Outils : Détecteurs de radiations

Home > Le Manuel OVNI > Outils : Statistiques

En discutant des cas de trace physique (RR2), l'ambigüité des matériaux et effets sur les sites supposés d'atterrissage (ou quasi-atterrissage) d'ovnis a été soulignée. [Short of] l'absurdité apparente de certains des artefacts impliqués, les traces semblent ne pas réussir à fournir une signature véritablement unique pour la présence d'objets anomalistiques ? quelque chose au-delà de la suspicion d'être un canular primitif.

Cependant quid de la présence de radio-activité ? Cela ne garantit-il pas que quelque chose de vraiment hors de l'ordinaire a transpiré ? Ne serait-il pas valable d'apporter un compteur Geiger sur le site de toute trace physique ?

Tout d'abord, les signalements d'ovnis impliquant de la radioactivité sont rares. Le catalogue de traces physiques de Ted Phillips ne liste que 8 rapports d'ovnis ayant impliqué la mesure de radioactivité. Naturellement, cette pénurie de rapports est largement attribuable aux gens n'arrivant pas à envisager d'utiliser des appareils de mesure sur les sites de trace physique. Cependant, j'ai également découvert qu'il peut y avoir beaucoup de fausses alarmes sur la radioactivité basées sur une large sous-estimation de la complexité du sujet. Je me suis attelé à pas moins de 4 épisodes de ce type en 1 an.

Avant d'examiner les événements tels qu'ils se sont déroulés, il est important de passer en revue les procédures adaptées pour mesurer et interpréter les lectures de radiations. La simple possession d'un compteur Geiger ne fait pas un radiologue. Il y a 2 grands types d'équipement de mesure Geiger-Mueller : le très précis (et coûteux) [scalar-rate meter], comme celui montré ci-dessus. Cette unité que j'ai utilisée à une précision de 5 %, ce qui est parfaitement adapté à des fins de détection. De tels appareils peuvent être obtenu à bon marché en tant que surplus et sont couramment empruntés même de laboratoires de lycées. Le problème le plus souvent sous-estimé avec tous ces appareils est que leurs lectures ne sont pas vraiment précises à moins qu'ils ne soient recalibrés tous les 3 à 6 mois par une société traitant de tels équipements. Inutile de dire que la grande majorité des appareils de mesure alentours n'ont pas entrepris une telle maintenance et ne fournissent ainsi pas de lectures correctes. Le 2nd problème a trait à l'ignorance sur le type de radiation que l'appareil peut mesurer. Ce modèle particulier montre des mesures alpha, beta et gamma simultanément. Parce que gamma est le plus énergétique et pénétrant des 3, le placement d'un capuchon sur l'extrêmité du tube bloque efficacement les particules alpha et beta, permettant de ne mesurer que les gamma. D'autres modèles ont une fenêtre coulissante servant de fonction de filtrage similaire. On doit être familier des caractéristiques de l'appareil de mesure spécifique utilisé ; vous ne pouvez pas employer ces instruments aveuglément.

Comment confirmer la présence de radioactivité ?

Voici les procédures que vous devriez suivre afin d'inspecter un site de trace suspecté. D'abord, obtenez le compte de la radiation normale ambiante dans la zone, suffisamment éloigné du site suspecté. Ensuite approchez-vous lentement de la zone, ayant en tête que la radiation se propage, comme la lumière visible, selon la loi du carré inverse, et que vos lectures augmenteront avec le changement diminuant de la distance au carré. Ce la signifie que toutes lectures que vous notez doivent prendre en compte la distance au site. Votre sonde devrait toujours être orientée de la même manière vers le site. Même la distance entre la sonde et le sol doit être considérée ; l'effet que cela a deviendra bientôt clair.

Quid si vos lectures commencent à devenir dangereusement élevées alosr que vous approchez près du site ? Quel est le niveau de radiation maximum admissible considéré comme sûr ? Cela dépend du type de radiation impliqué :

Evidemment, la plupart des appareils de mesure vont mélanger ensemble alpha, beta et gamma, et donc pour être sur le côté sûr, le chiffre minimum de 2 mr/hr devrait être adopté comme seuil de sûreté. Si, en approchant de l'échantillon, les lectures dépassent cela, arrêtez. N'allez pas plus loin ni n'essayez de prendre le matériau vous-même. Maintenant vous pouvez voir le besoin d'un appareil de mesure bien calibré. Si celui que vous utilisez ne l'est pas, je recommanderai de se garder à l'écart si l'appareil de mesure montre une augmentation conséquente par rapport au comptage de l'environnement normal. Il sera alors nécessaire d'obtenir l'aide d'un moniteur radiologique qualifié de l'unité de Défense Civile locale. Ceci doit être fait immédiatement ; les chances sont minces que des composants radioactifs déposés sur la surface exposée du sol restent là pendant des jours. Puis obtenez une copie de l'enregistrement de la Défense Civile de leurs mesures.

Expériences effectives

Maintenant que vous avez une idée réaliste des complexités impliquées dans l'obtention d'interprétations corectes des lectures de radioactivité , nous pouvons examiner de manière significative les pièges dans les événements associés que j'ai rencontrés :

1) Pas de radioactivité, pas d'ovni ? défaillance de l'instrument

Un fermier de Wakefield, New Hampshire, nommé McCarthy était curieux de la cause d'un trou de 3 pieds dans son étang gelé au cours d'une tempête de neige ayant fait rage et fait chuter les température glaciales le 10 janvier 1977. Ceci a mené à l'examen d'une radioactivité possible par l'unité de Défense Civile locale, qui amena ce qu'ils me décrivirent plus tard être un radiomètre de 50 $ sur le site. Lorsque celui-ci mesura 3 roentgens/hr, des craintes se développèrent qu'une sorte de livraison radioactive ait été accidentellement larguée. L'état fut averti, un cordon fut délimité autour de la zone, les résidents furent avertis de ne pas utiliser l'eau, et lorsque j'appellai la police locale, ils répondirent à mes questions par un Pas de commentaires. Sur autorité de qui ? demandais-je. Voyez avec le bureau du général représentant.

Des choses plutôt excitantes ? Le presse le pensa, et construisit à partir de cela uniformément une histoire d'ovni écrasé, bien qu'aucun ovni n'ait été vu (voir chapitre 17 : Outils : Presse). Weslie Williams, le directeur adjoint d'état de la Défense Civile, se rendit sur le site avec 2 autres appareils de mesure semblables. Le 1er "goupilla" son appareil et tomba en panne ; le 2nd mesura 2 à 3 roentgens/hr tout comme la première unité l'avait fait. Alors qu'il revenait à sa voiture, cependant, l'unité continuait à donner ce chiffre élevé et refusait de redescendre à comptage résiduel de l'environnement ambiant alors qu'il s'en s'éloignait en roulant. Inutile de dire que George McAvoy de la Défense Civile du New Hampshire envoya cet équipement à Washington pour trouver ce qui clochait avec. Pour obtenir des valeurs plus sûres, alors, le Département de la Sante Publique amena un équipement sophistiqué (coûtant près de 4700 $), agrandit le trou, récupéra la plupart de l'eau, et mesura... rien d'autre que la radiation ambiante. La seule déclaration alors que de la radioactivité était impliquée dans cet événement non-ovni fut basée sur un équipement défaillant.

2) Véritable radioactivité, mais non liée à un non-ovni

La télévision fit la couverture d'un enseignant qui se rendit sur la zone mentionnée ci-dessus avec un compteur Geiger. Il mesura d'abord le comptage ambiant, puis pointa la sonde vers du sédiment qui avait été dragué vers le haut depuis le fond de l'étang. Ceci déboucha sur une lecture qui 3 fois plus élevée. Les agences de l'état étaient-elles impliquées dans une couverture détournée ? Un membre du Département de l'Energie Nucléaire à l'Université Northwestern me dit que les ingrédients naturellement radioactifs dans le sol granitique du New Hampshire devrait être pleinement responsable de cet accroissement relativement faible. De plus, s'il y avait eu une radioactivité réelle présente, pourquoi l'état aurait-il enlevé le cordon ?

3) Véritable observation, véritable radioactivité ? mais non liées

Cette observation d'ovni n'eut pas lieu durant l'intervalle de l'étude. Un échantillon de ce que l'on appelle "cheveux d'anges", décrit dans le chapitre sur les RR2 venait juste d'être soumis au Centre d'Etudes sur les Ovnis. Le rapport que je reçu sur l'observation allait brièvement comme ceci. Le 12 octobre 1976, à 19 h 30, une femme et sa fille près de Sonora (Californie), furent attirées dehors lorsqu'un fort bruit comme un jet submergea le son de leur télévision (aucune interférence TV ne fut remarquée, cependant). Leurs chiens aboyaient et couraient autour de leur propriété au sommet d'une montagne, alors que le son devenait de plus en plus fort. La source non visible de ce bruit se déplaçait au loin au nord-ouest en bas du ravin et s'arrêta soudainement. Les chiens arrêtèrent d'aboyer également. Après que 1 mn soit passée, une lumière brillante oblongue fut vue à 45 ° de haut à l'est. Elle vacilla d'avant et arrière pendant 5 mn, puis partit au sud-est selon un arc et disparût. Un enseignant et d'autres signalèrent avoir vu la même source de lumière.

Ce rapport en lui-même ne se distinguait pas particulièrement et des explications OVI alternatives vinrent à l'esprit. Cependant le matin suivant, la témoin trouva 4 échantillons de "cheveux d'anges" blancs en 2 endroits de sa propriété. Malheureusement, le lien entre cette découverte et l'"ovni" ne fut pas directement observé. La femme professa être familière des toiles de araignées aéronautes et déclara que c'était différent. Je soumis un échantillon de ce matériau au Dr. David Miletich, directeur du Laboratoire de Recherche sur l'Anesthésie au Centre de Recherche Michael Reese de Chicago. Des tests étendus de ces éléments fournirent des informations sur sa nature organique, stérile, délicate, fibreuse ; cependant la plus grande surprise fut qu'ils étaient radioactifs. Finalement, cependant, un examen par le Dr. Deane Furman, entomologue, révélèrent que les "cheveux d'ange" étaient effectivement des toiles d'araignées aéronautes. La radioactivité fut causée par contamination d'une faible quantité de tritium, identifiée par sa longue demi-vie et émission d'énergie beta. Que cette toile aérienne naturelle devienne contaminée par des retombées radioactives et probablement une indication de l'étendue de la pollution de notre environnement par des matériaux radioactifs.

4) Véritables observations, radioactivité questionnable

L'enquête du cas de RR2 n° 48 décrit précédemment amena avec lui un technicien radiologique certifié. Les 2 hommes utilisèrent des compteurs Geiger distincts sur la scène de la zone brûlée ; l'intervalle ambiant normal était de 0,02-0,04 mr/hr, bien loin de l'herbe brûlée. Au sein de la zone brûlée, les 2 instruments de mesure s'accordaient sur une lecture de 0,08-0,10 mr/hr et une lecture maximum de 0,15 mr/hr dans le triangle non brûlé. Des échantillons du sol et de l'herbe furent envoyés et je les donnais une nouvelle fois au Dr. Miletich pour analyse. En utilisant des techniques de scintillation liquide et comptage gamma de crystaux, le laboratoire ne parvint pas à localiser quoi que ce soit d'autre que le comptage normal ambiant. En ce qu'il y avait un délai considérable entre les 1ères mesures avec l'équipement portable et les techniques sophistiquées du labo, il pourrait être avancé, bien sûr, que les composants radioactifs, quoi qu'ils aient pu être, ont décru trop rapidement. Cependant ces mêmes enquêteurs attribuèrent plus tard le même niveau surélevé de radioactivité à un échantillon de maïs et de sol pris sur le champ d'un fermier et envoyé immédiatement au Centre d'Etudes sur les Ovnis. En utilisant le même type d'équipement, je ne pus reproduire leurs découvertes. Repérer la source exacte de cette ambiguïté est difficile à résoudre.

Conclusions

La mesure et l'interprétation de radioactivité sur les sites ovnis ne sont pas aussi nettes et faciles qu'on pourrait le penser. Couplé à la rareté relative de RR2 déclarant de telles trouvailles, et l'occurence de sources radioactives naturelles, cette qualité n'est pas en elle-même un indice aisé et non ambigü de caractéristiques ovni.

Home > Le Manuel OVNI > Outils : Statistiques