Conversations avec AFFA

Au printemps 1954, le vice-amiral Herbert Knowles est contacté chez lui à Elliot (Maine) par une concitoyenne nommée Frances Swan, déclarant avoir été contactée de nombreuses fois par jour par des extraterrestres en orbite autour de la Terre. Knowles assiste à la manière doit elle établit ces contacts et est impressionné.

Il décide d'en parler au directeur du renseignement de la Marine, au président Eisenhower, au FBI, ainsi qu'à son ami Wilbert SmithSmith, Wilbert Brooker. Ces 2 derniers se montrent rapidement pour vérifier la déclaration : SmithSmith, Wilbert Brooker, fasciné, va rester en contact régulier avec Swan jusqu'à sa mort en 1962. Le FBI, lui, rapporte ce qu'il a vu et le transmet à l'Air Force. La Maison Blanche, elle, transmet l'information au Secret Service. Pour le Renseignement de la Marine, c'est le début d'une relation de 5 ans avec Swan, l'extraterrestre AFFA qu'elle prétend contacter, en orbite autour de la Terre dans son vaisseau spatial nommé M-4.

Voyage à Eliot

En juin 1959, 2 officiers de Marine, le commandant de Marine Julius M. Larsen et le lieutenant-commandant Robert S. Neasham, des officiers de liaison entre le Renseignement Naval et le NPIC, partent voir Swan à Eliot. Là, ils la regardent devenir un lien de communication avec AFFA comme elle l'avait fait depuis des années. Larsen demande à pouvoir lui-même communiquer et demande à Swan si elle peut lui apprendre. Il décida qu'il souhaitait faire de l'écriture automatique, dit Melle Swan, et me demanda de lui montrer comment. J'acceptais bien sûr. Je mis simplement ma main sur son épaule et il put écrire.

Ovni sur commande

Etait-ce parce qu'il était ouvert à l'idée de vaisseaux extraterrestres (peut-être d'ailleurs était-ce lui-même qui était à l'origine de l'idée du voyage), toujours est-il que le , de retour à Washington, Larsen s'authentifia à l'entrée gardée du NPIC, et se dirige vers le bureau de Arthur C. LundahlLundahl, Arthur C.. Il démontre à celui-ci et Robert Neasham ce que Swan lui a appris à faire, s'asseyant et entrant en transe. Lundahl et Neasham posèdent des questions, et Larsen reformula les questions, et par écriture automatique écrivit les réponses.

Neasham était très impressionné de ce qui se passait, et donc une des questions qu'il posa à AFFA fut : Il est très intéressant de parler à quelqu'un que nous ne pouvons voir, mais pouvons-nous voir une preuve de votre existence ? Larsen passe de l'écriture à la parole :

Quel type de preuve voulez-vous ?

Pouvons-nous vous vq>ous ou votre appareil ?

Quand voulez-vous le voir ?

Maintenant.

Allez à la fenêtre.

Les hommes dans la pièce fonçent à la fenêtre.

Regardons-nous dans la bonne direction ?

Oui<.

ils voient un ovni en vol (i.e. non-stationnaire) à une courte distance. Comme ils le dirent par la suite à Friend, il avait la forme d'une soucoupe et était plus brillant autour du périmètre qu'au centre.

Les vérifications auprès du Centre Radar de Washington, d'après Neasham, indiquèrent que le retours radar venant de la partie du ciel où l'observation avait eu lieu étaient bloqués durant le temps de l'observation. Les hommes impliqués furent suffisamment impressionnés pour demander à Friend de venir à Washington dès que possible pour un briefing important. Lundahl rédigea un memo pour archives pour détailler les événements qui venaient d'avoir lieu. Il y inclut aussi les noms des hommes de l'espace, de leur organisation, et de leur but. Le document incluait aussi selon Friend les lieux et heures de plusieurs réunions appelées pour enquêter sur le cas.

Le labo fut aussi le site d'au moins 1 rencontre d'ovni fameuse. Cela eut lieu le lundi 6 juillet 1959. Le major Friend, le directeur en charge de la Division des Phénomènes Aériens (le projet Blue Book) avait été appelé au NPIC pour évaluer une "découverte" qui avait été faite. 3 jours plus tard Friend vint rencontrer 2 commandants de la Marine et plusieurs officiers de renseignement de la CIA. Ils relatèrent ce que certains ont qualifié d'événement le plus dramatique dans les annales de l'investigation du gouvernement sur les ovnis. La grande majorité des détails de ces événements vient d'un mémo de la CIA préparé par Lundahl qui était présent pour l'événement dramatique.

Lorsque Friend arriva de Wright Patterson au labo photographique Top Secret où le 1er contact avait été fait, c'était 3 jours plus tard, le jeudi 9. Lundahl et Neasham racontèrent les événements qui étaient arrivés quelques jours auparavant. Friend examina le memo qui avait été préparé par Lundahl. Il suggéra que Larsen tente d'établir un autre contact avec AFFA. Le commandant Larsen s'assit et tomba dans une transe profonde. Dans une interview faite des années plus tard Friend décrivit ce qu'il vit :

Il était à l'évidence en transe. Je l'ai vu. Il n'y avait pas de doute là-dessus dans mon esprit. Je pouvais voir son rythme cardiaque s'accélérer. Je pouvais voir sa pomme d'Adam monter et descendre rapidement. Son écriture était totalement différente de son écriture normale. Les muscles de son torse ne semblaient pas être contraints, mais les muscles sur ses bras étaient à l'évidence contraints - comme l'étaient les muscles autour de sa nuque - en particulier sur sa nuque.

J'ai essayé de poser quelques questions, mais il ne me répondait pas. D'autres posèrent des questions. Il répondit à 1 homme seulement.

Je demandais à l'homme à qui l'officier de Marine répondait de demander à AFFA s'il pouvait arranger à survol.

Le bras de l'officier écrivit de manière saccadée, Le moment n'est pas bon.

Cette transe dura . Il n'y avait pas d'enregistrement sur bande. Personne ne s'était préparé à établir un contact.

J'étais convaincu qu'il y avait là quelque chose. Cela ne faisait pas beaucoup de différence qu'ils (le commandant de la Marine et la femme dans le Maine) aient été en contact avec des gens de l'espace ou en contact avec quelqu'un bien ici sur Terre. Il y avait là quelque chose sur quoi nous aurions dû découvrir plus.

Friend retourna à Wright Patterson et à ses charges relatives au projet Blue book. Il prépara un memo pour son général commandant, qui ne fut jamais retrouvé dans les dossiers du gouvernement. Le général dit à Friend qu'à partir de là il s'occuperait du cas lui-même. Il n'entendit plus jamais parler de ce cas. La seule chose qu'il savait de discussions qu'il avait eues avec Lundahl avant de quitter Washington était qu'une autre session de transe était prévue pour le 11 juillet.

Lundahl n'a jamais raconté l'histoire de toute son implication dans cette histoire. Pas plus qu'il n'a décrit les investigations qui furent réalisées par la CIA, et quels furent les résultats. Lors d'une 1ʳᵉ confrontation avec l'histoire Lundahl nia avoir jamais été impliqué. Lorsque des preuves firent surface il admit avoir été impliqué, mais que rien n'était arrivé. Lundahl refusa de donner de nombreux détails, indiquant qu'il protégeait Neasham de perdre son poste et retenant des détails sur le commandant Larsen qui fit les contacts extraterrestres durant la réunion, se sentant désolé pour lui.

Cette histoire de contact fera l'objet d'une partie d'un document qui fera surface dans les années 1980s, prétendumment un briefing pour le président Carter.

Références :