Au printemps, la revue Lumières dans la nuit revient sur l'observation de
la Martinique du lundi 20 septembre 1965 dans un article plus détaillé de Michel Figuet s1"Phénomène de lumière nocturne en Martinique, le 20-09-65", dans le bulletin Lumières dans la nuit, n°
237-238 (mars-avril 1984), pp. 12-15 et couverture.. Celui-ci précise la date et indique alors que la 1ʳᵉ phase
du phénomène eut lieu de 19:30 à 19:35, tandis que la 2nde phase eut lieu de 21:05 à 21:10, un horaire plus proche de
la réalité : n1Tirs des "Martlet" à 19:30 et 20:52, heure locale. Je ne me souviens que de
la durée et de l'heure approximatives du phénomène. Les précisions que j'apporte aux lecteurs de LDLN ont été portées à ma connaissance grâce au travail de recherche
documentaire effectué par l'ingénieur météorologue-en-chef du Service Météorologique des Antilles-Guyane.
Figuet continue à se consacrer à l'élaboration d'un catalogue exhaustif des "atterrissages" français. En 1979 il publie un livre documenté et volumineux sur le sujet : OVNI : le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France s2Michel Figuet & Jean-Louis Ruchon. "OVNI - premier dossier complet des rencontres rapprochées en France". Nice: Alain Lefeuvre, 1979..
Il tient au courant Jacques Vallée
de nouvelles informations qui jettent un doute sur
l'origine des traces du cas emblématique de
Trans-en-Provence le jeudi 8, que le GEPAN maintient comme
inexpliqué s3Comunicación personal de M. Figuet a J. Vallee del 3/1/1984, según indica este último en su artículo "Return to Trans-en-Provence", Journal of Scientific Exploration, Vol. 4, No. 1, pp. 19-25, 1990..
Il commence immédiatement sa propre enquête parallèle sur le cas s4Maillot, Éric: "Trans en Provence : le mythe de l'OVNI scientifique" (actualisé en 1998)..
Est publié Computer Message Systems (McGraw-Hill, New York) de Vallée, témoin privilégié de la naissance d'Internet en participant au développement de son prototype, l'ARPANet. Voient aussi le jour des éditions britanniques, allemandes et suédoises de son livre The Network Revolution. Confessions of a Computer Scientist (édition américaine d'origine : And/Or Press; Berkeley, 1982) s5https://www.jacquesvallee.net/prof_works.html.
Vallée oriente sa vie professionnelle vers l'aspect financier des fonds de
capital-risque, avec des investissements dans des société de haute technologie s6https://www.sbvpartners.com/vallee.html.
Gerald Bull poursuit ses activités, désormais établi à Bruxelles — capitale internationale du négoce des armes — depuis qu'en l'année d'avant il a passé quelques mois dans une prison américaine.
Suite à une enquête journalistique, sa société fut accusée d'avoir violé en 1977 l'embargo sur les armes avec l'Afrique du Sud et son apartheid, dicté par l'ONU. Le matériel avait été ré-expédié depuis l'Espagne dans un navire prétendant se diriger vers le Canada. L'opération avait bénéficié, au minimum, de la connivence de la CIA, qui avait apporté un soutien clandestin à l'intervention sud-africaine dans la guerre civile angolaise pour contrer la présence cubaine. Malgré cela — ou précisément pour cela... —, l'enquête des agents du Service des Douanes nord-américain ne vas pas beaucoup plus loin concernant Bull. Sa condamnation à 1 an d'incarcération le marque profondément et le fait se considérer comme une sorte de bouc émissaire par l'administration nord-américaine. D'autre part, il est aussi condmané par la justice canadienne, qui lui impose une sanction économique s7 https://archives.cbc.ca/war_conflict/national_security/topics/626-3354/# Voir aussi : CBC TV FIFTH ESTATE ( 9:00 PM ET ) November 6, 2002; THE SUPERGUN, en https://www.globalsecurity.org/org/news/2002/021106-gun.htm Otras referencias: https://www.thewednesdayreport.com/twr/Gerry_Bull.htm https://world.std.com/~jlr/doom/bull.htm (citando "Arms and the Man - Dr. Gerald Bull, Iraq, and the Supergun", de William Lowther, Presidio Press, 1991). .