Le même soir, à 2 h d'intervalle

Aprés cette première aventure, Marius Dewilde ne se doutait pas que, 2 h plus tôt, en Corrèze, des événements, analogues à ceux qu'il avait vécus, s'étaient également déroulés. Dans son livre, Black-out sur les soucoupes volantes, Jimmy GuieuGuieu, Jimmy, qui enquêta sur place, rapporte les faits et ses propres conclusions, véritablement prophétiques. La journée du vendredi 10 fut marquée, en France, par 2 événements stupéfiants.

Le 1er survint a 20:30, en Corrèze, non loin du hameau de Mourieras, sur le plateau de Millevaches. Ce soir-la, M. Antoine Mazaud, 50 ans, oeuvrant de ses champs, rencontra sur un sentier, à 1500 m de son habitation, un "individu" inconnu, de taille normale, coiffé d'un casque - analogue a ceux des motards mais sans oreillettes - qui marcha vers lui. La surprise fut grande de part et d'autre mais M. Mazaud, inquiet, esquissa un geste de défense avec la fourche qu'il portait sur son épaule. C'est alors que "l'inconnu" s'avança vers M. Mazaud, les mains tendues, souriant, pour le convaincre de ses bonnes intentions. Craignant de ne pas assez se faire comprendre, "l'inconnu " s'approcha du fermier et, tout en prononçant des paroles incompréhensibles, il lui prit les mains et les serra avec chaleur. Puis, avant que M. Mazaud ne fut revenu de sa surprise, il enjamba le talus bordant le sentier et sauta dans un engin bizarre, ayant la forme d'un gros cigare métallique, de 3 à 4 m de long. L'appareil, qui n'était pas éclairé, décolla à la verticale en émettant un curieux bourdonnement de ruche et disparut en direction de l'Ouest. Les dires de M. Mazaud, déformés, firent écrire a certains qu'il avait été embrassé par l'Ouranien. En réalité, ce dernier lui pressa simplement les mains en signe d'amitié. Longuement interrogé par le lieutenant de gendarmerie d'Ussel, le témoin maintint formellement ses déclarations, déplorant simplement tout le bruit fait autour de son extraordinaire aventure. La gendarmerie, prévenue seulement 5 jours plus tard, ne put relever aucune trace à l'emplacement de l'atterrissage. Précisons que M. Mazaud, honorablement connu, n'a pas la réputation d'un farceur ni d'un visionnaire. Son incontestable accent de sincérité, l'absence de toute contradiction dans son récit on convaincu les enquêteurs de sa probité. Par ailleurs, venant ainsi confirmer la présence d'un engin "inconnu" dans la région, M. George Frugier, 30 ans, habitant Limoges, affirma avoir aperçu précisément vers 20 h 30, un "disque" rouge sillonnant le ciel d'est en ouest et laissant échapper une traînée bleutée. Limoges est justement située au Nord-Ouest de Mourieras (commune de Bugeat) d'où décolla le cigare, sa puissante luminosité en vol a pu prendre l'aspect d'une sphère lumineuse noyant la forme réelle de l'appareil qui fut alors pris pour un "disque". Aujourd'hui, Jimmy GuieuGuieu, Jimmy n'émettrait pas une telle hypothèse, mais l'ufologie d'il y a 26 ans ne soupçonnait pas encore "la particule varionique" qui modifie les structures de la matière, d'où la vision multiforme des engins interplanétaires. Mais déja, Jimmy GuieuGuieu, Jimmy pressentait "l'effet varionique". Nous avons vu qu'un engin aux formes baroques, au Canada, avait été littéralement noyé dans une luminosité soudaine qui le transforma en une sorte de "boule de lumière". Et si JimmyGuieu, Jimmy, en l'année suivante, ne fournit pas d'explication quant au phénomène, du moins aura-t-il l'ouverture d'esprit de ne pas le nier. Mais notre pionnier-ufologue, qui gagne alors sa vie en publiant des récits de "/science-fiction" très imaginatifs mais peu "sérieux" ! - ne peut tout de même pas s'empêcher de prendre des risques qui, 26 ans plus tard, seront des évidences pour quiconque étudie sérieusement la physique quantique : Voici donc, pour "l'individu" décrit par M.Mazaud, un Ouranien morphologiquement et "physiologiquement" humain puisqu'il n'arborait aucun scaphandre ni casque inhalateur. Cet être était par conséquent à l'aise dans notre atmosphère. Son métabolisme était analogue a celui de l'homo sapiens. Eliminons d'emblée l'hypothèse d'un simple mortel originaire d'une puissance étrangère et pilotant un prototype expérimental capable de foncer dans le ciel avec un infime bourdonnement. La puissance qui disposerait d'un appareil aussi révolutionnaire se garderait bien de l'envoyer sur tous les pays du globe et commencerait par cesser d'investir des sommes fabuleuses dans la construction des avions "classiques" supersoniques. Cet engin venait donc nécessairement d'ailleurs. D'un autre monde aux conditions physiques, à atmosphère, à la pesanteur analogues ou, du moins, sensiblement identiques aux nôtres. Existe-t-il, dans notre système solaire, une plantée soeur jumelle de la nôtre ? La réponse est non. A moins d'admettre que des "martiens" ou "vénusiens" humanoïdes aient pu construire des villes sous globe ou seraient reproduites les conditions atmosphériques terrestres ! L'on doit alors imaginer qu'à une lointaine époque l'une de ces planètes répondait aux caractéristiques actuelles de la nôtre. L'hypothèses la plus logique, mais aussi la plus "hérétique" pour les savants, est que cet ouranien venait d'un autre système solaire proche - astronomiquement parlant - du nôtre. Si l'on admet cette hypothèse, l'on doit, par voie de conséquence, admettre aussi que cet astronef s'est déplacé dans l'espace cosmique a une vitesse infiniment supérieure a la vitesse de la lumière. Ainsi que je l'ai exposé dans les Soucoupes volantes viennent d'un autre monde, une telle hypothèse semble bien contredite par la théorie d'EinsteinEinstein, Albert, théorie selon laquelle tout mobile dont la vélocité tend vers celle de la lumière voit sa masse devenir infinie. Acceptons donc pour vraie - jusqu'à preuve du contraire - cette théorie et envisageons une autre possibilité : celle du Sub-Espace. Le Sub-Espace ou l'Hyper-Espace serait un espace (peut-être concomitant a l'espace "connu") mais indécelable parce que partie intégrante de ce que l'on pourrait appeler un "autre plan" ou une autre Dimension. Dans cet "autre plan" ou dimension, l'espace n'aurait point d'étendue, le temps point de durée ! (...) Un Univers ou le cube et la sphère, figurent à 3 dimensions, sont la section de formes correspondantes à 4 dimensions que les hommes ne connaissent qu'a travers leurs conjectures, leurs rêves et où il n'existe pas des états tels que le passé, le présent et le futur. Dans cet Univers abstrait tout ce qui a été, est et sera, existe simultanément. Pour parler de cet "univers abstrait", que l'on est bien obligé de penser avant de pouvoir y accéder, Jimmy GuieuGuieu, Jimmy fait référence à un poète : H. P. Lovecraft, qui imagine cet univers dans son roman Démons et Merveilles. Est-ce a dire que "l'idée" de cet univers appartienne davantage à Lovecraft qu'à GuieuGuieu, Jimmy ? Cette seule question (ridicule) indique bien un mode de penser tridimensionnel, c'est-à-dire "étroit". Et si l'idée de Lovecraft appartenait a une espèce "d'osmose psychique" seulement accessible à certaines structures mentales ? Est-ce vraiment un hasard si cette idée fut émise par un poète, qu'elle permit d'échafauder une hypothèse à un ufologue, et qu'elle sert aujourd'hui la parapsychologie, l'atomistique, la génétique ? Est-ce toujours un hasard Si cette idée poétique se concrétise de plus en plus dans les travaux qu'effectuent le professeur Jouvet et le docteur Bonelli sur le rêve ? On ne connaît pas bien le professeur Jouvet ni le docteur André Jean Bonelli ? Qu'a cela ne tienne, on en parlera bientôt, en attendant, que le chercheur intéressé se précipite sur deux ouvrages du physicien Jean Emile Charon L'esprit cet inconnu et Mort, voici ta défaite. On comprendra alors que potées, chercheurs et scientifiques a l'esprit ouvert s'abreuvent a la même source universelle car le propre de la pensée sauvage est d'étre intemporelle.