le Une dépêche de l'AFP indique que la pluie d'ovnis comme avait titré le
Figaro n'était pas un vaisseau spatial suivi de sa cohorte de soucoupes, mais le 3ᵉ étage d'une fusée
soviétique (la fusée Proton qui avait servi à la mise sur orbite du satellite de communications Gorizon 21)
ricochant sur les hautes couches de l'atmosphère. Les médias sont informés de l'identification du bolide céleste qui
a intrigué toute l'Europe par le SEPRAs1Roussel, R. : 1994.
le Les contrôleurs du radar à longue portée de la station de dépistage de Kuybyshev
(aujourd'hui Samara, Russie) voient un spot apparaître sur leurs écrans, estimé à environ 100 km. Ils décriront
ultérieurement le spot comme ayant été comparable à celui d'un bombardier stratégique. Le système automatique
et électronique d'identification des amis ou ennemis (Identify Fried or Foe ou IFF) cesse de fonctionner, empêchant
les contrôleurs de savoir si l'engin est hostile ou non. Environ 2 mn 30 après sa première apparition, le gros spot
s'éparpille en une multitude de petits retours. Ils sont alors à moins de 40 km de la station et le plus imposant a
commencé à prendre la forme d'un objet triangulaire, et se dirige maintenant droit sur le poste radar. Comme il
approche, une équipe de soldats veut sortir pour voir ce qu'il en est : la chose passe en trombe au-dessus de leurs
têtes, à moins de 9 m, alors qu'ils mettent le pied dehors. Puis elle s'arrête et entame un vol stationnaire
environ 90 m plus loin, derrière une clôture de barbelé se trouvant à moins de 45 m d'une rangée mobile de radars à
courte portée, connue sous le nom de poste n°12. Il y a un éclair et les antennes jumelées prennent feu ; peu après,
l'antenne supérieure s'effondre. Un examen ultérieur, mené par des analystres du gouvernement soviétique, révèlera
que toutes les parties métalliques des antennes du poste n°12 ont fondu, sans doute sous l'effet de l'éclair. Les
témoins — au nombre desquels se trouvaient à la fois des officiers et des hommes de troupe — décriront le mystérieux
triangle qu'ils ont vu, comme noir et lisse... pas comme un miroir ; c'était comme une épaisse couche de
suie. D'après leurs récits, les flancs de l'objet faisaient environ 14 m de long et il avait près de 3 m
d'épaisseur. L'engin ne présentait ni ouvertures ni hublots. Il continua à stationner environ 90 mn après avoir
détruit le radar. Puis il se remit en route et disparut complètement dans la nuit.
le Le Monde indique que 2 cas d'ovnis résistent à toute interprétation. Ces "vrais
ovnis" comme les appele le journaliste, observés dans le début des années 1980s par 2 témoins crédibles selon le
rapport du CNES, ont laissé sur le sol une forte empreinte et causé un
profond traumatisme sur les végétaux environnants, ainsi que l'ont noté les scientifiques s2Roussel 1994.