Il devient ingénieur. Il déménage un temps à Casablanca. en il déménage aux USA, tous frais payés, pour travailler comme ingénieur en électronique pour Convair Astronautics (il obtiendra la nationalité américaine). Il travaille dans les télécommunications, puis est réaffecté à la télémétrie et enfin au radar.
en il est recruté par Ryan Electronics (une division de la Ryan Aeronautical Company) et est nommé responsable du groupe de recherche en électromagnétisme chargé de développer de nouveaux systèmes radar et de télécommunications. Durant ce travail, il obtient 11 brevets, dont 1 pour un système d'atterrissage automatique par radar, utilisé lors des vols Ranger et Surveyor vers la Lune s1Chatelain, M. G.: "Spherical checkerboard reflector", Ryan Aeronautical Co , 1961-03-20 s2Chatelain, M. G. : "Multi-helix antenna on inflatable satellite", Ryan Aeronautical Co , 1961-03-20 s3Chatelain, M. G.: "Multi-spiral satellite antenna", Ryan Aeronautical Co , 1961-03-27 s4Chatelain, M. G.: "Concave polyhedral reflector", Ryan Aeronautical Co , 1961-03-27 s5Chatelain, M. G.: "Circular polarization antenna composed of an elongated microstrip with a plurality of space staggered radiating elements ", Ryan Aeronautical Co , 1962-05-07 s6Chatelain, M. G.: "Omnipolarization microstrip antenna ", Ryan Aeronautical Co , 1962-05-28.
Il déménage ensuite à Los Angeles pour travailler pour North American Aviation, qui vient juste de décrocher le contrat du développement et de la production du vaisseau Apollo pour la NASA. En quelques mois, il est chargé de mettre au point et construire des installations de transmissions audio et télévisées entre la Terre et la Lune. Cela implique des stations relais autour du globe dans les tropiques, chacune faisant plus de 61 m de diamètre, de manière à ce qu'elles puissent communiquer entre elles et avec le centre de vol à Houston. Il fallait qu'une ou deux restent toujours en contact avec le vaisseau Apollo orbitant autour de la Lune (il publiera un certain nombre d'articles techniques et donnera des conférences sur des sujets impliquant son expertise technique) s7Brener, Milton E. : Walking Through Walls and Other Impossibilities: The Hybrid Agenda, p. 140.
Cependant, lorsque Apollo 11 alunit, Chatelain n'est plus employé par eux.
en , Chatelain publie un livre s8Chatelain, M.: Nos ancêtres venus du
cosmos, Robert Laffont 2005. Traduit Our ancestors came from outer space, Dell Pub Co, New York,
1975 / NY Doubleday, 1977-1978 puis Our cosmic ancestors, Temple Golden Pub., Sedona, AZ, 1988. Réédité
Les messagers du cosmos, Les Enigmes de l'Univers, Rolbert Laffont, 1980. sur le thème d'une ancienne
colonisation de notre planète par des extraterrestres (les "anciens
astronautes") où il traite de l'Atlantide, révise le calendrier Maya, et Apollo 11, se présentant comme ancien responsable des systèmes de
communications de la NASA, et l'un des concepteurs du programme Apollo
.
Dans son livre, il déclare avoir connaissance d'informations internes sur la mission Apollo 11 et les ovnis, et fournit la transcription supposée d'une conversation radio entre l'équipage et la base terrestre de la NASA, baptisée Mission Control :
Apollo 11 : Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que c'est, bon sang ! Je veux absolument le savoir. Les engins sont énormes, je vous dis... Mon Dieu, mais c'est incroyable...
Mission Control : Quoi...que se passe-t-il ?
Apollo 11 : Ils sont là, sous la surface.
Mission Control : Qu'est-ce qui se passe ? Mission Control appelle Apollo 11.
Apollo 11 : Affirmatif, nous sommes ici tous les 3. Et ils sont là depuis pas mal de temps, à en juger par les installations... Je vous dis qu'il y a d'autres vaisseaux spatiaux là-bas. Ils sont alignés de l'autre côté du cratère.
le , il est invité pour ce livre par Bernard Pivot dans un numéro d'Apostrophe intitulé "Explorateurs des secrets de l'univers ou bricoleurs de l'impossible" s9"Explorateurs des secrets de l'univers ou bricoleurs de l'impossible", INA.
Selon Chatelain, Il existe bien dans notre ciel de mystérieux "objets volants non identifiés" pilotés par des
êtres vivants d'une intelligence supérieure et qui possèdent une technique encore inimaginable pour nous
s10Interview au Parisien Libéré, 1976-01-10. Il pense, après avoir étudié la périodicité
des grandes "vagues" d'observations que les "pilotes" des engins extra-terrestres
venant de civilisations de systèmes stellaires très éloignés profitent de la conjonction des 4 "grosses" planètes du système solaire : Neptune, Uranus, Saturne et Jupiter pour ralentir leur vitesse grâce à l'attraction
gravitationnelle énorme des 4 planètes. D'abord en orbite autour de Titan, un des satellites de Jupiter, les
engins venus d'ailleurs se mettraient ensuite en orbite d'attente autour de Mars avant d'atteindre, 800 jours plus
tard, la proximité de la Terre s11"Extraterrestres parmi nous ?", Le
Parisien Libéré, 1976-01-13.
Lors d'une interview donnée en , il insiste sur le fait que la durée de transmission du dialogue
entre Mission Control et Apollo 11 permettait techniquement à
la NASA de censurer des informations. Il soutient par ailleurs que tout le monde à la
NASA savait que les astronautes observaient des ovnis (dont Neil A. Armstrong
qui en aurait vu 2 au bord d'un cratère), mais que la consigne était stricte : ne jamais en parler. Tous les
vols Apollo et Gemini furent
suivis, à distance et quelquefois de très près, par des vaisseaux spatiaux d'origine extraterrestre. À chaque
fois, les astronautes en informaient Mission Control, qui leur enjoignait de garder le silence le plus
complet
, dira-t-il. Pour lui, il se peut que certains de ces ovnis soient issus de la lune de Saturne,
Titan. Cette hypothèse se fonde sur un incident passé inaperçu, survenu au cours des années 1970s : une sonde de
la NASA, en approche de Titan, connut une soudaine panne de tout son matériel photo et
radio, a priori inexplicable.
le , il est invité pour ses livres par Igor et Grichka Bogdanoff dans un numéro de Temps X s12"Maurice Chatelain et l'évolution des civilisations", INA.
Lorsque James E. Oberg contacte les employeurs de Chatelain, il apprend que ce dernier n'était plus employé par eux lorsque Apollo 11 a atterri sur la Lune. S'il n'était plus employé par un sous-traitant de la NASA, il n'a pu être présent dans la "salle secrète" où il aurait pu entendre les communications confidentielles des astronautes à la surface de la Lune. Il était un ingénieur bas-niveau travaillant pour un sous-traitant de la NASA qui fabriqua les systèmes de communications d'Apollo. Son statut de "chef des communications" était faux.