Running round in circles

Wavell, Stuart: Sunday Times, dimanche 9 juillet 1989
L'article d'origine
L'article d'origine

Le cercle faisait 37 pieds d'envergure, un tourbillon parfait de blé vert couché tournant autour d'un centre serré. En dépit d'une exposition d'une semaine aux randonneurs de passage, il était pratiquement en état parfait, les tiges de plantes horizontales parfaitement brossées vers une division précise avec la culture environnante.

Je n'ai jamais rien vu de tel auparavant, a déclaré Pat Delgado qui, avec son collègue chercheur Colin Andrews, a répertorié l'apparition mystérieuse de 148 cercles dans les champs du sud de l'Angleterre au cours des dernières 4 semaines et demie.

Delgado, un ancien ingénieur de conception électro-mécanique, faisait référence à une caractéristique distinctement déroutante de ce cercle près du village de Chilcomb, à 2,5 miles de Winchester. Se courbant à partir de son bord, comme la queue d'un têtard, se trouvait un canal de 28 yards dont les tiges applaties étaient impeccablement peignées vers le cercle. Une pression énorme semblait avoir été appliquée à ces formations précises de sorte que le sol portait des empreintes des autres tiges non endommagées.

Le centre du cercle se trouvait entre les traces de roue d'un tracteur, et à quelques 200 yards d'un ancient tumulus.

Pourquoi, se demandait-on, un extraterrestre laisserait-il son vaisseau spatial aller dans le champ puis repartir ? Peut-être pour une raison très humaine. Je me souvenais que le nouveau livre de Delgado et Andrews, Circular Evidence, mentionnait la découverte d'une substance blanche lumineuse, semblable à de la gelée qui avait défié l'analyse.

Les extraterrestres sont, bien sûr, tabous chez les enquêteurs britanniques sérieux sur les ovnis. Les 2 chercheurs, qui privilégient la théorue d'un champ d'énergie rotatif, disent travailler avec 35 scientifiques, et insistent sur leur propres crédits techniques.

Delgado a travaillé au site d'essais de missiles britannique en Australie et plus tard pour la NASA. Andrews, dont la maison de Andover est leur base opérationnelle, est un ingénieur électrique expérimenté avec le conseil de quartier.

Leurs remarquables photographies aériennes sont largement dues à Busty Taylor, un instructeur de driving pleinement qualifié avec une licence de pilote. Busty est un homme.

Mais la semaine dernière leur professionnalisme a été mis en question par l'Association Britannique de Recherche sur les Ovnis (BUFORA).

Elle les a accusé de favoriser un mythe de l'ère spatiale dans leur rejet d'une explication météorologique, d'ignorer l'étendue des canulars et d'insister de manière perverse sur l'idée que les cercles seraient confinés au Hampshire et au Wiltshire.

Est aussi citée la réticence apparente des auteurs à révéler qu'ils étaient consultants pour la Flying Saucer Review ? un journal ayant featured un "plan" secret pour enlever des bibliothèques les livres sur les ovnis et ayant fait un lien entre ovnis et génies.

J'ai dit cela à Andrews. Je suis effectivement consultant pour la Flying Saucer Review, a-t-il dit. Je ne vois pas ce que ça a à voir. Je ne suis pas sorti de mon chemin en avançant ça parce que nous voulons garder la recherche scientifique.

Le vortex n'a pas besoin d'être intelligent, bien que personnellement je crois qu'il l'est.

Il soutient que le phénomène augmente non seulement à un rythme exponentiel, mais qu'il évolue. De fait, les photographies du livre montrent un catalogue hétéroclite de cercles simples, doubles et triples, ornementés de permutations d'anneaux de "Saturne", cercles satellites et motifs de tourbillons.

Le dernier tour, prétendent les chercheurs, est un changement moléculaire dans les cultures affectées qui passe dans la chaîne alimentaire.

Le motif est initialement spiralé, mais il commence à growing en motifs comme un dart board, dit Delgado. Sur les 95 cercles signalés dans le Wiltshire jusqu'à la semaine dernière, 1/3 développaient les mêmes dommages moléculaires.

Leurs critiques à la BUFORA affirment qu'en attirant l'attention des media sur le Wessex et en ignorant les indices d'une distribution plus large, Delgado et Andrews encouragent par inadvertance des canulars élaborés de la part de groupes fixés sur le mysticisme de Stonehenge, Avebury et Silbury Hill.

Les chercheurs admettent volontiers que la force mystérieuse semble avoir un intérêt pour eux. Nous pouvons parler, même dans un avion, et le phénomène semble répondre à la discussion, à la pensée même, dit Andrews.

Heureusement, ils peuvent identifer les cercles authentiques avec des baguettes de sourcier. Et par un heureux hasard, les mains nues de Delgado se tournent vers les forces énergétiques et l'eau souterraine. Dans leur livre, Andrews raconte plusieurs rencontres rapprochées personnelles avec le paranormal.

J'ai demandé s'ils avaient un indice quelconque d'une perturbation de la vie animale. Andrews émergea triompalement de sa cuisine avec un pot de confiture gelé contenant une mouche, encore accrochée à une tige. Elle a été trouvée au centre du vortex à Chilcomb. Ses ailes sont déployées. Elle allait s'envoler. Elle a été tuée sur le coup, sourit Andrews.

Ils ont d'autres mouches dans le ciel ? l'avion Optica de la police du Hampshire et du Wiltshire qui, disent-ils, échangent des détails sur les nouvelles formations de cercles. Ils reconnaissent qu'on ne peut pas continuer à mettre ça sous le tapis, dit Andrews.

C'est énorme. On a besoin d'aide. Il y a les japonais et les français qui arrivent ici, et pourtant notre gouvernement n'est pas prêt à get off their backsides et venir ici.

Il flourished un graphique d'observations. Vu comme ça se profile, quelque va se passer dans les mois qui viennent.

Circular Evidence par Pat Delgado et Colin Andrews est publié jeudi par Bloomsbury (14,95 £).

La récemment publié Controversy Of The Circles, par Jenny Randles et Paul Fuller, est disponible auprès de la BUFORA, 37 Heathbank Road, Stockport, Cheshire, SK3 OUP (3,95 £).