Comment la CIA voit le phénomène ovni

Victor Marchetti: Second Look, vol. 1, n° 7, mai 1979

Il existe de nombreux mythes, quelques faits, et beaucoup de spéculations sur ce que sait la CIA à propos du phénomène ovni. Ceux-ci, combinés au peu de confiance que le public accorde à l'agence clandestine, ont abouti à la conviction populaire fermement ancrée que la CIA est au cœur d'une conspiration gouvernementale visant à dissimuler la vérité sur les ovnis. Il est généralement ajouté que cette dissimulation est conçue pour nous maintenir dans l'ignorance, ou du moins nous laisser dans la confusion et le doute, concernant les contacts et les visites d'êtres intelligents venant de l'espace. Et donc, si jamais nous savions seulement ce que la CIA sait, et ce qu'elle dissimule, nous serions plus à même de comprendre et négocier avec les extraterrestres. Et cela serait une bonne chose.

Je ne sais pas de ma propre expérience s'il y a des ovnis. Je n'en ai jamais vus. Pas plus que je n'ai vu de preuve concluante, empirique ou physique de leur véritable existence. Cependant, je sais que la CIA et le gouvernement US sont préoccupés par le phénomène ovni depuis des années et que leurs tentatives, passées et présentes, pour atténuer l'ampleur du phénomène et éluder la question du manque apparent d'intérêt officiel pour lui ont tout à voir avec une dissimulation classique du monde du renseignement.

Ma théorie est que nous avons, en fait, été contactés — peut-être même visités — par des êtres extraterrestres, et que le gouvernement US, en collusion avec d'autres puissances nationales de la Terre, est déterminé à garder cette information hors d'atteinte du grand public. L'objectif de la conspiration internationale est de conserver une stabilité viable parmi les nations du monde et pour eux, en retour, de maintenir un contrôle institutionnel de leurs populations respectives. Ainsi, pour ces gouvernements admettre qu'il existe des êtres venant de l'espace tentant de nous contacter, êtres possédant des mentalités et capacités technologiques à l'évidence très supérieures aux nôtres, pourrait, une fois perçu par le citoyen moyen, éroder les fondations de la structure traditionnelle du pouvoir sur Terre. Les systèmes politiques et légaux, les religions, les institutions économiques et sociales pourrait toute bientôt devenir sans fondement dans l'esprit du public. Les établissements oligarchiques nationaux, et même la civilisation telle que nous la connaissons, pourrait s'effondrer en une anarchie. De telles conclusions extrêmes ne sont pas nécessairement valides, mais reflètent probablement précisément les craintes de la "classe dirigeante" des principales nations, dont les dirigeants (en particuliers ceux dans le domaine du renseignement) ont toujours défendu un secret gouvernemental excessif comme étant nécessaire pour préserver la "sécurité nationale". La véritable raison d'un tel secret est, bien sûr, de maintenir le public sous-informé, désinformé, et, par conséquent, manipulable.

Au cours de mes années à la CIA, les ovnis n'étaient pas un sujet de discussion courant. Cependant ils n'étaient pas traités non plus avec dédain ou dérision, en particulier par les scientifiques de l'agence. A la place, le sujet était rarement discuté dans les réunions internes. Il semblait tomber dans la catégorie des "activités très sensibles", c'est-à-dire, la drogue et les opération de contrôle de la pensée, l'espionnage domestique, et autres actions illégales. Les gens ne parlent tout simplement pas du phénomène ovni.

Il y avait, cependant, des rumeurs aux hauts-niveaux de la CIA... les rumeurs d'observations inexpliquées par des observateurs qualifiés, de signaux étranges reçus par la NSA (le collecteur de renseignements issus d'interceptions de communications électroniques du gouvernement US), et même de petits hommes gris dont les appareils s'étaient écrasés, ou avaient été abattus, conservés "au froid" par l'Air Force à la FTD de la base USAF de Wright-Patterson à Dayton, Ohio. Et il y avait le cas étrange de la jeune femme du Maine qui, alors qu'elle était en transe hypnotique, aurait communiqué avec un vaisseau spatial.

La plupart de ces rumeurs ne m'impressionnaient pas.. excepté pour les étranges signaux de l'espace reçus par la NSA. Peut-être parce que j'avais été une fois officier de la NSA. Ou peut-être était-ce parce que j'avais eu des contacts fréquents avec cette agence alors que je travaillais à la CIA, et que le peu que j'appris des signaux était traité par d'extrêmes précautions par les standards SIGINT.

Mais supposons que nous ayons eu des contacts avec des êtres intelligents venant d'au-delà de la Terre. Comment la CIA et le gouvernement US répondraient-il à un tel phénomène ?

Le premier ordre de travail serait de déterminer si les ovnis étaient des armes secrètes de l'Union Soviétique ou d'une autre nation étrangère. La tâche de coordonner ce programme serait confiée à la CIA parce qu'elle est l'organisation de renseignement personnelle du Président et la seule composante de renseignement nationale non-départementale, ou indépendante. En tant que telle, elle est chargée, parmi d'autres choses, de fournir des "services d'intérêt commun" liés au "renseignement affectant la sécurité nationale". Cependant, les services de renseignement militaire, la NSA, et d'autres agences et départements participeraient à la collecte et aux efforts d'analyse du programme.

Si l'on arrivait à la conclusion que les ovnis ne sont pas d'origine terrestre mais, plutôt, des véhicules provenant de l'espace, la prochaine étape consisterait à évaluer la capacité de leur armement et les intentions des extraterrestres contrôlant les appareils. A ce point, la CIA et le gouvernement US, informés de la nature mondiale du phénomène, rechercheraient une coopération à l'investigation de la part des autres nations techniquement avancées de la Terre, telles que le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, et même l'URSS. La CIA fonctionnerait comme l'agent du gouvernement US, juste comme le serait le KGB pour l'URSS, le MI-6 pour les anglais, etc. Ces agences, en plus d'être spécialisées dans le secret et le mensonge, sont relativement habituées à coopérer entre elles sur des sujets d'intérêt commun. La coopération dans le domaine du renseignement n'est pas limitée aux alliés. Il y a des moments où la CIA et le KGB ont trouvé avantageux de travailler ensemble.

Un exemple en est la production et la publication des Souvenirs de Krutchev, les "mémoires" de l'ancient dirigeant soviétique — un stratagème pour le public encore perpétré aujourd'hui. De plus, la CIA comme le KGB "déclarent", c'est-à-dire identifient, leurs officiers les uns aux autres afin de faciliter le fonctionnement coulant des activités clandestines de renseignement. Même le fameux programme U-2 fut conduit avec une compréhension mutuelle — jusqu'à ce que les soviétiques abattent au sol Francis Gary Powers. D'après le Directeur des Services Clandestins de la CIA ce fut un exemple de deux gouvernement hostiles collaborant pour garder des opérations secrètes pour le grand public des deux nations. "Malheureusement, il n'y a pas assez de ces situations", déclara-t-il.

Mais avant qu'une coopération totale sur le phénomène ovni eu été achevée, il put y avoir une période de suspicion et peut-être de compétition, chaque gouvernement espérant obtenir quelque avantage sur les autres par l'exploitation des extraterrestres et de leur savoir scientifique supérieur. Il serait rapidement apparu aux nations impliquées, cependant, que cela n'était pas réalisable et que le phénomène ovni était un problème commun. Et donc, la coopération, la coopération secrète, deviendrait un fait.

Plus tard, après des études plus poussées, s'il était jugé que les ovnis étaient des véhicules inoffensifs, peut-être même non armés, controlés par des extraterrestres cherchant grossièrement à observer la Terre et ses habitants singuliers... comme autant de chimpanzées d'études de Jane Goodall dans leur environnement d'origine... et, par conséquent, ne présentaient aucune menace directe pour la structure du pouvoir sur la Terre, alors une autre décision collective pourrait devoir être prise. Le public devrait-il être informé de la véritable et complète histoire du phénomène ?

Il est peu probable, pour les raisons mentionnées précédemment, qu'un gouvernement au courant des faits concernant les ovnis le révelèrait {deem} nécessairement où souhaiterait informer son peuple de la vérité. Les gouvernements préfèrent un public ignorant et crédule parce qu'un public non informé est beaucoup plus facilement manipulé. En fait, c'est l'une des raisons principales de tant de secret gouvernemental et de désinformation officielle.

Une fois la dissimulation internationale décidée, la CIA et le gouvernement US agiraient globalement comme ils le font à propos du phénomène ovni. Il y aurait un groupe scientifique prestigieux (la commission Robertson) qui conviendrait de déclarer que les ovnis ne sont pas une menace pour la sécurité nationale. Le fait que les conclusions de la commission n'aient pas été rendues publiques immédiatement ne porte pas à de grandes conséquences. Ici, le premier dessein serait de désactiver la spéculation émergeant des militaires, bureaucrates, et d'autres niveaux secondaires (dont le Congrès US) de l'appareil gouvernemental. L'information finirait par filtrer vers les médias et le public.

Mais, en raison de l'intense curiosité du public, une enquête formelle (le projet Blue Book) serait lancée, après un ou deux faux départs. Et alors que l'intérêt du public continuerait à augmenter, une autre commission scientifique (le Groupe Condon) serait constitué pour nous assurer que de tels ovnis n'existent pas. Une fois ceci fait le gouvernement US — le porte-parole de la Terre sur ce sujet — pourrait disqualifier toute future enquête officielle, évacuant le couvercle de secret du problème.

Mais malgré les proclamations gouvernementales, les observations — souvent de la part d'astronautes, de pilotes professionnels, et même de futurs présidents — auraient continué. La pression du public pousse à nouveau vers une explication honnête et faisant foi des ovnis.

De tous les indices existant sur les ovnis, le seul et plus impressionnant (de mon point de vue) est l'expérience de Jimmy Carter. Une nuit de 1973 en Georgie (USA) , l'homme qui était destiné à devenir le président des Etats-Unis et son fils, Jeff, observèrent ce qu'ils crurent être un ovni. Trois ans plus tard alors qu'il faisait campagne pour la présidence, Carter fit la promesse de rendre accessible au public "tout élément d'information que le pays possède sur les ovnis." Il ne tint jamais cette promesse. Pas plus qu'il ne parla publiquement à nouveau du sujet. Dans le même temps, son équipe de la Maison Blanche a détourné toutes les requêtes sur le sujet et son directeur de la NASA, Robert Frosch, comme son Ministre de la Défense Harold Brown, ont officiellement rejeté le phénomène ovni comme n'étant rien de plus que quelque chose existant seulement dans l'imagination du public.

Cette suite d'évenement peut seulement signifier une chose parmi trois. Ce que Jimmy Carter a vu en 1973 était :

a) la réflexion d'un événement physique qui n'a jamais pu être expliqué depuis ;
b) l'essai d'une arme secrète aujourd'hui privée, mais restée un secret pour raison de "sécurité nationale" ; ou
c) un ovni.

Si ce qu'a vu le président Carter était de la catégorie "a," il n'aurait aucune raison de ne pas le déclarer publiquement. Après d'autres présidents, il a fait preuve d'une relative humilité et d'honnêteté sur d'autres sujets d'embarras personnel. S'il s'agit de la catégorie "b," il n'a encore une fois aucune raison de ne pas admettre le fait. Il n'est pas possible qu'un tel système d'armement soit encore un secret pour les Soviétiques. Mais si ce qu'il vit était un ovni — et qu'il existe une entente secrète internationale parmi les grandes puissances pour masquer l'information au public — alors M. Carter aurait agit exactement comme il l'a fait. Il n'est ni assez rusé si assez fort pour passer outre les pressions de l'Establishment.

Donc, la CIA serait appelée une nouvelle fois. Cette fois pour communiquer au public toute l'information qu'elle possède concernant le phénomène ovni... après, bien sûr, les longues procédures rituelles et habituelles de litige liées au FOIA. Nous pouvons considérer à coup sûr, cependant, que la CIA ne révèlerait pas tout ce qu'elle sait ou révèlerait toute donnée dont elle sait qu'elles ne permettraient pas d'avancer la dissimulation ovni. La CIA, comme d'autres organisations de renseignement, ne fait que peu de cas du droit de savoir du public. C'est une attitude qu'ils montrent toujours.

Ironiquement, cependant, parmi le vaste corps d'indices circonstanciels tendant à démontrer l'existence des ovnis ou de contacts provenant de l'espace, les documents FOIA fournis récemment par la CIA ont fait plus pour amener le public à suspecter une conspiration officielle que aucunes des récentes observations ou rapports de rencontres. En fait, l'exercice entier du FOIA possède le même arôme que les efforts désordonnées précédents de l'agence pour masquer son implication dans les opérations de drogue et de contrôle de la pensée, deux exemples de poids d'une dissimulation réussie du renseignement.

La CIA, soumise à l'examen du Congrès, a admis seulement avoir procédé à des expérimentations et quelques indiscrétions opérationnelles ayant eu lieu principalement dans les années 1950s et 1960s. Il n'y eu que très peu ou pas de révélation de l'usage opérationnel complet des drogues et des techniques de contrôle de la pensée. Le stratagème employé par l'agence fut, comme cela est connu dans le métier, un "don limité", i.e. admettre quelques erreurs passées et affirmer que le programme est terminé et, par conséquent, qu'il n'y a rien d'autre à dire. Avec ça, toutes les enquêtes trouvent un point d'arrêt.

L'exercice FOIA/ovni est entâché des mêmes postillons de secret. De plus, la conduite et les conclusions de la commission Robertson (1953) et du Groupe Colorado (1969) sont suspicieusement semblables à celles concernant un autre grand mystère — l'assassinat de JFK. Les conlusions de la Commission Warren en 1964 et, pour tous objectifs pratiques, ceux du House Select Committee on Assassinations (1978/9) diffèrent de ceux des études ovni seulement par le fait que le premier défend l'hypothèse d'un "seul tueur dingue" tandis que le dernier défend l'explication de "plusieurs croyants dingues".

Malgré ses défauts, l'information de la CIA récemment diffusée, cependant, nous dit bien quelque chose... peut-être plus que le gouvernement ne le pense. Depuis le tout début en 1947, la CIA a surveillé les rapports d'ovnis de manière mondiale. Bien que la plupart des documents FOIA indique un intérêt de routine pour le problème qui fut pris en charge en grande partie par le Foreign Broadcast Information Service. La Division des Documents Etrangers, et le Domestic Contact Service — tous des unités de collecte anodines et non-clandestines — revèle aussi par inférence un besoin standing du Directorate of Science and Technology pour la collecte des données sur les ovnis. Ceci, à son tour, indique que d'autres composantes de collecte, du nom de Services Clandestins, le directoire principal de la CIA, était chargé de fournir des informations depuis le monde entier sur le phénomène ovni. Cependant peu de ces rapports furent publiés - et cela implique une dissimulation !

Vers 1953, le gouvernement US, agissant via la CIA et utilisant le moyen de la Commission Robertson, décida clairement de faire taire les rumeurs publiques persistantes à propos d'observations d'ovnis et de contacts extraterrestres. La commission conclua que les ovnis ne représentaient pas une menace directe ou hostile pour la sécurité nationale mais que l'accent porté sur le phénomène pourrait entraver les canaux de communication de l'établissement ou cultiver une psychologie nationale morbide que la propagande de l'ennemi pourrait exploiter. Pour bonne mesure, la commission recommanda que le public soit "éduqué" pour reconnaître de véritables actions hostiles à la nation et de depouiller les ovnis de leur "aura mystérieuse". Très séduisant.

Le ton et le moment de la Commission Robertson étaient presque parfaits. Au début de 1953, la nation était préoccupée par la Guerre de Corée en particulier et la Guerre Froide en général. Staline n'était pas encore mort. Ils avaient des confrontations presques journalières avec les Communistes quelque part dans le monde. Une nouvelle arme de terreur venait juste d'être introduite dans la course à l'armement — la bombe à hydrogène. Le général Curtis LeMay du Strategic Air Command avertissait du "fossé bombardier". Et le sénateur Joe McCarthy was scaring the bejesus out of everybody in Washington, including the CIA. De plus, il n'y avait pas de scientifique accrédité ayant assez d'amour-propre pour risquer sa réputation en contestant la position du gouvernement sur les ovnis. Ainsi, la Commission Robertson fournit une excellente opportunité balayer le phénomène sous le tapis du secret officiel.

Il y a autre chose concernant la Commission Robertson qui m'a toujours intrigué. Nulle part dans son rapport la commission ne nie l'existence des ovnis. La commission ne s'occupe que de la question des ovnis en tant que "menace possible pour la sécurité nationale" et conclut qu'il n'y a pas de preuve directe démontrant une telle menace. Quand bien même les faits démontreraient l'existence des ovnis, les données révélèrent que les contacts extraterrestres sont de nature bénigne, i.e., qu'il n'y a pas de "objets étrangers capables d'actes hostiles" et, par conséquent aucune "menace physique directe pour la sécurité nationale" ?

Il y eu après la Commission Robertson un curieux développement. La CIA, d'après les documents FOIA, est apparemment passée en second plan. L'Air Force a assumé la responsabilité du problème ovni et initié une série d'examens culminant avec le projet Blue Book et l'étude du Colorado de Condon. Mais la CIA a continué "non officiellement" à suivre les développements concernant le phénomène... et a afficher une attitude peu confortable, particulièrement prudente, voire défensive envers la curiosité extérieure sur le travail ovni. En fait, durant la préparation du rapport de la commission Condon, la CIA réagit si espièglement en fournissant de l'assistance à la commission que l'on peut se demander si l'agence ne cherchait pas à cacher quelque chose à l'Air Force..... pas très courant dans les relations inter-tribales de la communauté du renseignement US. La performance rappelle la manière dont la CIA répondit aux premières révélations publiques selon lesquelles elle était profondément impliquée dans des opérations illégales de drogue et d'espionnage domestique.

En décembre 1969, les aboutissements de la commission Condon furent rendus publics par le Département de la Défense. Encore une fois, il fut conclut que les ovnis ne représentaient pas une menace pour la sécurité nationale, et on nous donna l'assurance supplémentaire que ces observations (en gros un demi de un pourcent) categorisées comme "non-identifiées" ne démontraient aucune capacité technique dépassant notre connaissance. Un commentaire plutôt singulier.

De plus, la commission déclara qu'il n'y avait aucune preuve que les observations d'ovni (par les contacts ni les signaux) représentaient des visites extraterrestres. Une déclaration plate qui ne fut appuyée par aucune preuve empirique.....seulement l'avis de la commission. Were the panelists again begging the question?

Avec la publication du Rapport Condon, le projet Blue Book fut arrêté, et l'Air Force, comme la CIA, a semblé laisser tomber le sujet des ovnis. Le moment d'arrivée du Rapport Condon, comme celui du Panel Robertson, fut, pour peu dire, intéressant. Nous menions — et perdions — une guerre au Vietnam. There was severe domestic turmoil caused by the civil rights and peace movements. Encore une fois, la nation n'était pas, à cette époque, très concernée par les ovnis. Peut-être est-ce pourquoi le gouvernement a opté pour un déni catégorique. C'était une autre très bonne occasion de stopper toute les spéculations sur les ovnis et de balayer further sweep the phenomenon under the rug of official secrecy.

Mais 10 ans ont passé depuis que l'Air Force a prétendumment fermé son magasin ovni et plus de 15 ans depuis que la CIA dit avoir perdu tout intérêt pour le sujet. Les observations et les contacts, cependant, continuent -- et pas que par des sources questionables. Le Président des USA lui-même pense avoir vu un ovni. Ainsi, il ne nous reste que 5 conclusions possibles.

  1. Le gouvernement US tente de garder secrets pour les soviétiques certains systèmes de super-armes. A cette époque d'électronique et de photographie avancée, et d'autres capteurs de renseignement, lorsque les tests d'un nouveau systèmes sont démarrés par une nation quelconque, les autres participants du jeu géopolitique l'apprènent rapidement.
  2. Le gouverment US, en coopération avec ses alliés, joue un jeu avec des rivaux tels que l'URSS, tentant de les induire en erreur avec de faux rapports d'ovnis. L'état de l'art de la collecte et de l'analyse de renseignement, comme celui de la science, exclut la possibilité d'une telle ruse.
  3. Les Etats-Unis et leurs alliés tentent de garder les ovnis secrets pour l'URSS. Les soviétiques, cependant, sont aussi adroits en science de l'espace que nous. Si nous sommes au courant des ovnis, ils le sont aussi... et le sont aussi toutes les nations techniquement avancées.
  4. Il n'y a pas d'ovnis, pas plus que nous n'avons eu de contacts venant de l'espace. Cependant, la quantité de preuves circonstancielles du contraire (dont des indications que notre planète a été visitée il y a longtemps par des extraterrestres) plaide contre cette conclusion -- ou du moins pour une étude plus poussée du phénomène ovni.
  5. Il y a des ovnis ou nous avons eu des contacts -- ne serait-ce que des signaux -- provenant de l'espace, mais les élements indiquent que les extraterrestres ne sont intéressés que par nous observer. Ils n'ont pas d'intentions hostiles et ne sont pas une menace directe pour une nation quelconque. Mais la connaissance publique de ces faits pourrait devenir une menace. Si l'existence des ovnis devait être confirmée de manière officielle, une réaction en chaîne pourrait être initiée qui pourrait résulter en l'implosion de la structure de pouvoir présente sur Terre. Par conséquent, un accord secret international -- une conspiration -- a été entendue entre les puissances mondiales pour conserver le public dans l'ignorance et la confusion concernant les contacts ou visites venant d'au-delà de la Terre.