Littérature et ovnis

La question se pose du lien entre observations d'ovnis et culture de science-fiction. De fait, diverses œuvres de science-fiction mettent en œuvre des ovnis, mais presque toujours identifiés comme extraterrestres.

Certains thèmes sont récurrents :

Ce point de vue est cependant contesté par d'autres chercheurs comme Armando Simón, qui rappellent que le nombre de films de science-fiction (parlant d'extra-terrestres) est sans commune mesure entre les années 1950s/1960s (la plus période d'activité ovni la plus intense) et auparavant.

Certains chercheurs considèrent donc au contraire sérieusement la possibilité de ce lien établi, de différentes manières :

Relation SF-ovnis

Certains chercheurs nie simplement tout lien entre Science-Fiction et ovnis. Jacques ValléeVallee, Jacques par exemple, indique :

Il pourrait, ou ne pourrait pas, être intéressant de remarquer ici que la période "morte" de l'activité ovni a été une des plus riches pour les histoires de science-fiction de tous types, et a vu l'intérêt grandissant de l'industrie du cinéma pour les récits fantastiques et d'"horreur" qui auraient pu déboucher sur un nombre croissant de canulars et d'hallucinations, et même de vagues d'ovnis, si la théorie "psychologique" des ovnis était exacte. Dès 1916, le film Homunculus de de Otto Ripert traitait de la création d'un homme artificiel par un savant fou. En 1914 et en 1920 l'industrie allemande produisit 2 films sur le sujet du "golem" (Paul Wegener et Henrik Galeen). En 1924 le film Les mains d'Orlac est réalisé, après une nouvelle de Maurice Renard. En 1926 Fritz Lang crée Metropolis, et nous ne devrions pas oublier que 1920 a vu l'introduction du mot "robot", avec une pièce de Karel Capeck, Rossum's Universal Robots (R.U.R.). En 1928, Fritz Lang sort La Femme sur la Lune (Die Frau im Mond). Le premier "voyage sur la Lune" a été fait par le pionnier français Méliès en 1902, et les célèbres Frankenstein et John Carter de Mars furent créés durant cette période. Si les observations d'ovnis étaient motivées par un mécanisme par lequel le public peut diffuser des peurs cachées et satisfaire un besoin de contes horribles et fantastiques, pourquoi les "vagues de soucoupes" n'ont pas coïncidé avec de tels exploits de science-fiction comme l'adaptation radio par Orson Welles de La Guerre des Mondes en 1938 ou avec la belle époque des grandes bandes-dessinées et de leurs versions cinématographiques, comme Flash Gordon (Frederick Stephani, 1936), ou Le Voyage sur Mars de Flash Gordon (l'année suivante) ?

Références :