Pavel Romanovitch Popovitch

Popovitch en
Popovitch en 1962

Popovitch naît le À Ouzine en Ukraine (alors état de l'URSS).

Lors de la 2nde Guerre Mondiale, Popovitch voit sa région occupée par l'armée nazie. Alors agé d'une dizaine d'années, il ne peut plus aller à l'école, car celle-ci a été fermée. Il décide alors de commencer à travailler, afin d'aider sa famille à survivre. Il est embauché dans l'usine où travaille son père. Après la fin de la Guerre, il continue à y travailler tout en suivant des cours du soir. En il reçoit sa qualification de menuisier. Parallèlement, il valide sa fin de scolarité grâce aux nombreux cours du soir qu'il a suivi. Cette même année il part travailler dans un institut technique à Magnitogorsk, où il s'est fait embaucher comme technicien de construction. Il s'inscrit également à l'aéroclub. En il est diplômé de son institut et de son aéroclub. Il entre alors à l'Ecole d'Aviation Militaire Stalingrad de Novossibirsk. Il en sort en et entre à la 52ᵉ Ecole de Pilotage d'Aviation Militaire. Il y est diplômé en et intègre l'Ecole Supérieure de Pilotage de l'Armée de l'Air Miasnikov, à Katcha. Il en sort officier en . Il sert alors comme pilote de chasse dans l'Armée de l'Air soviétique et vole sur MiG-19.

En il est sélectionné au sein du groupe des premiers cosmonautes soviétiques : le groupe Ts.P.K.-1. Il rejoint alors le Centre de Préparation des Cosmonautes pour y commencer son entraînement en vue d'un vol dans le cadre du programme Vostok. En il est envoyé à l'Académie des Ingénieurs de l'Air Zhoukovski. Il y suivra des cours parallèlement à son entraînement. En il est choisi pour voler à bord de Vostok 4. Il passe alors près de 3 jours en orbite.

En il est transféré sur le programme Voskhod, mais ne reçoit aucune affectation. La même année, il se voit confier le commandement des cosmonautes du Ts.P.K.. Il quitte ce poste en car il doit s'entraîner en vue d'un vol vers la Lune dans le cadre du programme L3. Il est sélectionné pour voler à bord du 3ᵉ vaisseau Soyouz 7K-L1 : la 3ᵉ et dernière mission circumlunaire soviétique. Mais ce programme est rapidement annulé et Popovitch est transféré sur la version militaire du nouveau vaisseau Soyouz. Au début de l'année il se voit confier le commandement du groupe de cosmonautes s'entraînant pour voler sur les stations militaires Almaz et 7K-VI. En décembre il obtient sont diplôme d'ingénieur de l'Académie Zhoukovski. En il est nommé commandant de la 1ʳᵉ mission à destination de la première station Almaz. Malheureusement cette station est perdue au lancement. Il est alors réaffecté à la prochaine Almaz : Saliout 3. Il est nommé commandant de la première mission à destination de Saliout 3 et passe à cette occasion près de 16 jours dans l'Espace.

Popovitch
Popovitch

Popovitch est deux fois Héros de l'Union soviétique (18 août 1962 et 20 juillet 1974).

Le il est nommé commandant en 2nd de la section de recherche du Ts.P.K.. Il quitte le corps des cosmonautes en . En il se retire du service actif de l'Armée de l'Air et par conséquent abandonne son poste au Ts.P.K.. Il dirige alors l'Institut de recherche A.I.U.S.-Agroressource. Il vit par la suite en retraite à Moscou.

Observation

Une fois, alors qu'il se trouve dans un avion de ligne de retour de Washington à Moscou, il observe une sorte de triangle brillant sorti de nulle part, qui vole un moment près de l'avion à 1000 km/h environ, avant de disparaître sans laisser de trace.

Ufologie

En , Popovitch profite de l'époque de la glasnost pour demander la déclassification de documents du KGB sur les ovnis. On lui communique alors le "Dossier Bleu", un document réfutant tout programme spécial du KGB pour surveiller des activités ovnis, mais contenant une compilation de 124 pages de rapports d'ovnis remplis par les autorités, des Officiers en Chef d'unités militaires et des témoins. Des copies en sont conservées dans les archives du Comité Ufologique de la Société Russe de Géographie. Il occupe le poste de président honoraire de "l'Academie d'Ufologie Informationnelle et Appliquée".

Il décède le à Hourzouf (Ukraine).

Références :