Petrakis naît en en Grèce. Il fait ses études primaires à Londres (Grande-Bretagne) puis s'installe à Aix-en-Provence (France), en 1970. Dès l'âge de 13 ans, fasciné par la série Les envahisseurs, il se prend de curiosité pour le sujet ovni.
A l'époque très crédule (ça a changé depuis), il arrête l'école en 3ᵉ et crée l'AESV pour rigoler entre copains. En fait, cette association va grandir avec lui. En 1977, il rédige ses premiers articles.
en , Petrakis, pour des raisons de santé et en raison d'un manque flagrant de bonnes
volontés
décide de laisser la main à l'AESV-Suisse s1AESV n° 14, 1980. La revue
devient OVNI Présence, publiée à Vevey (Suisse) et dirigée avec Yves Bosson.
En , Petrakis interviewe Jean-Pierre
Petit s2OP n° 18, pp. 13-18. En , un numéro spécial
lui consacre ses 44 pages, avec le contenu du rapport que lui a transmis Henri Bondar. En couverture et en couleur
figurent le titre : GEPAN : une manip de trop
et la photo de la maquette de soucoupe de ses expériences,
avec les rayons tronqués s3OP n° 29. Peu après, le CNES
dissout le GEPAN et envoie son directeur, Alain Esterle
ainsi que Bernard Zappoli méditer dans différents "placards". Par la suite Jean-Pierre Petit souhaite publier de nouveaux articles révélant de nouveaux
"scandales", mais Petrakis refuse : Ovni-Présence ne peut devenir la tribune exclusive de Petit, et
Petrakis n'est pas en position confortable : Je ne peux pas continuer. Tu comprends, je suis Grec et je
pourrais avoir des ennuis pour acquérir la nationalité française
dit-il à Petits4
s5Petit, cité dans s6Incroyable et Scientifiques7 n° 13, Juin-Juillet 1997, p. 73, qui est furieux.
A partir de en , Petrakis voit OVNI-Présence s'éloigner peu à peu de sa façon de voir : il commence à publier une circulaire interne à l'AESV, intitulée En direct. Faite de simples photocopies agrafées mais fréquente et collant à l'actualité ufologique, c'est l'opposé d'Ovni-Présence, produit très bien fini mais finissant par ne paraître qu'une fois l'an, et se diversifiant vers d'autres sujets ésotériques ou sociologiques. En 1991 En Direct devient Phénomèna, une revue au ton résolument différent, qui va prendre son envol en 1992, avec le départ définitif de Petrakis et Renaud Marhic, qui quittent Ovni-Présence pour s'occuper exclusivement de Phénomèna.
Phénomèna vivra jusque en , où la revue est mise en vente aux enchères, mais aucun repreneur ne se manifeste.
En dehors de ce domaine particulier, Petrakis s'intéresse à l'informatique, l'Internet, les développements militaires, notamment dans les domaines des armes non conventionnelles comme par exemple les UAV ou encore les armes non létales, sujets auxquels il a consacré des articles. Il a toujours privilégié l'approche journalistique et en particulier le journalisme d'investigation, pour tenter de mieux comprendre le monde qui l'entoure. Il a notamment gagné 3 procédures contre le ministère de la Défense pour l'obtention de documents militaires (2 au Tribunal Administratif et 1 auprès de la Commission d'accès aux documents administratifs).
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