Mercredi 13 mars 1996

Le reportage

[1990]

Témoin : Le moteur tournait, et puis donc ça s'est éclairé, c'est devenu tout blanc, et j'ai vu la pointe des sapins qui bougeait, et le moteur s'est coupé. Alors d'abord j'ai pas réalisé avec le moteur, j'ai regardé, et j'ai vu comme le soleil une lumière forte. Et je savais pas regarder et j'ai pris ma fiancé et j'ai dit : Eh regarde là-haut ! Alors elle a regardé. Elle avait peur. Bon elle était sur le point de pleurer, elle m'a dit : Pars d'ici et tout ça, il va arriver quelque chose. J'ai voulu remettre la voiture et ça faisait ça tout le temps, mais elle ne démarrait pas.

Michel Bougard : Elle a pas démarré.

Témoin : Non.

Bougard : Oui, Il y avait donc un... une décharge, .. le.. le.. le démarreur fonctionnait ?..

Témoin : Oui le démarreur allait.

Bougard : Le démarreur fonctionnait.

Témoin : Oui alors j'était en train de pomper sur la pédale, ça n'allait pas, je m'énervais, [il frappe violemment sur son volant pour montrer sa reaction] j'étais vraiment paniqué quoi. Alors bon, je suis allé jusqu'au tournant, et puis un peu plus loin, on est arrivé à la sortie du bois...

Bougard : Et c'est là que vous avez eu l'impression que ça vous suivait.

Témoin : Déjà ici je... pffu comment comment dire, il faisait blanc, j'avais les phares éteints et... attendez... [il s'éloigne pour montrer du doigt là où la lumière était et on ne comprend pas bien ce qu'il dit ] Je dirait jusque...ici peut-etre... grosso modo c'était blanc, il y avait un cercle. C'était éclairé.

Bougard : Donc il y a eu toute cette zone [il montre du doigt tout le coin] et probablement derière la voiture, et tout ça c'était éclairé...

Témoin : C'était peut être même plus loin... Bon en roulant, je ne saurais pas évaluer la distance, mais je suis sur et certain que c'était vraiment clair clair. C'était blanc.

[Dans les bureaux de la SOBEPS]

Bougard : Il est souvent question d'observations isolées. Vous avez 1 témoignage, vous avez quelques personnes éventuellement plusieurs personnes au même endroit ici, dès le départ, dès la soirée du 29 novembre, nous avons eu une concentration de plusieurs centaines de témoins... dans un région géographique quand même assez importante. Quand on regarde la région d'Eupen là ou les premiers évenements se sont déroulés il y a quand même là une superficie ou des centaines de personnes ont finalement pu être retrouvées. Et ça c'est aussi une caractéristique tout a fait originale par rapport aux événements antérieurs. Ces observations on fini par gagner l'entièreté du territoire belge et nous savons qu'il y a eu de larges débordements sur des territoires qui sont situées en Allemagne, au sud des Pays Bas et dans le nord de la France également.

[Lieu Saint Amant]

[1990]

Témoin : Juste à la verticale de la voiture, on a aperçu les fameux 3 phares blans disposés en triangle qui a prit le direction d'un pilone électrique que je distinguais bien grace a la Lune. Et a ce moment là, dès qu'il est arrivé à la hauteur de ma voiture, il est parti à une vitesse... je l'ai perdu a l'horizon en 2 ou 3 mn.

[Dans les bureaux de la SOBEPS]

Lucien Clerebaut : Beaucoup, beaucoup de témoins ont décrit une espèce de gyrophare rouge une masse lumineuse qui a une phase noire, ce qu'on appelait - je présume - gyrophare et qui volait de concert systématiquement avec l'engin, avec la plateforme si vous voulez. Et qui avait la faculté de se détacher de cette plateforme. Dans le cas des gendarmes d'Eupen le 29 novembre et bien effectivement l'engin est descendu sur un batiment qui était un home abandonné, assez grand ; l'engin c'est stabilisé, le gyrophare rouge - que ces témoins ont appelé la masse rouge-orange - s'est détaché a fait le tour du batiment, est parti dans la vallée et l'engin lui, a peine à 20, 25/h a traversé la route à l'aplomb des gendarmes, et a prit la direction de la frontière allemande.

[3: En face d'un écran d'ordinateur, André Amont.. et un opérateur metent au point une sequence de synthèse ]

Voix off : Autre témoignage, celui du lieutenant colonel André Amont de l'armée de terre.

Opérateur : Est ce qu'Il grandissait en perspective ?

Amont : Non non non, pas du tout, il restait constant.

Amont : L'observation que j'ai faite consistait en trois phases. Des panneaux verticaux qui se déplacaient lentement, Un grand dique lumineux et Une 3ème phase: le triangle que j'observait pour finalement ne plus voir disons qu'un demi-disque de feu pulsant encore un peu, encore un peu, encore un peu, voila, oui correct. Il se déplacait pratiquement parrallèle à la ligne d'horizon... jusqu'à hauteur du 2nd bois... de l'autre bois sur le 2nd plan.

Opérateur : Donc si je fais une ligne comme ceci pour la trajectoire, c'est...

Amont : C'est correct.

Amont (face caméra) : Donc quand il est venu vers moi, le disque blanc comme ceci puis, il a fait... il a tourné, il a montré son ventre, le feu rouge pulsant ici, le triangle ici, puis après il a fait ceci, il s'est rétablit. Donc ces 2 points-ci se sont rabatus pour reformer une l'horizontale comme ceci et il est reparti par là et je n'ai plus vu que le feu rouge pulsant ici en-dessous et s'est éloigné comme ca, donc je n'ai plus vu que le feu rouge pulsant ici sous forme d'une demi-sphère, d'un demi-disque.

Amont : Ce travail graphique que nous venons d'étudier ici m'a apporté disons 2 choses essentielles je pense : tout d'abord une confirmation et ensuite une meilleure compréhension de ce que j'observais.

[On voit une reconstitution avec le lieutenant qui sort de sa voiture la nuit et la séquence de synthèse de son observation].

Amont : Lorsque ce jeu de lumières, ce dique blanc s'est dirigé vers mon épouse et vers moi-même, nous avons été saisis, je dis pas d'un effroi — un effroi c'est beaucoup trop — mais d'une certaine appréhension. On ne maitrisait pas, on ne comprenait pas ce qui arrivait, ce que l'on observait. Et je crois que c'était un signal venant d'une intelligence. Seule une intelligence était capable de communiquer comme ca.

SOBEPS Marc Valckenaers, chimiste : La grosse majorité des observations qui nous ont été rapportées décrivaient d'abord un ensemble lumineux sous forme triangulaire — donc ces 3 phares disposés en triangle, avec bien souvent un gyrophare ou un clignotant rouge pulsant au centre — avec une certaine épaisseur, avec une certaine dimension, un aspect de texture, comme des surfaces granuleuses rapellant l' anthracite par exemple ou un métal anodisé... ramènent d'autres détails comme des nervures dans la structure, parfois des aspects de plaques rivetées. Donc toutes sortes de petits détails qui prouvent que le témoin a réellement vu une masse. Il y a eu des canulars, il y a eu des confusions, il y a peut être eu, certainement, des phénomènes atmosphériques à différents stades d'observation, mais cela représente une petite partie des cas. La vague, la conclusion que l'on peut en tirer dans son entièreté est que nous avions affaire à un phénomère réel et matériel.

[On voit tout une série de reconstitutions où au dessus du bord d'une route l'ovni en forme de triangle se rapproche de nous en ligne droite, se retourne lentement sur lui même autour de son axe vertical et repart]

Meessen : On ne comprend pas. On ne comprend pas comment ca fonctionne, on ne comprend pas d'ou ça vient, on ne comprend pas les motivations, si jamais c'est extraterrestre, on ne sait pas du tout comment il pourraient réaliser ce voyage, c'est vrai mais dans une situation pareille, avec quoi faut-il commencer ? Il faut examiner les faits, et puis on verra.

Valckenaers : A partir du moment ou nous avons a affaire à un phénomène réel, matériel, artificiel et avant de savoir s'il est terrestre ou autre il faut d'abord évidemment envisager d'abord l'hypothèse terrestre, donc d'origine humaine. Alors tout ce que nous avons comme aéronefs de technologie humaine sont — vous l'avez dit — des engins réputés plus lourds ou plus légers que l'air. Dans les plus lourds que l'air, il y a entre autres les engins expérimentaux du type F-117. Puisque nous parlons du F-117, il faut savoir que cet engin vole au minimum à 300 km/s comme la plupart des observations nous ont mentionnées des vitesses nulles — stationnaires — ou très faibles, 10, 15, 20 km/h c'est totalement exclus que ce soit le F-117.

Clerebaut : La question a été posées,la response est venue Et Pratiquement le sur lendemain, un communiqué était diffusé à toute la presse belge émanent de l'ambassade américaine pour dire : Vos ovnis ne sont pas nos F-117A.

Valckenaers : Tous les engins expérimentaux sont toujours testés dans les déserts dans des bases militaires complètement éloignées de tout. Parce que en cas de panne, l'engin s'écrase et est connu bien plus tôt que prévu. Est ce qu'une nation va prendre ce genre risque, et pour découvrir quoi ? Pour prendre des photos de nos beaux quartiers ? Evidemment, soit, il ne faut pas écarter cette hypothèse elle est un tant soit peu plausible.

Voix off : 2nde hypothèse : un plus léger que l'air... Ces photos prouvent l'existence de prototypes de ce genre... [vieilles photos]

Valckenaers : Le mercredi 28 février 1990, il y a eu une énorme tempête et dans cette période là il y a eu plusieurs tempètes relativement fortes mais le mercredi 28 elle fut particulièrement puissante si mes souvenirs sont bons, les pointes de vitesse atteignaient les 150 kms/h. A partir du moment ou vous avez un plus léger que l'air en sustentation dans l'atmosphère, dans ce genre de conditions atmosphériques, vous ne faites plus que fétu de paille, il vole dans tous les sens, bon. Or, plusieurs témoins donc nous on raporté des observations d'objets parfaitement immobiles ou évoluant très lentement sur une trajectoire parfaitement rectiligne, de... d'un engin dans ces conditions météorologiques.

Voix off : L'espace aérien était violé chaque nuit. L'armée de l'air entre en scène.

[1990]

De Brouwer : Il faut quand même être très prudent qu'en on interprête des observations visuelles. Par contre, si on trouve une connexion entre une observation visuelle et une observation radar, on peut déjà aller plus loin et on peut éliminer quelques hypothèses. On ne va jamais voir une projection laser sur un écran radar, ca c'est évident. Ou un mirage ou une illusion visuelle ne va pas apparatre sur un écran radar, donc là on peut exclure des hypothèses.

Voix off : Le 30 mars 1990, l'armée organise une vaste opération. Des radars au sol surveillent le ciel, 2 chasseurs F16 équipés de radars très performants sont prêts a décoler et a poursuivre l'ovni s'il se montre des observateurs à terre gendarmes et civiles complètent le dispositif. Et miracle, les radars au sol et ceux des F-16 enregistrent les évolution d'un ovni. Mais ce ne sont pas les mêmes.

[On voit une séquence vidéo du viseur tête haute d'un des F16]

De Brouwer : L'objet, si il y a eu un, a accéléré à une vitesse qui était tout-à-fait en dehors du domaine de vol d'un avion conventionnel. Il y a eu des accélérations de l'ordre de 30, 40G et c'est exclu qu'un être humain supporte des accélérations pareilles.

Meessen : Ce que les radars au sols avaient détectés avait une explication. Il suffit qu'il y ait là une masse d'air humide localisée. Cette masse d'air humide renvoie — puisqu'il y a changement de vitesse de propagation — renvoie, avec une certaine probabilité, les signaux radar, et c'est ça qu'on détectait. En tout cas, les F-16 détectaient des cibles qui se déplacaient à des allures ahurissantes. Alors la question était : est-ce qu'il est possible que le radar très performant des F16, avec effet doppler, se trompe ? Alors, effectivement, il y avait une possibilité parce que ce radar envoie un faisceau qui est renvoyé partout où il y a un changement de vitesse. Donc si vous avez une masse de vapeur d'eau un peu informe il y a différents endroits où il y a des réflections. Si maintenant différentes parties de ce nuage invisible de vapeur d'eau si maintenant diférentes parties de ce nuages invisible de vapeurs d'eau bougent un peu les unes par rapport aux autres — il suffit que ce soit à l'échelle de la longueur d'onde, de l'ordre de quelques cm — et bien à ce moment là la somme de tout cela peut simuler un effet doppler.

Voix off : La preuve que l'on avait crue décisive, la preuve par les radars devait donc finalement s'écrouler mais une image dont on attendait rien du tout allait se rendre instructive. 3 membres de la SOBEPS s'étaient rendus sur les lieus d'une observation précédente.

Clerebaut : Nous étions là le 1er avril — et ce n'était vraiment pas un poisson... peut-être que c'était nous les poissons, je ne sais pas, peut-être je me posais toute ma vie la question — mais ce qui est certain, c'est que nous avons vu a un moment donné au raz de l'horizon vers une heure plus tard un point lumineux jaune, très jaune.

Ferryn : Ce point s'est dédoublé, et puis ces 2 sorces de lumière avec la distance sont devenues quatre sources de lumière très importantes et puis lorsqu'il était pratiquement au dessus de nos têtes. On s'est rendu compte que c'était en fait quelque chose de très grand avec des feux très puissant et les feux étaient disposés en arc de cercle.

Clerebaut : C'était une masse vaguement triangulaire, bombée, cotés légèrements bombés, coins arrondis, qui avait 2 paires de phares à l'avant — dont on voyait les faisceaux — qui volait de manière rectiligne, vitesse constante, aucune variation dans la lumière, pas de bruit de moteur, or cet engin prenait de la place dans le ciel. C'était grand, c'était très grand. Et nous pouvions quand même nettement percevoir que ça se situait entre 300 et 400 m, et moi j'ai vu passer ça à l'aplomb de moi, je me suis retourné pour voir dans l'autre sens, l'objet s'éloignant en perspective de fuite c'est tout. C'est une observation banale. On a vu quelque chose d'extraordinaire.

Ferryn : J'ai réalisé en tout et pour tout 4 photographies. C'était très important dans mon viseur, je ne pouvais pas avoir raté les photographies, en plus la pellicule etait tres rapide, c'était un 1600 ASA. Quand j'ai développé les photographies, il n'y avait rien là ou je m'attendais à voir des lumières puissantes et voir la forme courbée de ce qui est passé au dessus de nos têtes. J'étais étonné évidemment, je me suis dit que ce n'était pas possible. J'ai projeté la dispositive sur un mur — grandeur d'image très importante — et j'ai vu qu'en fait il y avait quelque chose dessus il y avait malgré tout, des points lumineux, mais très petits, infiniment petit, et montrant une forme autre que la forme qui devait apparaître sur les photographies. Bien, alors je me suis dit que là il y avait quelque chose que je ne comprenais pas en tant que professionnel de la photographie. Je n'avais pas raté la photo, c'était sûr, j'avais fait des photos avant et après ce survol, ces photos là étaient parfaitement réussies j'ai donc montré ces photos à un physicien, à monsieur Meessen.

Suite du reportage

Meessen : Je dois dire que la première réaction de ma part a été de rire de bon cœur. Voilà plusieurs personnes qui sont parties... bon bien sur c'était pour photographier des avions mais bon on ne sait jamais... et ils ont vu un ovni. Mais sur les photos il n'y a rien donc tout le monde va dire S'il y a des gens qui prétendent avoir vu un ovni — et donc des lumières aussi — et que sur la photo il n'y a rien, c'est qu'il n'y avait pas d'ovni. Donc, j'ai pensé, mais... dans ce processus photograpique, il se pourrait que l'image latente qui se forme au moment de l'exposition ait été effacée. Et donc au développement, on a rien trouvé parce que l'image s'était effacée. Comment est-ce que l'image latente peut-être effacée dans ce cas-là ? Parce que en même temps, lorsque l'objectif était ouvert, une autre radiation est passée et elle a effacé l'image. Alors, on a fait l'expérience, j'ai projeté de la lumière visible décomposée par un prisme sur toute la dia' qui va jusqu'en bas, la on ne voit que la partie supérieure parce que sur la partie inférieure j'avais superposé une lumière infrarouge, et on voit que c'est complètement effacé. Ceci prouve donc que l'on peut effacer l'image latente avec de la lumière infrarouge.

Voix off : Quelques jours plus tard, début 1990-04. Un jeune homme habitant le village de Petit-Rechain réussit l'exploit de photographier l'ovni. Photographe amateur, il a opéré avec un 24x36, une pellicule 200 ASA et un temps de pose assez long. Digitalisée, analysée et recomposée dans différentes couleurs grace à un ordinateur très puissant, ce cliché révéla les formes de l'engin et montra qu'il était en mouvement lors de la prise de vue.

Ferryn : Le jeune homme a toujours expliqué — et il m'a fait la démonstration quand je l'ai rencontré — qu'il avait coincé l'appareil photo contre l'arete d'un mur. Et qu'il avait utilisé une pose de 1 à 2 s. Il a quand même fait l'effort de bien coincer l'appareil, de ne pas respirer au moment de la prise de vue, donc il a réussi cette prise de vue et cela n'est pas tellement extraordinaire et monsieur Acheroy démontre donc que le bougé qu'on observe n'est pas dû à une mauvaise manipulation de l'appareil, mais à un bougé du sujet lui même.

Marc Acheroy, Professeur a l'école Royale militaire} ECRAN: Le bords triangle noir qu'on voit ici, et les bords du flous, ça correspond en fait à 2 positions différentes du triangle comme si ce triangle avait tourné pendant la prise de vue, qui a durée de l'ordre de 1,5 s. D'autre part quand on repère le centre de rotation de ce triangle — donc le point autour duquel cette masse a tourné — et bien ca correspondrait à l'action subie par des propulseurs qui sont en fait ces feux que l'on voit apparaître ici. Donc en fait, il ne faut pas chercher un mouvement d'ensemble qui produirait l'effet que l'on voit sur les feux, mais il faudrait plutôt chercher l'explication des feux comme étant des systèmes ayant permit au triangle de bouger. Aussi, des choses remarquables, c'est que vous avez des "cordons", j'ai appelé ça des "cordons" de lumière parce que je ne trouvais pas d'autre terme pour les nommer qui se trouvent en fait a l'exterieur de cette masse. Ce qui permet de montrer qu'il est très difficile de créer une image telle que celle là de manière artificielle.

Voix off : L'échec des tentatives de fabriquer une photo semblage a celle de Petit-Rechain est visible à l'œil nu. [On voit des photos truquées] En revanche, 3 études menées par des laboratoires officiels belges et francais n'ont pu montrer aucun trucage de la photo originale.


[Transcription du rapport apparaissant à l'ecran.] Impressions sur la photographie d'ovni Francois Louange Paris le 27 octobre 1993 Après avoir soigneusement numérisé au scanner le cliché original sous différentes conditions d'échantillonage géométrique et radiomètrique, nous avons procédé comme d'habitude pour commencer l'analyse de documents de ce type: examen minutieux du film original et de son support, et visualisation sur ecran des images numérisées, à l'aide d'un très puissant outil de PIAO (photo-interpretation assistée par ordinateur) développé pour la défense Française et divers autres pays. L'idée est de "chercher un indice", de passer en revue toutes les sources habituelles de confusion (phénomènes naturels, effets optiques, ou photographies, trucages) en profitant de processeur le plus puissant du marché: l'œil d'un photo-interprete chevronné, accompagné de celui d'un "spécialiste" des photos d'OVNI. Après plusieurs minutes passées à évacuer les explications habituelles, et plusieurs heures à tenter de trouver un angle d'attaque pour une analyse en profondeur, force est de constater que nous allons en face d'un cas peu banal.

- pour une fois, un cliché nocturne est riche en informations;

cependant, aucune voie d'investigation ne semble pouvoir déboucher sur des résultats présentables En particulier, les observations suivantes d'imposent:

- comme la plupart des photos d'objets dans le ciel, aucun point de repère n'autorise des mesures géométriques autres qu'angulaires;

- les effets de bouger accompagnant les trois principales sources lumineuses dénotent un mouvement relatif entre l'opérateur et l'objet photographié, mais ils sont totalement incohérents entre eux, comme si les sources avaient été allumées alternativement pendant le temps de pose et non simultanément;

- Pour conforter ou rejeter l'hypothèse d'aéronefs secrets, il faudrait disposer des caractéristiques visuelles des projets en cours ce qui par définition est ipossible. Il ne reste donc que les impressions subjectives qui apès tout ne sont pas totalement sans valeur, surtout après de nombreuses années de confrontations avec des photos présumées d'OVNI, dont la grande majorité étaient explicables en termes prosa‹ques. Mes impressions personnelles sont donc les suivantes

- Il n'y a pas de trucage et le témoin a réellement photographié un objet matériel dans le ciel.

- Contrairement à la plupart des clichés nocturnes qui resistent à l'analyse, mais ne montrent que des points lumineux saturés très pauvres en informations, ce cliché montre un objet solide de forme définie (du moins en vue de dessous) auquel sont associées quatre sources lumineuses intenses, celle du milieu étant de couleur.....[Coupé]


Voix off : Une quatrième étude a été faite par Richard F. Haines collaborateur de la NASA et son équipe

  

Ferryn : [FICHIER TRIANGLE.JPG] Ils ont réfléchi sur la géométrie de ce que l'on voyait. Lui arrive à la conclusion que s'il fallait construire un engin volant [On nous montre un dessin mettant en valeur les proportions géométriques de l'OVNI triangulaire] ils auraient placés les sources de propulsions, leurs moyens de propulsions, ils les auraient placés exactement dans les angles du triangle.

Voix off : le professeur Meessen a aussi étudié la photo.

Meessen : Le professeur Acheroy m'a fourni des lignes de niveau d'intensité de plus en plus élévée pour une des taches , celles qui se trouve à la pointe de l'objet et cela dans les 3 couches : le rouge, le vert et le bleu. Il y a des différences. Les lignes des niveaux correspondent en gros, mais la surface est plus ramassée. Voyez, au lieu d'avoir cette grande surface-là — à la plus grande intensité — on a maintenent cette petite surface-ci; ces différences sont explicables avec l'idée qu'il sagit d'ultraviolets.

Leon Brenig : On a l'impression — mais avec une photo, on ne peut pas inférer vraiment avec certitude — qu'il y a eu des ultraviolets et des ultraviolets et qui ont été emis par l'air qui entoure les zones lumineuses qui se trouvent en dessous de cette plate-forme triangulaire. Ca pourrait, être dans ce cas là, on pourrait en inférer que l'air a été ionisé — donc l'air a été chargé electriquement — et du coup ça vient à l'appui de l'hypothèse de propulsion magnéto-hydrodynamique.

Voix off : [Voir fichiers MHD1.JPF, MHD2.JPG, MHD3.JPG, UFOMHD.JPG] Le magnéto-hydro-dynamisme. La MHD comme disent les specialistes, est un nouveau principe de propulsion.

  

Une expérience de Jean Pierre Petit du CNRS montre qu'un engin propulsé par MHD peut passer le mur du son sans provoquer de bang ce qui expliquerait le silence des ovnis une autre experience de JPP prouve qu'un propulseur MHD ionise l'air environnant ce qui corroborerait de nombreuses observations or l'ionisation de l'air produit des rayonnements infra rouge et des rayon ultra violet.

  

Petit : La MHD c'est l'art et la manière de se déplacer dans un fluide en agissant sur ce fluide avec des forces électromagnétiques. Je veux dire quand on vole ou quand on se propulse il y a 3 façons de faire : la 1ère c'est de battre des ailes ou d'utiliser une hélice qui n'est guère qu'une aile tournante La 2nde c'est la propulsion par réaction et la troisième comme l'indiquait dans ma bande-dessinée Le mur du silence ça consiste à aspirer l'air que l'on a au dessus ou devant soi donc autrement dit une machine MHD ça fonctionne comme une taupe qui aspire l'air devant elle, et les calculs, les expériences montrent que ces aspirations peuvent être extrêmement puissantes donc une machine comme ca arrive pratiquement a faire le vide devant elle et comme elle a la pression atmosphérique derrière, elle peut se propulser à des vitesses qu'on peut estimer aller jusqu'à 15 000 km/h en air dense.

  

et c'est totalement impossible actuellement avec des modes de propulsion conventionnels on est limité à très peu au dessus de la vitesse du son en air dense. Des propuseurs MHD d'apoint, ou carrément des propulseurs principaux sur des sous-marins, ce sont des choses qui existent. Et cette propulsion sous-marine est extrêmement interessante parce qu'il n'y a pas de limitation de vitesse. Regardez par exemple ce que font les japonais en ce moment avec leur vaisseau Yamato, ça n'est que la partie émergée de l'iceberg. Le responsable japonais du projet disait , arrivait aux même conclusions que moi et que tout le monde. Ce sont des sous marins qui peuvent naviger sous l'eau à 400 km/h !

Voix off : Si je comprend bien, ce système MHD, ca fonctionne dans l'air.

Petit : Bien sûr.

Voix off : Mais dans le vide ?

Petit : Ca n'a rien a voir je veux dire que bien évidemment. On achoppe sur 2 choses, il y a le déplacements aérien d'objets très rapides sans faire de bruit et après, comment aller d'une étoile à l'autre. Ou même simplement comment se sustenter en lévitation apparente sans créer de courants d'air — choses pour lesquelles il y a des témoignages. Bon, moi je dis, si le phénomène ovni correspond à une réalité physique, il y a 2 systèmes en fonctionnement, qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre.

Voix off : Vous voulez dire, un système pour le voyage intersidéral disons et un système pour le voyage en atmosphère.

Petit : intra-atmosphérique mais les deux pouvant éventuellement se combiner. C'est-à-dire par exemple lorsque vous avez une trajectoire comme cela et que vous avez un virage à angle droit, il est évident que ce n'est pas la MHD qui assure le virage à angle droit, c'est autre chose.

Voix off : Est ce que vous avez une idée..de cette autre chose ?

Petit : Oui, ca je l'ai dévelopé dans mon dernier livre et si vous voulez, il y a une chose, c'est que dans ce problème du voyage interstellaire, on se eurte classiquement sur le thème de la limitaion de la vitesse de la lumière tous les scientifques diront, la plus proche étoile est a quatre années lumières, au dizième, ca fait 40 ans aller , 40 ans retour n'imaginez pas des voyages qui dureraient siecles, ça n'est pas possible.

Voix off : Ce n'est guère imaginable en effet. Mais si les travaux des chercheurs américians en matière de vieillissement aboutissaient, alors la durée du voyage ne poserait plus aucun problème.

{VIEUX DOCUMENT apparemment, Michael West : The position of science historically has been : aging is a lot like the aging of a car. In the case of a aging car, wear and tear affection on the tires is causing the tires to be torn down. Instead of thinking about of aging as a wear and tear phenomenon, we now think of aging as a programmed phenomenon programmed by certain genetic changes in individuals cells in the body. To use the car analogy, we now think of aging working more like a time bomb. Historiquement, la position de la science a été de considérer le vieillissement comme un phénomène d'usure un peu comme une voiture s'use. Dans le cas d'une voiture, l'usure des pneus les rend hors d'usage. Au lieu de penser au vieillisement comme un phénomène d'usure, on pense aujourd'hui au viellissement comme un phenomère programmé par certains changements génétiques dans chaque cellule du corps. Pour conserver l'analogie de la voiture, on dirait que le vieiliisement fonctionne plutôt comme une bombe à retardement.

Voix off : Nos cellules se reproduisent pendant 60 générations jusqu'à ce que la bombe à retardement naturelle explose. La régénération cesse, la dégéneressence commence. L'enjeu est de localiser la bombe et de la désamorcer.

Gregory Fahy : People have estimated that if we did not age at all and if we vigourosly moved to reduce the chance of dying from an accident, half of us would live to the age of 100 000 years. Of the ones who survived to that age, half would live for another 100 000 years. On a estimé que si on ne viellisait pas du tout et si on réduisait sensiblement les risques de mort par accident, la moitié de nous vivraient jusqu'à cent mille ans. De ceux qui en auraient survis, la moitié vivraient encore 100000 ans.

Voix off : En attendant une vie de 200 000 ans, JPP a une autre idée basée sur les travaux du savant soviétique Andreii Sakarov.

Petit : Sakarov dit beaucoup de choses dans ses articles. Le 1er poi... le point de départ de ses travaux, c'est l'absence avérée d'anti-matière. Vous savez que dans la théorie du big bang, il doit s'être crée autant de matière que d'anti-matière. Or cette antimatière cosmologique on ne l'observe pas, parce si elle existait, elle donnerait lieu à des anhilations qui passeraint pas inapercues dans le cosmos. Donc cette questin est tellement gènante, qu'on en est arrive même a ne plus la soulever et la seule réponse donnée, c'est celle de Sakarov elle a fichu le camp dans un univers jumeau. Et l'univers de sakarov, l'univers Jumeau du nôtre, c'est l'univers d'anti matière. On a à ce moment-là 2 univers le mot d'univers parallele est très parfaitement choisit on a un trajet à effectuer d'un point A à un point B au lieu de l'effectuer ici on va l'effectuer dans le 2nd univers et dans ce 2nd univers il n'y a absolument aucune raison pour que la vitesse de la lumière soit égale à la vitesse de la lumière du premier univers. Ce qui fait qu'on gagne sur cette vitesse de la lumière, si elle est 50 fois plus élévée, en étant au 10ème de la vitesse de la lumière, on donnera l'impression d'avoir été beaucoup plus rapidement. Donc c'est un peu le métro express — je crois qu'il faut trouver des mots... — vous êtes à paris, vous voyez quelqu'un qui est allé d'un point A à un point B vous dites mais comment avez vous fait, vous avez pouvez pas avoir couru à 70 km/h non j'ai prit le métro, alors la question centrale... l'univers a t-il un métro. Parce que les gens disent, "bon, votre théorie, qu'est ce que ca donne au point de vue des observations" ? Alors, vous savez ce que c'est qu'une galaxie c'est une espece de disque plat comme ça avec éventuellement des bras spiraux, ça tourne à une certaine vitese vous prenez notre voie lactée, là ou nous habitons, nous avons un soleil qui troune a 230 km/s, il a une force centrifuge ; compte tenu de la masse qu'on comptabilise, il y a longtemps qu'on aurait depuis longtemps du foutre le camp. Explication gémélaire : autour de la galaxie, on a une anti-galaxie, qui se comporte un peu comme une coque, qui a une certaine force répulsive et qui la confine on voit se dessiner une galaxie barrée parfaitement stable et autour l'anti galaxie se structure comme ça, avec des espèces de cacahuettes et elle pilote cette galaxie. Là je m'avance, je pense que l'on a percé le secret des galaxies spirales. Donc si vous me demandez mon avis à moi, est-ce que je crois que l'univers est gemellaire ? Je dirais qu'il y a de fortes probabilités pour qu'il le soit, parce qu'il marche nettement mieux que l'univers classique donc a ce moment là, si c'est ainsi, c'est que en tant qu'expert, le problème du voyage interstellaire doit être reconsidéré. Avec un seul univers, on s'en sortait pas, avec 2 le problème reste ouvert.

Voix off : En résumé, on a énormément d'observations. On a ausssi beaucoup de photos douteuses et 1 peut-être authentique. On a encore quelques débuts de vérification expérimentale. On a également 2 ou 3 théories. Mais on a toujours pas de preuve incontestable. Or, tout le probléme est là, car de 2 choses l'une : ou bien l'ovni n'existe que dans l'imaginaire et on en trouvera jamais de preuve matérielle, ou bien l'ovni existe matériellement et, d'où qu'il vienne, on en aura un jour la preuve.

Brenig : Que mettre en œuvre pour détecter cet objet et tout ce qu'il émet comme rayonnement qui pourrait le trahir et permettre d'analyser comment il fonctionne et reconstituer ce qu'il est etc. et éventuellement son origine, qu'elle soit terrestre ou pas ? A mon avis c'est un simple problème de détection. Si on veut étudier les images satellites, on est bloqué — parce qu'on a pas accès aux images des meilleurs satellites. Si on veut faire des campagnes d'observations en mettant des caméras grand angle, on est bloqués parce qu'on a pas l'argent pour les mettre, et on aurait pas l'argent pour mettre un système de sécurité, de garde, pour éviter qu'on les vole tout simplement, ou qu'on les détruise, tout simplement, parce qu'il n'y a pas d'argent. Donc on nous dit avec une très grande facilité que nos dossiers sont très très faibles. Ce sont des dossiers basés sur des impressions de fermiers, de commerçants, de militaires, de gendarmes, de scientifiques, etc. mais ce ne sont que des impressions. Notre dossier est très faible. Et il restera très faible :-Z

[On voit une séquence d'images résultant du traitements de la photo de Petit Rechain]

[Generique de Fin avant le débat]