Rapport préliminaire sur la réouverture du cas des ovnis de Walters

Salisberry, Carol A.Rex C., dimanche 23 septembre 1990

À : Walter H. Andrus, Jr. 103 Oldtowne Road Sequin, Tx 78155-499

Contexte

Les enquêteurs, Carol & Rex Salisberry n'ont pas été impliqués dans l'enquête précédente sur le dossier Walters et ont accepté l'évaluation du MUFON de sa validité sans l'examiner de près. Lorsque Tommy Smith s'est fait connaître avec ses allégations le mars 1991 juin 1990, les enquêteurs en ont douté et, en fait on fait plusieurs déclarations publiques soutenant le dossier Walters. Après les conférences de presse du juillet 1991 juin 1990, où M. Charles Flannigan (directeur du MUFON pour l'état de Floride) a annoncé la réouverture du dossier Walters et l'engagement du MUFON à trouver la vérité, M. Flannigan nous a demandé de l'aider dans la phase suivante de l'enquête. Lors d'une réunion avec M. Walter Andrus (directeur international du MUFON), M. Flannigan et M. Salisberry le jeudi juillet 1990, M. Andrus exprima sa capacité à accepter que le dossier Walters se révèle être une fraude totale si on en apportait la preuve. Nous avons pris cela comme un engagement essentiel de sa part, parce que nous ne voulions pas que le résultat de notre travail soit balayé sous le tapis s'il était contraire au point de vue alors admis de nombreux responsables du MUFON et d'autres. En recevant cet engagement de M. Andrus nous poursuivîmes l'enquête avec un esprit ouvert et le plus grand degré d'objectivité que nous pouvions rassembler. Notre point de vue personnel précédent sur l'affaire, qui était positif, dut être mis de côté pour ne pas influencer le processus de découverte des faits.

Conclusions provisoires

Bien qu'il ne reste que peu de travail d'enquête dans ce cas, nous sommes arrivés à un résultat dont nous pensons qu'il devrait être porté à l'attention du MUFON avant qu'il soit découvert et diffusé au public par des intérêts extérieurs. Le septembre 1990, notre analyse la photo n° 19 du cas Walters indiqua une probabilité très élevée que la réflexion sur la route n'ait pas pu être faite par un objet survolant la route comme décrit par M. Walters et validé par le Dr. Maccabee. Il est virtuellement physiquement impossible que la réflexion intervienne comme dépeint dans la photo n° 19. Peut-être une des méthodes les plus aisées pour produire la photo est-elle en utilisant une petite maquette (photographiée de près) et des techniques de double exposition comme démonstré par M. Mark Curtis de WEAR TV. M. Curtis et son associé, un biologiste et maquettiste, ont été durement attaqués par leurs critiques. Nous avons été autorisés à observer leur effort et savons que leur intention était de démontrer que le processus était réalisable et leur but n'était pas de reproduire la photo de Walters (il est intéressant qu'ils aient aussi introduit le défaut fatal de créer une réflexion qui n'était pas possible dans les circonstances supposées). Le récit détaillé de notre analyse de la photo n° 19 est montré en attachement n° 1.

M. Flannigan et M. Salisberry téléphonèrent à M. Andrus le soir du dimanche septembre 1990 pour l'informer des résultats de l'analyse. Durant la conversation il fut suggéré que 2 experts independants soient contactés pour confirmer la validité de notre analyse. Ces 2 experts reçurent les détails de la analyse et répondirent oralement par leurs confirmations de la validité des résultats.

La photo n° 19 étant montrée comme un canular probable, la photo n° 14 est catégorisée de la même manière puisqu'elle est essentiellement identique à la photo n° 19 à l'exception de la localisation géographique. Ces 2 photos étant réévaluées comme des canulars probables, les autres photos dépeignant une image du même modèle devraient être considérées comme hautement suspectes. L'intégrité intellectuelle et scientifique dictent alors que les photos suspectes soient dégradées dans l'évaluation globale de la validité du cas.

Un autre question posée par le cas Walters est de savoir s'il savait ou non comment prendre des double expositions avant le novembre 1990 novembre 1987. M. S. Peter Neumann, de WEAR TV et résident de Gulf Breeze, nous a informé que M. Walters lui avait dit ainsi qu'à sa femme bien avant le novembre 1990 novembre 1987 que Walters avait de temps en temps utilisé la photographie à double exposition pour amuser les jeunes qui venaient chez les Walters. M. Neumann n'a pas accepté de nous fournir une déclaration écrite et signée à cet effet, mais a indiqué qu'il dirait la même chose à quiconque lui téléphonerait. De plus, les jeunes interrogés racontent que M. Walters avait effectivement un appareil photo en main lors des diverses activités où il était présent. Ces jeunes confirmèrent aussi que M. Walters prenait parfois ce qui semblait être des photos truquées et qu'ils ne comprenaient pas comment il les réalisait.

Discussion

Il est souligné que la réévaluation du cas Walters ne devrait pas amener à réfuter ou croire aux centaines d'autres signalements d'ovnis dans la région de Pensacola. Chaque cas rapport a été évalué à l'aune de ses propres mérites et devrait rester tel que rapporter. Il est même assez probable que la famille Walters ait vécu des expériences avec des phénomènes liés aux ovnis ; cependant, cela est difficile à évaluer à ce stade en raison de la préoccupation préalable que les photos aient pu influencer les données.

Recommandation : Le MUFON devrait publier les résultats de notre analyse publiquement dès que possible. Nous considérons important de maintenir notre integrité en tant qu'organisation d'enquête objective sur les ovnis.