Le nouveau rapport du Pentagone sur les PAN est considérablement erroné

Mellon, ChrisChris Mellon: The Debrief,

Le mois dernier le bureau d'enquête sur les PAN du gouvernement américain, le Bureau de Résolution des Anomalies Tous-Domaines (AARO), a soumi un rapport au Congrès intitulé, “Rapport sur la documentation historique de l'implication du Gouvernement américain dans les PAN” (PAN, le nouveau terme pour OVNI). Ce nouveau rapport est lui-même anormal pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, qui a jamais entendu parler d'un rapport gouvernemental soumis des mois avant la date où il était attendu ? Surtout un tellement tant truffé d'erreurs embarrassantes en attente désespérée de révision et vérifications supplémentaires ? Le Dr. Sean KirkpatrickSean Kirkpatrick, directeur de l'AARO, se dépêchait-il de sortir le rapport avant de partir, peut-être pour s'assurer que son successeur ne puisse réviser ou revenir sur certaines des conclusions du rapport ?

Ensuite, cela semble être le premier rapport de l'AARO soumis au Congrès que le Directeur du Renseignement National (DNI) n'a pas signé. Je ne sais pas pourquoi, mais Avril Haines et son Bureau ont eu tout à fait raison de ne pas le faire en l'occurence, s'épargnant ainsi un grand embarras.

Troisièmement, il s'agit du rapport gouvernemental le plus insatisfaisant et sujet à erreurs que je me souvienne avoir lu durant ou après des décennies en ayant été au service du gouvernement. Tout le monde fait des erreurs, mais ce rapport est particulièrement à part en termes d'inexactitudes et d'erreurs. Si j'avais reçu ce rapport comme la thèse d'un étudiant, il aurait reçu une note terrible pour n'avoir pas compris le sujet à traiter, une recherche bâclée et inadéquate, et une interprétation erronée des données. Heureusement, bien avant qu'il soit soumis, l'auteur aurait consulté son ou sa professeur(e) et reçu des recommandations et une correction de trajectoire afin d'éviter un résultat si malheureux.

Une autre irregularité intéressante à noter est le fait qu'avant sa publication, les Affaires Publiques du Ministère de la Défense (DoD) ont mis en place un pré-briefing à huis-clos sur les conclusions du rapport pour un groupe trié sur le volet d'organes de presse sur invitation uniquement. Des médias comme The Debrief, qui a suivi de près la question des PANs, en furent exclus. Suite à la publication du rapport, la plupart des agences de presse ayant participé à ce pré-briefing ont commencé à publier des articles reprenant les conclusions du rapport sans regard critique. De plus, elles semblent l'avoir fait sans consulter aucun universitaire ou expert ayant étudié ou largement écrit sur ce sujet comme cela aurait été normalement le cas pour un autre domaine.

Pourquoi ne pas consulter le fameux scientifique, auteur, investisseur en capital-risque et expert en PAN qu'est le Dr. Jacques ValléeJacques Vallée, qui a travaillé avec l'astronome de l'Air Force J. Allen HynekJosef Allen Hynek sur le proje Blue Book et a vécu la plupart de l'histoire que ce rapport sur les PANs prétend couvrir ? Ni l'AARO ni la presse n'ont pris la peine de lui parler. Quid de Robert Powell, Directeur de la Coalition Scientifique pour l'études des PANs et auteur d'un nouveau livre exceptionnel UFOs: A Scientist Explains What We Know (and Don’t Know) ? Ou le professeur Alexander WendtAlexander Wendt de l'Université d'État de l'Ohio ? Je suis sûr qu'eux comme de nombreux autres et universitaires auraient été heureux d'aider l'AARO ou la presse, s'ils avaient été contactés.

That America’s leading press outlets missed the problems and issues identified below and failed to present an alternative perspective, is itself typical of the stigmatized history of UAP press coverage since WWII. Those interested in the role of the press on the UAP topic may want to read Terry Hansen’s provocative book, The Missing Times.

The disappointing lack of critical press coverage of this important report prompted me to begin compiling the insights of UAP scholars and experts who have studied the history of UAP and the US government. I hope the observations below will prove helpful to members of Congress and the public seeking to understand the history of the US government’s involvement with UAP. Perhaps, when AARO publishes Volume II of its report, some effort will be made by the mainstream press to consult UAP subject-matter experts before rushing their articles into print.

One of the other concerns I have about press coverage of this report is the tendency to conflate the UAP topic generally with allegations the government has recovered off-world technology. The UAP issue is distinct and critically important regardless of the truth about allegations of recovered extraterrestrial, nonhuman technology. Asking AARO to investigate that allegation was unfortunate since a subordinate DoD or IC office finding its superiors innocent was never going to satisfy the critics anyway.

Moreover, a disruptive secret of that colossal magnitude affecting every person on the planet would never be revealed in a report to Congress from a mid-level official or organization. Only the President, or an independent Congressional investigation, could reasonably be expected to reveal such a profound and transformative issue. If Congress wants to be confident it knows the truth, it needs to conduct its own independent investigation.

In the meantime, Congress and the public deserve a great deal more transparency and clarity regarding US government data on the UAP issue. Too many well-documented incidents are occurring at too many locations, a problem greatly exacerbated by the rise of sophisticated drone technologies. If you don’t think this is a serious issue, consider that just a few months ago fighter aircraft were transferred from Langley Air Force Base in Virginia to Naval Air Station (NAS) Oceana after weeks of intrusions by unidentified drone-like craft. The Air Force seemed powerless to capture or deter these intruders and has still not been able to identify them. Similar incidents have been afflicting Navy warships and other bases around the country.

If the Air Force can’t defend its own bases, how can it defend the rest of the country? Don’t we need to get on top of this sooner rather than later? As journalist Tyler Rogoway (incidentally a skeptic of ET theories) said in one of his many superb articles at The War Zone (emphasis added here and elsewhere below): The gross inaction and the stigma surrounding Unexplained Aerial Phenomena as a whole has led to what appears to be the paralyzation of the systems designed to protect us and our most critical military technologies, pointing to a massive failure in U.S. military intelligence.

In sum, the number of UAP reports and the number of intrusions into US military airspace are both increasing, so we need to embrace the full range of UAP and drone issues and pursue them vigorously, rather than trying to diminish or trivialize the topic the way AARO’s historical report seeks to do.

On peut espérer que le volume 2 de l'histoire des PANs par l'AARO soit bien plus exact et informatif, et bénéficiera d'une couverture médiatique plus sérieuse, informée et indépendante.

  1. Manquer l'objectif
  2. Secret excessif
  3. Le rapport de l'AARO est rempli de centaines d'erreurs
  4. L'AARO a-t-il manqué 64000 pages des archives sur les PAN du projet Blue Book de l'Air Force ?
  5. L'AARO prétend que des avions espions sont à l'origine de signalements de PANs – mais ne peut citer un seul exemple
  6. L'AARO ne semble pas savoir que le consultant de l'Air Force Hynek a posé les fondations de l'enquête scientifique sur les PANs
  7. Le supposé "trou de 40 ans” dans les enquêtes officielles sur les PANs est dû à l'incapacité de l'AARO à correctement documenter leur histoire de 1969 à 2009 – sans même mentionner le cas charnière du Nimitz de 2004
  8. La longue liste de l'AARO de projets "secrets" en fait non secrets et principalement non pertinents
  9. Les efforts déployés par l'AARO pour nier les premières conclusions internes de la CIA sur des ovnis extraterrestres
  10. Étonnamment, la plupart des cas de l'AARO est expliquée, 62% au 30 août 2022
  11. Démêler les statistiques obscures de l'AARO révèle un quasi-doublement annuel du total des PAN inexpliqués (de 143 à 314 jusqu'à près de 600 rapports cumulatifs au total) !
  12. L'AARO joue avec les données le même jeu que le vieux projet OVNI Blue Book – Remplir ses dossiers de cas avec données insuffisantes
  13. “Données insuffisantes" ne veut pas dire "Identifié" – Cela veut dire insuffisant pour identifier catégoriquement un PAN
  14. L'AARO tente de passer sous silence la détection par capteurs des PANs
  15. Aucune mention des observations de PAN par des scientifiques ou de cas instrumentés
  16. L'AARO admet-il des preuves “non-empiriques” d'extraterrestres ?
  17. L'AARO ne peut définir quelle preuve il accepterait de l'origine extraterrestre d'un PAN
  18. Rien de l'AARO sur la “stigmatisation” du gouvernement sur le sujet des PANs ; Aucune discussion, aucun historique, malgré son importance capitale
  19. La non-divulgation par l'AARO d'accords de non-divulgation (NDAs)
  20. L'AARO est-il un projet scientifique ou une organisation de renseignement ?
  21. Conclusion
  22. Ressources