D'Escatha naît le à Paris. Il sort vice-major de l'Ecole Polytechnique à 20 ans, puis choisit le Corps des Mines et commence sa carrière par la recherche et l'enseignement. À 24 ans, il est Maître de Conférences à l'Ecole Polytechnique, à l'Ecole des Mines de Paris et à l'ENSTA. Ses travaux de recherche au Laboratoire de Mécanique de l'Ecole Polytechnique portent sur la Mécanique des Sols et la Mécanique des Structures et font de lui un spécialiste reconnu de la Mécanique de la Rupture. Ses travaux et ses nombreuses publications, dont un livre publié en collaboration, lui valent d'être primé par l'Académie des Sciences en en .
en , il participe à l'élaboration de la réglementation technique française en matière de chaudières nucléaires à eau, puis à son application en tant qu'Expert auprès du Ministère de l'Industrie. en , il est nommé Chef du Bureau de Contrôle de la Construction Nucléaire, où il assume la responsabilité du Contrôle Technique de l'Etat dans l'application de cette réglementation au programme électronucléaire français. En en , il est détaché auprès de la Société Technicatome (filiale du CEA) dont la mission principale est la maîtrise d'œuvre industrielle de la propulsion nucléaire des bâtiments de la Marine Nationale. Après avoir été Directeur des Etablissements de Cadarache et d'Aix-en-Provence, D'Escatha est nommé Directeur Général Adjoint de Technicatome le . Le le , il est appelé par l'Administrateur Général du CEA, pour occuper les fonctions de Directeur de la Direction des Technologies Avancées, nouvellement créée et devient Administrateur Général Adjoint du CEA le . Il est nommé Administrateur Général du CEA à compter du le , et Président de CEA-Industrie le .
le , il est nommé Directeur Général Délégué Industrie d'EDF. Responsable du pôle industrie d'EDF, il est chargé de la politique industrielle de l'Entreprise. en , il devient Directeur Général Délégué d'EDF.
le , il est nommé Président du CNES.
en , dans son texte sur "La politique spatiale de la France dans le cadre de l'Europe" dans le cadre des jeudis du CHEAr, il répond à la question suivante :
Le SEPRA du CNES fait l'admiration et l'envie de tous les pays du monde. Actuellement, de nombreuses rumeurs circulent. Pourriez-vous nous indiquer quel est l'avenir du Sepra au sein du CNES ?
Jean-Jacques Vélasco au CNES suit de manière très officielle les phénomènes des ovnis. Lorsqu'une personne dit avoir vu un tel phénomène, une procédure d'enquête se met en place. Il est procédé à des vérifications sur les radars de l'armée de l'Air auprès de la navigation aérienne, de Météo France, du CNES et la Gendarmerie enquête. Chacun dispose de données de son côté. Un jour, les pouvoirs publics ont demandé au CNES d'archiver et de rassembler ces informations, de réaliser une banque de données et de signaler d'éventuels éléments intéressants. Le CNES considère n'avoir rien trouvé de particulier à communiquer. Nous continuons notre travail. Jean-Jacques Vélasco qui s'en occupe a des convictions personnelles et elle s'est exprimée sur le sujet à titre personnel. Elles n'engagent pas le CNES. Je suis pour la liberté d'expression, dès lors que Jean-Jacques Vélasco précise qu'elle prend la parole en son nom personnel et que la qualité de son travail n'est pas remise en cause.
J'ai constaté cette polémique. Nous allons instaurer un Conseil scientifique qui sera garant de la qualité du travail et de la communication de l'information.
Références :