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Jusqu'� pr�sent nous nous sommes concentr�s sur les OVIs comme groupe de contr�le du ph�nom�ne ovni et avons
effectivement appris beaucoup d'eux. Nous sommes maintenant pr�ts � examiner les 113 OVNIs rapport�s durant cette
�tude contr�l�e. Ayant fait correspondre les rapports d'OVIs avec les caract�ristiques de stimuli connus et d'origine
humaine, il s'agit des rapports restants — d�finition par le processus d'�limination
. Ceci �tant dit, la
situation n'est pas compl�tement aussi vague, comme nous le verrons. Tout d'abord, d�composons les 113
rapports dans les 6 cat�gories de Hynek.
Lumi�re Nocturne (LN) | 79 |
Disque Diurne (DD) | 18 |
Radar-Visuel (RV) | 0 |
Rencontre Rapproch�e du 1er Type (RR1) | 9 |
Rencontre Rapproch�e du 2�me Type (RR2) | 2 |
Rencontre Rapproch�e du 3�me Type (RR3) | 5 |
Souvenez-vous que les OVNIs ne sont pas les seuls "restes" apr�s que les OVIs aient �t� enlev�s des 1307 rapports. Il y avait �galement 36 exceptions discut�es dans le 1er chapitre. Quelle est la meilleure mani�re de discuter des 113 rapports d'OVNIs ? Maintenant qu'ils ont �t� isol�s des OVIs et des exceptions, les OVNIs peuvent �tre divis�s en 4 niveaux diff�rents de qualit�, comme suit :
Voyons ce qui s'est r�v�l� �tre dans les 6 cat�gories diff�rentes, avec un oeil vers ces diff�rents divers de qualit� ; �videmment, nous examinerons les "meilleurs ovnis" dans les plus grand d�tails.
15 rapports. La moiti� d'entre eux d�crit des formes de lumi�re
; l'autre moiti� fait r�f�rence � des
corps
sombres mal observ�s avec des sources de lumi�res qui leur sont attach�es. Chacun de ces rapports a �t�
jug� (par moi-m�me, avec l'aide occasionnelle d'enqu�teurs et consultants techniques) �tre un "OVNI" ; bien que dans
chacun des cas il y ait un fort sens qu'une information un peu plus pr�cise nous soit refus�e par l'obscurit�, des
conditions de visualisation � distance auraient pu avoir rel�gu� ces rapports dans le statut d'OVI. La plupart de
ceux-ci ont �t� vus pendant une dur�e de plusieurs minutes et �taient soit en vol stationnaire ou se d�pla�aient
lentement. Quelques exemples :
30 rapports. 20 de ces 30 rapports furent d�s
1 rapport.
Je consid�re ceci comme �tant une question malheureuse. D'abord, parce que la question implique une �valuation des preuves d'ovnis existantes. La "croyance" traite des questions de foi, pas de connaissance. Les preuves de l'existence des oiseaux, avions et autres objets volants ne d�pendent pas d'un d�bat th�ologique ; ainsi la structure de cette question implique que les �l�ments en faveur des ovnis ne sont pas suffisamment solides pour soutenir une acceptation scientifique, que la foi est n�cessaire. Mais elle est �galement malheureuse parce qu'elle jette toute les anomalies a�riennes inexplicables dans une seule et unique cat�gorie. En d'autres mots, croire aux Disques Diurnes est croire aux cas de traces physiques est �galement croire aux cas d'humano�des, et ainsi de suite.
Ces questions visent � [demean] les ovnis comme imaginaires. Les sceptiques les emploient pour "prouver" que les ovnis
n'existent pas. D'autres variations incluent je ne croirais pas aux ovnis tant que je n'en verrai pas un
morceau
, Pourquoi les ovnis n'atterrissent-ils pas sur la pelouse de la Maison Blanche ?
Je veux qu'un
ovni reste fig� jusqu'� ce qu'il puisse �tre �tudi�
. Cependant toutes ces questions pr�sument une chose : pourquoi
les ovnis ne se comportent-ils pas comme je d�sire arbitrairement qu'ils le fassent ?
Il n'y a rien qui
interdise aux ovnis de poss�der authentiquement une nature localis�e et hautement �vasive. Egalement, ne soyez pas
tromp�s lorsque des sceptiques sur les ovnis comparent
l'�norme nombre de t�moins d'�v�nements m�t�oritiques diurnes au nombre de t�moins
d'�v�nements ovnis individuels. Ces m�t�ores sont
� des miles de hauteur, volent horizontalement par-dessus plusieurs �tats, et sont vu de jour. Les ovnis de haute
�tranget� privil�gient les zones rurales, d�peupl�es de nuit, ont parfois des vitesses �lev�es et des trajectoires
largement verticales. Cela ne prouve pas que ces cas ont eux lieu, bien s�r, mais cela les d�fend d'�tre �cart�s � la
h�te.
Ces 2 arguments rh�toriques exploitent la technique du "poids des nombres", qui obscurcit la distinction des rapports
individuels. Ces 2 d�clarations seraient valides si, et seulement si, la multitude des t�moins d�crivait le
m�me stimulus, ou du moins, un nombre r�duit de stimuli semblables. Cependant, toute indication semble d'�tre que les
observations prises individuellement et en d�tail d�peignent une �norme vari�t� d'�v�nements mutuellement
ind�pendants. La d�finition large du terme "ovni" garanti pratiquement cela. S'il �tait clair que les t�moins
d�crivaient le m�me mod�le ou la m�me classe d'objets, ils ne seraient plus qualifi�s de "fous" (ou ivres ou menteurs
ou farceurs), puisque chaque nouveau rapport servirait �
renforcer les pr�c�dents. Comme cela a �t� not� avec les 113 rapports consid�r�s valides dans cette �tude, les
descriptions largement diff�rentes rendent toute observation non pertinente comme soutien de la v�racit� d'une autre.
De plus, l'argumetn du "poids des nombres" ne peut soutenir l'existence d'OVNIs alors que les rapports d'OVIs les
d�passent en nombre de 9 pour 1. Vous pouvez voir qu'il serait une erreur tactique pour moi de pr�senter seulement les
113 OVNIs dans un livre comme celui-ci et d'ignorer les 1158 cas d'OVIs avec la d�claration tous ces t�moins ne
peuvent se tromper
.
En second, cette "pr�tention collective" se montre dans les 3 conclusions les plus courantes tenues par le public concernant les ovnis :
visite extraterrestre, �v�nements paranormaux, r�alit�s parall�les, voyage dans le temps, habitants de la terre creuse, et une flopp�e d'autres. Il s'agit du grand espoir, naturellement, des ufologues comme du grand public. Cette notion que toutes les observations d'humano�des, les cas de traces physiques, les retours radar, les voitures call�es et les milliers d'autres rapports ne m�ne pas � un r�sultat provoquant semble au premier abord une adaptation [every bit] aussi improbable que, disons, l'hypoth�se extraterrestre.
Ces 3 sch�mas d'explication d�montrent le d�sir d'expliquer le large spectre des rapports d'ovnis par un moyen universel. Cependant, �tant donn�e la vari�t� des apparences et comportements d'ovnis, il semble bien plus probable qu'une multiplicit� de causes et de stimuli soit impliqu�e, tout simplement comme dans les rapports d'OVIs. Utilisons le syst�me � 6 cat�gories de Hynek, alors, pour grossi�rement subdiviser les diff�rents rapports d'ovnis et rechercher le message dans les donn�es de chacun.
Les lumi�res Nocturnes forment le [staple] des rapports d'OVNIs v�ritables ; elles ont constitu� 70 % des 113 OVNIs de cet �chantillon. Quelle mani�re de ph�nom�nes ces rapports ont-ils repr�sent� ? L'id�e qu'elles repr�sentent des vaisseaux spatiaux extraterrestres n'est justifi�e que par la supposition qu'ils sont li�s aux rapports de RR3. Il est vrai que les LNs dont l'apparence sugg�re un corps sombre contenant des sources de lumi�re sugg�re un appareil physique d'une sorte quelconque ; cependant d'autre LNs qui ne sont que des sources de lumi�re qui fon�ent d'un coup, s'arr�tent soudainement, font des virages serr�s � angle droit et des renversements de direction, en d�fiance apparente � la 2nde Loi du Mouvement de Newton, sugg�rent plut�t un ph�nom�ne naturel sans masse comme, disons, la foudre en boule. Ceci �tant dit, il devrait �tre rappel� que virtuellement tosu les 1024 rapports de NLs dans les OVIs avaient des objets physiques comme bases. Toutes propri�t�s magiques qui avaient �t� impos�es sur eux �taient caus�es par des erreurs de perception, dans des conditions de distance et d'obscurit� et de conclusions de "cause � effet" invalides durant les observations. Le message dans les rapports de LNs semble �tre que la faible quantit� de donn�es observationnelles qu'elles permettent, coupl� � leur propension � tomber comme de simple m�prises, inspire la plus faible quantit� de confiance que cette cat�gorie des 6 verra la r�solution de la nature de ces rapports qui continuent � survivre � l'examen rigoureux par des analystes qualifi�s, en d�pit de leur grande abondance.
Cigare | 5 |
Disque | 3 |
Source ponctuelle | 3 |
Rond | 2 |
Rectangle | 1 |
Champignon | 1 |
Saturne | 1 |
Chapeau de paille | 1 |
Goutte d'eau | 1 |
Malgr� l'abondance relative (16 % de l'ensemble des OVNIs dans cet �chantillon) et les conditions diurnes dans lesquelles ils sont vus, les signalements de Disques Diurnes sont en eux-m�mes plus adapt�s � un mod�le hypoth�tique que les rapports de LNs. Le terme "Disque Diurne" en lui-m�me, appliqu� de mani�re libre � l'ensemble des observations vues dans des conditions de jour au-del� de 500 pieds, est g�n�ralement un [misnomer]. Dans les 18 cas DD bien s�lectionn�s de cette �tude, la d�composition des formes per�ues est comme suit.
Il a fallu 9 formes diff�rentes pour n'expliquer que 18 rapports ! Cela signifie-t-il que tous poss�dent des origines et explications diff�rentes ? On pourrait arguer que la construction d'appareils r�sulte �galement en une large vari�t� d'apparences, allant d'h�licopt�res aux 747s en passant par les Cessnas. Les Disques Diurnes, cependant, sont g�n�ralement d�crits en termes g�om�triques simples et la diversit� des formes est particuli�rement vari�e. De plus, comme mentionn� dans le 1er chapitre, une soucoupe est une soucoupe en ufologie, quelle que soit son �tat physique : solide, gazeux ou lumi�re pure. Ainsi, comme pour les Lumi�res Nocturnes, il n'est probablement pas une question honn�te de demander si toutes les observations de Disques Diurnes sont des objets physiques ou non ; cela pourrait �tre une situation 50-50. Pas plus que l'all�gation que le fait que ls Disques Diurnes peuvent se d�placer � de hautes vitesses sans cr�er de bang sonique perceptible exclue une explication physique (au moins pour certains d'entre eux). Des exp�riences sont actuellement en cours impliquant des syst�mes de propulsion magn�tohydrodynamique qui pourraient permettre � un v�hicule de se d�placer � travers l'atmosph�re � des vitesses supersoniques sans cr�er d'ondes de choc.
Par de nombreuses mani�res, les Disques Diurnes constituent l'essence v�ritable des rapports d'ovnis. Dans les premi�res ann�es "plus innocentes", ce fut l'ovni de type Disque Diurne qui donna naissance au terme de "soucoupe volante" et fut le centre principal d'attention. La grande vague de 1952 aux Etats-Unis, par exemple, ...
Au cours des premi�res ann�es de l'�re "moderne" des ovnis, m�me les partisans pensaient adapt� de rejeter le sous-ensemble des rapports de RR3. Les termes de "contact�s" et "petits hommes verts" �taient des gros mots pour tous ceux qui �taient concern�s. Mais au fil des ans, de plus en plus de rapports de ce type commenc�rent � �tre publi�s � une fr�quence croissante dans la litt�rature ovni. Au moment de l'�criture de ce livre, le nombre total de cas de RR3 r�colt�s de l'ensemble des sources par les chercheurs en ovnis David Webb et Ted Bloecher d�passe maintenant 1500 rapports. Et s'il y a une chose que les chercheurs sur les ovnis ne peuvent sous-estimer, c'est l'argument du "poids des nombres" en leur faveur. Bloecher a d�velopp� 7 sous-types de cas de RR3 bas�s sur la relation entre les ovnis et les ufonautes.
En me conformant � la d�finition de Hynek d'une Rencontre
Rapproch�e du 3�me Type, je suis d�rang� par l'inclusion des Types D, E et F dans la collecte de rapports de RR3. Si nous souhaitons accepter que des ovnis
semblables � des appareils avec des occupants vivants existent dans ce monde, alors nous devons �tre �galement
pr�par�s � accepter le concept que des cr�atures �tranges non associ�es avec des ovnis puissent exister et
soient compl�tement non li�es au ph�nom�ne ovni. Le Type F est particuli�rement d�rangeant puisqu'il totalise rien de
plus que l'entente de voix d�sincarn�es
. Pour citer Colin Blakemore dans Mechanisms of the Mind, entendre
des voix est un des sympt�mes les plus caract�ristiques de la schizophrenie ; en fait, les cliniciens diagnostiquent
souvent la schizophr�nie sur la seule base d'hallucinations auditives, m�me en l'absence des autres symptomes
courants tels que illusions de pens�e et de perception, les r�ponses �motionnelles innapropri�es et les
perturbations motrices catatoniques
(c'est moi qui souligne). Il est estim� que 1 % de la population mondiale
est affect�e de schizophr�nie. Cela fait 30 millions de personnes pour potentiellement g�n�rer des cas de RR3 de type F.
L'exclusion, alors, des cat�gories D, E et F r�duit le total de 1500 � un compte de RR3 quelque peu plus conservateur.
En cherchant la signification de ces centaines de rapports de RR3 dans le monde, certaines pr�occupations asez fondamentales font surface.
Les ufologues semblent penser que l'absence relative d'OVIs mal per�us dans les rapports de RR3 est un point en faveur de la cat�gorie. En fait, ce n'est pas vrai au sens strict : tant que virtuellement toutes les RR3 ont lieu dans l'obscurit� et lorsque tant d'ufonautes sont d�crits ressemblant � des hommes normaux, nous serons toujours assur�s de certains OVIs RR3. Ceci �tant dit, on peut indiquer avec une certaine assurance que la contribution des OVIs aux rapports de RR3 est consid�rablement moins significative qu'elle l'est dans les ovnis vus � distance. Ce que cela signifie, cependant, est que les RR3 pr�sum�es "r�elles" sont accompagn�es de canulars et fantaisies, et que ceux-ci sont plus difficiles � �pingler que de simples m�prises. En fait, comment quelqu'un peut-il d�terminer quels rapports sont acceptables comme "donn�es" dans la sous-section des RR3 et lesquels sont des canulars, fantaisies et occasionnellement illusions ? La 1�re et plus �vidente approche est d'�tudier le contenu des all�gation de RR3. Comment cela marche-t-il en pratique ? Pensez-vous que vous pourriez d�cider avec assurance quels cas "garder" et lesquels "�carter" en examinant les d�tails des d�clarations ? Essayez l'exercice suivant. 12 br�ves descriptions de rapports de RR3 sont list�s ci-dessous, par ordre de cr�dibilit� d�croissante de leur contenu. A mesure que vous les lisez, essayez de d�terminer quels rapports vous permettriez comme "donn�es acceptables" et lesquels vous �carteriez comme "canulars" ou "fantaisie".
extraterrestresavaient une machine dans son voisinage qui leur permettait d'�tre invisibles ; ils avaient �galement plac� un "implant" chirurgical dans sa t�te qui lui permettait d'entre leurs voix. Cependant, quelqu'un avait vol� la machine et maintenant les extraterestres se trouvaient dans une angoisse physique et mentale en raison de leur �tat prolong� d'invisibilit�. La t�moin voulait que l'implant chirurgical soit enlev� de sa t�te afin de ne plus avoir � entendre leurs souffrances.
Lesquels de ces 12 descriptions d�peignent des �v�nements physiques qui ont vraiment eu lieu ? On se sent bien de
garder les 2 premiers cas comme des ovnis "cr�dibles" et d'�carter les 2 derniers cas comme des fantaisies,
hallucinations ou canulars. Mais quid des cas entre ceux-ci ?
Les diff�rences entre 2 cas adjacents dans les 12 sont plut�t subtiles. Simplement o� trace-t-on la ligne
?
Le sp�cialiste des RR3 Ted Bloecher, �crivant sur ce probl�me sp�cifique, a not� : Les
contenus de tels rapports ne sont plus un indice s�r de cr�dibilit� puisque des gens parfaitement cr�dibles signalent
des exp�riences totalement incroyables... Lorsqu'un enqu�teur approche un cas sp�cifique, il ne doit pas s'autoriser �
le mettre de c�t� de par sa nature bizarre : il doit se pr�occuper de questions comme �tablir la sant� mentale et la
sinc�rit� du d�clarant et trouver une v�rification ind�pendante du rapports si elle existe
. Mais les tentatives du
rechercher des observateurs ind�pendants d'un �v�nement de RR3 qui ne soit m�me pas connu du t�moin (ou
des t�moins) rapporteurs sont rarement couronn�es de succ�s. Les Rencontres Rapproch�es du 3�me Type sont
essentiellement des exp�riences subjectives priv�es. De plus, nous avons d�j� explor� la valeur de la sant� mentale et
sinc�rit� du d�clarant dans le chapitre 8 : "Le Message OVI" ([premise] 6). Les gens qui
ont fait des m�prises �taient parfaitement sinc�res
et sains d'esprit
et la plupart des t�moins non fiables que j'ai rencontr�s m'ont parl� avec le m�me
degr� de [articulateness], conviction et calme que le reste. Aucun t�moin ne sonnait plus sain d'esprit et
sinc�re
que la femme de Los Angeles qui me fit le rapport l) ci-dessus. Cependant de nombreux enqu�teurs sur les
ovnis, apais�s par l'absence g�n�rale d'OVIs d�s � des m�prises dans des cas de haute �tranget�, acceptent
n'importe quelle et toutes les all�gations de RR3 comme telles. Ils sont ainsi devenus les
prisonniers cr�dules de toute histoire de RR3
qu'un t�moin d�cide de raconter. Pourquoi ?
En premier lieu, les ufologues semblent croire (na�vement) que s'ils rencontrent simplement un t�moin de RR3 face � face et parlent � d'autres personnes connaissant le t�moin, ils seront alors capables de rassembler un portrait de la "fiabilit�" du t�moin, quoi que ce terme signifie dans une exp�rience charg�e de stress comme un cas de RR3. Si une personne d�tient un travail r�mun�r�, n'est pas consid�r� lunatique par ses voisins, a une bonne auto-expression et n'a pas de penchant pour les [strait jackets] et les chapeaux de Napol�on, il est alors prononc� "fiable". Ces crit�res sont suppos� assurer qu'un t�moin est d'une mani�re ou d'une autre moins sujet aux hallucinations, aux fantaisies ou a commettre des canulars. Ce qui nous am�ne � la 2nde fausse supposition faite par les chercheurs sur les ovnis ; c'est-�-dire que les gens ordinaires "normaux" ne font pas des hallucinations pleines de vie ni de fantaisies hallucinatoires, que cela ne touche que les individus ayant des probl�mes psychologiques si faciles � discerner qu'un enqu�teur de terrain sans formation psychiatrique peut toujours d�terminer ceci en parlant aux t�moins. Cependant prenez le t�moin dans le cas Jimmy Hoffa ; il sonnait apparemment comme cr�dible, un journaliste ayant fait un long article [straight] sur son r�cit dans le journal local. Cependant m�me si une personne comme celle-ci a d�clar� n'avoir jamais vu d'ovnis auparavant, et n'a pas d'histoire pr�sente ou pass�e de probl�mes psychiatriques, cela le disqualifie-t-il d'�tre sujet �, disons, la 1�re hallucination qu'il ait jamais v�cue ? Des recherches r�centes sur la nature des hallucinations ont d�j� commenc� � fournir une r�ponse � cette question. Les r�sultats, examin�s par la suite dans ce chapitre, pourraient vous choquer.
Une note finale ici, tant que nous sommes sur le sujet de la "validit� des donn�es". En 1952 le major-g�n�ral John
Samford commenta sur la nature des indices d'ovnis, d�clarant que les ovnis �taient des choses relativement
incroyables
vues par des observateurs cr�dibles
. Que cela signifie-t-il lorsque l'int�grit� d'un autre
t�moin cr�dible
de RR3 semble glisser
suite � son exp�rience incroyable
? Le cas f) des 12 RR3s ci-dessus est une br�ve description du cas
d'enl�vement bien connu de Betty et Barney Hill qui eut lieu en 1961. Barney Hill d�c�da en 1969 mais
Betty Hill pouvait toujours clairement se tenir sur ses 2 pieds et m'impressionna toujours par sa ["feistiness"] de
bonne nature et son assurance face aux sceptiques sur les
ovnis.
...
Chaque fois que vous lisez des r�cits g�n�raux de caract�ristiques d'ufonautes dans la litt�rature sur les ovnis, vous �tes susceptible de tomber sur une tentative universelle de cataloguer les ufonautes par apparence en 1 de 2 groupes principaux :
Ces 2 classes sont g�n�ralement augment�es d'un commentaire selon lequel des humano�des g�ants, robots et anthropo�des poilus constituent un 3�me groupe plus r�duit. Cependant lorsque vous comparez les descriptions et les dessins d'ufonautes en d�tail au cas-par-cas, il ne prend pas longtemps pour d�couvrir que chaque ufonaute n'a qu'une chose en commun avec les autres : une tendance � �tre globalement structur� selon notre propre forme d'homo sapiens. Jetez simplement un oeil sur les dessins suivants que j'ai reconstruits d'apr�s un certain nombre de croquis bruts publi�s dans la litt�rature sur les ovnis.
Les partisans des ovnis produisent fr�quemment des images d'Ubangis, Esquimaux, Nordiques, etc. pour montrer les formes diff�rentes que notre propre esp�ce adopte sur cette plan�te-ci. Cependant les diff�rences qui existent au sein de ces variations ne sont rien en comparaison de la vari�t� [staggering] de descriptions offertes par m�me un petit nombre de descriptions d'ufonautes. Par exemple, les partisans des ovnis arguent que l'homo sapiens arrive �galement dans tous les tailles, des pygm�s aux zoulous. Cependant l'�chelle des distributions de taille rapport�e pour les ufonautes d�marre en fait aussi bas que plusieurs pouces de haut jusqu'� 10 pieds de haut.
Le simple fait que les ufologues ne puissent subdiviser les ufonautes qu'en termes de petits, moyens et
grands
d�montre en lui-m�me l'incapacit� � les regrouper sur la base d'intercomparaisons de d�tails. En fait,
si les descriptions d'ufonautes donn�es dans 2 signalements ind�pendants correspondent exactement, c'est
un motif de publication dans la litt�rature ovni comme s'il s'agissait d'un v�ritable sch�ma, comme dans l'exemple
ci-dessous.
Un chercheur sur les ovnis listant des caract�ristiques en commun dans 51 cas d'enl�vements recherch�s dans la litt�rature en 1976 trouva 8 cas dans lesquels les ufonautes ont des yeux inclin�s et �tir�s sur le c�t� ; mais les propri�taires de ces yeux diff�rent simplement dans pratiquement tous les autres aspects physiques ! Ce type de diversit� ne peut que cr�er un ravage pour toute th�orie cherchant � englober tous les rapports de RR3.
A de nombreux �gards les cas de RR3 ont ...
Le but universel des chercheurs sur les ovnis a toujours �t� de rechercher la cause excitante des signalements d'ovnis, en particulier les Rencontres Rapproch�es exotiques. Les tous premiers ovnis d'apr�s-guerre �taient d�crits se comportant de mani�res qui d�fiaient la physique terrestre ; puis les cas de RR3 gagn�rent un �quilibre dans les ann�es 1950s, et continu�rent � gagner une pro�minence, ce qui amena � la conclusion naturelle que les ovnis �taient des vaisseaux venus d'autres mondes. Les cas de RR3, complets avec occupants, ...
Mais les probl�mes commen�ent � ...
Cela signifie-t-il que chaque visite individuelle d'ovni est venue d'une plan�te diff�rente � chaque fois ?
Cependant le pire probl�me de tous fut lorsque nos visiteurs extraterrestres
commen��rent � se comporter de
mani�res compl�tement absurdes. Les cas de Jimmy Hoffa, de cr�pe
extraterrestre, et de robots trait�s pr�c�demment en sont tous des exemples. D'autres exemples dans la litt�rature
ovni incluent :
Celui-l� ressemble � Rivalinoet qu'ils vont le tuer.
Nous sommes un peuple pacifique ; nous ne voulons que votre chien.Le propri�taire du chien dit � l'ufonaute d'aller voir ailleurs, et l'ufonaute s'enfuit.
Clairement, une HET au premier
degr� n'�tait plus tenable comme explication � tous les cas. Les chercheurs sur les ovnis s'accordaient
tous sur le fait que ces messages et actions �tranges de la part des ufonautes ne pouvaient �tre pris au pied de
la lettre, bien qu'ils ne souhaitaient pas abandonner les cas de RR3 en eux-m�mes. Des slogans rh�toriques
tels que est-ce que tous les t�moins peuvent se tromper ?
et la forte proximit� des RR3 minimise la possibilit� de m�prise
furent toute l'incitation n�cessaire
(�cartant commod�ment des perspectives telle que l'illusion, l'hallucination et le canular). Il devint donc n�cessaire de d�velopper une
mani�re cr�ative de "sauver" le ph�nom�ne extraterrestre. Un large consensus sur la mani�re d'accomplir cela
apparut : �tablir simplement que les ufonautes ne jouent pas franc-jeu avec nous. Ils nous trompent d�lib�r�ment
afin de nous manipuler ou nous contr�ler d'une mani�re inconnue. Des sp�culations sur la mani�re dont ceci est
effectu� varient d'ufologue en ufologue
:
s'ils ont la technologie n�cessaire pour venir ici depuis des ann�es-lumi�res, ils peuvent toujours... etc., etc.Visualiser des images projet�es au lieu d'ovnis physiques a �galement un avantage suppl�mentaire. Des formes sans masse peuvent maintenant montrer de mani�re compr�hensible les types de virages � haute vitesse et acc�l�rations silencieuses si classiquement not�es sans �tre contraints par les lois de la physique.
Le contenu de l'histoire d'un cas est-il trop incroyable ? Une voix venant d'un ovni disant quelque d'absurde comme Je suis Jimmy Hoffa
peut �tre compar�e � un
ma�tre Zen posant la question tout aussi absurde : Quel est le
son d'une main applaudissant ?
Le but de la derni�re, au moins, est de d�lib�r�ment casser les
mani�res ordinaires de penser afin d'atteindre un niveau sup�rieur de compr�hension. Il fait alors l'hypoth�se que
les ufonautes extraterrestres manipulent l'humanit� pour faire de m�me. Une description est-elle incoh�rente de
fa�on interne ? Dans un cas de RR3, un
t�moin d�clare avoir �t� instruit que l'unit� de propulsion utilisait des crystaux de lithium
; mais ceci
est � l'�vidence trop adapt� du vaisseau Enterprise de "Star Trek" propuls� par des crystaux de
dilithium
. Cependant au lieu d'�carter l'histoire comme �tant une fantaisie (consciente ou autre), les
partisans des ovnis acceptent r�guli�rement l'id�e que les ufonautes programment d�lib�r�ment des �l�ments faux,
erron�s ou absurde absurdes dans les esprits de leurs t�moins
terrestre comme une sorte de m�canisme d'auto-destruction
. De cette mani�re, les t�moins de RR3 ne seront pas pris au s�rieux par le
reste du monde lorsqu'ils relatent ces d�tails avec mes "v�ritables faits". Ce type d'adaptation BD est
scientifiquement affligeante parce qu'aucune distinction ne peut maintenant �tre faite entre un �v�nement r�el,
physique et un ovni g�n�r� par de la fantaisie. Cette sorte de conjecture trivialise la recherche de solution
scientifique ; cependant un nombre affligeant d'ufologues ont affirm� leur foi en ce stratag�me de la
tromperie
dans les publications sur les ovnis.
Incoh�rence mutuelle ? Avec le m�me type de logique que celle vue dans le dernier exemple, des t�moins multiples fournissant des r�cits diff�rents d'un �v�nement ovni unique sont permis, les esprits des t�moins ayant �t� affect�s d'une mani�re d�lib�r�ment trompeuse. Des exemples de cas comme ceux-ci pourraient �tre trouv�s dans le chapitre 14 : "Outils : T�moins multiples".
Un t�moin semble-t-il ind�sirable ? On m'a en fait dit qu'un d�clarant de RR3 dont l'auto-pr�sentation, l'occupation ou le pass� le rendent non attirant en tant que t�moins "fiable" ou "cr�dible" avait �t� d�lib�r�ment choisi par les ufonautes afin qu'il ne soit pas cru par les autres.
Pourquoi les intelligences ovnis se comportent-elles d'une mani�re si compliqu�e envers nous, demande-t-on ? Les
partisans de cette id�e tirent une analogie de l'�tude des primates par Jane Goodall. Au lieu de sauter dans leur
brume d'un coup, elle a lentement fait son chemin dans le groupe de primates sur une p�riode de plusieurs mois,
apparaissant de mani�re �lusive jusqu'� ce que les singes puisse toucher sa pr�sence �trang�re. Ainsi, certains ufologues pr�sument que les ovnis n'atterrissent pas sur le jardin de la
Maison Blanche
pour les m�mes raisons. Les rencontres furtives avec les ufonautes, coupl�es aux choses
troublantes qu'ils disent et font, sont un programme d'entra�nement pour nous les "primates" homo sapiens.
Inutile de dire que les partisans de l'HET consid�rent que leur poursuite
ufologique est le probl�me le plus important que le 20�me si�cle devrait r�soudre. L'implication d'une telle
r�solution serait �norme pour la soci�t�, l'�conomie, la science, la d�fense, la religion et la politique. Il est
donc ironique que ce soit ce point qui m�ne de nombreux ufologues vers des
th�ories alternatives aux RR3 et aux ovnis
en g�n�ral. Si les ovnis sont cosmiques les Janes Goodall ou ma�tres Zen manipulant notre conscience collective
pr�paratoirement � une rencontre face � face, quelle est la valeur de manifestations jou�es �vasives lorsqu'elles
sont pr�sent�es sur une p�riode de 30 ans � seulement un millier d'individus distincts dans des
environnements ruraux sur une population mondiale de 3 milliards ? Il est vrai que les �v�nements de RR3 ont un effet profond sur les individus
qui les ont effectivement v�cues ; ils incluent des changements dans leur personalit� et leur vision de la vie, la
mort, du r�le de l'homme dans l'univers, et m�me des d�clarations que des pouvoirs sp�ciaux leur ont �t� impartis.
Cependant ces influences restent personnelles � ces seuls d�clarants, les cons�quences du r�cit de leurs
aventures leur ayant principalement apport� un harc�lement de la part d'un monde consid�rant que leur "miracle"
manque de preuves suffisantes pour �tre cru. Les ufologues verrouill�s dans la th�orie que les ovnis sont du
mat�riel venus de l'espace ne peuvent ne peuvent toucher l'�chec des ovnis � se manifester d'une mani�re explicite
et socialement importante. Cette frustration est refl�t�e dans des films allant de Le jour o� la Terre
s'arr�ta de 1951 � Rencontres Rapproch�es du 3�me Type de 1977 o� les ovnis se comportent de la mani�re dont le veulent les ufologues ;
cela est �galement montr� dans les "pr�dictions" de rassemblent sans fin que cette ann�e
prouvera
�tre celle
o� le contact avec les ovnis sera �tabli sans conteste. Tout ceci suppose, bien s�r, que les
ovnis sont physiquement capables d'�tre contact�s. Cependant les ann�es passent et la nature du ph�nom�ne reste
�lusive.
L'HET est une d�claration forte, et les d�clarations fortes requi�rent des preuves fortes, des preuves d'un type qui ne s'est pas manifest� en 30 ans. La charge de la preuve est sur les �paules des d�clarants de l'HET et la contrainte commence � se montrer. De plus en plus d'ufologues cherchent des explications alternatives (mais tout aussi extraordinaires) � l'HET aux ovnis de haute-�tranget�. A la conf�rence de 1976 tenue � Chicago, un questionnaire donn� aux 53 chercheurs demandait � quoi les chercheurs pensaient que le ph�nom�ne ovni �tait attribuable. Les r�sultats (incluant des r�ponses multiples) furent comme suit :
Simplement qu'est-ce qu'inclut "Autre" ? ...
Cette cat�gorie pourrait se r�v�ler un pourcentage relativement faible des rapports bien que, lorsqu'il s'agit de th�ories sur les ovnis, il s'agisse d'un g�ant ! Les RR3 ayant les plus grands traits physiques de tous, se manifestant comme des appareils d�finis avec des occupants, les ufologues, qui ont adopt� cela comme tel, ont par cons�quent consid�r� que les RR3 constituent simplement notre regard "le plus rapproch�" du ph�nom�ne ovni "total". Nous avons d�j� explor� l'�volution de ce train de pens�e, et les probl�mes qui ont �merg�. Les ufologues savent par exp�rience que les explications alternatives suivantes ont eut lieu et pourrait bien toujours avoir lieu :
Les types D, E et F de Bloecher ne sont pas consid�r�s ici comme des consid�rations ad�quates pour des RR3.
Cependant, malgr� les probl�mes, il y a un point sur lequel les ufologues s'accordent : que les RR3 ne sont pas :
Les raisons cit�es incluent le grand nombre de gens d�clarant avoir vu des ovnis, la dur�e de 30 ans de l'�re
moderne des ovnis sans fin en vue, la nature globale du ph�nom�ne, la "fiabilit�" des t�moins qui les signalent,
et ses similitudes existant entre les rapports. Comment peut-il y avoir des fruits de l'imagination sur un
millier de d�clarations de RR3 ?
et
Comment 160 d�clarations d'enl�vements peuvent-elles �tre de la fantaisie ?
sont des d�fenses courantes de
la "r�alit�" de ces �v�nements.
Cependant un regard plus proche sur la question r�v�le un grand nombre de sympt�mes pointant vers un mod�le de fantaisie pour les RR3 :
Quels sont les arguments selon lesquelles les RR3 ne sont pas g�n�r�es par une fantaisie conventionnelle ?
La question doit maintenant �tre pos�e : pourquoi tant de gens jug�s �tre fiables par tous autres crit�res verraient adapt� de fantaisier ces exp�riences RR3 semblant physiques comme leur ayant r�ellement arriv� ? Pour r�pondre � cela, nous devons consid�rer le contexte culturel actuel dans lequel le ph�nom�ne ovni se trouve. Nous vivons dans une �re spatiale, une p�riode distingu�e par la dominance de la technologie et une d�saccentuation d'une relation pr�c�dente � la nature. Nos syst�mes de valeur refl�tent ceci d'une myriade de mani�res : nous adorons la valeur de la r�alit� "physique" des faits et chiffres solides tout en d�nigrant l'int�r�t d'une r�alit� "mythique" ou mythologique concurrente. Les arts formateurs sotn souvent jug�s non r�ussis sur la base de leur personnification des arts r�alistes, comme la photographie. Les r�ves, visions, l�gendes et autres manifestations cr�atives de l'imagination sont �cart�s comme d�nu�s d'int�r�t. Lorsque les partisans comme les sceptiques des ovnis consid�rent ouvertement les l�gendes f��riques ressemblant aux RR3, leur importance sociologique en tant que folklore est g�n�ralement contourn�e en faveur d'arguments de r�alit� sur-simplifi�s. Les sceptiques ne sont pr�occup�s que par le fait de savoir si les f��ries existent physiquement ; si ce n'est pas le cas, elles sont disqualifi�s comme absurdes. M�me les partisans des ovnis rendent les f��ries quasi-physiques � travers des moyens paranormaux sp�ciaux. En fait, nous avons atteint le point o� nous pr�tendons que la mythologie est d'une mani�re ou d'une autre un ensemble d�tach� et non-pertinent d'all�gories au lieu de la structure soci�tale vitale, vivante qu'elle est toujours v�ritablement. Le psychologue remarquable Carl Jung a d�fini le r�le de la mythologie dans la soci�t� de cette mani�re 1[The Psychology of the Child Archetype, 1940] ;
La mentalit� primitive n'invente pas les mythes, elle les vit. Les mythes sont des r�v�lations originales de la psyche pr�consciente, des d�clarations involontaires sur les �v�nements psychiques inconscients, et tout sauf des all�gories de processus physiques. De telles all�gories seraient un amusement vide pour un intellect scientifique. Les mythes, au contraire, ont une signification vitale. Ils ne repr�sentent pas simplement, mais sont la vie psychique de la tribu primitive, qui tombe imm�diatement en pi�ces et d�cadence lorsqu'elle perd son h�ritage mythologique, comme un homme qui a perdu son �me. La mythologie d'une tribu est sa religion vivante, dont la perte est toujours et partout, m�me parmi les civilis�s [c'est moi qui souligne], une catastrophe morale. Mais la religion est un lien vital avec les processus psychiques ind�pendants et au-del� de la conscience, dans le [hinterland] sombre de la psyche.
En d'autres mots, ind�pendamment de notre �volution intellectuelle sur une base consciente, nous poss�dons toujours une demande subconsciente pour la mythologie et une commande fondamentale pour la fabrication de symboles. Ceci est toujours ouvertement �vident dans la plupart des syst�mes africains encore aujourd'hui. Aucune distinction pr�cise n'est trac�e entre anim� et inanim�, naturel et supernaturel, mat�riel et mental, conscient et subconscient, r�ves et jour, pass�, pr�sent et futur, les vivants et les morts. Les esprits ancestraux et les d�it�s sont toujours admis �tre des acteurs-cl�s dans les vies et l'ordre social africains. En fait, les maladies et les malchances personnelles sont toujours consid�r�es comme �tant influenc�es par la magie d'un ennemi ou l'intervention divine ; ainsi, la foi dans la puissance des symboles pour accomplir les effets d�sir�s, inculqu�e d�s les premi�res ann�es, est toujours forte.
...
Un tel model des Rencontres Rapproch�es exotiques peut prendre dans son sillage beaucoup d'effets de bord qui ont laiss� d�rout�s les partisans des sch�mas d'ovnis physiques "t�les et boulons".
les gens sont ignorants de ce qui peut �tre vu dans le cielne tient pas. Pourquoi les �toiles �ternelles n'ont-elles pas �t� rapport�es comme �tant des ovnis auparavant ? Pourquoi les OVIs pr�sentent-ils la m�me richesse d'implication mythique que les visions d'OVNIs, diff�rant seulement par le fait que le stimuli physique d'origine a �t� facilement identifiable ? A l'�vidence, ces stimuli (qu'ils s'agisse d'�toiles, d'avions publicitaires ou de m�t�ores) n'ont pas �t� la cause des formes color�es, comportements et propri�t�s sp�ciales qui leurs sont attribu�es par les t�moins d'OVIs. La cible OVI d'origine est en fait de peu d'importance dans ce sch�ma ; les sceptiques pr�occup�s de localiser la cause physique de signalements d'ovnis sous-estiment la question la plus importante et soigneront jamais l'�pid�mie d'ovnis, pas plus qu'un psychoanalyste ne r�soudra le besoin d'une n�vrose chez un patient simplement en la qualifiant.
artistique. A la lumi�re de ceci, le canular ovni est-il d'une mani�re quelconque moins profonde (si plus cr�ment ex�cut�) un travail d'art ? Comme le note John Rimmer,
on pourrait arguer que l'auteur de canular, bien qu'ayant dans une certaine mesure la capacit� de manipuler consciemment les �l�ments d'un mythe, est d'une stature intellectuelle plus �lev�e que celui qui les per�oit de mani�re honn�te, les trouve si d�rangeants et troublants qu'il n'est capable que de les manipuler sur une base subconsciente.
...
Des auteurs comme Rogerson, Clark et Coleman, Vall�e et d'autres ont fait de nombreuses observations jungiennes
incontestables de cette sorte dans la litt�rature sur les ovnis, qui mes propres recherches semblent v�rifier. Mes
2 critiques sont que tous ces ufologues ont cr�� une collection des formes
les plus exotiques de Rencontres Rapproch�es (e.g. le INTCAT [International Catalogue] de Rogerson de RRs, le
catalogue de Vall�e de 923 RRs) avec une emphase sur les RR3 et ont alors extrapol� les conclusions
pour ce sous-ensemble au plus grand [wealth] des sources de lumi�re et formes distantes. Ceci suppose que toutes
les observations sous de terme trop large de "OVNI" sont inter-reli�es. Un des articles de Rogerson, par exemple,
place toutes les observations d'ovnis dans un contexte mythique ; cela signifie qu'il a d� d'une mani�re ou d'une
autre n�gliger les traits physiques de cas photographiques ou de traces physiques. Cette controverse de 30 ans est
trait�e de 3 paragraphes, et il ne mentionne m�me pas les cas Radar-Visuels. De plus, le concept de d�mon
technologique
ne peut �tre confortablement invoqu� pour r�soudre les cas d'interf�rence EM tels que celui de Levelland, au Texas (illustr� dans le 1er chapitre). Il n'y a pas pire que le mod�le du canular d�lib�r�
appliqu� de mani�re si libre aux
cas de RR3 par nombre de sceptiques sur les ovnis. Oui, les id�es de Rogerson
promettent de grandes perspectives lorsqu'elles sont restreintes aux RR3 et de nombreux autres ovnis de haute
�tranget�, qui me semblent par bien des mani�res �tre une tentative de fantaisie pour amener les LNs et DDs plus distants et obscurs � une forme
souhait�e de r�solution ou focalisation. De plus, certains de ces chercheurs voient toujours adapt�e le fait
d'introduire des m�canismes "paranormaux" sp�ciaux, en d�pit de leurs perspectives relatives � la condition
humaine. Je suis confiant quant au fait que le temps r�v�lera que ceci n'est rien d'autre qu'une sous-estimation
des limites du propre esprit conventionnel de l'homme.
Ai-je "prouv�" que ces concepts alternatifs sont en fait ce qui est � l'oeuvre dans les 6 cat�gories d'ovnis ?
Non. La th�orie extraterrestre (ou toute autre sch�ma d'explication extraordinaire pour ce sujet) est toujours
possible. Mais mes propres perspectives d'explications non sensationnelles aux observations le font tout aussi
bien, sinon mieux. Je souhaite, au moins, retenir la le�on des rapports d'OVIs qu'un puissant d�sir
�motionnel existe universellement de "voir" des ovnis � ce moment particulier de l'histoire et que les d�tails
d'OVIs par les t�moins, pris comme tels, n'ont pas �t� inexacts. Ainsi, mes concepts constituent au moins un
th�orie viable aussi valide aux signalements d'ovnis. Les sceptiques
se sentiront alors confiants pour appliquer le rasoir d'Occam pour d�fendre cette alternative non extraordinaire
comme �tant le "choix correct", mais je pr�f�rerai voir la controverse ovni r�solue d'une mani�re plus d�finitive.
Cela demandera des �l�ments plus solides que le type de t�moignage humain avec lequel nous avons trait� pendant 3
d�cennies si nous devons transcender mon exercice en explication conventionnelle
aux rapports d'ovnis
provoquants, et les rendre indistinguables des r�ves. Pour l'instant, l'�norme vari�t� de rapports d'ovnis semble
rendre difficile de les r�duire tous � une quelconque th�orie unique, et les faux mouvements et acc�l�rations
impos�s sur la proportion �crasante des OVIs me rendent r�ticent quant � avoir � changer les lois actuelles de la
physique... but je suis toujours d�sesp�r�ment intrigu�. Notre seul espoir r�side dans le fait de transcender la
d�pendance actuelle aux observateurs humains en tant qu'instruments et rechercher de nouvelles m�thodes
quantitatives soutenant les rapports d'observations.
Le reste de ce manuel, alors, est une �valuation de l'�tat de l'art actuel des outils, techniques, et syst�mes de surveillance ayant �t� employ�s pour soutenir les �l�ments de t�moignages d'ovnis. S'ils ne r�ussissent pas � �tre efficaces pour fournir une perspective plus claire, les ovnis devront dire adieu aux sciences physiques, des sciences o� les mod�les hypoth�tiques sont capables d'�tre test�s, prouv�s ou invalid�s.
Aucun t�moignage n'est suffisant pour �tablir un miracle, � moins que le t�moignage soit d'un type tel que sa fausset� soit plus miraculeuse que le fait qu'il entreprend d'�tablir... 2[David Hume]
L'astronome Carl Sagan a d'abord appliqu� cette citation aux ovnis dans son livre Other Worlds. Les ovnis constituent effectivement un miracle de la vie moderne, et l'�l�ment mis en avant pour prouver le miracle est principalement de nature testimoniale, et sujet � des erreurs apparemment prohibitives. Cependant quelles sont les chances que la nature testimoniale des rapports d'ovnis puissent �tre renforc�e de mani�re ad�quate � l'aide de photographies, radar ou tests de polygraphe ?
Le t�moignage peut-il �tre "d'un type tel" qu'il �tablirait le miracle ? Les sections suivantes examineront le r�le de divers "outils" ayant �t� appliqu�s au probl�me ovni et �valueront l'efficacit� de chaque syst�me � rendre les indices des ovnis plus scientifiquement palpables.
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