Améliorer les procédures et les moyens de renseignement et d'enquête
- La nécessité se fait sentir d'une coordination à l'échelon national de tout ce qui se fait pour mieux connaître
les ovnis.
- Il s'agit, en règle générale, de recueil et de transmission de témoignages reçus ou de constatations faites
après coup. Ne peut-on envisager de serrer de plus près la réalité dans le temps ? Il faudrait pouvoir envoyer sur
place, dès l'avis d'une apparition d'ovni, une équipe pluridisciplinaire, qui enquêterait à "chaud". Une ambiguité
persiste toutefois. Qui décidera de l'intervention ? En cas d'intervention automatique sur ordre permanent, qui en
fixera les critères ?
- Les renseignements tirés des P. V. de gendarmerie sont
apprécies. Ces P. V. présentent encore le grave défaut d'être rédigés par des enquêteurs trop mal informés de ce
qu'ils doivent rechercher. En matière judiciaire leur travail est tracé avec précision. Il faudrait qu'un
questionnaire élaboré par des scientifiques de toutes disciplines soit substitué à la fiche actuelle, un peu
sommaire, du "memento du gendarme". Il faudrait aussi que les prélèvements et les analyses fassent l'objet
d'instructions précises sur les échantillons à prélever et sur l'imputation des dépenses du laboratoire. Les frais
de justice ne paraissent pas à envisager pour des enquêtes qui
ne sont en aucune façon judiciaires.
- Faut-il confier aux gendarmes, qui ont déjà tant à faire, le
soin de prendre des photos d'ovnis ? Leur
disponibilité permanente inciterait bien évidemment à cette solution de facilité. Gendarmes ou autres, il est souhaitable d'obtenir non seulement
des photos incontestables du phénomène, mais de
son spectre lumineux. Un seul document de ce genre (de même que l'enregistrement d'un seul écho radar) serait d'une valeur considérable.
L'opinion pourrait être sensibilisée, des instructions pourraient être données aux radaristes n1Il existe des prismes objectifs adaptables à des appareils photo d'amateurs. Leur prix de revient serait de 100 à 200 F. Ne pourrait-on les confier à des photographes volontaires.
- Ce n'est sans doute pas du ressort de la gendarmerie, mais
certains ont été frappés par la faiblesse des enquêtes psychologiques, d'autant plus qu'ils pensent qu'il y a là une
source d'explication possible.