d'abord ce que j'ai vu correspond tout à fait aux images qu'on a pu voir sur TF1 aussi bien lors du journal de en le mardi, et également lors de l'émission 7/7 où Alain Delon était l'invité.
Dechavanne : Pourquoi vous nous parlez d'Alain Delon ? Hmm ?
Raynaud : Boh comme ça, parce je crois qu'il a dit des choses asez intéressantes et qui vont un petit peu à l'encontre de tout ce que... de tout qui a été dit jusqu'à présent. Au delà de ça, je tiens à affirmer tout de suite que...
Dechavanne : Vous n'avez rien à affirmer du tout, puisque vous parlez d'Alain Delon...
Raynaud : Ben si je vais... Si si je vais essayer...
Dechavanne : Excusez-moi, je vous interrompt. Puisque vous parlez d'Alain Delon, on va voir tout de suite — vous savez ici il suffit de demander — une réaction assez claire sur la présence d'ovnis.. on va voir tout de suite la réaction d'Alain Delon à 7/7 face à Anne Sinclair, qui est une réaction effectivement assez claire sur...
Sinclair : Bon on est très déçus parce qu'on sait que c'était... c'était... Y'a pas de mystère...
Delon : J'y crois pas, j'y crois pas. A ce qu'on ma dit, j'y crois pas.
Sinclair : Ah vous croyez-pas vous ? En revanche aux ovnis vous y croyez ?
Delon : Ah oui tout à fait. D'abord on a toujours l'impression qu'on veut cacher la vérité aux gens parce qu'on ne veut pas leur faire peur, on ne veut pas les effrayer. Ca c'est une histoire qui date de très longtemps aux Etats-Unis aussi, parait-il qu'au Pentagone on a récupéré des ovnis, etc. mais on ne dit rien parce qu'on veut pas effrayer.
Sinclair : Mmh...
Delon : Moi personnellement ça me fait rêver. Je ne crois pas du tout à cette explosion du...
Sinclair : du satellite...
Delon : ...du satellite russe qui aurait traversé la diagonale Pau-Strasbourg comme ça... non j'y crois pas.
Sinclair : Vous croyez à quoi alors ? Racontez-moi.
Delon : Je crois aux ovnis. Il faut croire aux ovnis. Il faut croire qu'on est pas seuls. C'est pas possible qu'on soit seuls. Vous savez, quand je pense à la... On vient de découvrir une galaxie de cluster là... qui est à je crois à 1 milliard d'années-lumière de chez nous, qui est 100 millions de fois plus grande que notre Voie Lactée à nous. On ne peut pas... c'est impossible... c'est... mathématiquement impossible...
Sinclair : On ne peut pas quoi ? On ne peut pas être seuls dans l'univers ?
Delon : On ne peut pas être seul. Et ce que je trouve formidable c'est qu'il faut croire d'abord et être persuadés qu'on n'est pas seuls. C'est pas vrai. Il n'y a aucune raison que nous le soyons. Et en plus c'est formidable de ne pas être seul, parce qu'on a quelque chose à craindre. Et que peut-être un jour si, comme on dit, on est visité par des envahisseurs qui viennent d'ailleurs, de l'au-delà. Peut-être que ça montrera aux hommes que chez nous on devrait tellement s'entendre mieux pour faire face à ce qui pourrait arriver un jour d'ailleurs.
Sinclair : Vous êtes... Alain Delon, c'est comme Pascal, "le silence des espaces infinis vous effraie".
Delon : Il me fascine.
Sinclair : Alors dans...
Dechavanne : Voilà. Alors, il est fasciné, visiblement. Là effectivement, vous avez raison d'en parler. C'est très très clair — enfin, en tous cas pour notre cher Alain Delon à qui nous faisons toutes nos amitiés, et là visiblement tout le monde était fasciné, tout le monde regardait — ça existe, il y a d'autres habitants. Et vous vous avez vu quelque chose. Qu'avez-vous vu ?
Raynaud : Alors déjà, je tiens à dire que n'irais pas à l'encontre des conclusions qui ont été faites.
Dechavanne : Mais de toute façon je vous demande, pour l'instant simplement de nous dire ce que vous avez vu.
Raynaud : D'accord d'accord. Non mais c'est important. Moi, une fusée Proton qui est tombée dans l'atmosphère, je suis tout à fait d'accord, j'y vois pas d'inconvénients. Simplement, moi c'est pas ça que j'ai vu. Je vais vous dire ce que j'ai vu. Je vais vous situer d'abord les lieux. Je suis en gare de Saint-Cloud le 5 novembre 1990 à en précises. J'ai l'heure de ma montre et l'heure de la SNCF.
Dechavanne : Oui Igor.
(public) ooh...
Raynaud : C'est dommage qu'on ait pas vu les images...
Dechavanne : Allez-y jeune homme, soyez gentil, racontez-nous ce que vous avez vu. C'est ce que les gens attendent, hein.
Raynaud : C'est dommage qu'on ait pas vu les images, parce que ça correspond à ce que j'ai vu et ça aurait été plus vite. Je vois un triangle lumineux matérialisé par 3 balises blanches de type bateau par exemple. En-dessous je peux également constater également la présence d'un rétro-projecteur qui envoie un rayon assez puissant, concentrique, parfaitement parallèle au sol. J'ai pu faire cette observation pendant 2 mn sur un axe ouest-est. Ok ?
Dechavanne : Ok.
Raynaud : J'ai une chance...
Dechavanne : Yeah yeah ! You're right !
Raynaud : All right, thanks thanks... Thank you very much (applaudissements) Moi dans mon témoignage, j'ai quelque chose qui me paraît important, c'est que ce soir-là j'ai la chance, en même temps...
Dechavanne : ...de ne pas avoir bu.
Raynaud : ...de ne pas avoir bu dans un premier temps... et puis rien d'autre...
Dechavanne : De ne pas vous être drogué non plus...
Raynaud : ...mais j'ai aussi un hélicoptère qui passe en même temps que l'objet que... plus exactement les points lumineux que j'ai pu observer ce soir-là.
Dechavanne : Il suivait les points lumineux ?
Raynaud : Euh il ne les suivait pas, je vais vous dire exactement ce qui s'est passé. 2 s, 2s c'est important. J'ai poussé un peu plus loin les investigations et et j'ai retrouvé le pilote de l'hélicoptère. J'ai appris que le soir, quand il fait nuit, il y a un couloir précis, à cet endroit là, à Saint-Cloud, ok ? Pas très loin de la Seine...
Dechavanne : OK...
Raynaud : ...et on a le droit... Le plafond maximum de vol d'un hélicoptère c'est 450 m, et on a aussi un plafond cette fois-ci de nuages qui est à 2000 m maximim d'après le pilote de l'hélicoptère qui, s'il est devant son écran, peut appeler tout de suite et témoigner. Donc, ce que je peux... la 1ʳᵉ des choses que je peux faire c'est évaluer à peu près l'altitude dans une fourchette assez large de ce que j'observe, c'est-à-dire entre 450 m et 2000 m. Ma 1ère question, compte-tenu du temps de mon observation, et d'un autre témoignage qui est celui des gens de la frégate Jean Bart qui sont au sud de Lorient... (public) Non mais vous marrez pas parce que la frégate Jean Bart...
Dechavanne : Vous avez vu 3 points lumineux avec un hélicoptère, avec une hauteur à peu près de 450/500 m. Alors...
Dechavanne : On va pas faire 1/2 h avec votre...
Raynaud : Non non j'imagine.
Raynaud : J'ai vu 3 points lumineux. Ce que je demande, si vous permettez... Je voudrais savoir si les gens du Jean Bart qui sont pas des rigolos — c'est un bateau de défense anti-aérienne — voient la même chose que moi à la même heure au-dessus de Lorient... J'ai ici la dépêche. Bon, euh...
Dechavanne : De toute façon si on a organisé ce plateau ce soir, c'est parce que...
Raynaud : Absolument, absolument.
Dechavanne : Attendez — Merci... de votre témoignage, nous vous remercions mille fois — euh... c'est que on ne croit pas à la version officielle qui est : c'est un bout de la fusée soviétique, etc, etc. — je sais pas si vous y croyez Michel-Edouard... Sans aller jusqu'à dire que nous croyons aux extraterrestres et aux ovnis, on est très très nombreux en France à ne pas croire du tout à la version officielle. Alors monsieur, monsieur Crolard.
Crolard : Je vais poser une question toute simple : des milliers de gens ont vu ce phénomène. Parmi ces milliers de gens, il y avait des contrôleurs du ciel. On a dit que c'était une fusée Proton russe, le 3ème étage. Pourquoi pas. Mais pourquoi ils l'ont vu et ils n'ont pu l'enregistrer sur leurs radars alors qu'il avaient essayé de le faire ?
Dechavanne : Bonne question.
Crolard : Je crois qu'elle va très loin cette question. Parce que souvent on voit des ovnis à l'œil nu et on peut pas les enregistrer, et inversement, on en voit parfois sur les radars, et on ne les voit pas à l'œil nu. Moi j'ai des témoignages d'aiguilleurs du ciel dans ce domaine.
Dechavanne : C'est-à-dire que vous monsieur Crolard de toute façon vous allez loin puisque vous déclarez qu'il y a un certain nombre de cosmonautes qui ont été suivis par des ovnis.
Crolard : Alors, je voudrais donner un témoignage...
Dechavanne : Vous dites qu'il y a des cadavres d'humanoïdes victimes d'accidents qui sont conservés par l'armée américaine dans des chambres froides spéciales. Vous allez très très loin, vous poussez même le bouchon...
Crolard : J'ai pas été jusqu'à les voir mais ce que voudrais vous dire ce soir — et ça me
paraît fondamental — c'est que en juillet 1984, au Festival International Astronautique de
Méribel en Savoie, il y avait Jim Irving. Jim Irving c'est le cosmonaute d'Apollo 15 qui a passé 3 jours sur la Lune dans la Jeep lunaire. Et il a fait une conférence avec
projection... enfin film sur l'opération. Et après on a été l'interroger — la question n'a pas été posée publiquement
— et on lui a d... je lui ai dit — avec un collègue qui parlait parfaitement anglais — Avez-vous vu des ovnis ?
et il m'a dit : Très fréquemment
...
Dechavanne : "Did you see ovnis ?"
Crolard : Des ovnis. Et il m'a répondu : Fréquemment, et non seulement dans l'atmosphère quand
j'étais pilote supersonique, mais dans l'espace
. Donc si un cosmonaute...
Dechavanne : Et là il était net, enfin je veux dire il était dans un état sain.
Crolard : Absolument. Etaient-il pilotés par des extraterrestres ?
Il a répondu J'en sais
rien
. Mais qu'un cosmonaute américain ait vu des ovnis dans l'espace fait déjà tomber toutes les explications boules de feu, plasmas et autres, liées à
l'atmosphère. Ce qui ne veut pas dire que toutes les manifestations d'ovnis soient réelles — il peut y avoir des
boules de feu — mais il y a quand même des
cas où c'est inexplicable par les phénomènes atmosphériques...
Dechavanne : Celle du 5 novembre...
Crolard : ....et le GEPAN a reconnu qu'il y a 20 % de cas inepliqués.
Dechavanne : D'accord. Monsieur, vous faisiez donc partie du GEPAN. Est-ce que vous êtes capable de nous dire aujourd'hui tout à fait clairement que le GEPAN a été au courant de manifestations extraterrestres et que les secrets ont été gardés — n'oubliez pas de parler dans le micro.
Perrin de Brichambault : Euh... de manifestations extraterrestres, j'en sais rien — et je veux pas le savoir — mais de manifestations inexpliquées, d'objets volants non identifiés — la définition-même d'OVNI — oui, avec certitude. Ceci étant dit, euh... et à parti...
Dechavanne : Vous dites oui aussi au fait que des secrets ait été gardés pour ne pas informer la population.
Perrin de Brichambault : Attendez...
Dechavanne : Non non, je vous pose la question monsieur.
Perrin de Brichambault : Euh... non, enfin, je ne sais pas répondre à cette question... Gardés par qui ?
Dechavanne : Je ne sais pas... par... les autorités par exemple.
Perrin de Brichambault : Tout ce que je sais c'est que le GEPAN, à partir du moment où il a fini par avoir quelques éléments... ben quelques éléments sérieux — des traces analysées, etc. — euh... a été... est disparu dans les décors. Il n'y a plus eu de réunions, il n'y a plus eu de comité scientifique — pardon — il n'y a plus eu aucun communiqué ni au public ni aux organismes à qui auparavant...
Dechavanne : Vous voulez dire qu'on a muselé le GEPAN pour éviter que ça dérape, et qu'on ne sache des choses qu'on ne doit pas savoir ?
Perrin de Brichambault : Ah que le GEPAN ait été muselé, avec certitude, ça oui. Oui.
Dechavanne : D'accord. Jean-Pierre Petit vous vouliez dire quelque chose ? Vous faites...
Petit : Non, moi j'ai rendu compte de ça dans mon livre, mais ce que dit le témoignage de Perrin de Brichambault est essentiel, c'est que à une certaine époque, le Conseil Scientifique a cessé de ce réunir, et Perrin a fait des démarches auprès du CNES pour en avoir l'explication, et puis la nouvelle qui est tombée c'est que le GEPAN avait été supprimé et que Conseil Scientifique n'existait plus. Donc on a fait exister pendant un grand nombre d'années un groupe scien... un groupe de 7 personnes, qui était censé être un comité de sages, qui devait rendre un rapport final, et que ce Comité a été dissous dans la plus grande discrétion sans que le rapport final ne soit rendu.
Perrin de Brichambault : Il n'a pas été — excuse-moi — il n'a pas été dissous.
Petit : Ah bon, il n'a pas été dissous ?
Perrin de Brichambault : Non non même pas. Il n'y a jamais eu de réponse du CNES à ce propos-là. Aucune.
Dechavanne : Ben écoutez monsieur vous allez peut-être pouvoir répondre à cette question...
Pellat : Je voudrais si vous le permettez dire 2 mots...
Perrin de Brichambault : Mais avec plaisir.
Pellat : ...dire 2 mots du débat précédent, et revenir sur celui qui vient d'être entâmé. Y a aucun doute, d'après ce que l'on sait entre les observations du NORAD — c'est-à-dire le système de radar mondial américain — qu'il y a eu un étage de Proton qui est retombé qui probablement est responsable d'une partie au moins des observations. On l'a suivi depuis le sud-ouest de la France jusqu'au nord-est. La raison... euh, l'argument qui a été donné tout à l'heure sur les radars n'est pas valable parce qu'au-dessus de 10 km ou autre ces radars ne peuvent pas détecter un objet. Par contre ils sont détectables par radar à 200 km. Ce qui ne veut pas dire — moi je suis un scientifique et je n'affirme rien de ce que je ne sais — qu'il n'y a pas d'autres observations qui puissent avoir d'autres explications. Je crois que...
Dechavanne : Mais enfin elle a mis du temps à tomber, hein, l'information officielle.
Pellat : Non mais c'est normal, parce que si vous voulez quand vous voulez reconstituer la trajectoire sur 1000 km d'un objet et le relier... y'a des dizaines...
Dechavanne : Il est tombé où alors ?
Pellat : Il s'est probablement dissous dans l'atmosphère au-dessus de Strasbourg.
Dechavanne : Attends, c'est... dissous dans l'atmosphère... il était à 300 m du sol !
Pellat : Non.
Dechavanne : Enfin, 800 m.
Pellat : Non.
Dechavanne : 1 km, euh...
Pellat : Non.
Dechavanne : Bon il était très très haut, merci... Il était très très haut.
Pellat : Voilà. Donc, si vous voulez, il y a plusieurs dizaines de milliers d'objets qui tournent en permanence, y'en a à peu près 3 qui tombent tous les jours sur la Terre, donc si vous voulez ce sont des phénomènes relativements fréquents — d'ailleurs l'espace est très pollué ; ça c'est une autre question. Pour répondre à... plus précisément sur le GEPAN...
Perrin de Brichambault : Excusez-moi, mais à ce
prop... à propos de la question qui vient d'être traitée rapidement... M. le représentant du SEPRA, Velasco, a eu une réaction très
judicieuse, le lendemain ou le surlendemain, il a dit d'abord : Je ne sais pas quoi dire
. Je ne sais pas
quoi dire
, il a dit d'abord je vais tacher de rassembler tous les témoignages
— et c'est le rôle
essentiel qui semble lui être dévolu...
Pellat : Bien sûr.
Perrin de Brichambault : ...et puis lorsque
nous les aurons véritablement analysé, passé à la moulinette, etc.
Pellat : Bien sûr.
Perrin de Brichambault : ...nous pourrons
donner une réponse
. Et il demandait un délai de 3 semaines environ. Bon c'est tout. Et le surlendemain il y a eu
cette réponse officielle... Qui est venue là...
Dechavanne : Vous y croyez monsieur Jean-Pierre Petit ? Vous y croyez ?
Petit : C'est pas une question de croyance, il a répondu...
Dechavanne : Est-ce que vous croyez à la réponse officielle ?
Petit : Mais la réponse officielle elle est face à un ensemble d'observations, ces observations on les connait pas...
Dechavanne : Non mais, vous, est-ce que vous êtes...
Petit : Non, la question la... beaucoup plus importante c'est celle que soulevait M. Perrin de Brichambault a posée tout à l'heure... et j'aimerais que M. Pellat y réponde. M. Pellat qui est président du CNRS.
Pellat : Bon alors celle-ci je peux y répondre puisque j'ai comme monsieur participé aux réunions du GEPAN dans le passé... Il s'est passé un phénomène si vous voulez interne à un organisme...
Dechavanne : Très vite alors si c'est interne, parce que là on va... peut-être pas...
Pellat : Extrêmement vite, je ne ferais pas de fioritures. C'est un organisme qui à un moment donné a considéré... a été considéré sur le plan, sur le plan des raisons pour lesquelles il a été fondé, comme ayant rempli sa mission et il a succédé — c'est comme ça que ça a été considéré — il lui a succédé à un organisme qui est donc le SEPRA qui poursuit la mission du 1er simplement au niveau d'enquêtes et au niveau d'observations. Dans le GEPAN il y avait une version... il y avait une partie qui, euh... si vous voulez, pouvait mener à des études de type scientifique.
Dechavanne : Ca on refuse donc manifestement que les scientifiques se penchent sur le problème.
Pellat : Non, non, non non, pas du tout. Ce qui c'est passé c'est que le CNES qui est un organisme dont c'est pas la vocation — dont en tous cas il ne choisit pas d'être sa vocation — a considéré que les problèmes scientifiques qui pourraient être posés à l'occasion d'observations du type de celles qui sont rapportées devraient être traités par ailleurs, et que sa seule mission était une mission de collecte de données, d'information du public, et de répondre à tous les gens qui leur... qui témoignent, et qui sont très nombreux. Il y a des centaines de communications lors de ces événements...
Petit : La collecte de données de scientifiques comme Bounias et moi qui ont simplement voulu à être entendus par le Conseil Scientifique du GEPAN, simplement pour donner des conclusions scientifiques sur les études qui avaient été faites, et ça n'a pas été possible, et le Conseil Scientifique du GEPAN a été dissous avant que nous puissions donner la moindre conclusion.
Dechavanne : Et dix sous, évidemment, c'est pas cher.
(applaudissements)
Pellat : Non non... Mais je peux vous donner une information, si vous voulez...
Dechavanne : Cht cht cht.
Pellat : Comme il y a eu du travail qui a été fait pendant plusieurs années — il y a environ 2000 cas à peu près qui ont été investigués — je considère — si vous voulez j'en ai discuté avec la direction générale du CNES hier — qu'il sera nécessaire de faire un bilan — dont un certain nombre de scientifiques bien choisis — et peut-être aussi de faire un certain nombre...
Crolard : Bien choisis
...
Pellat : Oui mais enfin disons qu'en tant que...
Dechavanne : Est-ce que vous croyez aux ovnis vous monsieur ?
Pellat : Ca n'a aucun rapport avec le sujet.
Dechavanne : Ah ben non... Non excusez-moi, non excusez-moi. Excusez-nous ! Ca n'a aucun rapport avec le sujet. Croyez-vous aux machines-à-laver monsieur ? C'est plus dans le sujet.
Pellat (souriant) : Je vais vous répondre tout de suite...
Dechavanne : Monsieur, s'il-vous-plait, vous êtes belge, vous vous appelez Lucien Clerebaut, vous responsable de la SOBEPS, la Société Belge d'Etude des Phénomènes Spatiaux. Que voyez-vous et qu'avez-vous le sentiment que les autorités mondiales nous cachent ?
Clerebaut : Mais combien-t-il... Combien nous reste-t-il de temps dans cette émission ?
Dechavanne (l'accent belge) : Ma' vous avez bien 2, 3 minutes...
Clerebaut : J'essaierai d'être très bref. Il est évident que nous avons reçu à propos du phénomène du lundi 5 — pour en finir avec ce sujet — beaucoup de témoignages. Les témoins décrivent toujours la même chose, dans pratiquement tous les cas. A part 2 ou 3 exceptions, nous avons des observations rapprochées, qui portent bien sur le phénomène auquel nous avons affaire de manière générale en Belgique depuis le mois de novembre. Alors il est certain que beaucoup de gens ont fait des erreurs d'appréciation, de distance et de taille. Il y a une association d'idée regrettable entre 3 points — parce que, au fond, ce que tout le monde à vu, c'est 3 points lumineux, c'est pas un objet.
Dechavanne : C'est 3 points lumineux en triangle.
Clerebaut : Exactement. Un triangle très isocèle et qui faisait en taille apparente entre les mains disons 20 cm, ce qui, euh...
Dechavanne : Ben à 5 km ça fait...
Clerebaut : Exactement... et peut-être même plus haut... vu l'énorme répartition géographique que l'on a à travers l'Europe, et tenant compte de la simultanéité des témoignages — en /en — ça devait obligatoirement être un phénomène en très haute altitude. Et donc...
Dechavanne : Ca veut dire que les points lumineux étaient gigantesques alors.
Clerebaut : Oui, kilométrique. Si l'on avait affaire un phénomène de type ovni, il serait d'ordre kilométrique. Et donc il est impensable d'envisager un phénomène ovni pour le lundi 5.
Dechavanne : Aah bon.
Clerebaut : D'autres observations ont été avancées, par l'observatoire Duc en Belgique — je ne comprends d'ailleurs pas comment ils ont pu l'avancer pour des gens qui devraient être très compétents dans ce domaine. A savoir que on éliminait la météorite et on éliminait aussi la rentrée de fusée. J'ai été le 1er à dire dans un journal belge : c'est probablement une rentrée de fusée. Ce qui s'est vérifié d'ailleurs. Nous avons des informations...
Dechavanne : Vous vous êtes certain de cette version ?
Clerebaut : Alors euh... Comment ?
Dechavanne : Vous vous êtes certain de la véracité de cette version, c'est un bout de fusée soviétique qui est rentré...
Clerebaut : Oui, parce que j'ai pris des renseignements là-dessus, et ce sont des informations qui viennent du docteur Knowles qui est Technical Director of Naval Space Surveillance.
Dechavanne : Ah quand même.
Clerebaut : Vous êtes d'accord monsieur... ? Bien, alors le satellite... le débris de satellite... que... le 3ᵉ étage...
Dechavanne : Sauf qu'il y a 3 points lumineux, et si c'est à des km et des km ça fait des points lumineux absolument gigantesques. Nous avons un témoin dans la tribune là haut...
Clerebaut : Oui, mais je voudrais terminer si vous permettez, vraiment pour finir. Il a été suivi — ce qu'on a dit en France, que les radars ne l'ont pas repérés, c'est entièrement faux -- l'un des 3 radars les plus importants que nous avons sur ce fait, c'est le radar de Finding Dales dans le Yorkshire qui a suivit cet étage depuis 18:06 et la durée du phénomène en contact avec l'atmosphère n'a été visible que durant une durée de 2 mn. Nos témoignages — nous en avons eu des dizaines en Belgique — portent sur une durée de 2 à 3 mn. Mais je crois que on peut en finir là parce que c'est un sujet qui ne présente plus d'intérêt...
Dechavanne : D'accord. Vous vous dites que c'est parti. (à Pellat) Vous vous dites que ça c'est dissous au-dessus de Strasbourg.
Pellat : Non moi je dis la même chose, simplement je n'exclus pas qu'il y a eu d'autre choses, il faut rester scientifique...
Clerebaut : Oui, absolument.
Pellat : Simplement le phénomène principal a une explication triviale. C'est comme ça...
Dechavanne : Alors je voudrais vous montrer quelque chose. C'est un document, filmé, tout à fait étrange... Je crois même que ça doit être une espèce de chose inédite que personne n'a jamais vu. Nous en tous cas, on ne l'avait jamais vu... Ca nous a été envoyé par une main anonyme. Visiblement c'est quelque chose qui vient des Etats-Unis. Ca a été filmé vraiment en amateur, en Super 8. Alors bon, on peut croire à une grosse farce... On peut aussi se demander si c'est pas une "soucoupe". Y'a 2 écoles : ou on y croit, ou on n'y croit pas.
Clerebaut : Monsieur Dechavanne, si vous permettez.
Dechavanne : Je vous en prie.
Clerebaut : Je crois que vous... il est très mauvais de faire croire au public qu'il s'agit d'un problème de croyance. Ca n'est pas un problème de croyance, c'est un problème de connaissance. Et tout document, qu'il soit sur un support film ou photo, est a mettre entre simplement plusieurs paires de guillemets, parce que on fait en technique photographique aujourd'hui ce que l'on veut, et donc une photographie ou un film ne constitue en aucune manière une preuve.
Dechavanne : Ah mais monsieur je ne dis absolument pas que c'est une preuve. Avec un avion
regardez il y a un avion en-dessous... C'est quand même assez étonnant et hop, regardez là, c'est la nuit, forcément.
Bon c'est un peu Pacman hein quand même, c'est un peu jeu video, mais c'est un document qui nous a été envoyé
anonymement, avec : Je ne veux pas vous dire qui je suis
, etc, etc.
Clerebaut : Un document qui envoyé anonymement, en principe n'a aucune valeur, tout comme un témoin qui dit "je ne vous dis pas qui je suis"...
Dechavanne : Mais monsieur je ne dis pas que ça a de la valeur. Je dis simplement que nous avons regardé ce document. M. Petit que pensez-vous d'un problème comme celui-ci ?
Petit : Non si vous voulez tout à l'heure, un problème important, je crois qu'il faudrait essayer de le résumer en quelques phrases. La première chose c'est qu'il a été créé en France. Parce que le rôle du SEPRA c'était pas de faire de la recherche scientifique. Donc la recherche scientifique sur les ovnis en France, c'est point zéro total.
Dechavanne : Maintenant terminé fini complet.
Petit : Non mais, il y a eu des résultats scientifiques par Bounias sur cette affaire de Trans-en-Provence. Que j'ai fais, je j'ai fait faire par Lebrun.
Dechavanne : Mais
Dechavanne : ...
Petit : Michel Bounias qui est venu sur votre plateau...
Dechavanne : Tout à fait.
Petit : Le travail de thèse que j'ai fait faire par Lebrun. le premier c'est de terminer ces études expérimentales sur les ondes de choc la 2ᵉ chose c'est faire un contrat pour reconstituer les phénomènes qui ont été constitatés à Trans. Donc traiter des luzernes avec différents effecteurs, et voir... C'est ça poursuivre le dossier ovni et faire des choses concrètes.
Dechavanne : Est-ce que les autres pays d'Europe continuent la recherche scientifique à c...
Petit : Ce que je peux vous dire c'est que en Belgique il y a les professeurs Meeseen et Brening qui sont des gens sérieux. En France il n'y a pratiquement personne, les scientifiques tournent le dos au problème. Il faut bien dire aux français que c'est l'indigence totale, et que. Ce qu'il faudrait c'est 2 contrats, 1 pour les simulations de biochimistes.
Dechavanne : Regarder regardez la réponse des télespectateurs. Pensez-vous que l'on vous cache des choses sur les ovnis ? Oui 95,5 %, non 4,5 %, enfin ça bouge. Monsieur Crolard.
Crolard : Oui je voudrais faire 2 remarques. Tout d'abord on nous montre ce document tout à fait étonnant et on nous dit : ça relève de la croyance. Ca rapelle l'histoire du plouc qui sortait de sa cambrousse. Et qui dit : Un animal comme ça ça n'existe pas. Elle était sous ses yeux. Bon là c'est pas une croyance, c'est un objet. On en fait ce qu'on veut. Deuxièmement
Dechavanne : Mais vous vous n'avez pas fait de rencontre ?
Crolard : Non seulement mais je vais vous citer le cas de quelqu'un qui a rencontré, mais lui...
Crolard : C'est quelqu'un qui est commerçant à Dijon, vous avez son nom et son téléphone. Il a pas voulu être nommé...
Leclerc : Alors on donne pas le nom du commerçant...
Crolard : Lui les extraterrestres il en a rien à foutre. C'est toujours les gens qui recherchent pas les extraterrestres qui les trouvent et ceux qui les recherchent pas. Et ça c'est passé en août 1960s, il y a 30 ans, en Bretagne, il roulait en camion avec 2 employés, et il a vu 2 personnages de 2 m de haut en scaphandres et casques ils marchaient légèrement au-dessus de la route.. alors ces gens-là ils ont fait demi-tour et ont disparu sur le bas-côté. Et tout d'un coup il a vu devant lui ...
Dechavanne : Ouais mais c'était les Nuls qui faisaient de la pub pour...
Crolard : C'est possible. C'est possible. Mais j'aimerai bien être nuls comme eux. Et alors ces gens-là, ils ont fait demi-tour sur le bas-côté. Faites des petits en route à 60 km/h dans un camion, c'est pas évident. Alors donc...
Dechavanne : Ca monsieur...
Crolard : Je sais bien que vous êtes un rapide, mais quand même. Eh bien ils ont disparu sur le bas-côté et Quand ils se sont arrêtés à cet endroit, ils ont vu une soucoupe. Or il y avait un cercle d'herbe calcinée sur la sol. Ce monsieur, il y a son nom, il y a son adresse. Il est commerçant à Dijon. Mais vous pouvez tout comme James Irving, lui téléphoner, lui demander ce qu'il en pense.
Dechavanne : Je le ferai dès demain.
Crolard : Et je voudrais rapidement, très rapidement citer 2 témoignages...
Dechavanne : 2 s. Je voudrais passer la parole à Rael, et je vous repasse la parole. Rael, je voudrais que vous nous racontiez.. Vous étiez au Puy-de-Dôme, vous vous promeniez...
Rael : Tout a fait mais, avant de vous raconter cette histoire que j'ai racontée souvent,
Dechavanne : Belle histoire.
Rael : je voudrais dire que j'ai été entousiasmé par les
propos d'Alain Delon que j'avais pas vus, et je trouve que c'est ce ça que nous avons le plus besoin. sur Terre y'a
pas beaucoup de choses qui donnent de l'histoire mais quand on regarde l'espace des choses qui donnent un espoir
formidable à toute l'humanité, un espoir formidable. Souvent on me dit dans les conférences que je donne : Pourquoi
ils n'ont pas contacté un scientifique et qu'on vous a contacté vous ?
Mais on l'a fait tout à l'heure mais on
s'endor quand ils parlent. C'est pas intéressant. Les gens s'endorment.
Dechavanne : Ca c'est vous qui le dites..
Rael : Ils s'endorment.
Petit : Ils rêvent qu'on leur propose des choses concrètes.
X :
Rael : Attendez je ne vous ai pas interrompus.
Rael : Et je sais qu'on ne me laissera pas parler, comme toujours...
Dechavanne : Attendez vous faites partie des gens qu'on invite à la télé et qui disent : Je ne
peux pas parler
.
Dechavanne : Vous êtes monté dans le vaisseau.
Rael : C'était pas russe.
Rael : Avec des gens, qui parlent.
Dechavanne : Et qui parlent comment ?
Rael : Qui parlent normal. Français, qui parlent 25 langues... toutes les langues du monde, parce qu'ils ont 25 000 ans d'avance sur nous. on est pas seuls dans l'univers, mais non seulement on est pas... des civilisations plus avancées que les notres.
Dechavanne : Vous êtes en train de vous faire traiter de nain, quand même...
Rael : Que les scientifiques qui vivaient à l'époque de Christophe Colomb. Tout évolue. On est pas... on est pas arrivé au sommet de la science, c'est ça qu'il faut comprendre. Alors juste un petit mot... on a vu les livres de tout le monde... je voudrais qu'on voie quand même celui-là (il montre son livre) qui contient le message...
Rael : Et c'est pour ça qu'on construit une ambassade
Dechavanne : M. Clerebaut.
Clerebaut : Nous avons certainement autant d'espoir que vous. Mais on a certainement beaucoup plus besoin de compréhension. Alors le jour où. appelez-nous, parce que nous on voudrait bien faire la vidange d'huile.
Rael : Je comprends très bien que l'on parle de vidange d'huile en Belgique car pour les frites c'est nécessaire, mais ceci dit...
Crolard : Elevons le débat...
Dechavanne : Attendez M. Crolard. Vous ne nous avez pas dit si vous avez été recontacté depuis. Parce que vous parlez tous les jours avec des humains
Rael : Le 1er contact a eu lieu en 73, le 2ᵉ en 75, j'ai pris ma voiture j'étais tout seul et je me suis dit : Qu'est-ce que je fais là ? J'ai un tas de travail à mon bureau. Et soudain j'ai vu une lumière clignotante dans le ciel, un flash très violent, un enfin en forme de cloche applatie qui est descendu. Ca ressemblait un peu au film qu'on a vu tout à l'heure -- je dis pas que le film est véridique -- mais ça ressemblait un peu à ça. Un être est sorti.
Dechavanne : Comment était-il ? Vert, bleu...
Rael : Vous savez faut pas être raciste. Il était avec la peau blanche légèrement olivâtre. Il aurait pu être noir, il aurait pu être bleu, C'est gens là ils regardent votre programme maintenant.
Dechavanne : Ah mais j'accepte tout le monde...
Rael : Mais bien sûr, ils nous observent depuis l'origine de l'humanité.
Dechavanne : Donc ils ont la télé.
Rael : Pour la simple raison qu'ils ont créé la vie sur Terre. La bible explique ce qu'ils ont fait. La Bible est le plus ancien livre athée du monde. Y'a pas le mot Dieu dans la Bible. Elohim ça veut dire : ceux qui sont venus du ciel. Et évidemment
Dechavanne : Ils sont habillés ?
Rael : Ils sont habillés.
Dechavanne : ...
Petit : Non c'est une secte. J'crois que il faut dire une chose, c'est que Rael a créé une secte en utilisant le phénomène extraterrestre...
Dechavanne : C'est unique, parce que les sectes sont généralement sur les phénomènes religieux...
Petit : Là c'est le gourou, c'est le gourou...
Dechavanne : C'est vrai que vous êtes accusé... Y'a un petit côté Antoine quand même ...
Rael : Pas du tout, pas du tout. Un mouvement totalement athée, et qui travaille actuellement sur la démystification de toutes les religions.
Petit : Oui avec la reconfiguration biologique des gens, la géniocratie...
Rael : Avec simplement des être venus de l'espace. Nous voyageons, il y a déjà un programme américain pour ça...
Dechavanne : Vous êtes restés combien de temps.
Rael : La 1ʳᵉ fois 6 fois 1 h et la 2ᵉ fois une journée.
Dechavanne : Alors vous avez dû aller faire vos besoins par exemple.
Rael : Bien sûr.
Dechavanne : Comment sont les cabèches des extraterrestres ?
Rael : J'ai bien tout à l'heure que ça vous intéressait beaucoup... Comme tout le monde...
Petit : Avant les contactés ils faisaient des bouquins extraordinaires dans lesquels il y avait des choses intéressantes à lire, alors que maintenant quand on prend les livres de Rael ça vous tombe des mains, c'est effrayant. Les contactés ne sont plus ce qu'ils étaient, il y a une sorte de dévalorisation des messies...
Rael : Vous n'avez pas dû les lire suffisamment
Petit : J'ai lu la géniocratie, ça vous tombe des mains, c'est lugubre...
Rael : Nous avons Marcel Perus, qui est un ingénieur chimiste. sont des scientifiques qui n'ont pas tous des oeillères comme les gens qui souvent s'expriment sur ce plateau.
Dechavanne : C'est important de voir qu'il y a des gens comme Rael qui sont allés voyager. Ce sont des exemples uniques puisque vous parlez de choses que vous n'avez jamais touchées (applaudissements). Non mais, c'est vrai, c'est vrai. Alors que lui, lui, il a plus que touché, il est monté dedans !
Crolard : Christophe, je voudrais dire une chose. Je ne suis pas un disciple de Rael. Mais ce qu'il faut dire c'est que très souvent on dit : "Mais s'il y avait des extraterrestres, ils se manifesteraient". Alors imaginez qu'une soucoupe atterrisse place de la Concorde. Le flic de service : "Vos papiers". Alors "vous venez d'où ?" "Alpha du Centaure". "Où c'est ça Alpha du Centaure". Alors travailleur immigré clandestin, je vais vous renvoyer.
Rael : Et c'est pour ça qu'il m'ont demandé de construire une ambassade. Et où les scientifiques seront les bienvenus.
Dechavanne : Yeah...
Crolard : Excités, mais si quelqu'un tire, c'est pas un crime, c'est pas un être humain. Et si Dans l'heure qui suit il doit démissionner parce qu'il n'a pas toutes ses facultés mentales. Voilà où on en est et c'est très grave.
Clerebaut : Je trouve que ce serait une excellente idée d'ailleurs de demander à Rael de verser 20 % à des sociétés qui s'occupent scientifiquement, qui essaient comprendre quelque chose effectivement à ce problème. Oui de verser cela dans des caisses de sociétés comme la notre de façon à ce qu'on puisse sérieusement étudier. C'est une proposition, plutôt qu'une ambassade. Je crois que, avec ça vous pouvez en terminer parce que sinon nous n'arriverons jamais au bout.
Rael : Ils m'ont demandé de construire une ambassade et nous allons la construire. ils viendront et la télévision sera là, vous serez invités.
Dechavanne : Bonjour Zorglub
Rael : Non ils parlent humain, ils sont humains comme nous...
Dechavanne : Alors est-ce que ces gens-là peuvent rentrer dans l'enveloppe d'un... Par exemple Michel-Edouard Leclerc
Rael : Sa veste est verte mais pas du tout.
Crolard : Il y a plein de terrestres extras qui sont peut-être des extra-terrestres.
Leclerc : Le petit doigt.
Dechavanne : C'est ça le petit doigt. Le petit doigt c'est ça, c'est les Envahisseurs. Jean-Pierre Petit vous êtes consterné quand vous entendez ça, et pourtant....
Petit : Pas du tout. Moi je vais vous dire la chose suivante c'est que nous nous sommes des scientifiques, la chimie, l'astrophysique... Bon, c'est avec ça qu'il faut essayer de travailler. 1ʳᵉ constatation : On a pas fait de recherche scientifique sérieuse là-dessus, et ça M. Pellat est parfaitement d'accord avec nous. 2ᵉ constatation : on a quand même des directions de recherche à pousser. Il faut organiser un colloque scientifique avec des scientifiques de haut niveau...
Dechavanne : Est-ce que vous avez peur ? Est-ce que vous pensez que c'est un phénomène inquiétant ?
Petit : Pas du tout.
Perrin de Brichambault : Absolument pas mais... Il faut quand même partir de l'idée que, comme dans toute science de la nature, on part d'observation, d'observations au pluriel, de témoignages. Qu'il faut trier là-dedans, d'ailleurs ils n'ont de valeur que s'il y a plusieurs témoignages qui coïncident, qui convergent -- et qu'à partir de là il faut essayer de développer les choses et non pas de vouloir à tout pris développer une chose en fonction d'une idée à priori que l'on peut avoir.
Dechavanne : D'acord, nous avons un témoin , Eddy Ouaknin, vous étiez vous lundi 5 novembre, là où notre ami était à Saint Cloud, vous vous étiez à Royan.
Témoin : Je suis désolé qu'on a pas laissé parler ce témoin de ce qu'il a vu...
Dechavanne : Ah si, il nous a expliqué.
Témoin : Ben il a été littéralement écrasé par l'émiscicle.
Dechavanne : Oui...
Témoin : Bon je peux peut-être parler à sa place. Et la position à laquelle je me trouvais... je peux donner un témoignage tout à fait objectif, je ne dirais que ce que j'ai vu. Le 5 novembre 1990, à 17:03...
Dechavanne : Merci (rires).
Dechavanne : Non je vous dis en ...
Témoin : je me trouve à Vaux-sur-Mer, comme de Charente Maritime.
Dechavanne : Non je vous dit en parce que sur ma fiche il y a marqué...
Dechavanne : Et vous êtes persuadé que ce sont des avions et certainement pas des ovnis.
Témoin : Ce sont des avions. C'est ce qu'on a vu à la 1ʳᵉ constatation qu'on a eu, que ce sont des avions.
Dechavanne : Saut que le monsieur témoin qui s'est exprimé, lui il dit clairement que ce ne sont pas des avions.
Témoin : Eh ben...
Dechavanne : ...Tout le monde peut se tromper !
Témoin : Une escadrille, voilà. On peut confronter mon témoignage au commandant de bord qui a vu à l'identique ce que j'ai vu.
Dechavanne : Identique.
Témoin : Une escadrille.Voilà.
X : Une flotille. On dit une flottile.
Dechavanne : Une ragouniette. Une ragouniette !
Rael : Une petite chose Christophe... Christophe...
Dechavanne : Rael.
Rael : C'est tout. Parce que je vois que malgré tout on a montré le livre des scientifiques, mais on n'a pas montré le mien...
Dechavanne : "Le message donné par les extraterrestres". Depuis 75 vous n'avez rien de neuf. Vous en avez fait d'autres depuis 75 vous n'avez pas eu de contact
Rael : Il y a le minitel 36 14 code RAEL, et les gens portent ...
Rael : Non parce que on me laisse pas parler assez...
Dechavanne : Faites pas la victime... Attention, faites pas la victime...
Rael : ...
Dechavanne : Qu'est-ce que c'est votre médaille, Rael ?
Rael : C'est le symbole de l'infini porté les Elohim, qui est le plus vieux symbole du monde.
Leclerc : Ca fait un peu mixte croix gammée dans étoile de David.
Rael : On retrouve ce symbole dans le livre des morts du Tibet et il n'a vraiment rien à voir avec les criminels qui ont existé sur Terre il n'y a pas longtemps, et contre lesquels le mouvement raélien combat.
Dechavanne : Michel-Edouard Leclerc.
Leclerc : Oui moi je trouvais que ça fait un peu, c'est d'un goût un peu douteux. Ca fait un peu croix celtique dans étoile de David, ça fait pas très... j'aime pas.
Rael : C'est le plus vieux symbole du monde.
Dechavanne : Rapidement M. Pellat/
Pellat (à Rael) : Je crois que la meilleure apologie de la science que vous trouvez triste, c'est vous qui l'avez faite... Car vous êtes monté dans un vaisseau qui a été fait comment ? Sinon par des scientifiques.
Rael : Par des scientifiques, bien sûr.
Crolard : je voudrais dire 2 choses, des observations réelles.
Raynaud : Parlons du 5 novembre !
Crolard : Je vais être très rapide, mais 22:15 en Haute Marne. 2 cas personnels et que j'ai vécu après avoir écrit mon livre donc c'est pas pour ça que je l'ai écrit. j'ai vu un objet de la taille de Vénus J'ai vu environ une centaine de m de haut ni d'un météorite qui tombe, ni d'un satellite irrégulier, ni d'un avion. Et une 2ᵉ fois dans le sud de l'Essonne où j'habite j'ai vu -- c'était précisément le 22 février 1984 à 23:30 -- et dans les 2 cas que je vous cite, le ciel était parfaitement pur et froid, donc pas de phénomène électrique -- j'ai vu une boule lumineuse blanche, à peu près 1/3 de la Lune lorsqu'elle est haute, qui a traversé le ciel d'est en ouest, à peu près une centaine de m de haut tel que j'ai pu l'estimer.
Dechavanne : D'accord..
Rael : Des témoignages il y en a des millions...
Dechavanne : Sauf que vous qui êtes parti avec les petits bonhommes... Les autres vous leur dites de nous appeler alors...
Rael : Oui ben ils ont disparu. C'était par exemple Jésus, c'était Mohammed, c'était Boudha... c'étaient des messagers dans l'histoire de l'humanité.s
Dechavanne : Jésus dans une fusée ça se saurait...
Rael : Mais bien sûr, bien sûr ! L'ascension c'était rien d'autre !
Dechavanne : Vous savez, tout est contradictoire, vous n'avez pas vu ce qu'il a vu...
Raynaud : Si on a vu la même chose. Je voudrais savoir si une fusée Proton peut se déplacer sous les nuages entre 450 et 2000 m d'altitude.
Dechavanne : Non il y a peu de chances.
Raynaud : Bon alors moi c'est pas ce que j'ai vu. Bien sûr, mais qu'on cherche un petit peu, et qu'on arrête pas le débat au vendredi, sur une conclusion illégitime à mon avis...
Dechavanne : Alors écoutez, M. Pellat, écoutez M. Petit et faites des recherches en France.
Pellat : Vous savez le CNRS a beaucoup à faire. Du SIDA aux extraterrestres, il n'a pas à chômer.
Dechavanne : Je vous le confirme, je vous le confirme... Oui c'est vrai, c'est vrai. C'est un peu vrai.
Leclerc : Des gens crédules, y'en a énormément, nous sommes tous crédules... dans le message de Delon tout à l'heure. pour apprendre à vivre en paix et ça c'est quelque chose d'assez désolant. On n'est pas capables avec les gens qui sont là de se trouver une bonne raison de ne pas se faire la guerre. On a besoin de se dire qu'il y a une autorité supérieure pour se rassembler.
Pellat : On n'est pas capables d'accueillir l'immigration.
Dechavanne : Michel-Edouard Leclerc ... je vous souhaite une bonne route dans toutes les entreprises que vous menez vous ferez nos amitiés à votre papa. Je vous souhaite de continuer à bien travailler d'après ce que crois savoir, les gens qui travaillent chez vous sont des gens plutôt heureux, alors bravo. Merci beaucoup d'avoir participé à cette émission. Bonne semaine à tous. Si jamais vous voyez des ovnis vous décrochez votre téléphone, vous faites 36 15 code TF1, ciel mon mardi, on vous appelle. Bon courage à tous, merci, bonne nuit, au revoir.