René Pellat

Pellat naît le .

Pellat
René Pellat

Pellat nait le . X-Ponts et Chaussées, il obtient en un doctorat en Sciences Physiques à l'Université de Paris. Physicien des plasmas.

Dès sa création en , Pellat fait partie du conseil scientifique du GEPAN, initialement dirigé par l'enthousiaste Claude PoherClaude Poher.

le Pellat est élu correspondant de la section Physique de l'Académie des Sciences.

CNRS (1989-1992)

A partir de en , Pellat préside le Conseil d'administration du CNRS. Il y est notamment le directeur de recherche de Jean-Pierre Petit.

Alain Esterle, qui se sentait dès lors mandaté pour de telles recherches, avait voulu jouer cette affaire seul, et le directeur scientifique du CNES de l'époque, René Pellat, qui appartenait d'ailleurs à ce conseil scientifique, n'avait pas été mis au courant. Quand il l'apprit, celui-ci (un authentique spécialiste des plasmas, cette fois) entra dans une rage folle, alla à Toulouse inspecter ce travail d'amateurs. Il fit démanteler l'expérience et décida que tout devait être stoppé.

Lorsque Petit argue du fait que la direction du GEPAN n'est pas assurée par de véritable scientifiques, Pellat lui répond sur le ton de la confidence, dans les couloirs de la Direction Générale du CNRS : Crois-tu que si on avait voulu élucider cette question, on aurait choisi des gens pareils ? s1Petit.

Suite au livre de Jean-Pierre Petit sur ses découvertes issues de l'affaire Ummo, des journalistes de télévision tentent de confronter ce dernier à ses détracteurs sur un plateau : lorsqu'on lui demande qui il souhaite avoir pour interlocuteur sur le sujet de la MHD, Petit cite Pellat, alors président du CNRS, comme la personne la plus compétente sur le sujet.

CNES (1992-1995)

A partir de en , Pellat prend la direction du CNES.

CEA

en , Pellat est nommé haut-commissaire à l'énergie atomique au CEA. Il s'occupe du projet de "simulateur", axé sur la fusion par laser, visant à prendre le relais des expériences nucléaires interrompues à Mururoa. Il est reconduit à cette fonction en . en , il est nommé délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense (DSND), une autorité relevant directement du ministre de la Défense et du ministre chargé de l'Industrie, mais indépendante de tous les utilisateurs de la structure nucléaire de défense.

Auteur de :

s2Petit, J.-P.: 1995