"Dick" D'Amato (à ne pas confondre avec l'autre sénateur Alfonse d'Amato) naît à Hackensack (New Jersey) le lundi 28 septembre 1942. Il obtient un B. A. à l'Université de Cornell en 1964. Il étudie à la L'Ecole Fletcher de Droit et Diplomatie, aux universités de Harvard et de Tufts, où il obtient un M.A. et un M.A.L.D. en droit et diplomatie en 1967. Capitaine de réserve de la Marine US (il sert au Vietnam et lors de l'opération Bouclier du Désert). A partir de l'année suivante il est professeur assistant de gouvernement à l'Académie Navale, jusqu'en 1971 où il sert comme officier sur le U.S.S. King, pendant 2 ans. Il est ensuite directeur juridique pour le représentant James M. Jeffords de Vermont, de 1975 à 1978, où il devient assistant juridique et chef de l'équipe du sénateur Abraham A. Ribicoff du Connecticut, jusqu'en 1980.
A partir de 1980 il prend la tête de l'équipe et est conseiller pour le chef de file de la majorité sénatoriale : Robert C. Byrd, de la Virginie Occidentale, jusqu'en 1987. A partir de l'année suivante, il intègre la Direction du Parti Démocrate, dans le U.S. Senate Appropriations Committee, jusqu'en 1998. Il est également professeur adjoint de Science Politique à l'Académie Navale.
En juillet 1991, D'Amato invite Jesse Marcel Junior (fils du major du même nom envoyé sur le site du crash de Roswell), à Washington pour une entrevue privée et
confidentielle, en compagnie de Stanton T. Friedman
et d'une autre personne. Il se
présente comme spécialiste de la Sécurité Nationale et Internationale pour le sénateur Robert C. Byrd, et agent de
liaison du NSC. Il demande à Marcel une description des débris que lui a montré son
père, et ce que cet événement a changé dans sa vie. À un moment de l'entrevue, d'Amato se dirige vers le livre
"Majestic" de Whitley Streiber posé sur la table, s'en saisit et le montre à Marcel en
disant:
Ceci n'est pas de la fiction
.
Durant cet entretien, D'Amato reconnaît qu'un ovni s'est
abîmé à Roswell. Questionné sur l'endroit où seraient déposés l'épave et les corps d'extraterrestres,
D'Amato répond : Nous ne savons pas
. Il ajoute que, dans un avenir proche, les informations
relatives aux ovnis devraient être publiées, mais qu'une branche cachée du gouvernement, particulièrement
incroyablement puissante, garde cela secret. Ces ‘gens' dépensent d'énormes sommes d'argent
de manière illégale
1Jesse Marcel (Jr), conférence de presse à Héléna (Montana), 13 avril 1995 < Boylan, R. J.: "UFO Reality is Breaking Through" < Auguste Meessen. Selon D'Amato, le NSC essaie de les
identifier et de connaître les raisons du secret. Plus tard, Timothy Good
rencontrera
D'Amato qui lui confirmera ces propos 2Meessen, A.: "Où en sommes-nous en ufologie ?" 3Bonvin, F.: "Bush Junior est les ovnis", Farfadet.
Début juillet 1992, de passage à Bruxelles en Europe, d'Amato téléphone à la SOBEPS pour proposer une rencontre sur le sujet de la vague belge. Il tombe sur Lucien Clerebaut,
qui ne parlant pas anglais le redirige vers Patrick Ferryn. Ce dernier, d'abord méfiant,
apprend que d'Amato a déjà prévu de rencontrer le général Wilfried DeBrouwer le 10.
Ferryn lui propose de le rappeler le lendemain le temps faire quelques vérifications, puis lui propose de l'amener
aux locaux de la SOBEPS le 9. Là avec Auguste Meessen ils discutent des
observations et de l'intervention des F-16 de l'armée de ce pays. Meessen lui décrit les observations fondamentales,
précise avoir mené des enquêtes personnelles, puis déclare à D'Amato être convaincu que les USA ont plus que
probablement conclut à la thèse préférée de Meessen. D'Amato écoute
impassiblement.
Le lendemain, D'Amato rencontre DeBrouwer, et demande une copie de l'enregistrement radar des F-16. DeBrouwer accepte à la condition expresse d'une "demande officielle", qui n'arrivera jamais.
En 1997, Thierry Wathelet interrogera Meessen sur cette rencontre, et
écrira sur D'Amato 4Whatelet, T.: "Vague Belge : Les Coulisses -
Partie 1/2 - Les Voyages de Monsieur D'Amato", 1998.
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