Rapports Non-U.S. et coop�ration internationale

Home > L'�nigme ovni

Ainsi qu'on l'a dit pr�c�demment, la plupart des observations avant 1947, ont �t� faites en Europe, � l'exception de la vague de dirigeables de 1896 ,qui constitua un chapitre important dans l'histoire OVNI des �tats-Unis. La premi�re partie de ce chapitre fut consacr�e aux observations am�ricaines seulement, mais l'Am�rique ne fut certainement pas le seul pays � constater le ph�nom�ne. Les OVNI ont �t� vus dans des pays aussi diss�min�s que la France, l'Australie, la Scandinavie, l'Espagne la Nouvelle-Guin�e. Une �tude d'ensemble des OVNI � travers le monde demanderait trop de place dans ce rapport, si bien que nous n'�tudierons ci-dessous que le cas de deux pays.

Les 2 raisons g�ographiques choisies le furent pour des raisons diff�rentes. La premi�re, le Br�sil, est choisi parce que c'est le seul cas bien document� de "fragments d'OVNI", ce cas se produisit en 1957, et l'�tude se poursuit pour d�terminer leur origine.

D'autres cas se sont �galement produits dans ce pays, et il y existe un int�r�t suffisant pour que l'APRO y ait des repr�sentants, et r�cemment le Docteur Hynek fit un discours devant leurs deux Chambres des Repr�sentant.
L'Union Sovi�tique est choisie du fait que sa superficie couvre une tr�s grande zone g�ographique et que, selon les dires, il y a eu beaucoup d'observations. En fait, certains pr�tendent que le fameux m�t�orite Tunguska �tait en fait un OVNI.

  1. Br�sil
  2. Union Sovi�tique
  3. Chine
  4. France
  5. Coop�ration international

Br�sil

De nombreux sceptiques ont dit que la seule mani�re de leur faire accepter l'hypoth�se extraterrestre serait de leur faire voir un ovni et d'en examiner des morceaux de 1?? main pour d�terminer si cela pouvait �tre fabriqu� sur Terre. Ainsi, une grande excitation intervint en 1957 lorsqu'un ovni explosa pr�tendumment au-dessus d'Ubatuba (Br�sil). Certains des fragments furent ramass�s et donn�s au repr�sentant de l'APRO, le docteur Olavo Font�s. Il les amena au Laboratoire de Production Min�rale au Minist�re de l'Agriculture Br�silien et certains morceaux trouv�rent par la suite leur chemin vers l'U.S. Air Force pour analyse. Les r�sultats montr�rent un tr�s haut grade de magn�sium, et les d�clarations originales mintinrent qu'il �tait plus pur que tout ce qui se faisait sur Terre, et qu'il venait par cons�quent de l'espace.

Les tests des U.S., cependant, montr�rent que bien que l'�chantillon ait effectivement �t� tr�s pur, il ne l'�tait pas plus que certains �chantillons fabriqu�s par la soci�t� Dow Chemical. Le fait le plus int�ressant qu'il trouv�rent fut que les impuret�s qui �taient pr�sentes diff�raient de celles des �chantillons de Dow. En particulier, le pourcentage de strontium (Sr) �tait tr�s �lev�, et Dow dit qu'ils ne mettaient pas de Sr dans leurs �chantillons commerciaux. Une enqu�te plus pouss�e du comit� Condon r�v�la que depuis 1940, des exp�riences avaient �t� faites avec le magn�sium, et que des �chantillons contenant de 0,1 % � 40 % de Sr avaient �t� produits. Il en conclurent qu'en 1957 la technologie �tait accessible pour fabriquer ce type de magn�sium, et qu'il n'y avait aucune raison de croire qu'il provenait d'un autre monde . Par la suite, 2 m�tallurgistes de l'APRO, les docteurs Walter Walker et Robert Johnson, d�couvrirent que le m�tal �tait solidifi� d'une telle mani�re que les grains vont dans une direction. Ils d�clarent qu'aucune �tude de grainage directionnel n'avait eut lieu avant 1957, et que donc l'origine du fragment est toujours sujette � question .

Un autre cas d'ovni eut lieu au Br�sil 5 ans plus t�t pr�s de Rio de Janeiro et � nouveau signal� par le docteur Font�s. D'apr�s le rapport officiel, un photographe de presse et un journaliste du magazine O Cruzeiro �taient en poste � 16 h 30 le 7 mai 1952 et virent soudain ce qui sembla �tre un avion volant de c�t�. Le photographe prit 5 clich�s en 60 s environ. La Force A�rienne Br�silienne analysa les photographies et conclua qu'en raison des distances et altitudes impliqu�es, ce ne pouvait pas �tre un canular.

Lorsque l'�quipe Condon enqu�ta sur le cas (bien qu'il aient dit qu'ils ne le regarderaient pas en profondeur puisque tout ce qu'ils avaient �taient des rapports de 3? main) elle trouva une incoh�rence d'abord rep�r�e par Donald Menzel et L. G. Boyd. Dans une des images (planche 20 du Rapport Condon), le disque est illumin� depuis la gauche, alors que le versant de la colline est illumin� depuis la droite. Menzel et Boyd �tiquet�rent le cas comme un canular, tandis que le Rapport Condon n'irait que jusqu'� indiquer qu'il existait une incoh�rence interne qui laissait le cas ouvert.

Union Sovi�tique

Le docteur Feliks Yu. Zigel de l'Institut d'Aviation de Moscou semble �tre le principal partisan des ovnis en Union Sovi�tique. En 1968, il a publi� un des premiers articles sovi�tiques sur les ovnis � para�tre � l'Ouest dans Soviet Life, un magazine sovi�tique publi� pour consommation aux Etats Unis. Dans cet article il d�crit plusieurs observations en URSS ; une d'entre elle est pr�sent�e ci-dessous :

Pas un mais plusieurs signalements sont venus d'astronomes � la Station Astrophysique Mountain, Acad�mie des Sciences de l'URSS, � 12 miles de Kislovodsk, Caucase.

En Juillet 1967, la station re�ut des courriers de journaux locaux signalant le vol d'un �trange croissant rouge�tre � travers le ciel � 21 h 20 le 17 Juillet.

Au tout petit matin du 18 Juillet 1967, l'astronome H. I. Potter... remarqua une �trange formation devant un ciel clair �toil� � 2 h 50 heure de Moscou. Un nuage blanc apparut au Nord-Est � une �l�vation de 20 � environ. Son diam�tre �tait 2 fois plus long que celui de la Lune mais son nez �tait plusieurs fois moins brillant.

Le nuage lui-m�me avait une couleur blanc laiteux dense, avec un noyau clairement discernable pr�s de son extr�mit� Nord. Le nuage s'�tendit et grandit plus p�le. Quelques minutes plus tard le nuage blanc se dispersa compl�tement, mais le noyau rouge�tre resta...

A 20 h 40 le 8 Ao�t 1967, � la m�me Station Mountain l'astronome Anatoli Sazanov observa un objet volant non familier. Il avait la forme d'un croissant assym�trique avec son c�t� convexe tourn� en direction de son mouvement. Des rubans �troits faiblement lumineux ressemblant � la tra�n�e de condensation d'un avion � r�action suivaient derri�re les cornes du croissant. Son diam�tre �tait de 2/3 de celui de la Lune, et il n'�tait pas aussi brillant. Il �tait jaune avec une teinte rouge�tre .

Un des �v�nements les plus fascinants qui ait eu lieu dans l'histoire connue est la m�t�orite de Tunguska (ou Tungusky) qui atterrit en Sib�rie en 1908. Bien que beaucoup la qualifie de m�t�orite, en r�alit�, personne ne sait avec certitude ce que c'�tait.

En plein jour le 30 Juin 1908, des centaine de personnes virent un objet s'�craser dans les for�ts sib�riennes pr�s de la rivi�re Tunguska. Les arbres couch�s sur un rayon de 40 miles autour du centre de l'impact avec leurs sommets pointant radialement � l'oppos� de l'�picentre. Les t�moins ressenti�rent une chaleur intense sur leur peau. Des objets m�talliques pr�s du point d'impact avaient fondu... des vagues barom�triques entour�rent le globe. Des perturbations magn�tiques furent signal�es sur de nombreux continents. L'�nergie diffus�e... est estim�e entre 1016 et 1017 joules (l'�chelle d'�nergie des bombes � hydrog�ne) .

Aucun crat�re de l'impact ne fut jamais d�couvert, et certains sugg�rent que l'objet ait explos� � 10 km au-dessus du sol, alors que d'autres disent qu'un crat�re s'est bien form�, mais a imm�diatement �t� rempli d'eau .

Le Rapport Condon liste 5 suggestions d'explications, 2 traitant d'un impact de com�te, 2 d'un impact de m�t�ore, et la 5�me proposant un m�t�oro�de d'antimati�re. Ils concluent qu'il s'agissait probablement d'une com�te, bien qu'admettant que l'hypoth�se d'antimati�re soit extr�mement intriguante. En 1968, Zigel sugg�ra encore une nouvelle hypoth�se que le groupe Condon n'avait pas incluse : un appareil extraterrestre explosa. Il indiquait que si avait s'agit d'une com�te, elle aurait �t� remarqu�e par des astronomes bien avant qu'elle ne percute la Terre, et contesta �galement que l'objet avait chang� de course peu avant l'impact ; une com�te ne ferait pas cela. Ainsi il conclut qu'il s'agissait d'un ovni, mais comme mentionn� ci-avant, le cas n'est pas encore clos.

Les ufologues de l'Union Sovi�tique font face � nombre des m�mes probl�mes que leurs homologues am�ricains, et peut-�tre plus encore. Il n'existe pas de d'organisations priv�es telles que l'APRO ou le NICAP, et leur Force A�rienne (autant que nous le sachions) ne poss�de rien de semblable au projet Blue Book, qui a au moins servi de point de recueil des signalements.

Le fait qu'il n'y eut pas en Russie de r�actions au sujet jusqu'en 1960 a ses raisons. La premi�re d'entre elles est que, les autorit�s russes juste apr�s la seconde guerre mondiale ( la p�riode de guerre froide ) pensait que les rapports sur les OVNI en provenance soit de l'�tranger soit de chez eux �taient li�e � des tactiques de guerre psychologique puisque ces r�cits myst�rieux et sensationnels semblaient n'avoir d'autres buts que de cr�er de l'inqui�tude et de la peur parmi les gens. La seconde cause ... est que les autorit�s russes, de m�me que leurs coll�gues de l'Ouest, ne savaient pas quoi faire pour d�mystifier ces r�cits ou faire le silence dessus. Pour cette raison le livre du Docteur Donald Menzel �crit aux Etats-Unis en 1953 fut publi� en grande s�rie en version russe seulement en 1962? Le livre de Menzel a �t� f�rocement attaqu�, encore qu'en Russie il b�n�ficia de plus de "respect" qu'il n'en inspira dans son propre pays. (111)

Le parall�le entre la r�action sovi�tique officielle et am�ricaines est assez amusant. Juste comme cela se produisait pendant la seconde guerre mondiale avec les "foo fighters", guerre pendant laquelle les trois pays principaux firent tous des rapports, dans lesquels ils affirm�rent tous que c'�tait des armes ennemies, la r�action russe sur les OVNI fut tr�s similaire � la n�tre.

En effet, on peut dire que la situation OVNI en Russie, semble �tre assez identique � celle qui existe chez nous. La population et quelques scientifiques sont int�ress�s, mais il n'y a aucun support officiel.
Dans ce domaine, les Etats-Unis sont dans une meilleure position, car la libert� de la presse qui figure dans la Constitution autorise de nombreuses publications sur le sujet. En Russie, sans le support du gouvernement, il y a peu de choses �crites et les publications ne re�oivent pas de publicit�.

Les deux parties ont n�anmoins droit � la parole, et six mois apr�s le travail de Zigel, qui fut publi� dans le Soviet Life, le point de vue oppos� fut donn� dans Soviet Science in the News.

...3 �minents scientifiques Sovi�tiques, E. Mustel, D. Martynov et V. Leshkovstev, d�clar�rent qu'il n'y avait aucun fait nouveau permettant de soutenir l'existence des OVNI. Les astronomes dirent-ils n'en virent pas, les scientifiques qui �tudient l'atmosph�re terrestre n'en virent pas, et les forces de d�fense anti-a�rienne n'en virent pas. Tous les objets passant au-dessus du territoire sovi�tique sont reconnus, soit par les scientifiques, soit par les forces de d�fense. Ces trois scientifiques continu�rent en disant que, s'il y avait r�ellement des OVNI, les scientifiques auraient la primeur des informations sur ces objets. Le Bureau de la Division de Physique G�n�rale et Appliqu�e de l'Acad�mie des Sciences �couta r�cemment un rapport ... Que la vogue des OVNI avait tous les signes ext�rieurs de "sensation anti-scientifique" et que ces conjectures n'avaient "aucune base scientifique" et que les objets observ�s avaient une nature tr�s bien connue. (112)

De nouveau, les similarit�s sont �tonnantes, Zigel cite des cas o� les astronomes ont vu des OVNI et la d�claration oppos�e est que les astronomes n'en ont jamais vu.

Chine

La China UFO Research Organisation fut �tablie en Mai 1980. Durant sa premi�re ann�e d'op�ration, elle re�ut plus de 500 signalements d'observations d'ovnis. Une observation, par exemple, fut au Tibet, o� les r�sidents de 5 villes rapport�rent pratiquement la m�me description d'ovni : un objet brillant entourant d'un anneau de lumi�re bleu-blanc de luminosit� variable... alors qu'il se d�pla�ait, le centre brillait et commen�ait � tourner dans le sens oppos� aux mouvements de ses anneaux entourants, qui commen�aient � s'obscurcir et s'�largir au m�me moment .

France

A l'�poque actuelle, la France est le seul pays connu pour avoir une organisation gouvernementale charg�e d'�tudier les ovnis. Nomm�e le Groupe d'Etude des Ph�nom�nes A�rospatiaux Non-Identifi�s (GEPAN), elle a �t� �tablie � la fin des ann�es 1970s au sein du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), l'�quivalent fran�ais de la NASA. Le groupe est r�duit (il n'aurait que 2 � 3 employ�s) mais publie plusieurs rapports par ans sur ses activit�s et les sujets li�s aux ovnis. Le GEPAN peut �tre contact� en �crivant au CNES, GEPAN, 18 avenue Ed Belin, 30155 Toulouse, France.

Coop�ration internationale

Ainsi qu'on a pu le lire dans les sections pr�c�dentes de ce rapport, beaucoup d'UFOlogues am�ricains ont r�clam� une coop�ration internationale et particuli�rement, durant les auditions du Congr�s, pour fixer des tendances mondiales du probl�me OVNI. En 1967, le Dr James McDonald porta l'affaire devant le Groupe pour les Affaires sur l'Espace Lointain des Nation-Unies.
Bien que n'�tant au courant d'aucune action entreprise Nations -Unies. cette commission des Nations-Unies, Drew Pearson & Jack Anderson remarqu�rent l'intervention de McDonald, et particuli�rement parce qu'elle se situa au milieu de 1967, pendant la guerre du Moyen-Orient, et ils d�clar�rent dans un article intitul� "Les OVNI, un des grands soucis de U Thant" :

Il est int�ressant de constater que U Thant a confi� � des amis qu'il consid�re les OVNI comme le probl�me le plus important auquel ont eu � faire face les Nations-Unies depuis la guerre au Vietnam. U Thant fit cette d�claration avant la guerre au Proche-Orient si bien que l'on ne sait pas comment il appr�cia ce dernier incident international vis-�-vis du probl�me OVNI (113).

Dans son discours devant la Commission des Affaires pour l'Espace Lointain, McDonald insista sur le fait que sa conviction que l'explication des OVNI en termes de v�hicules extraterrestres �tait la plus plausible, ce n'�tait qu'une hypoth�se, et qu'un effort international �tait n�cessaire pour examiner le sujet.
Il cita la n�cessit� de "supprimer la crainte du ridicule qui, d'une mani�re �vidente, emp�chait beaucoup de gens de t�moigner de leurs observations."
En r�sum�, il dit ceci :

''J'exhorte l'organisation des Nations-Unies � engager imm�diatement une �tude sur le probl�me OVNI, �ventuellement par la Commission des Affaires sur l'Espace Lointain. Je souhaite que tous les membres des Nations-Unies soient encourag�s � cr�er dans leurs propres pays des commissions d'examen et d'�tudes sur les observations OVNI ...

Je ne connais aucun probl�me scientifique actuel dont le caract�re soit plus intrins�quement international que ce probl�me sur la nature et l'origine des Objets Volants Non Identifi�s. Il para�t donc indispensable de s'assurer de la participation des Nation-Unies dans l'�tude de ce probl�me, dont l'importance globale peut �tre r�ellement �norme

Home > L'�nigme ovni