Contactés, mes amis... Marius Dewilde vous parle !

A ma connaissance, aucun journaliste - sinon Marc ThirouinThirouin, Marc et Jimmy GuieuGuieu, Jimmy n'a jamais rapporté très exactement mon histoire, et cela tient sans doute au fait, qu'a l'époque, j'étais encore sous le coup de l'émotion et que les interviews que j'accordais n'étaient probablement pas très claires. Il faut bien comprendre qu'une telle aventure perturbe un étre humain qui se trouve brutalement confronté à un événement apparemment incohérent. J'ai dit, par exemple, que j'avais été paralysé par un rayon vert, mais, honnêtement, je ne suis pas certain de la couleur. Il y eut également des différences de distances entre l'engin et moi, je ne tiens pas pour responsables les journalistes, la faute m'incombe certainement. Mais, finalement, tout ceci n'appartient qu'a un ordre de détail qui ne revêt pas beaucoup d'importance. dimanche 13, 26 ans se sont écoulés depuis le 1er atterrissage et, depuis, bien des choses se sont passées, celle-ci notamment : mon esprit est moins enfiévré, plus clair plus lucide, une transformation s'est opérée en moi et elle me permet, entre autres, une certaine rigueur, une volonté d'exposer les faits tels que je les ai réellement vécus, sans fioritures ni rajouts. Peut-être fallait-il attendre 26 années terrestres pour que mûrisse en moi ce que Roger-Luc Mary appelle une "psycho-mutation". C'est possible. En tout cas, d'autres raisons m'ont poussé a me taire, celles-ci ne sont pas toutes d'un ordre "psychologique", et je m'en expliquerai au cours de ce récit. Par contre, il est une raison qui, elle, est bien d'un ordre psychologique et je tiens, d'ores et déja, a la définir. Je n'ai jamais supporté que l'on atteigne à ma liberté, que l'on me dicte ce que j'ai a faire. L'homme que j'étais en 1954 - et que je ne suis plus du tout - fut tout d'abord surpris par une chose incompréhensible et contre laquelle il se révolta parce qu'il ne la comprenait pas. S'il m'était offert de revenir en 1954 avec ce que je sais en 1980, j'agirais différemment.

Le tout premier "message" que j'ai à livrer ici s'adresse, d'abord, aux contactés qui liront ce livre : NE RESISTEZ PAS AUX EXTRATERRESTRES. ILS POSSEDENT UNE SCIENCE ENORME ET LEUR INTENTION EST D'EN FAIRE PROFITER CEUX QUI EN SONT DIGNES. EN PLUS DE L'AMOUR, ILS POSSEDENT LA SAGESSE ET UNE IMMENSE NOTION DE JUSTICE. UN CONTACTE NE COMPREND PAS TOUJOURS CELA DES LE PREMIER "CONTACT". CONTACTES, MES AMIS, VOUS SEULS POUR L'INSTANT ETES APTES A COMPRENDRE MON LANGAGE, ALORS COMPRENEZ-LE BIEN : VOUS REFUSEZ DE PARLER PARCE QUE VOUS CRAIGNEZ DE PERDRE VOTRE SITUATION, DE METTRE EN FAILLITE VOTRE VIE FAMILIALE, D'ETRE L'OBJET DE MOQUERIES ET DE TRACASSERIES DE TOUTES SORTES. NE COMPRENEZ-VOUS PAS QUE CE SONT DES EPREUVES DE FORCE AUXQUELLES VOUS ETES SOUMIS POUR QUE L'ON JUGE (OU JAUGE) QUI SERA CAPABLE D'AIDER ? QUICONQUE AURA ETE CONTACTE ET RESISTERA A CE QU'IL DOIT ACCOMPLIR NE SERA PLUS CONSIDERE QUE COMME "CATALYSEUR" ET SA TACHE S'EN TROUVERA TRES AMOINDRIE. IGNORERIEZ-VOUS QU'IL EXISTE UNE AUTRE SORTE DE "CONTACTES" QUI, EUX, N'ONT PAS EU LE PRIVILEGE DE VOIR ET QUI, CEPENDANT, N'HESITENT PAS A TOUT RISQUER (CONFORT, VIE MATERIELLE ET AFFECTIVE) POUR OBEIR A CE QU'ILS CROIENT SANS L'AVOIR VU ? NE RECOMMENCEZ PAS MES PROPRES ERREURS, LE MONDE EST DEJA MIEUX PREPARE QU'IL NE L'ETAIT EN 1954, UN GRAND NOMBRE VOUS ECOUTERA, ET VOUS SAVEZ AUSSI BIEN QUE MOI A QUEL POINT CELA EST IMPORTANT. NE RESISTEZ PLUS !

Marius Dewilde raconte sa 1ʳᵉ rencontre du 3ᵉ type

Nous sommes le vendredi 10. J'habite une petite maison a Quarouble, dans le nord de la France. C'est une maison de garde-barrière, donc très proche de la voie ferrée. Les "soucoupes volantes" ? Connais pas ou plutôt, j'en entends parler comme tout le monde, mais pour moi, c'est de la foutaise. Je suis un homme simple, un ouvrier métallurgiste qui ne pense qu'a améliorer son confort. J'ai pu acheter une télévision : en vendredi 10, ce n'est déja pas si mal. Ma femme est d'ailleurs en train de la regarder tandis que moi, je préfère lire mon journal : en tant qu'ancien marin un article me passionne, il s'agit du drame de l'Abeille. Soudain, Kiki, mon chien, se met à aboyer d'une façon anormale depuis sa niche qui est a l'extérieur de la maison. - Qu'est-ce qui lui prend ? questionne ma femme. - Je n'en sais rien, je vais aller voir. Je pose mon journal, prends une torche électrique et sors de la maison ou ma femme demeure assise devant le poste de télévision. Dehors, la nuit est sombre. Je ne vois qu'un écran noir. Je braque ma torche électrique sur Kiki, littéralement terrorisé, levant le museau vers le ciel pour "hurler a la mort". Je ne suis pas superstitieux, mais ce hurlement me colle un mauvais frisson sur la peau : - Tais-toi Kiki obéit, mais en gémissant, comme s'il souffrait. J'observe les alentours que je balaie de ma torche électrique : rien de particulier ! Je me dirige alors vers la droite de la maison qui est entourée par une palissade de 1,20 m de hauteur je l'ai construite moi-même pour empêcher les enfants et le chien d'aller traîner sur la voie ferrée. En arrivant prés de la barrière, j'éteins la torche et satisfais un besoin naturel. C'est alors que j'aperçois, sur ma gauche, une masse sombre posée sur les rails, à environ 6 ou 7 m de moi. Je pense tout d'abord à un wagon mais, rapidement, je me rends compte que l'engin ressemble a tout ce que l'on pourrait imaginer sauf a un wagon ferroviaire. Brusquement, derrière moi, près de la maison des bruits de pas... Je ne m'affole pas outre mesure car, souvent, des contrebandiers empruntent ce chemin, prés de la maison, pour passer en Belgique. Le chien recommence à s'exciter, allant en tous sens, tirant sur sa chaîne. Des ombres se profilent et avancent vers moi. J'ai 33 ans, ma taille est bien au-dessus de la moyenne, je pèse 75 kg, je suis tout à fait sûr de ma force : ce sont probablement des gamins en maraude, des chapardeurs de poulailler. Pourquoi songerais-je à des gamins ? Pour 2 raisons : ils en ont la taille et cherchent à fuir - sans précipitation d'ailleurs - en se dirigeant vers la porte de la palissade. D'un bond, je leur barre le chemin et braque sur eux le faisceau lumineux de ma torche. Stupéfaction ! La lumière que je projette se réfléchit sur leur tête comme sur du verre. Ils sont vêtus d'une sorte de combinaison sombre qui semble étre de la matière très souple. Ma première idée : en ceinturer un. On dirait alors que cette pensée agressive (probablement captée) déclenche un rayon de lumière qui jaillit de la masse sombre posée sur les rails. Ce rayon m'enveloppe en me paralysant de la tête aux pieds. Je voudrais crier, bouger : impossible. Seul mon cerveau fonctionne d'une manière on ne peut plus lucide. Je ressens des picotements dans tout le corps tandis que je vois et entends parfaitement. Ils marchent sur la dalle de ciment, franchissent la porte de la palissade, se fondent dans la nuit, rejoignent la masse sombre posée sur la voie. Un bruit de porte à glissière me parvient et, bientôt, un sifflement qui s'intensifie. Je perçois un souffle tiède, très agréable à respirer, comme l'odeur des foins fraîchement coupés. Le rayon lumineux disparaît et je retrouve, instantanément, l'usage de mes membres. Je vois alors l'engin - toujours une masse sombre - qui monte dans le ciel : peut-être à la verticale, à 30 ou 40 m. L'engin s'illumine peu a peu, devient fluorescent, orange, presque rouge. C'est fini. Il a disparu...