La France Insoumise est un parti politique fondé .
En , Jean-Guy de Chalvron (inspecteur général de l'administration), est un des 2 rapporteurs chargés de vérifier les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Il passe 5 mois à éplucher les 5000 factures de 52 cartons du candidat et indique, sur un total de 10,7 M€, avoir trouvé 1,45 M€ de dépenses litigieuses ne pouvant pas, selon lui, ouvrir droit à un remboursement par l'Etat (bien que pas à même toutefois d'entraîner un rejet du compte de campagne).
Le , lors d'une réunion à la CNCCFP pour examiner la "lettre des griefs" à adresser au candidat, il se heurte
cependant à un refus extrêmement brutal
de la commission, qui lui aurait suggéré de revoir nettement à la
baisse ses propositions de régularisation. Refusant d'avoir à couvrir de potentielles irrégularités, il démissionne,
refusant de cautionner de possibles irrégularités : Vous ne m'offrez d'autre alternative que celle de me
soumettre ou de me démettre
n1Une phrase de Léon Gambetta,
écrit-il à François Logerot (président de la commission). Il précise toutefois vouloir plus pointer des
dysfonctionnements et manque de moyens au sein de la CNCCFP qu'un candidat en particulier .
Les reproches relèvent plus de l'optimisation non "morale" que de véritables fraudes : par exemple le fait de ne
payer que 7949 € de salaires n2contre 2,4 M€ pour Marine LePen,
1,7 M€ pour Emmanuel Macron, 64168 € pour Philippe Pouton ou 22524 € pour Jacques Cheminade
grâce au statut d'auto-entrepreneurs adopté par des dizaines de membres de son équipe n3Y
compris Alexis Corbière qui percevra 28700 € pour du conseil en communication de à
durant la campagne .
Le , la CNCCFP livre sa décision définitive, évoquant des surfacturations et
majorations
non justifiées, mais ne retoque que 434939 €.
En le parquet de Paris confie aux policiers anti-corruption de l'OCLCIFF le soin de
procéder à des vérifications sur une éventuelle violation des prescriptions du code électoral relatives au
financement des campagnes électorales
. Mélenchon réagit le mois suivant, niant toute
malversation .
Alors qu'une enquête sur des soupçons d'emplois fictifs d'attachés parlementaires au Parlement européen vise Marine LePen, l'eurodéputée du FN Sophie Montel n4Proche de Florian Philippot adresse un courrier de dénonciation à François Molins (procureur de la République de Paris), concernant des soupçons d'emplois fictifs d'attachés parlementaires auprès d'une vingtaine de députés européens de tous les partis. Le , elle effectue un nouveau signalement (article 40) auprès du magistrat concernant Jean-Luc Mélenchon (ex-eurodéputé du PG, alors du groupe LFI à l'AN), et 3 (4 ?) de ses ex-assistants parlementaires européens
Suite à ces 2 enquêtes préliminaires, des perquisitions sont menées chez Mélenchon, Clémence Guetté (secrétaire générale du groupe à l'assemblée) et d'autres militants, ainsi qu'aux sièges du PG et de LFI.