Peyrefitte na�t le mercredi 26 août 1925, � Najac (Aveyron). Fils de Jean et Augustine Peyrefitte, instituteurs. Il re�oit une double formation : universitaire (�l�ve � l'�cole normale sup�rieure ; attach� puis charg� de recherches au CNRS en anthropologie ; docteur d'�tat �s lettres et sciences humaines) et administrative (ENA). Diplomate de carri�re � sa sortie de l'ENA et pendant une dizaine d'ann�es (notamment en Allemagne f�d�rale, en Pologne, au Quai d'Orsay o� il est chef du service des Organisations europ�ennes), il sera nomm� ministre pl�nipotentiaire en 1975.
Entre-temps, il a �t� �lu, puis r��lu d�put� de Seine-et-Marne dans toutes les l�gislatures de la Ve R�publique (1958, 1962, 1967, 1968, 1973, 1978, janvier 1982, 1986, 1988, 1993). En septembre 1995, il est �lu s�nateur de Seine-et-Marne. Il est conseiller g�n�ral de Bray-sur-Seine de 1964 à 1988 (premier vice-pr�sident du Conseil g�n�ral, de 1982 à 1988), et maire de Provins � partir de 1965, pendant trente-deux ans, jusqu'� mars 1997, o� il reste pr�sident du groupe municipal majoritaire.
En avril 1962, il est nomm� secr�taire d'�tat � l'Information, puis en septembre ministre des Rapatri�s. Il est ministre de l'Information de décembre à janvier 1966.
En janvier 1966 il est nomm� ministre de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales. A
cette �poque, alors que les Am�ricains mettent en place la commission Condon, Charles DeGaulle approuve
l'id�e d'un groupe d'�tude secret fran�ais ind�pendant sur le sujet. Il a en outre �t� impressionn� par l'observation,
en 1954, d'un ovni au-dessus de la ville de
Tananarive (Madagascar). Le cabinet militaire du pr�sident de Gaulle, soutenu par le professeur Yves Rocard,
demande donc � Peyrefitte de cr�er un groupe de recherche sur la vie extraterrestre et les ovnis. Peyrefitte contacte
Jean-Luc Bruneau et lui demande de faire des propositions en ce sens. � cette occasion,
Bruneau est transf�r� du CEA pour travailler directement
avec lui.
A partir de 1967 il devient ministre de l'�ducation nationale, jusqu'en l'année suivante o� il est pr�sident de la Commission des Affaires culturelles et sociales de l'Assembl�e nationale jusqu'en 1972. De 1972 à l'année suivante, secr�taire g�n�ral du mouvement gaulliste, l'U.D.R. En mars 1973, il devient ministre des R�formes administratives et du Plan, puis, en l'année suivante, ministre des Affaires culturelles et de l'Environnement. En mars 1977, il est garde des Sceaux, ministre de la Justice et le reste jusqu'en mai 1981.
Il fut �galement charg� de missions de r�flexion sur des probl�mes de soci�t� : la participation (1968-1969) ; la drogue (1969-1970) ; la d�centralisation (1973-1974) ; la violence, la criminalit� et la d�linquance (1976-1977).
Missions ou voyages dans la plupart des pays du monde ; dix-huit s�jours en Chine.
Son œuvre d'�crivain se compose essentiellement d'essais, bien qu'on y trouve un roman de jeunesse, Les Roseaux froiss�s. Son premier essai, Le Mythe de P�n�lope, fut couronn� par l'Acad�mie fran�aise en 1949.
Collaborateur de nombreux journaux et revues, dont Les Cahiers du Sud, La Nef, La Revue de Paris, La Revue des Deux Mondes, Commentaire, Le Point, L'Express, Le Monde, Le Figaro, Le Figaro-Magazine. Depuis 1983, pr�sident du Comit� �ditorial du Figaro.
�lu � l'Acad�mie fran�aise, le jeudi 10, au fauteuil de Paul Morand, (11e fauteuil), et � l'Acad�mie des sciences morales et politiques, le lundi 1 juin 1987 (dans la section d'Histoire).
Jean-Luc Bruneau, ancien inspecteur g�n�ral du CEA, maintenant � la retraite et vivant près de Paris, m'a dit
qu'Alain Peyrefitte lui avait demand� de faire des propositions pour la cr�ation d'un groupe de recherche sur la vie
extraterrestre et les ovnis. � ce moment, Bruneau est transf�r� du CEA pour travailler directement avec Peyrefitte. L'initiative pour ce projet
venait directement du cabinet militaire de DeGaulle, avec son approbation, et il �tait aussi soutenu par le professeur Rocard. Selon Bruneau, de Gaulle �tait impressionn� par
l'observation, en 1954, d'un ovni au-dessus de la ville de Tananarive, �
Madagascar, un cas qui est cit� dans le rapport du COMETA. En fait, de Gaulle approuvait l'id�e que la France ait son
propre groupe d'�tude ind�pendant des Am�ricains, � l'�poque o� ceux-ci mettaient en place la commission Condon.
Il d�c�de le samedi 27, � Paris
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