William Roger Corliss

Corliss
Corliss

Corliss naît le jeudi 26 août 1926 à Stanford (Connecticut). Durant la 2de guerre mondiale il sert dans la Marine s1"William Roger Corliss", Baltimore Sun, 13 juillet 2011. En 1950 il obtient une licence de physique de l'Institut Polytechnique Rensselaer et épouse sa femme Virginia. En 1953 (1954?) une maîtrise de l'Université du Colorado, où l'on enseignera son travail.

Il travaille pendant 10 ans pour les appareils Pratt & Whitney, General Electric, et dans les années 1960s comme directeur des Programmes Avancés à la Division Nucléaire de Martin Co. En tant que consultant indépendant spécialisé dans l'espace et le nucléaire, il écrit divers ouvrages et articles pour la NASA, l'AEC et la NSF s2Hope, Adrian: "Finding a Home for Stray Fact", New Scientist, 14 juillet 1977, p. 83.

Projet SourceBook

A partir de 1965, à l'image d'un Charles Hoy Fort n1Arthur C. Clarke le qualifiera de successeur tardif mais bien plus scientifique de Charles Hoy Fort s3Clarke, A. C.: Astounding Days: A Science Fictional Autobiography, Gollancz, 1990, p. 110, Corliss passe des milliers d'heures dans les bibliothèques à rechercher dans la littérature scientifique plus de 4000 observations remettant en cause les paradigmes régnants.

A partir de 1974, via sa maison d'édition, The SourceBook Project, il publie une série de livres de sources, manuels, et catalogues décrivant et évaluant près de 2000 anomalies dans différents domaines n2Par exemple les sphères du Costa Rica pour l'archéologie, la réplication de pseudo-poissons pour la biologie, les structures géantes en anneau pour la géologie, les affichages marins phosphorescents pour la géophysique, l'imagerie eidetique pour la psychologie, etc.. Certaines d'entre elles sont réellement profondes et ont des implications importantes pour la science (la quantification des "décalages vers le rouge" en astronomie par exemple) et d'autres sont moins significatives, comme la découverte d'une curieuse petite porte dans un "conduit d'aération" d'une grande pyramide.

A partir de 1976, il publie également Science Frontiers, une lettre d'information bimensuelle fournissant des condensés de rapports d'anomalies scientifiques.

Je trouve de nouvelles choses tout le temps... Je trouve toujours quelque chose de curieux dont je n'avais jamais entendu parler avant, dit Corliss, qui considère que la science progresse en prenant en compte les anomalies (comme les anomalies dans l'orbite de Mercure qui permirent de confirmer la théorie de Albert EinsteinEinstein, Albert par exemple) et vise par leur recensement à encourager de nouveaux projets de recherche, des éventuels changements de paradigmes, et peut-être l'émergence d'hypothèses encore non imaginées qui pourront mieux décrire la nature : La collecte et la consolidation de l'inconnu et de ce qui n'est pas facilement expliqué facilitent les recherches et explications futures. Cela ne lui vaudra cependant qu'une estime modérée de certains ufologues comme Jerome E. Clark, qui considèrent que Corliss ne prend pas le risque de publier les récits plus dérangeants (non filtrés par les publications scientifiques qui constituaient les sources de Corliss).

Corliss a lui-même eut l'occasion de voir des événément inexpliqués, comme des boules lumineuses émanant d'un nuage sombre au-dessus d'Ocean City, ou, au large de Borneo, un poisson-clown nageant paisiblement au milieu d'anémones de mer vénéneuses.

Corliss est membre de l'AAAS et de la SSE. Il vit à Glen Arm (Maryland).

Il décède le vendredi 8, laissant sa femme, ses 4 enfants (Cathleen, Stephen, Jim et Laura McCudden), 7 petits-enfants et un petit-petit-fils.

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