L'hypothèse du champ répulsif

Goupil, JeanGoupil, Jean, 1974

L'incroyable et l'impossible

Par les ovnis, et pour la 1ʳᵉ fois dans l'histoire de l'Humanité, notre science se trouve confrontée avec les produits d'une civilisation plus avancée sur plan technologique. Rien ne l'y a préparée et aucune méthodologie n'existe. Les scientifiques qui abordent ce problème sont généralement déroutés, voire définitivement rebutés, par l'invraisemblance desfaits relatés dans les témoignages. En effet, les manifestations physiques de ces objets étranges sont particulièrement incroyables : ils volent sans bruit, même à des vitesses largement supersoniques, accélèrent de façon fulgurante, virent à angle droit, deviennent parfois invisibles, émettent des rayons lumineux tronqués qui traversent les gens et les murs quant aux passagers, si fréquemment décrits, ils peuvent voler, sont insensibles aux balles, paralysent les témoins et sont parfois lumineux ou translucides...

Il est bien évident que nos connaissances actuelles ne nous permettent pas d'expliquer ces phénomènes. Il en résulte que nous aurons une tendance bien naturelle à confondre l'incroyable avec l'impossible. Toute approche scientifique nous est-elle pour autant interdite ? Devons-nous attendre (combien de siècles ?) que notre Science ait atteint un niveau comparable pour démonter le mécanisme de cette apparente fantasmagorie ?

Il se peut notre intellect soit à tout jamais incapable de comprendre comment fonctionnent ces engins (?) et quelles sont les intentions de ceux qui les ont conçus, mais nous n'avons pas le droit de choisir la réponse pessimiste sans avoir essayé de préciser les limites de notre compréhension, si tant est que ces limites existent.

Technicien du futur

Pour progresser dans le domaine des ovnis, nous proposons le cheminement suivant :

  1. Supposer qu'une nouvelle propriété de la matière vient d'être mise en évidence (par exemple : champ de force, particule, etc.). Définir les limites de cette hypothèse de travail, en évitant, autant que possible, de se placer en contradiction avec les principes fondamentaux tels que la conservation de l'énergie, l'égalité de l'action et de la réaction, etc.
  2. Se placer alors dans la situation d'un "Technicien du Futur" et tenter de dresser la liste des applications pratiques de cette hypothétique découverte.
  3. Comparer les conséquences envisagées avec les effets allégués dans les témoignages. Il convient d'être alors très attentif aux effets secondaires qui peuvent constituer des indices précieux pour étayer ou infirmer une hypothèse de travail.
  4. Pour tenter de départager les différentes hypothèses qui peuvent et doivent, être émises, établir un tableau comparatif destiné à sélectionner la plus probable, en fonction des critères suivants :
    • simplicité de l'hypothèse,
    • contradiction minimale avec les principes admis,
    • vraisemblance technologique,
    • étendue des explications, c'est-à-dire nombre et importance des faits normalement inexpliqués qui peuvent entrer dans le cadre de l'hypothèse formulée.

Avec les ovnis nous sommes devant des phénomènes non reproductibles en laboratoire, c'est-à-dire qu'il nous sera refusé d'avoir une véritable certitude, mais qu'il pourra toutefois se dégager un faisceau de présomptions, tout comme dans une enquête policière. L'intérêt de ces spéculations est double : tout d'abord mieux connaître les ovnis (car rien ne nous permet d'affirmer qu'ils soient inoffensifs), et ensuite suggérer des voies de recherche aux physiciens.

Une telle entreprise ne peut pas être l'œuvre d'un chercheur isolé, mais celle d'une équipe de spécialistes décidés à jouer le jeu avec toute l'ouverture d'esprit requise. Rendons cependant hommage à un précurseur, le capitaine PlantierPlantier, Jean qui, le 1er, a tenté d'expliquer la propulsion des ovnis par l'antigravitation.

Le champ répulsif

Nous allons illustrer notre propos avec un exemple : l'hypothèse du "champ répulsif".

Admettons qu'il soit possible de créer un champ répulsif à l'aide d'un hypothétique générateur. Ce champ, limité en portée, est supposé tel que toute masse M est repoussée, dans la direction opposée à celle du générateur, avec une force F égale au produit de M par la valeur du champ au point considéré. Pour ne pas être en contradiction avec les principes fondamentaux, nous admettrons que l'énergie éventuellement communiquée aux masses repoussées devra être fournie au générateur de champ, et que celui-ci subira une force de réaction égale et opposée à la résultante des actions sur le milieu environnant.

Quelles peuvent être les applications pratiques de ce générateur ? La 1ère concerne la propulsion : à proximité de masses importantes, des forces considérables sont produites par un champ très faible. Par exemple, dans un cube de terrain de 10 m de côté, la création d'un champ égal au 100ᵉ de la pesanteur terrestre engendrerait une force de réaction de 20 tonnes-poids. S'il en est ainsi, alors les ovnis sont capables d'accélérer plus fortement de bas en haut (répulsion sur la Terre), que de haut en bas (répulsion sur l'atmosphère). Nous tenons là une explication possible des départs "fulgurants" à la verticale et des descentes en "feuille morte" qui caractérisent le phénomène.

La 2ᵉ application concerne l'aérodynamisme.

On peut, en effet, songer à utiliser notre hypothétique "répulseur" pour écarter les molécules d'air de la trajectoire de l'ovni. Dans ces conditions, l'engin se déplace dans une bulle de vide partiel qu'il entraîne avec lui. Ceci a 2 conséquences très importantes : tout d'abord il n'y a ni bruit ni onde de choc, scar les couches d'air successives glissent les unes sur les autres sans discontinuité brutale, et ensuite il n'y a pas d'impact sur la paroi de l'engin, d'où une absence d'échauffement qui autorise des vitesses supérieures à la limite technologique connue sous le nom de "mur thermique".

Mais nous pouvons aller plus loin dans cette investigation. On peut montrer par le calcul que la forme la plus rationnelle pour un engin qui utiliserait un répulseur atmosphérique serait précisément celle qui est plus fréquemment décrite (un tronc de cône, comme une soucoupe renversée, surmonté d'un dôme ou d'un mât), alors que cette forme est inintéressante si on l'examine du point de vue de l'aérodynamisme classique s1[Voir la revue du GEPA, Phénomènes Spatiaux, n° 14]. Autre constatation très curieuse : on peut démontrer qu'il y a une relation biunivoque entre la vitesse limite permise par un champ répulsif donné et la qualité du vide partiel obtenu au niveau de la paroi si l'on suppose que le même champ est appliqué alors que l'engin est immobile. Cette relation est totalement indépendante de la loi de décroissance du champ avec la distance. Le calcul donne les valeurs suivantes : pour une vitesse limite de 3600 km/h le vide est de 1,9 mm de mercure, pour 4200 km/h il tombe aux environs de 0,2 de mercure. Par ailleurs, on a constaté que les ovnis émettent des rayonnements électromagnétiques assez intenses. Or il se trouve que de tels rayonnements sont susceptibles de produire des lueurs rouges dans le vide de l'ordre de 2 mm de mercure, et de lueurs bleues blanchâtres dans un vide de 0,2 mm. Ceci correspond exactement à un grand nombre de témoignages qui indiquent que les ovnis sont environnés d'une lumière rouge qui vire vers le bleu quand la vitesse augmente... s2[Phénomènes Spatiaux n° 11].

L'invisibilité des ovnis

Citons enfin une dernière conséquence de l'utilisation du répulseur "atmosphérique", qui n'est pas la moins étrange...

Nous avons vu que ce dispostif entraînait l'apparition d'une bulle de vide centrée sur l'engin. Il y a donc une différence d'indice de réfraction entre l'atmosphère et le vide partiel régnant près de l'engin. Cette sphère et le vide partiel régnant près de l'engin. Cette condition est suffisante pour qu'apparaisse alors le phénomène des mirages que chacun ait pu observer en été sur les routes chauffées par le soleil : les nappes d'eau que l'on croit voir au loin représentent, en fait, un fragment du ciel dont les rayons lumineux ont été courbés par la différence d'indice entre l'air surchauffé au ras de la route et l'air ambiant, plus dense.

Dans le cas des ovnis, la différence des densités étant bien plus importante, cet effet n'en est que plus sensible. On peut dire que, selon la forme de la bulle de vide et selon la position de l'observateur, il peut arriver que l'engin devienne invisible au moment où ses répulseurs atmosphériques sont mis en action.

Réciproquement, si l'on tente d'éclairer (par exemple avec un phare de voiture) un ovni avec son répulseur en action, il pourra se produire une courbure du faisceau lumineux, lequel ne parviendra pas à éclairer l'objet.

C'est bien ce qui est relaté dans un certain nombre de témoignages.

Des accélérations fulgurantes

Nous voici avec un engin doté de performances fort intéressantes, mais qui ne peut les utiliser pleinement que si les passagers sont capables de supporter des accélérations importantes. On mesure cette accélération en "g", cette lettre représentant l'accélération due à la pesanteur à la surface de la Terre (9,81 m/s2). Un homme entraîné supporte seulement 10 g, et encore pendant un temps limité. Pourquoi cette limite ? Tout simplement parce que depuis les chars à bœufs jusqu'à la cabine Apollo, on n'a fait aucun progrès dans la façon d'accélérer les passagers : c'est toujours par l'intermédiaire du siège que l'accélération se communique à l'ensemble du corps, ce qui devient douloureux, puis dangereux, lorsque l'accélération augmente.

Il en va tout autrement si nous utilisons, là encore, notre champ répulsif : supposons que l'on place derrière le passager une mosaïque de petits générateurs destinés à créer, dans le volume qu'il occupe, un champ uniforme en direction et en intensité, cette intensité étant réglable à volonté. Ce champ devra être nul tant que la vitesse de l'engin ne variera pas, en particulier à l'arrêt. Il n'interviendra que dans la phase d'accélération. Il conviendra alors de l'asservir en intensité, de façon que le passager soit maintenu à distance constante du plan de la mosaïque. La position d'une petite masse témoin, détectée par des moyens classiques, servira à assurer ces asservissements.

Que se passe-t-il dans ces conditions ? Lors des accélérations, le passage "tombe" littéralement dans un champ constant qui agit en tout point de son corps, donc sans aucune contrainte douloureuse. La seule limite concernant l'intensité maximale du champ est d'ordre technologique : il s'agit du manque d'uniformité. Si le champ est uniforme à mieux que 1 % dans l'habitacle, alors des accélérations de 1000 g sont envisageables.

Un simple calcul montre qu'un ovni immobile, subissant cette accélération, se trouve 5 km plus loin au bout de 1 s. En 0,5 s, le temps d'un battement de paupière, la distance parcourue atteint déjà 1250 m, si bien que l'effet visuel correpond à une véritable "disparition" subite de l'engin.

Si l'on suppose maintenant que les répulseurs internes sont utilisés pour compenser les forces centrifuges (la mosaïque étant orientée préalablement vers le centre du virage à effectuer), on calcule de même le temps nécessaire pour "virer à angle droit.". Si l'ovni a une vitesse de 1 km/s (3600 km/h), ce temps est de 0,16 s pour une accélération centrifuge de 1600 g, le rayon du virage étant seulement de 100 m !

Comment construire un ovni...

La structure d'un ovni utilisant des champs répulsifs serait donc la suivante :

A son sommet, c'est-à-dire son dôme, se trouve le répulseur atmosphérique. On notera qu'à grande vitesse, l'ovni bascule, de façon à pointer le dôme dans la direction du déplacement (ce fait est fréquement relaté par les témoins).

A la partie inférieure, c'est-à-dire sous le disque, sotn installés un minimum de 3 répulseurs, qui, en vol stationnaire, équilibrent la force produite par le répulseur supérieur. Il suffit d'augmenter le champ de ces 3 répulseurs pour obtenir une accélération de l'engin. Tous les répulseurs que nous venons de ceiter doivent être dirigés vers l'extérieur, de manière à ne produire aucun champ dans l'engin lui-même.

Enfin, dans l'habitacle, se trouve la mosaïque génératrice de champ uniforme ; elle n'entre en jeu que lorsque la vitesse se modifie. Le freinage s'obtient par renversement de l'ovni, ou, mieux, à l'aide d'une 2ᵉ mosaïque opposée à la 1ère.

L'invulnérabilité en prime

Supposons l'engin immobile avec ses répulseurs en action. Le champ produit par ces derniers autorise une certaine vitesse limite V (par exemple 1 km/s). Cela signifie que tout projectile lancé vers l'engin avec une vitesse ≤ V sera repoussé et ne pourra pas l'atteindre.

Si donc vous décidez de tirer à coups de fusil sur un ovni, sachez que cela a toutes les chances d'être inutile, et... méfiez-vous des ricochets !

Si des répulseurs portatifs sont concevables, toute porte à croire que les passagers en sont équipés, ce qui expliquerait, en particulier, le très curieux atterrissage de Kelly (Kentucky, USA, dimanche 21). De petits humanoïdes semblaient flotter en l'air et les coups de feu tirés par les témoins n'avaient d'autre effet que de les faire rouler sur eux-mêmes.

Les phénomènes lumineux

Notre 1ʳᵉ hypothèse, si elle est fondée, expliquerait les évolutions "incroyables" des ovnis, tellement incroyables, d'ailleurs, que certains ont pensé y voir la preuve de l'inexistence ou de la non-matérialité des ovnis, tandis que d'autres en venaient à envisager des voyages dans l'Hyper-Espace, voire dans le Temps... Mais il est une autre classe de phénomènes insolites qu'elle ne nous permet pas d'apréhender : il s'agit des phénomènes lumineux.

Parmi ceux-ci, il en est de particulièrement déroutants : on a vu fréquemment des ovnis stationnaires émettre un ou plusieurs faisceaux lumineux tronqués, c'est-à-dire se terminant brusquement. Ces "tubes" ont un diamètre compris entre quelques cm et quelques m, et une longueur variable de quelques m à quelques km... Ils semblent explorer attentivement les alentours et changent de longueur progressivement. Leur luminosité est uniforme, assez semblable à celle d'un tube luminescent. Mais, fait étrange, ils traversent les obstacles (parois, murs et témoins), si bien qu'ils ne projettent aucune ombre.

Un témoin, éclairé par un faisceau, éprouve en général une sensation de chaleur s3[voir le cas de Trancas dans Phénomènes Spatiaux n° 33]. Parfois le faisceau est fragmenté ou courbé !

Enfin, pour corser le problème, citons le cas suivant : une voiture, prise dans un faisceau émis par un ovni, devint transparente ; le témoin put voir le moteur à travers le tableau de bord, puis, s'étant enfui, distingua parfaitement (selon ses dires) l'intérieur du véhicule à travers la carrosserie. Tout redevint normal après l'extinction du faisceau s4[Voir le cas de Catanduva, Phénomènes Spatiaux, n° 37].

Peut-être pouvons-nous ranger dans le même catégorie les "chasseurs fantômes" (foo-fighters), sorte de boules lumineuses apparemment téléguidées, qui accompagnaient les avions lors de la dernière guerre (ceci concerne les cas qui ne s'expliquent pas par la foudre globulaire).

Les particules à interaction modulable

Utilisant la même démarche intellectuelle que précédemment pour tenter de progresser dans cette nouvelle série d'énigmes, nous avons été amenés à définir une 2ᵉ entité hypothétique : les particules à interaction modulable.

Nous savons que la physique contemporaine a mis en évidence environ 200 particules fondamentales, au rythme de 10/an...

En règle générale, ces particules interagissent avec la matière, leur probabilité d'interaction étant fonction de la particule, de son énergie, de la nature de la cible et de sa masse spécifique. Une particule, le neutrino, se distingue par sa très faible probabilité d'interaction, à tel point que les étoiles et planètes lui semblent bien plus transparentes que ne l'est une vitre pour un rayon lumineux. Il n'est donc pas du tout impensable de dire : "supposons qu'une particule (ou groupement de particules soit capable de traverser quelques m d'eau ou de matériau de densité voisine".

Et voici notre hypothèse : sous l'effet d'un agent spécifique, la probabilité d'interaction de cette particule dans un matériau donné peut fortement augmenter (celui qui correspondrait, par exemple, à un parcours moyen de quelques cm dans l'air).

Que serait ce mystérieux "agent spécifique" ? Il est trop tôt pour que nous puissions le préciser, mais, pour les besoins de la démonstration, nous admettrons qu'il s'agit d'une onde, éventuellement électromagnétique. Dans ce cas, il y aurait sans doute un seuil minimum de puissance rayonnée, pour produire la "modulation d'interaction" supposée.

Passons maintenant aux applications pratiques.

Que se passe-t-il si nous émettons des bouffées brèves de ces particules, préalablement accélérées de façon à ce qu'elles aient toutes la même vitesse (particules mono-énergétiques) ?

Chaque bouffée, de faible longueur (moins de 30 cm pour une impulsion de 1 nanoseconde), va se propager avec une vitesse obligatoirement inférieure à celle de la lumière. Prenons une valeur de 150000 km/s à titre d'exemple. Une microseconde après l'émission d'une bouffée, celle-ci se trouve donc à 150 m de l'émetteur. À cet instant précis, nous allons émettre l'onde de modulation. Une microseconde plus tard, cette onde, qui se propage à 300000 km/s, va rattraper les particules à 300 m du point de départ.

Les particules interagissent alors avec la matière qu'elles sont en train de traverser. Cette interaction se traduit par un transfert d'énergie générateur de chaleur, de rayonnement et de particules secondaires.

Si les bouffées se suivent à un rythme suffisamment rapide, on aura localement l'apparence d'une boule lumineuse stable. Toute variation de la phase entre la bouffée et l'onde entraînera un déplacement longitudinal instantané. Conséquences de notre hypothèse, ce phénomène lumineux peut être produit à travers une paroi, dans la mesure où l'onde de modulation n'a pas été complètement absorbée par celle-ci. Quel peut-être l'intérêt d'un tel dispositif ?

Il est considérable : en effet, il permet d'explorer en profondeur tout objet, car l'analyse des rayonnements et particules émises au point d'interaction permet de connaître la constitution interne de cet objet ; qui plus est, rien n'interdit de procéder de même sur un être vivant, les doses de rayonnement reçues pouvant être réduites, car très localisées.

Le même dispositif peut servir à 2 fins : tout d'abord localiser avec précision la position d'un témoin, puis le paralyser en agissant de façon sélective sur certaines commandes motrices.

Il n'est pas exclu de penser à des applications thérapeutiques, et l'on trouve effectivement 2 témoignages relatifs à des guérisons directement liées aux ovnis.

Devons-nous expliquer de la même façon certains "faits maudits" où il est question de la combustion spontanée et violente d'hommes ou de femmes alors qu'ils étaient seuls dans une pièce fermée ?

Pour en revenir à l'analyse des rayonnements émis au point d'interaction, il est évident que cette analyse impose une connaissance préalable des matériaux interposés entre le point analysé et l'émetteur, car il conditionnent l'absorption des rayonnements à analyser. Il faudra donc explorer en permanence tout l'espace situé entre l'examinateur et l'examiné. Ceci s'obtient par une variation répétitive à vitesse constante de la phase entre les bouffées et les trains d'ondes modulatrices.

L'aspect n'est plus celui d'une boule lumineuse, mais d'un tube irradiant une lumière diffuse, traversant les murs, ne donnant pas d'ombre et dégageant une certaine énergie dans le milieu traversé.

On peut imaginer aisément les processus de scrutation de l'espace environnant qui donneraient un tube lumineux fragmenté ou courbé (en combinant les variations de phase avec des réflexions horizontales et verticales de l'émission de particules).

Reste le problème de la transparence des objets irradiés.

Il est possible qu'au moment de l'interaction une certaine proportion des particules soit rétrodiffusée, c'est-à-dire renvoyée en arrière après avoir perdu une fraction de son énergie. Si l'onde de modulation est de durée brève, ces particules rétrodiffusées sotn susceptibles de ressortir du milieu où elles ont inter-agi sans inter-agir de nouveau. L'onde de modulation suivante les traversera alors qu'elles se trouveront hors de l'objet examiné. La lumière émise sera donc perçue par le témoin comme si elle provenait directement du point de 1ʳᵉ interaction, c'est-à-dire comme si l'objet examiné était transparent, ou tout au moins translucide.

Fantomatiques extra-terrestres

Mais voici une 2ᵉ application pratique de nos hypothètiques particules, et celle-ci risque de remettre en question un certain nombre d'idées acquises... Si notre dispositif émetteur est capable de générer des points lumineux à distance, et à travers les murs, il n'y a aucune difficulté à associer ces points pour produire une image quelconque, cette image étant scrutée et modulée point par point, comme une image de télévision. Que verra le témoin ?

Un "être de lumière", immatériel, semblant léviter au-dessus du sol, capable de disparaître instantanément, se manifestant en général dans l'obscurité, et, ayant le pouvoir de traverser les murs... Nous n'avons pas l'intention de ramener coûte que coûte tous les phénomènes paranormaux dans le cadre d'une hypothèse destinée à expliquer les ovnis, mais il faut cependant remarquer la relative fréquence de ce type d'observation. Que le lecteur consulte, en particulier, le livre de Jacques ValléeVallee, Jacques : Chronique des apparitions extra-terrestres, qui contient les résumés de 923 cas d'atterissages répartis sur un siècle (1868-1968).

Nous en extrayons les quelques exemples qui suivent :

Et enfin témoignage qui cadre particulièrement bien avec notre dernière hypothèse (cela s'est passé à Vérone, en Italie, le ) :

n° 537 — A la fenêtre, on voyait unq>me humaine bien dessinée qui délimitait un corps semi-transparent. L'apparition avait une énorme tête chauve. Le témoin hurla, réveilla les 2 autres et ils virent l'apparition se rétrécir et disparaître comme une image de télévision quand on éteint le poste.

On trouve dans le même ouvrage le très curieux récit d'une apparition qui dura plusieurs heures à Knock, dans l'Ouest de l'Irlande, le . 3 personnages lumineux et immobiles, purent être examinés de près par de nombreux témoins. L'un d'entre eux tenta de toucher l'une de ces apparitions, "mais ses bras se refermèrent sur l'air vide".

Ce jour-là...

Ce jour-là, un ovni situé à 10000 km de la surface de la Terre déploya un écran bleu de 1 km de diamètre, puis, lentement, s'approcha du sol de façon que l'écran reste dans l'alignement du Soleil et d'un point bien précis : un petit vallon ou 50000 personnes, serrées les unes contre les autres, attendaient un événement exceptionnel.

Simultanément, un 2ᵉ ovni, de 50 m de diamètre, suivait une trajectoire homothétique du 1er. Il était aussi brillant que le Soleil et, de ce fait, passa totalement inaperçu de la foule dont l'attention était concentrée sur un arbre, au centre du vallon. Cet arbre avait été le siège de phénomènes curieux, ondes de choc, globe de lumière, flash, nuées, bourdonnements, chutes de flocons, etc.

Le 1er ovni se fixa à 50 km d'altitude, le 2d à 5 km seulement. Ainsi placés ils masquaient totalement le Soleil dans une surface de 20 ha, supérieure à celle du vallon.

A ce moment une rumeur courut dans la foule qui, de proche en proche, se retourna pour contempler l'astre des jours.

Et le prodige attendu commença : l'ovni le plus rapproché, que tous les témoins prirent pour le Soleil, modifia sa luminosité et sa couleur, s'approcha du sol, ce qui terrorisa la foule, enfin se mit à "danser", toubillonnant sur lui-même tout en descendant vers l'horizon, cependant que le 1er ovni masquait le véritable Soleil, remplacé par un écran bleu translucide, invisible sur l'azur. Enfin le plus petit ovni revient sa position première, ê 2 refirent en sens inverse le trajet initial. Le Soleil se remit à briller, éblouissant la foule étonnée.

Cela se passait le samedi 13 octobre 1917 dans un petit village du Portugal.

Ce village s'appelait Fatima.

Que cherche-t-on à nous faire croire ?

Voici la grande question posée car, si les hypothèses avancées sont exactes dans leurs grandes lignes, nous sommes en présence d'une civilisation qui a tous les moyens nécessaires pour abuser nos sens et notre entendement.

S'agit-il réellement d'une civilisation extraterrestre ?

Il n'y a pas de réponse scientifique certaine à cette question, mais nous vous livrons quelques réflexions sur ce sujet, toutes contestables qu'elles puissent être.

Pouvons-nous envisager de quoi serait capable une civilisation très avancée ? On peut penserque le problème de l'immortalité (ou tout au moins de la quasi-immortalité) étant résolu, le plus grand danger serait de périr accidentellement. Comment explorer les autres Mondes dans de telles conditions ? En y envoyant des sondes intelligentes capables de rapporter une vaste moisson d'informations et de les restituer à leur retur dans leur intégralité, recréant totalement, mais en toute sécurité, les scènes enregistrées sur la planète explorée.

Est-il nécessaire que ces robots soient humanoïdes ?

Ce n'est pas évident. Lorsque nous serons capables de mémoriser une unité d'information dans une grosse molécule organique, toutes les images que nos yeux auront perçues au cours de notre vie pourront être contenues dans un volume gros comme un petit pois...

Il est donc probale que ces sondes, si elles existent, passent totalement inaperçues, ce qui n'est pas le cas des ovnis. Ces manifestations seraient donc voulues et nous serions en face d'une vaste action psychologique s'étendant sur plusieurs siècles. Ou bien l'avance technologique des fabricants d'ovnis n'est pas si grande qu'on le croit. Dans ce cas il n'est pas certain que nous ayons affaire à des extraterrestres, mais plutôt à des "supra-terrestres", c'est-à-dire des Humains ayant acquis un niveau de connaissance élevé par des chemins différents de ceux que nous explorons.

S'il en est ainsi, que cherche-t-on à nous faire croire, par l'intermédiaire de cette fantastique et merveilleuse mascarade ?

Références :