René Pellat

Pellat
Pellat

Pellat nait le lundi 24 février 1936. X-Ponts et Chaussées, il obtient en 1967 un doctorat en Sciences Physiques à l'Université de Paris. Physicien des plasmas.

Dès sa création en 1977, Pellat fait partie du conseil scientifique du GEPAN, initialement dirigé par l'enthousiaste Claude Poher.

Le lundi 25 Pellat est élu correspondant de la section Physique de l'Académie des Sciences.

CNRS (1989-1992)

A partir de 1989, Pellat préside le Conseil d'administration du CNRS. Il y est notamment le directeur de recherche de Jean-Pierre Petit.

Alain Esterle, qui se sentait dès lors mandaté pour de telles recherches, avait voulu jouer cette affaire seul, et le directeur scientifique du CNES de l'époque, René Pellat, qui appartenait d'ailleurs à ce conseil scientifique, n'avait pas été mis au courant. Quand il l'apprit, celui-ci (un authentique spécialiste des plasmas, cette fois) entra dans une rage folle, alla à Toulouse inspecter ce travail d'amateurs. Il fit démanteler l'expérience et décida que tout devait être stoppé.

Lorsque Petit argue du fait que la direction du GEPAN n'est pas assurée par de véritable scientifiques, Pellat lui répond sur le ton de la confidence, dans les couloirs de la Direction Générale du CNRS : Crois-tu que si on avait voulu élucider cette question, on aurait choisi des gens pareils ? s1Petit.

Suite au livre de Jean-Pierre Petit sur ses découvertes issues de l'affaire Ummo, des journalistes de télévision tentent de confronter ce dernier à ses détracteurs sur un plateau : lorsqu'on lui demande qui il souhaite avoir pour interlocuteur sur le sujet de la MHD, Petit cite Pellat, alors président du CNRS, comme la personne la plus compétente sur le sujet.

CNES (1992-1995)

A partir de 1992, Pellat prend la direction du CNES.

CEA

En mars 1998, Pellat est nommé haut-commissaire à l'énergie atomique au CEA. Il s'occupe du projet de "simulateur", axé sur la fusion par laser, visant à prendre le relais des expériences nucléaires interrompues à Mururoa. Il est reconduit à cette fonction en juillet 2000. En septembre 2001, il est nommé délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense (DSND), une autorité relevant directement du ministre de la Défense et du ministre chargé de l'Industrie, mais indépendante de tous les utilisateurs de la structure nucléaire de défense.

Auteur de :

s2Petit, J.-P.: 1995