Une immense base extraterrestre dans l'espace

Me voici donc rematérialisé a bord de l'engin qui fonce a travers l'espace : je ne ressens ni accélération ni décélération. A l'intérieur de l'astronef, la stabilité est totale. Durant mes conversations avec ces êtres, j'ai encore l'impression d'étre un robot. J'ai du mal a me souvenir des questions posées, peut-être est-ce a cause de ces dématérialisations dont je suis l'objet. Nous avons des sujets de conversations très amicaux, au cours desquels je leur pose diverses questions auxquelles ils me répondent aimablement. C'est ainsi qu'ils m'ont appris qu'ils voulaient étre acceptés sur la Terre avant l'année suivante. Quant à la boite que j'ai trouvée, et qui a été saisie par les autorités françaises, les humanoïdes l'ont bien laissée a Quarouble pour prouver leur existence. Ces êtres viennent de l'espace et utilisent toutes sortes d'énergies qu'ils trouvent dans leur environnement. A l'intérieur de l'astronef, j'ai vu un grand nombre de cadrans ; mais devant la diversité et la complexité de ces appareillages, toute explication de ma part serait aussi vaine qu'inutile. L'équipage de l'engin interplanétaire se compose de 7 individus : 5 hommes et 2 femmes. Ils ont des yeux bruns, des cheveux noirs et leur peau mate est d'une finesse incomparable. Détail qui pourrait sembler scabreux aux pudibonds mais nécessaire aux esprits ouverts : je n'ai jamais pu observer la nudité de ces êtres. J'ai insisté pour connaître leur origine : ils viennent d'une autre planète située à 40 années-lumière de la Terre. Actuellement, ils résident sur une immense base cachée dans l'espace. Il y a de nombreuses années qu'ils sont dans les environs de la Terre. Ils m'ont également appris qu'ils avaient vécu sur Terre voici 500000 ans et que notre planète existait déjà depuis plusieurs milliards d'années. Leur base spatiale à des dimensions énormes, de plusieurs km. Il s'agit d'un satellite artificiel habité. Les "soucoupes volantes" accèdent à cette base par des sortes de sas. Elles sont garées dans ce que je nommerai des hangars. Ce satellite peut demeurer immobile ou se déplacer dans l'espace. Il est entièrement recouvert d'une matière transparente, matière métallique qui le compose comme il compose également les "soucoupes volantes" et qui a l'apparence de l'aluminium.

A l'intérieur du satellite, on y voit comme en plein jour. La lumière qui l'éclaire provient de notre Soleil, elle est captée par une technique scientifique que je ne saurais expliquer et qui favorise l'épanouissement de tout ce qui vit a l'intérieur de la base, y compris la végétation et l'agriculture. L'atmosphère qui y règne est la même que la nôtre, une température de 25 ° y est constamment maintenue. La pesanteur est identique a celle de la Terre et, à ce sujet, je n'ai éprouvé aucun trouble. La vie est reconstituée sur cette base comme sur notre planète, les êtres qui y vivent font comme chez nous mais avec un très haut degré de perfectionnement. Les "voitures" qu'ils emploient sont des machines merveilleuses roulant sans bruit, ce qui donne l'impression qu'elles glissent sur un coussin d'air. Dans la vie courante, la tenue portée par les humanoïdes m'est apparue futuriste. Hors de leur travail, hommes et femmes portent des tuniques, les hommes ajoutent à leur tunique un pantalon collant. Ces vêtements sont des couleurs très claires, chatoyantes, ce qui donne un air jeune à ceux qui les portent. Les chaussures sont du type bottillon pour les hommes et chaussures basses pour les femmes. Celles-ci sont coquettes, elles arborent des bijoux raffinés, couleur argent, incrustés de pierres multicolores. Les femmes sont jolies, bien proportionnées, mais on dirait des "femmes-enfants".

Les êtres des 2 sexes voient aussi bien le jour que la nuit. La nourriture est végétarienne. La notion d'argent n'existe pas. Chacun exécute un travail bien défini mais non rétribué. Nul ne s'en plaint. Leur devise semble étre Tous au service de chacun et chacun au service de tous. Bien que le mariage n'existe pas, ils ont une notion de couple, mais celui-ci est très libre. Pour eux, les "rapports physiques" ne posent pas de problème, ils les pratiquent naturellement, sans excès ni vices, sans aucun comportement d'exclusivité ni d'agressivité.

En 1978, deuxième voyage sur la base spatiale

En 1978, on opéra sur moi une 2ᵉ dématérialisation. Même processus que la première fois. Je me suis finalement retrouvé a bord de la base que je connaissais déjà. On m'a emmené dans un laboratoire pour la régénération des cellules et l'immunisation contre certaines maladies. Lors de mon premier voyage, j'avais déja subi ce traitement, je n'étais d'ailleurs pas le seul dans ce cas tout comme moi, les humanoïdes passaient à la désinfection et à la régénération. Je me suis complètement déshabillé. 3 êtres m'ont parlé en français (beaucoup d'entre eux apprennent nos langues). Ces 3 personnages étaient un chef (toujours celui de Quarouble, mais aucun grade ne le distinguait des autres), une femme et un homme. Le laboratoire était de forme ronde avec un plafond en dôme. Il était ultra-sophistiqué et comportait énormément d'appareils complexes. Je me suis soumis à des tas d'examens avant de m'étendre sur une table rembourrée. On plaça un tube dans ma gorge, tube dans lequel les humanoïdes pouvaient manipuler leurs instruments. Ce tubage indolore ne m'a pas donné envie de vomir. Une analyse de mon sang fut effectuée par la femme cela consista à prélever quelques gouttes tirées de mon index et du lobe de l'oreille droite. L'instrument était une sorte de petite coupole transparente avec une aiguille. Les résultats de l'examen - incompréhensibles pour moi - apparaissaient en relief sur ce qu'on pourrait appeler un écran mural. Celui-ci, encastré dans la paroi de la salle, mesurait 1,20 m de hauteur et 1,50 m de large environ. Les parois de la pièce étaient blanches, comme laquées. Quand ils travaillent dans leur laboratoire, ces êtres sont vêtus d'une combinaison couleur grise, mate, foncée. La même pour les 2 sexes. Ils m'ont alors dit qu'ils me grefferaient un nouveau bras.

- Qui sera le donneur ? ai-je demandé.
- Nous allons vous le montrer ; me fut-il répondu.

On me présenta tout d'abord un humanoïde qui me montra la jambe qu'on lui avait greffée huit ans plus tôt (temps terrestre). C'était un véritable travail d'artiste chirurgien : les cicatrices étaient a peine visibles et l'homme se servait merveilleusement de sa jambe.

- Vous bénéficierez de la même greffe pour votre bras, mais il faudra nous aider mentalement. me dit-on. Allons voir maintenant votre donneur.

Hibernation et vie organique en conserve

Je fus saisis par une soudaine angoisse en me demandant ce qu'on allait me faire voir : des êtres vivants ou morts ? Le chef appuya sur un bouton situé sur la cloison et deux panneaux glissèrent sans bruit : nous entrames dans ce qui ressemblait a une morgue. Je vis alors des bacs transparents, sans liquide, dans lesquels logeaient des corps apparemment dépourvus de vie. Plus grands que mes compagnons humanoïdes, ces corps étaient nus, de race blanche - sauf un Noir - tous avaient les yeux fermés. Puis, je remarquai qu'il y avait aussi de petits corps mesurant 1 m 20 et dont certains membres étaient amputés. Hormis cela, ils semblaient normaux, on eut dit qu'ils dormaient ; mieux encore : ils apparaissaient extrêmement reposés, voire béats. Je constatai que ces corps (tous sans exception) avaient la tête reliée, par une sorte de fil, a une "machine" qui se trouvait dans le fond de chaque logement ou ils reposaient. Je ne pus réprimer un mauvais frisson : l'un des corps avait été décapité, mais la cicatrisation était "belle". Je remarquai aussi différentes cicatrices sur maints endroits des corps, comme si on avait soigné ou prélevé des organes. A propos de ces corps, mon impression é tait la suivante : ils étaient morts, mais on les maintenait en état de "servir" des greffes. On m'expliqua alors - Il y a des corps qui sont en hibernation depuis dix ans, et même davantage... S'interrompant un court instant pour désigner mon donneur, le chef poursuivit - Cet homme a les mêmes caractéristiques que toi, groupe sanguin, morphologie, etc. Selon moi, l'âge de cet homme se situait entre trente-cinq et quarante ans. Ayant demandé la provenance de ces corps, il me fut répondu - L'origine est la Terre. Pour nous, ils peuvent servir. On ne m'a pas précisé si ces corps étaient arrivés sur la base spatiale morts ou vivants, ni de quelle manière on les avait récupérés. Dans un laboratoire voisin, j'apercus - de loin - ce qui me parut é tre des animaux, enfermés dans de grandes cages, des singes notamment.

Une promenade dans les rues de la base spatiale

Nous sommes sortis de ce laboratoire pour repasser a la désinfection : pièce très éclairée dans laquelle nous sommes restés plusieurs minutes. Toutes les pièces que j'ai visitées sur la base sont dépourvues d'ampoules électriques : la lumière émane de partout et de nulle part, elle est plus vive a l'intérieur qu'a l'extérieur de celle-ci. A la fin des examens et de cette visite à la "morgue", on m'invita a me promener avec ceux qui m'avaient accompagné jusqu'alors. Dans une rue, j'ai rencontré des gens étranges, entendu des paroles incompréhensibles : on ne me montrait nulle animosité, on m'adressait au contraire des sourires et des gestes amicaux. Sans doute suis-je passé aux yeux de ces êtres pour un personnage bizarre, peut-être a cause de mes vêtements et de ma taille assez grande. Les habitations, uniformes, du genre collectif, sont divisées par des artères de moyenne largeur 6 à 7 m, avec un sol grisâtre mais très propre. La ville doit étre vaste et populeuse. Bien que n'ayant pu voir qu'une rue, j'ai rencontré un grand nombre d'individus, j'ai vu des arbres et des espaces verts certainement cultivés. A l'heure ou ces lignes sont rédigées, je suis allé deux fois sur cette base spatiale : la première fois en l'année d'avant, avant la mort de ma femme, et la seconde en l'année suivante. Je devrais y retourner bientôt pour y séjourner trois mois de temps terrestre, c'est le temps qu'il faudra, m'a-t-on dit, pour greffer mon nouveau bras. Depuis l'expériences auxquelles j'ai été soumis sur la base spatiale, le moignon de mon bras - qui était très atrophié - a beaucoup repris de volume, et beaucoup de personnes peuvent en témoigner. Si je retourne sur la base, si la greffe réussit, ce sera la preuve é clatante de ma sincérité, mais surtout la preuve qu'ILS existent. J'aurais aimé parler de l'appareil qu'on plaça dans ma tête, a bord de l'engin, lors du 2ᵉ atterrissage à Quarouble, mais ce n'est pas encore le moment. Mon souhait le plus cher, le plus important, est que les terriens accueillent avec bienveillance ceux qui m'ont contacté, car cela dépend du sort de la planète. ILS SONT PACIFIQUES ET LEUR BUT EST DE FRATERNISER AVEC NOUS.

Des précisions importantes

On s'en sera rendu compte, je ne suis pas un écrivain professionnel, outre ce fait, il m'est souvent difficile d'établir et de respecter une juste chronologie des événements ; cela tient a ce phénomène que Roger-Luc Mary appelle "catharsis" : certains souvenirs me reviennent en mémoire par le truchement de brusques pulsions. Mon ami parapsychologue aurait pu corriger ce "désordre" lors de la rédaction du manuscrit, mais il a préféré céder le pas a la spontanéité de ce phénomène dont tous les contactés sont l'objet. Voici donc quelques précisions importantes qui ont "jailli" en moi et que j'ai notées rapidement

Lors du premier atterrissage du 10 septembre, alors que j'étais paralysé par le rayon lumineux, les êtres s'approchèrent de moi pour me regarder ils me firent comprendre qu'ils ne me voulaient pas de mal et qu'ils reviendraient me voir. Comment me le firent-il comprendre ? Par télépathie, je ne vois pas d'autre réponse. Ensuite, ils m'ont touché, comme pour voir comment j'étais constitué. Je fus véritablement malade après ce premier contact et mon chien Kiki ne le fut pas moins il ne bougeait plus, il était comme paralysé. Aprés l'avoir frictionné, il redevint normal.

Le 11 septembre au matin, le train qui venait de Fresnes-sur-Escaut via Quiévrechain, provoqua, comme je l'ai dit, un enfoncement de la voie ferrée, une sorte de cuvette allongée sur plusieurs mètres : cet enfoncement résultait de l'intense chaleur dégagée par l'engin lors du décollage. Le journal Radar est venu sur les lieux quelques jours plus tard, mais les traverses qui comportaient les marques avaient mystérieusement disparu ! Fort heureusement, elles furent filmées au préalable. On ne put relever la moindre trace de pas car le terrain était très sec. A propos des traces, je tiens a préciser ceci : on m'a souvent représenté dans la presse par une photographie ou je suis de face, accroupi sur la voie ferrée avec, devant moi (ainsi que sur ma droite en gros plans verticaux) des cercles blancs ceux-ci représentent l'emplacement des traces laissées par l'engin et non l'emplacement supposé des humanoïdes.

Les inspecteurs de la police de l'Air prélevèrent plusieurs kilos de pierres du ballast, lesquelles étaient friables ou calcinées. Je n'ai jamais été tenu au courant des résultats d'analyse. Il y avait comme des traces de fusion et de brûlé sur les rails enfermés dans un cercle. Il s'agissait, en l'occurrence, d'entailles de 35 a 40 mm de long sur une surface de 4 cm2 pour une profondeur de 10 mm environ. Seuls deux ingénieurs de la SNCF se seraient livrés a ces calculs pour le compte de la police ou d'un autre service du même genre . Ils auraient également effectué des calculs quant aux pressions exercées sur les traverses. Le résultat de ces calculs me semble aberrant on a estimé a trente tonnes le poids de l'astronef A cet égard, examinons l'avis de l'ufologue Marc Thirouin fait tout d'abord une pertinente remarque : Les ingénieurs de la SNCF, venus examiner ces empreintes, ont déclaré que la pression qu'elles révèlent correspond à un poids de 30 t : ces ingénieurs pourraient-ils dire a partir de quelles bases ils ont calculé ce poids ?

Voyons maintenant ce qu'en pense Marc ThirouinThirouin, Marc. Je me demande comment de tels experts ont pu sérieusement parler de pression sur les traverses, alors que de toute évidence, ce que j'ai eu devant les yeux correspondait, au contraire, à la trace d'un arrachement. Le creux de 10 'mn environ est non pas dû à un impact ou autres enfoncements du bois, mais à une perte de matière. Sur chaque empreinte on distingue nettement 2 coupures parallèles de 45° sur chaque extrémité des traverses. La forme et l'orientation des coupures terminales semblent suggérer l'action de 2 appendices tranchants s'enfoncant dans le bois ; l'un vertical pour assurer l'immobilisation latérale de l'engin, l'autre en oblique pour l'empécher de s'élever. S'il en est ainsi, l'engin devrait - quelles que fussent ses dimensions - étre trés léger puisqu'il suffirait pour l'amarrer d 'un "verrou" de quelques millimétres tous les 40 ou 80 cm environ. Comment s'est donc posé l'engin : sur les rails ou les traverses ? Marc ThirouinThirouin, Marc tente de répondre a cette question On peut, il est vrai, supposer que le disque portait de tout son poids sur les rails (et non, comme l'imaginent les experts, 13 cm plus bas). Mais dans cette hypothèse on conçoit moins bien l'utilité des grappins, c'est pourquoi, personnellement, je préfère la première hypothèse. Celle-ci présente en outre l'avantage de nous ouvrir une perspective sur la masse de l'engin. Il est certain, en effet, que ce système de fixation au sol, assez fragile étant donné le peu de résistance du bois, ne peut convenir qu'a un engin de fable masse, de faible inertie. Il est probable qu'un disque de 30 t, en état d'équilibre gravitatique, arracherait de tels ancrages après quelques secondes de traction modérée. Je laisse aux experts le soin de calculer la masse limite en fonction du nombre de grappins, de leur pénétration dans le bois et de la résistance de celui-ci. Connaissant cette masse limite, et les dimensions minima de l'engin, d'après l'estimation la plus défavorable du témoin, il devient possible de calculer un maximum de densité moyenne et de dire s'il est ou non de l'ordre des densités moyennes de nos avions, hélicoptères ou fusées. Si cet ordre est nettement inférieur, il est probable - soit que les matériaux dont l'engin est construit ont une "légèreté propre" dont notre technique n'a aucune idée. (A moins que les S.V. ne soient des ballons, mais je ne le pense pas.) - soit que ses constructeurs ont réalisé non pas seulement l'antigravitation (simple neutralisation ou suppression de la pesanteur) mais la neutralisation ou la suppression de la masse et, par conséquent, de l'inertie. Ceci serait en contradiction avec le principe de notre physique classique suivant lequel la masse est inhérente a la matière et en mesure véritablement la quantité. Il vaudrait la peine de vérifier a la faveur de cette expérience Si le bien fond‚ de ce principe ne saurait absolument pas étre remis en cause. Sur ce sujet, l'avis de Roger-Luc Mary mérite aussi attention. Il me semble que Marc ThirouinThirouin, Marc est bien proche de la vérité quand il parle de neutralisation de la masse. Je retiens surtout la CONTRADICTION (apparente) du principe classique selon lequel la masse est inhérente a la matière : cela est vrai, mais seulement pour nous, terriens, qui ne connaissons pas encore le "revers" de la matière. Non seulement ce domaine devrait étre remis en question mais de sérieuses recherches prouveraient l'existence d'une particule élémentaire qui, pour l'instant, se cache dans le spin (champ magnétique) de l'électron ; or, cette particule élémentaire pourrait bien engendrer des particules primordiales capables de modifier les structures de la matière. Ceci n'est pas l'aboutissement d'un rêve poétique et je m'en expliquerai, très sérieusement, dans mon prochain ouvrage les Germes de la Connaissance. Quant au problème de "l'ancrage" évoqué par Dewilde et Marc ThirouinThirouin, Marc, il n'en demeure (pour l'instant) pas moins obscur, et il le demeurera tant que nous nous entêterons a chercher une solution dans une logique qui est la notre, mais certainement pas celle d'intelligences supérieures. Notre raisonnement, s'il est souvent " scientifique, n'est jamais celui du cœur, de l'âme, de la spiritualité, que l'on appelle cela comme on voudra : CELA EST. Nous feignons de l'ignorer mais, objectera-t-on, ce n'est pas en se grisant du parfum d'une fleur et en regardant les étoiles qu'on trouvera si un astronef pèse 30 t ou 30 g ! Je n'entretiendrai pas une polémique aussi stupide et conclurai ainsi : c'est en rêvant aussi au pied d'un arbre que - par hasard ! - Newton vit tomber une pomme...

Lors de mes rencontres avec les humanoïdes, ceux-ci me reprochèrent souvent la manière dont je me conduisais vis-à-vis des gens de notre planète. Ils m'expliquèrent enfin à quoi avaient servi les 2 atterrissages à Quarouble. Le 1er avait pour but de se servir de moi comme sujet d'expérience afin de me tester. Le 2nd fut la réalisation pratique de leur expérience : faire de moi et d'autres des sujets leur permettant de les faire connaître à travers le monde, avant la rencontre finale. Devant la prolifération des contactés, un nouveau type de contact n'est pas à exclure. Cela pourrait correspondre à un Plan. Dans une forme nouvelle, plus impressionnante, plus spectaculaire, les Extraterrestres - au sens général du terme - veulent peut-être frapper l'imagination collective par d'autres manifestations avant la rencontre finale. Voici maintenant quelques détails à propos de leur astronef, la fiabilité de celui-ci leur permet de voyager aussi bien dans l'espace que sous l'eau. Lors d'un atterrissage, un humanoïde demeure toujours à bord de l'engin, dans l'éventualité d'un décollage rapide. A l'intérieur comme à l'extérieur, l'appareil est absolument silencieux. L'engin et les êtres qu'il transporte sont invulnérables. L'astronef est protégé par un champ magnétique invulnérable et infranchissable : cette cuirasse est continuelle quel que soit le lieu eau, terre ou ciel. Le moyen de propulsion ne s'arrête jamais. A la suite d'une dématérialisation dont je fus l'objet, je me suis retrouvé a bord de l'engin qui a décollé pour rejoindre sa base spatiale. J'étais dans le poste de pilotage avant de passer par la porte située dans la cloison. Arrivé dans l'autre compartiment, on me fit asseoir sur un siége-couchette préparé a mon intention : il était adaptable a mon corps. Je me suis allongé selon un certain angle tandis qu'une certaine appréhension me gagnait. Je fus stupéfait par le spectacle qui se déroula très vite sous mes yeux ébahis : une transformation complète de l'intérieur de l'engin s'opérait. Assis derrière le petit pupitre central, le pilote commande les diverses opérations de décollage le poste de commandement (humanoïde et siège compris) s'avance alors en direction du grand pupitre situé le long de la coupole. Des panneaux sur le pourtour du poste de pilotage font apparaître divers cadrans et appareils. La cloison centrale se transforme dés lors en une sorte de "tube" évasé aux extrémités. Cette espèce de grand "tube" rond et vertical se situe au centre de l'habitacle. L'évasement supérieur du tube rejoint la coupole et une jonction s'opère, le tube "colle" au dôme qui comporte une ouverture circulaire, laquelle permet une source d'aspiration. L'évasement inférieur adhère au plancher, Bien que proche du " tube, je n'ai ressenti aucune chaleur. La surface du "tube" était lisse, de même couleur et de même aspect que le reste de l'appareil "aluminium mat foncé". Il me semble que le diamètre central de cet organe atteignait 50 cm pour la tubulure et 80 cm pour les parties évasées. Selon mes impressions, la fonction de cette "tuyère" servait à capter diverses sources d'énergies subtiles de notre atmosphère ; énergies servant a la propulsion de l'engin. La modification de la cloison transformée en "tube" fit apparaître une partie réservée aux membres de l'équipage. Je vis des couchettes inclinables, confortables et épousant parfaitement la forme du corps de l'étre qui l'occupait. Elles étaient situées sur le pourtour de la coupole.

Le nombre et la disposition des couchettes sorties sont en fonction du nombre d'individus. Les sièges sont tous identiques 4 ou 5. Chacun d'eux pivote sur un axe central fixé au plancher. Leur conception est aussi simple que confortable. Le dossier épouse la forme du corps jusqu'à la tête, sa matière est rembourrée. Il y a aussi des tables en même "métal" que l'engin. A bord, la nourriture est absorbée sous forme de cachets déshydratés. Je n'ai pu connaître les divers et mystérieux systèmes de fermeture porte, combinaison, casque, etc. Sans doute ne veulent-ils pas tout dévoiler d'un seul coup, peut-être pour faciliter une assimilation et une meilleure compréhension de leur é trange et fantastique civilisation. J'ai cependant appris qu'une équipe de recherche scientifique procédait à des manipulations génétiques sur la base spatiale. Quand je leur ai demandé comment ils avaient acquis Science et Sagesse, il me fut répondu : Notre race ayant subi de graves catastrophes provoquées par nous-mêmes, nous avons décidé de prendre une nouvelle orientation, ce qui nous amena à nous pencher sur les origines de la Vie. Notre but vise désormais une amélioration constante de notre race, à des fins nobles et justes humanitaires, pourrait-on dire. Nous procédons à une meilleure évolution de l'individu, sur tous les plans, sans pour autant modifier son psychisme par des "appareillages" : une prise de conscience est bien meilleure et plus naturelle qu'une quelconque intervention technique. Dans le seul domaine de la biologie, nous avons sur vous une avance supérieure à 1000 ans. En biologie, les Terriens balbutient encore. Dans le laboratoire que j'ai pu voir sur la base spatiale, le modernisme des appareillages médicaux est sans comparaison avec les nôtres. Un simple exemple : un diagnostic est établi par un ordinateur qui conserve en mémoire les données reçues, une simple introduction de plaque perforée permet la reprogrammation du sujet qui obtient également tous les renseignements qui lui sont nécessaires. Lors d'un examen sur la base spatiale, un appareil à la masse impressionnante m'engloba, ce qui permit de voir sur l'écran mural mon être ainsi décomposé : squelette, muscles et circulation sanguine. En prélevant une cellule d'un individu ou d'un animal, mort ou vivant, ces scientifiques d'un autre monde peuvent reconstituer entièrement un autre spécimen ils nomment cette opération fantastique EXONAZE ou CLONAGE. A partir de ce procédé, ils ont pu recréer un mammouth sur leur planète, en laquelle, je le précise, je ne suis jamais allé. Ils travaillent sur une expérience qui a déja connu des succés : ils veulent pouvoir évoluer dans l'eau, à de très grandes profondeurs, sans appareillage respiratoire. Des équipes de plongeurs sont constamment entraînés pour cette expérience. Au cours d'un repas pris sur la base spatiale, j'ai constaté que ces êtres étaient végétariens et qu'ils attachaient beaucoup d'importance à l'hygiène nutritive. J'ai mangé de la "viande" qui n'en était pas. Cela me fut servi comme un petit bloc dur, en fait déshydraté, sur lequel on versa un produit incolore, ce qui eut pour effet d'augmenter le volume du bloc et d'en faire un met savoureux. La viande, m'a-t-on dit, était en opposition avec l'organisme humain et rendait ce dernier agressif. Quant à la boisson, j'ai bu un liquide dont la consistance et le goût ressemblaient à du vin ; mais la encore, ce n'était pas du vin. Il semblerait que leur alimentation soit principalement tirée de l'eau de mer, et il n'est pas impossible qu'ils se "ravitaillent" sur notre planète.

Je terminerai mon récit par quelque chose qui ne m'est pas agréable à formuler, je dois néanmoins le faire : Notre Monde est proche d'un cataclysme terrible, d'une catastrophe géologique, voire une guerre : de toute manière, il y aura des millions de morts Si l'inconscience de certains individus qui président à ces sombres destinées ne réagit pas TRES VITE ET D'UNE MANIERE EFFICACE.

Je voudrais en dire davantage mais, parfois, mon cerveau est comme "bloqué", ce qui rassurera les psychiatres et tous ceux qui jouent la politique de l'autruche : les uns et les autres allégueront que je suis fou. Quant aux "religieux" et autres sectes, ils se précipiteront sur la Bible pour citer l'Evangile : il n'y aura pas de faux prophètes ! Or, je ne prophétise pas, je transmets un message, et a propos de celui-ci, son contenu réside dans la Sagesse, la Fraternité et la Paix. Ce message est le fruit de tragiques expériences vécues par des êtres qui étaient ce que nous sommes et qui veulent nous éviter 1e pire. Une prise de conscience à l'échelle planétaire doit s'opérer, afin que nous puissions comprendre la gravité d'une situation dans laquelle nous nous sommes placés. Aux yeux des Extraterrestres, nos problèmes sont puérils et ne regardent que nous. Nous devrions les régler : ceci est une question de volonté et de compréhension, mais c'est surtout une question d'AMOUR, et n'avons-nous pas déja crucifié un homme qui nous parlait d'AMOUR ? C'est cependant l'AMOUR qui devait conférer aux humains une dimension pacifique quand les Extraterrestres interviendront pour nous aider, pour nous sauver, pour nous instruire, pour nous aimer. Ils m'ont dit qu'une guerre bactériologique pourrait amener, à plus ou moins longue échéance, des effets désastreux sur notre race. Ces effets produiraient une disproportion toujours plus croissante de l'un des 2 sexes, autrement dit, la disparition du genre humain et de la vie sur notre planète. Ne serait-ce pas une mise en garde, un grand avertissement plutôt qu'une "prophétie" ?

Chronologie des événements survenus en France, a Quarouble et dans sa région, le vendredi 10

Vendredi 10 septembre 1954

1er témoignage, 20 h 30. Prés du hameau de Mourieras, commune de Bugeat, en Corréze, un témoin, M. Mazaud (décédé) fait une rencontre amicale avec un humanoïde. Puis l'engin décolle et s'éloigne en direction de Limoges.

2e témoignage, un peu plus de 20 h 30. Limoges, Haute-Vienne, plusieurs témoins observent au-dessus de la ville le passage (d'Est en Ouest) d'un disque rouge suivi d'une traînée bleutée.

3e témoignage, quelques minutes avant 22 heures. La Villeneuve-en-Chévné, Seine-et-Oise (nouveau département des Yvelines). Le témoin (décédé en avril 1979) observe un objet ovale et lumineux.

4e témoignage, 22 h et quelques minutes. La Briquette, lieu-dit de la commune de Marly, au sud de Valenciennes (département du Nord). Un témoin observe un engin.

5e témoignage, un peu plus de 22 h. Entre Fresnes-sur-Escaut et Bruay-sur-Escaut, département du Nord, a six kilomètres de Quarouble, M. Bernard Petitjean, résidant a Valenciennes, roulait en voiture en compagnie du Dr Hu