Observations et activités de 1970 à 1982

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A la suite du rapport du comité Condon, les adhésions aux organisations ufologiques privées diminuèrent ainsi que les signalements d'ovnis. Beaucoup pensaient que l'Air Force avait résolu tous les cas vraiment importants et ne se sentaient plus menacés par une invasion d'un autre monde. Certains cas étaient toujours signalés au début des années 1970s (par exemple le rapport de Delphos (Kansas) -- voir annexe), mais le domaine était relativement calme.

Vague de 1973

La période calme se termina en 1973, quand une prolifération d'observations attira de nouveau l'attention sur ce problème et les cas de rencontres trouvèrent leur place à la première page des journaux à sensation. Le cas de loin le plus discuté fut l'incident de "l'enlèvement" de Pascagoula (Mississippi). Cet incident est décrit dans le chapitre 1 et bien que le cas reste officiellement sans solution, les sceptiques déclarent que les deux hommes avaient simplement trop bu et qu'ils avaient rêvé toute l'histoire.

Ceci ne fut pas le seul cas.

La vague de 1973-1974 ressembla aux grandes vagues précédentes bien qu'à la mi-1974 les enquêteurs n'aient pu consacrer suffisamment de temps aux signalements pour éliminer les mauvaises interprétations, les farces, etc. Les rapports se classèrent dans une vaste gamme de catégories d'observation. Parmi celles-ci il y eut des observations éloignées et en altitude, des observations au sol, des incidents de poursuite de voitures, des observations causant des effets ou des interférences électriques et mécaniques des observations affectant des animaux, des observations affectant physiquement des personnes, des observations causant des troubles psychologiques et mentaux sur les gens, des atterrissages avec traces au sol et des cas avec occupants s1[Jacobs, op. cit., p. 265].

Si la crédibilité du témoin doit être prise en compte, un des signalements les plus valables fut certainement celui du gouverneur de l'Ohio John Gilligan et de sa femme. Ils racontèrent qu'étant en voiture près de Ann Arbor, dans le Michigan, la nuit du 15 octobre 1973, ils regardèrent pendant environ une 30 mn un objet de forme verticale et de couleur ambrée. Gilligan déclara qu'il ne savait pas ce que c'était, mais qu'il était certain que ce n'était ni un oiseau, ni un avion. (116).

Philip Klass suggéra que le Gouverneur avait vu la planète Mars qui était à sa position la plus proche et la plus brillante ... et se trouvait est-Sud-est dans le ciel, près de la direction rapportée par Gilligan pour son observation d'ovni (117).

Il continua en disant que cela avait fait beaucoup de publicité pour le Gouverneur "quelque chose de très apprécié par tout homme public." Cette déclaration ne s'accorde pas avec ce que l'on avait constaté depuis des années, c'est-à-dire que ceux qui font état d'observation d'ovni sont fréquemment sujets au ridicule par leurs pairs et perdent leur crédibilité dans la communauté ; situation qui est rarement la bienvenue pour un homme s'occupant des affaires publiques.

Un autre incident se produisit dans l'Ohio, seulement trois jours après le rapport de Gilligan. Le 18 octobre 1973, près de Mansfield, Ohio les quatre hommes d'équipage d'un hélicoptère de l'Armée eurent leur attention attirée par une lumière rouge brillante qui semblait faire route avec eux. Rapidement, l'objet s'approcha si près de l'hélicoptère que l'équipage eut peur d'une collision. Le Commandant de bord décida de piquer pour éviter l'objet et, à l'altitude de 1 700 pieds, descendit à une inclinaison de 20° avec une vitesse de 2 000 pieds par minute. La lumière rouge les accompagna et soudainement l'hélicoptère fut illuminé par une lumière verte. Après quelques secondes, l'OVNI obliqua et disparut. Quand le commandant de bord vérifia ses instruments, il trouva que, au lieu de descendre, l'appareil était monté à 3 500 pieds et que leur vitesse ascensionnelle était de 1 000 pieds par minute. Leur équipement radio ne fonctionnait pas.

Klass en conclu que l'équipage avait simplement vu un météore et souligna que l'altitude est lue par rapport au niveau de la mer et non pas par rapport au niveau du sol au-dessus duquel il vole. Donc, pour l'altitude de 1 700 pieds dont il est fait état par le commandant de bord cela signifie qu'ils étaient à 400 pieds au-dessus du sol ( l'altitude de cette partie centrale de l'Ohio est de 1 300 pieds ). Il déclare que quelqu'un de l'équipage tira instinctivement sur le manche pour sortir l'appareil de son piqué, par crainte de s'écraser au sol. La radio ne fonctionnait pas, soit parce que l'opérateur de la tour n'avait pas répondu à l'équipage, ce qui peut arriver selon Klass, soit que l'opérateur radio de l'hélicoptère était tellement excité qu'il ne s'arrêta pas suffisamment longtemps sur chaque fréquence pour établir le contact. (118)

Mais il y eut encore de nombreux cas, et pour la première partie de cette grande vague, il n'y eut aucun organisme officiel pour effectuer des investigations sur les incidents. Le public laissa libre cours à son imagination sur ce qui avait pu arriver. David Jacobs résume cette période de la manière suivante :

Les scientifiques, la presse, le public et même l'Air Force semblaient moins ancrés dans leurs convictions et plus désireux de réserver leur jugement sur le phénomène. La vague d'observations 1973-1974 ne comportait pas l'émotionalité et la rancSur qui avaient caractérisé les points de vue opposée dans les vagues des années 1950 et 1960. En général, la société semblait plus ouverte que jamais envers la théorie selon laquelle le phénomène OVNI pouvait être reconnu officiellement, sans préjuger de l'origine de ces objets. Les sordides batailles des années précédentes s'étaient terminées et seul le phénomène restait. Malgré tout, toutes les cicatrices de la bataille n'avaient pas disparu et la gamme d'opinions sur les OVNI était toujours aussi large. (119)

Mutilations animales

Finalement le vague de 73 se termina, bien que quelques rapports continuèrent d'arriver aux organisations privées. A la fin de 1974 et au début de 1975, l'attention fut focalisée sur une série de cas qui impliquèrent des mutilations d'animaux. Dans sa publication de février UFO Investigator, le NICAP rapportent ceci "Dans les trois derniers mois, ( nous avons ) été inondés avec des appels et des lettres d'enquêtes concernant des rapports sur des animaux qui avaient été mutilés dans différentes parties du pays... Ces phénomènes de mutilation d'animaux furent centrés principalement autour de Meeker Country, Minnesota."

Dans leur rapport ils expliquèrent que le 1er décembre 1974, un fermier de Meeker County rapporta qu'une de ses bêtes avait été mutilée. Les investigateurs trouvèrent que les babines de la bête avaient été coupées à environ 2cm et demi au dessus du nez jusqu'à l'arrière gauche de la machoire.
La langue avait été arrachée et la veine jugulaire coupée. Il est intéressant de noter qu'il n'y avait que l'équivalent d'un verre de sang sur le sol ce qui indiquait que quelqu'un avait ramassé le reste. On avait également retiré la partie supérieure gauche de l'oreille et les organes génitaux. Il n'y avait aucun signe d'allées et venues dans la zone et on ne découvrit qu'une simple tâche circulaire dans la neige. Cela conduisit certaines personnes à conclure que les OVNI étaient responsables de cet acte, bien que NICAP exprima des réserves sur cette explication. Ils révélèrent que d'autres mutilations de ce genre s'étaient produites à Dallas et dans certaines parties de la Californie.

En mai le NICAP poursuivit sur cette affaire en éditant une lettre écrite par deux personnes qui effectuèrent plus tard des investigations sur le sujet, l'un étant de NICAP et l'autre de APRO. Ils trouvèrent que "la simple tâche circulaire" n'était pas circulaire du tout et qu'elle était en fait de forme irrégulière, provoquée par la neige tassée par le restant du bétail qui était venu renifler le corps. Ils en conclurent que la mutilation faisait partie de rites d'initiation pour un culte satanique, dont les membres furent arrêtés par les autorités fédérales. Ce culte s'était déplacé dans différentes régions du pays et était responsable de tous les actes de mutilation ayant fait l'objet de rapports. (120)

(120) Cornett, Robert C. and Kevin D. Randle. Feedback, Readers Write-Re : Cattle Mutilation in Minnesota. NICAP, UFO Investigator, May 1975 : 4.

Informations obtenues par l'Acte sur le Droit à l'Information

En 1977 et 1978, 3 organisations intéressées par les ovnis obtirent du FBI, la CIA, l'Air Force et le Renseignement Naval la diffusion de près de 3000 documents liés aux ovnis via l'Acte du Droit à l'Information. Les organisations étaient le Ground Saucer Watch, Citoyens Contre lde Secret sur les Ovnis et le Fond pour la Recherche OVNI. Approximativement 300 pages de ces documents furent fournies au CRS pour examen par un représentant du Fond pour la Recherche OVNI. Le CRS ne vérifia pas, cependant, l'authenticité de ces documents avec les agences concernées.

FBI

Les documents du FBI couvraient la période de temps de 1947 à 1963. Ils consistaient en des rapports et memoranda sur des observations, des évaluations de personnes signalant les observations et des directives sur les procédères à suivre par les agents dans le domaine.

Il semble d'après ces documents que le FBI était intéressé par les ovnis seulement dans la perspective de son mandat de protéger la sécurité intérieure du pays et seulement dans une certaine mesure -- il le voulait pas agir comme agent de l'Air Force et recueillir les artefacts supposés d'ovnis ou faire tout le travail sur le terrain. L'implication du FBI fut limitée à recevoir des rapports d'observations de ses agents spéciaux et du public.

Ce qui suit sont des extraits de memoranda et documents diffusés du FBI :

...il n'y a pas de projets de recherche du Département de la Guerre ou du Département de la Marine actuellement menés qui pourraient être reliés d'une manière ou d'une autre avec les disques volants s2[10 juillet 1947 - 16 jours après l'observation rapportée de Kenneth Arnold].

...l'Armée ne mène aucune expérimentation avec quoi que ce soit qui puisse éventuellement être pris pour un disque volant s3[19 août 1947].

Cette situation de "soucoupe volante" n'est pas entièrement imaginaire... Quelque chose vole vraiment alentours s4[Août 1947].

Plusieurs soucoupes volantes ont été observées. Elles avaient une vitesse calculée moyenne de 27 000 miles/h s5[31 janvier 1949].

...les disques volants sont considérés comme étant fabriqués par l'homme... Il a également été déterminé qu'au cours des 4 dernières années l'URSS a été engagée dans l'expérimentation d'un type inconnu de disque volant s6[25 mars 1949].

Depuis 1948, approximativement 150 observations de phénomènes aériens... ont été répertoriées au voisinage d'installations [sensibles] dans le Nouveau Mexique s7[23 août 1950].

Tous les signalements traitant d'observations spécifiques d'objets volants incluent des informations sembables concernant la grande vitesse de ces objets et leur capacité à être stationnaires. Les formes et tailles des objets observés varient.

La collecte, l'enquête, et l'archivage des signalements d'ovnis furent affectés à l'Air Force n1[Comme noté en section V, l'Air Force initia le projet Sign en 1948 et continua d'enquêter officiellement sur les signalements d'ovnis jusqu'en 1969], le FBI transmit à cette agence les signalement qu'il recevait. Finalement, le FBI reçu de moins en moins de signalements et finit par stopper son implications dans les ovnis.

Air Force

L'Air Force a un réponse standard à toute demande concernant les rapports d'observations d'ovnis, comme cela fut révélé dans une communication déclassifiée datée du 12 novembre 1975 qui fut diffusée suite à une requête de l'Acte de Droit à l'Information :

Le 17 décembre 1969 [après la publication du rapport Condon] l'Air Force annonça la fin du Projet Blue Book, le programme d'enquête sur les ovnis. Depuis lors, aucun élément n'a été présenté pour indiquer qu'une investigation supplémentaire de l'Air soit justifiée. Il n'y a aucun plan d'une nouvelle implication de l'Air dans ce domaine.

En novembre 1975, cette réponse fut utilisée en relation aux nombreux survols d'ovnis au-dessus de zones de stockage d'armes et autres lieux sensibles en diverses bases du Commandement Stratégique Aérien. Ces ovnis pouvant, ou ayant, affecté la sécurité nationale, les signalements les concernant furent faits en accord avec les règles JANAP 146 ou 55-11 du Manuel de l'Air Force. Des rapports de ces incidents de 1975 sont parmi les documents diffusés.

CIA

Environ 90 à 95 % des documents diffusés par la CIA sont de simples transcriptions ou traductions de rapports sur des observations d'ovnis obtenus de l'examen de rapports de presse et émissions étrangères. Ce qui suit est un extrait d'un memorandum de la CIA diffusé, daté du 2 décembre 1952 :

En ce moment, les rapports d'incidents nous convainquent que quelque chose se passe qui nécessite une attention immédiate... Des observations d'objets inexpliqués à de hautes altitudes et voyageant à de hautes vitesses au voisinage d'installations de défense U.S. sont d'une nature telle qu'elles ne sont pas attribuables à des phénomènes naturels ou des types connus de véhicules aériens.

Renseignement Naval

Les documents diffusés par le Renseignement Naval traient de rapports d'observations d'ovnis lui qui furent soumis par le personnel de la Marine ou associé. La vitesse de l'objet volant observé dans l'un de ces rapports fut calculée comme étant de près de 6700 miles/h.

Il existe également des documents d'attachés militaires U.S. et de responsables consulaires traitant d'observations d'ovnis dans des pays étrangers.

Activités de l'Administration Carter

Quelques mois après que l'Administration Carter ait pris ses bureaux, la Maison Blanche devint un point focal pour une nouvelle vague de demandes sur les ovnis -- peut-être suite à la publication de plusieurs films liés à l'espace et à la promesse de campagne du Président Carter d'ôter le voile de secret gouvernemental du sujet des ovnis. Le bureau de presse de la Maison Blanche demanda l'assistance sur ce sujet du Conseiller Scientifique Présidentiel Frank Press. Dans une lettre datée du 21 Juillet 1977, le docteur Presse recommande à l'Administrateur de la NASA Robert A. Frosch que la NASA devienne le point focal de l'ensemble des demandes sur les ovnis et qu'elle mette en place un bureau auquel la Maison Blanche puisse transmettre l'ensemble des requêtes qu'elle recevait. Il recommanda également qu'une commission d'enquête réduite soit formée par la NASA pour voir si quelques découvertes significatives avaient vu le jour sur les ovnis depuis la publication du Rapport Condon.

Dans une lettre à la presse du 6 Septembre 1977, Frosch répondit que la NASA répondait aux demandes liées aux ovnis par une lettre-type (la lettre-type, Feuille d'Information FGM 76-6 du Bureau des Affaires Publiques, indiquait qu'une étude étendue des ovnis avait été fermée avec la publication du Rapport Condon. Elle résumait les conclusions de ce rapport et indiquait où l'on pouvait en acheter une copie. La lettre-type continuait en disant que les enquêtes se poursuivent sous des auspices privées et fournissait les noms et adresses de 2 organisations privées qui enquêtaient sur les signalements d'observations d'ovnis).

Concernant la commission d'enquête, Frosch dit que avant de s'engager dans cela, ...nous devrions nous assurer qu'une enquête est justifiée.

Dans un rapport de presse daté du 26 Novembre 1977 s8[Carter is Facing Rebuff on Reviving UFO Probe. Washington Post, 26 Novembre 1977 : B5], David Williamson, assistant spécial de l'Administrateur de la NASA, fut cité comme ne favorisant pas la recherche sur quelque chose qui n'est pas un phénomène mesurable et dans une lettre datée du 21 Décembre 1977, le docteur Frosch dit au docteur Press que la NASA était préparée à continuer de répondre aux demandes du public selon la même ligne que ... dans le passé. Concernant une enquête plus avancée sur les ovnis, en raison de l'absence de preuve tangible ou physique, nous ne sommes pas parvenus à concevoir une procédure scientifique saine pour investiguer sur ce phénomène. [Cependant,] nous restons prêts à [analyser] tout indice physique bona fide de sources crédibles s9[Lettre du 21 Décembre 1977 de Robert A. Frosch, Administrateur de la NASA à Frank Press, Directeur, Bureau de la Politique de Science et Technologie, Bureau Exécutif du Président].

Etudes scientifiques actuelles et récentes

Michael A. Persinger de l'Université Laurentian à Sudbury (Ontario, Canada) a publié plusieurs articles collérant signalements d'ovnis, contraintes tectoniques et la diffusion de ces contraintes ou tremblements de terre.

Dans un article de 1976, Persinger théorise que des formations géologiques sous la surface sous des contraintes tectoniques pourraient générer des effets piezolélectriques juste avant ou durant les fractures, lorsque les efforts sont diffusés, ou après des changements inhabituellement intenses et soudains dans la pression de l'air comme lors du passage d'un front froid. Les champs électriques ainsi créés seraient hautement localisés, sous forme de colonnes, et dépasseraient 100 000 V/m. L'air ambient deviendrait ainsi ionisé et lumineux, avec la forme de la luminosité déterminée par les structures géophysiques locales. La luminosité pourrait se déplacer dans les mêmes directions que les diffusions de contraintes ou des fractures de la sous-surface. Ainsi, la luminosité pourrait être stationnaire en un endroit, partir d'un coup vers le haut ou sur les côtés, ou disparaître dans le sol. Le mouvement du champ électrique induirait des perturbations électromagnétiques au voisinage, telles que des changements ou des incapacités dans la transmission et la réception radio, les appareils électriques, les systèmes d'éclairage et les compas, et des effets indirects ou directs sur les êtres humains s10[Michael A. Persinger. Transient geophysical bases for ostensible UFO-related phenomena and associated verbal behavior. Perceptual and Motor Skills, v. 43, août 1976: 215-221].

4 ans plus tard, Persinger réalisa des analyses statistiques sur plus de 20 000 rapports d'ovnis entre 1951 et 1965, en 6 régions de tremblement de terre des Etats-Unis, qui indiquaient que les nombres combinés d'événements sismiques durant des périodes de 6 mois dans les régions nord-est, est et centrales corrélaient jusqu'à 0,70 avec le nombre e signalements d'ovnis durant les intervales de 6 mois précédents. D'autres [lags], comme des corrélations avec les nombres sismiques totaux des U.S. ne furent pas statistiquement significatifs s11[Michael A. Persinger. Earthquake activity and antecedent UFO report numbers. Perceptual and Motor Skills, v. 50, juin 1980: 791-197].

D'autres études amenèrent Persinger à conclure que les signalements d'ovnis étaient les indices d'événements naturels associés à une contrainte tectonique s'accumulant au sein de la croute terrestre. Il rapporta que plus de 80 % de la variance dans un échantillon de nombres rapports d'ovnis dans les Etats-Unis du centre et de l'est entre 1950 et 1966 pourraient être accomodée en entrant les 3 à 5 mesures appropriées d'activité géomagnétique ou sismique des 1 à 3 ans précédents. En général, les nombres de rapports d'ovnis tendaient à augmenter 2 à 3 ans après le décroissement dans l'activité géomagnétique et l'année après à s'accroître dans le nombre de tremblements locaux de faible intensité. En utilisant ces équations, Persinger prédit les nombres de signalements d'ovnis dans ces régions pour les années 1967-1981, qu'il corréla avec de véritables observations s12[Michael A. Persinger. Geophysical Variables and Behavior: III. Prediction of UFO Reports by Geomagnetic and Seismic Activity. Perceptual and Motor Skills, v. 53, août 1981: 115-122].

D'après Brian Brady du Centre de Recherche de Denver du Département U.S. de l'Intérieur, Bureau des Mines, des tests sont menés à cette installation de le cours desquels divers roches et crystaux sotn soumis à des pressions jusqu'à destruction. Ces pressions sont conçues pour ressembler aux contraintes et pressions qui interviennent dans les failles géologiques actives. Il a été observé que juste avant leur destruction, les pressions causent dans ces substances des effets piezo-électriques et une luminosité d'ionizateur visible dans l'air près d'elles. Les tests furent menés dans l'air et dans divers gaz. Des lueurs semblables furent observées dans tous les cas. Il est possible que, en plus des effets visibles, des sons ultrasoniques (inaudibles pour les humains, mais perçus par divers animaux) et des radiations électromagnétiques et autres soient également produits durant ces efforts et les destructions de structure s13[Communication verbale de Brian Brady, Centre de Rerhcerhce de Denver, 9 mai 1983].

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