François Louange

Louange
Louange

Louange naît à Versailles (Yvelines) le dimanche 21 janvier 1945. Il fait des études au lycée Hoche jusqu'en 1962, puis intègre l'ENSERG à Grenoble, dont il sort docteur-ingénieur en traitement du signal, en 1968.

ESA

Allemagne

Il entre à l'ESA, d’abord à Darmstadt (Allemagne), où il s'occupe de traitement de données de satellites. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser aux ovnis et, en 1975, interroge son collègue André LebeauLebeau, Andre à ce sujet.

Espagne

En 1977 il part à Madrid (Espagne) comme responsable informatique du projet IUE.

GEPAN et SEPRA

Il sert pendant de nombreuses années auprès du GEPAN puis du SEPRA en qualité d'"expert" de tout ce qui tout à l'analyse de documents films, etc. bandes audio comme dans l'affaire de Nort-sur-Erdre.

Il a également l'occasion de travailler sur un sujet asymmétrique, une étude lancée par le GEPAN sous l'impulsion du président Hubert CurienCurien, Hubert, consistant en un état de l'art sur les moyens et technologies de surveillance l'espace (incluant météorites, satellites, phénomènes rares de type astronomiques et pollution), mais qui échouera suite aux pressions des pollueurs.

Louange réalise également la Note technique n° 18 (Système d'acquisition et d'analyse de spectres photographiques, le point sur l'utilisation des réseaux de diffraction) du mardi 15 pour le GEPAN.

Louange ne réussit néanmoins pas à faire de l'ufologie professionnelle dans ce cadre. En 1980, il revient en France, travaillant comme consultant pour la Défense. Avec son équipe il développe le concept de PIAO, destiné à l’exploitation des images issues de satellites d’observation de la Terre, civils (SPOT) et militaires (HELIOS). Il s’agit de permettre à des photo-interprètes du renseignement, très spécialisés dans l’analyse du contenu des données à analyser, mais pas nécessairement formés en informatique ni en traitement du signal, de tirer le meilleur parti des grandes images fournies par ces nouveaux satellites, en ayant le moins possible à se préoccuper de contraintes techniques. En particulier, la disponibilité à tout instant de différentes palettes d’outils relevant de techniques différentes (traitement d’images, édition graphique, mesures interactives, exploitation automatique des métadonnées associées aux images) devait être garantie, à l’opposé de la situation précédente qui, relevant encore du domaine du laboratoire, nécessitait de jongler en permanence entre différents environnements logiciels, sous le contrôle permanent d’ingénieurs spécialisés.

Cette technique de PIAO a pu voir le jour et évoluer depuis cette époque à travers le logiciel OCAPI. Dans un premier temps, cet outil a été conçu et développé en étroite collaboration avec tous les organismes concernés de la Défense française et de la DGA, au sein du CEPIA d’Arcueil. Puis, dans le cadre industriel de la société Fleximage, il est devenu pleinement opérationnel, a longtemps équipé l’ensemble des services français, et a continué d’évoluer, au profit de divers services français et étrangers.

Fleximage

En 1989 il fonde et est directeur général de Fleximage, spécialisée dans la photo-interprétation par ordinateur, fournissant tous les services secrets français, européens et de tas de pays les logiciels qui permettent de dépiauter les images prises satellites ou autres capteurs. Par la suite Fleximage, détenant 95 % du marché de l'interprétation photo en France et dans d'autres pays, deviendra une filliale de l'Aérospatiale.

Vague Belge

En avril 1991, il est sollicité par la SOBEPS pour analyser la photo de Petit-Rechain s1Louange, F. : "Impressions sur la photographie d'ovni", 27 octobre 1993.

Pocantico

Du lundi 29 septembre 1997 à samedi 4 octobre 1997, Louange participe au symposium de Pocantico en tant que scientifique chargé d'évaluer les travaux présentés par les enquêteurs.

VSD HS

En février 1998, Louange participe à un déjeûner au Fouquets préparant un Hors Série de VSD sur les ovnis tels qu'appréhendés par des scientifiques. Au sujet du problème ovni, il déclare : Le point de départ, c'est qu'il existe des milliers, des millions de témoignages. Cà c'est incontournable, c'est un fait. Donc la science se doit de répondre. Si je suis un peu provocateur, je dirais le SETI c'est un luxe, les UFOs c'est une obligation morale, il faut répondre aux gens. Même si 9 fois sur 10, voire plus, la réponse in fine se fait en termes de causes connues, il faut répondre.

En l'année suivante, Louange participe au VSD HS publiant le rapport COMETA.

Audit du SEPRA

En 2001, face à des pressions internes au CNES pour supprimer le SEPRA, son directeur général, Gérard Brachet, commande un audit à Louange. La situation du SEPRA était difficile et ses relations avec le département de la communication du CNES étaient mauvaises. Il y avait des pressions au sein de l'agence pour le supprimer, se souvient ce dernier. Louange interroge une trentaine de personnalités, scientifiques (parmi lesquelles Gérard Mégie, le président du CNRS, ou René PellatPellat, René, le haut-commissaire à l'énergie atomique), militaires de haut rang, députés et journalistes. Pratiquement toutes ces personnalités estiment qu'il faut poursuivre l'activité du SEPRA, ne serait-ce que parce qu'il existe une demande du public à ce sujet. Il vaut mieux assurer une activité modeste sur le thème des ovnis, dit par exemple René PellatPellat, René, plutôt que de laisser se développer toutes sortes de rumeurs. Et il existe un intérêt scientifique réel, souligne entre autres Gérard Mégie, puisque de nombreux phénomènes atmosphériques restent mal compris. Dans son rapport remis à Gérard Brachet, directeur général du CNES, début l'année suivante, Louange recommande donc une augmentation des moyens du SEPRA (un budget modeste de 140000 €/an avec 3 permanents) pour poursuivre ses enquêtes et pour communiquer. Pour lui, il est logique de ne pas l'ignorer complètement (le phénomène ovni) et lui consacrer un effort, modeste, mais suffisant pour espérer faire réellement progresser sa compréhension.

Cependant, il tombe aux oubliettes : Brachet quitte le CNES en septembre et le nouveau président, Alain Bensoussan, ne cache pas son hostilité envers la poursuite des activités du SEPRA. Toutefois, le rapport Louange est transmis au CNRS, à l'Académie des sciences, la gendarmerie ou encore à l'aviation civile. Les dirigeants de ces organismes seraient pour la plupart favorables à participer à un comité scientifique du futur SEPRA s2Fabrice Nodé-Langlois, Le Figaro, 2002-11-20.

Louange vend progressivement Fleximage au groupe EADS, qui finira par l'intégrer à Cassidian, fin 2006.

Louange présentant son travail aux Repas Ufologiques Parisiens

À partir de l'année suivante il est à nouveau consultant indépendant, travaillant principalement en collaboration contractuelle avec le CNES/GEIPAN, sur l'analyse des photos/vidéos présumées d'ovnis, notamment avec Antoine CousynCousyn, Antoine.

IPACO

Par la suite, ayant le droit de réutiliser une partie des sources d'OCAPI, il crée logiciel IPACO n1OCAPI regardait la Terre vu du ciel, l'inverse IPACO regarde le ciel vu de la Terre, dédié à l'analyse d'images d'ovnis.

En juin 2010, Une 1ʳᵉ version est installée au GEIPAN, puis une 2ᵉ supportant les vidéos, en mai 2011.