Le grand espoir de garantie de la valeur d'une déclaration de témoin d'ovni est le test du "détecteur de mensonge".
Ceci est basé sur le point de vue simpliste que les témoins d'ovnis "disent la vérité" ou "mentent" sur leurs
expériences ovni. Cette question est le plus souvent soulevée dans le cas de déclarations exotiques sur les ovnis
telles que les RR2 et les RR3, où la possibilité de méprise est classiquement considérée si minime qu'une telle
expérience doit vraisemblablement, soit être "réellement" arrivée, soit "ne pas être" arrivée. Les sceptiques qui voient suspicieusement les témoins de RR3 comme des auteurs de canulars délibérés à la recherche de publicité ou de profit
en appellent à l'application rigoureuse de test de "détection de mensonge", mené par des sociétés réputées et
expérimentées, dans l'attente confiante que ces menteurs délibérés
soient [tripped up] n1[Notez l'inférence évidente des témoins d'ovnis comme des criminels "sociaux" par certains sceptiques sur les ovnis].
Il y a juste un problème ave ce modèle :
Le fondement de ce point a été bien établi dans les chapitres précédents. Le comportement post-vécu de la plupart des témoins d'ovnis, même de Rencontres Rapprochées exotiques, ne montre pas de désir d'exploiter une histoire fabriquée à des fins d'obtenir de l'attention ou de l'argent. Comptez le nombre de, disons, déclarants de RR3 au cours des dernières 30 années qui se sont proférés (les livres écrits sur eux par d'autres ufologues ne comptent pas) et comparez ce chiffre au millier d'histoire de RR3 recueillies par les chercheurs sur les ovnis de manière concrète. Indépendamment de ce qui a réellement eut lieu, la plupart des témoins se comportent pendant des années comme s'ils croyaient sincèrement avoir subi l'événement qu'ils ont décrit. Prenez l'enlèvement dans l'ouest du Kansas de "Joe et Carole" (dégagé dans le chapitre 11 : "Outils : Hypnose"). Ils n'ont relayé leur histoire qu'à un conseiller/ufologue qui leur rendit visite pendant des mois, se déplaça sur les lieux et continuèrent à demander l'anonymat. Difficilement ce que vous attendriez d'auteurs de canulars délibérés !
Ceci est une considération importante dans un domaine si [riddled] de méprises et d'exagérations. Les "faits" ovni sont, après tout, des faits perçus. Dans les signalements d'OVI (clairement démontrés comme étant au moins 90 % du phénomène), les témoins croyaient tous sincèrement qu'ils regardaient des "ovnis" ; en conséquence, ils pourraient tous passer avec succès n'importe quel schéma de détecteur de mensonge (en supposant que de tels schémas aient une exactitude de 100 %). Quid si certains des signalements intéressants d'OVNIs représentent des méprises complexes ne pouvant être résolues ? Laissez-moi offrir mon analogie favorite : vous regardez un magicien sur scène faire disparaître une femme sous un manteau. Puis on vous fait passer un test de détecteur de mensonge. La question : avez-vous vu la femme disparaître sous le manteau ? Vous répondez en toute sincérité, "Oui !", et bien sûr, vous passez le test avec succès parce que "voir c'est croire" et vous ne montrez, ainsi, aucun stress. Mais la femme a-t-elle vraiment, physiquement disparu ? Le lien entre cette situation et les signalements d'ovnis est évident en lui-même. Considérez, aussi, ce que cela signifierait si des Rencontres Rapprochées exotiques sont parfois le résultat d'hallucinations vivaces ou d'"illusions liées à l'isolation" suffisamment vivaces pour amener les percevants à croire qu'elles étaient réelles !
Les 2 formes les plus notables d'appareillages de détection de mensonge, le polygraphe et l'analyse vocale, ne sont pas des instruments mesurant les "mensonges versus la vérité". Ils mesurent des changements dans les réponses physiologiques, qui sont à leur tour interpréter pour corréler des déclarations véridiques ou non-véridiques. Il devrait être clair que les réactions de stress de quelque sorte que ce soit ne sont pas exclusivement indicatrices de mensonge délibéré. Dans un contexte ovni, le fait de revivre le vécu de l'observation génère-t-il le stress ? Et si les conditions du test en lui-même sont dérangeantes pour le déclarant d'ovni ? La "détection de mensonge" n'est à l'évidence pas la "science" que suggèrent les instruments impliqués, mais plutôt l'art de confiner avec précaution les conditions de test et d'interpréter correctement les résultats. Ceci deviendra apparent dans les exemples qui vont suivre.
Cette procédure scrute les réponses physiologiques comme la pression sanguine, la tension, la respiration et la résistance galvanique de la peau chez un sujet répondant à un questionnaire ; des changements dans les niveaux de ces paramètres sont reliés aux questions posées au sujet. Mon expérience personnelle de l'examen au polygraphe s'est centrée autour du test d'une femme que nous appellerons Melle H. de Godfrey, dans l'Illinois. Le le , suite à une brève observation d'un ovni par un autre membre de la maisonnée, l'attention de Melle H. fut attirée pour regarder dehors par l'aboiement de leur chien. Elle vit 4 petits hommes vêtus de combinaisons argentées luisantes dans son jardin, qui coururent alors au loin dans les arbres. Lorsque je rencontrais Melle H, plus de 1 an plus tard, elle indiqua qu'elle participerait volontairement à un test de détecteur de mensonge pour "prouver" ses affirmations. Alors intrigué à cette époque par l'application du polygraphe au témoins d'ovnis, je m'assurais la coopération de John Reid et Associés à Chicago. Reid avait développé le système de polygraphe moderne et sa société reflète 40 ans d'expérience. L'examinateur, M. Harry Reed, et moi-même préparâmes les questions qui lui seraient posées. En plus de la question fondamentale de savoir si Melle H. "mentait" ou "disait la vérité", je m'étais attendu à introduire des questions lui demandant si elle avait menti pour qu'on lui porte de l'attention. Reed insista sur l'importance de conserver le questionnaire aussi direct et simple que possible. Déterminer d'abord si elle mentait, puis s'enquérir des motifs du mensonge. Il est également mieux de coucher les questions d'une manière qui invite la réponse "non" - cela assure une réaction psychologique plus forte. Finalement, il est nécessaire de mener le test d'une manière (et d'une disposition non distrayante) qui confine toutes réactions de stress aux questions pertinentes. On posa à Melle H. des questions initiales de "contrôle" où elle était forcée de mentir pour tester ses réponses. Finalement, des questions de "remplissage" furent utilisées pour diluer les 4 interrogations suivantes, posées de manière répétée :
Les réponses psychologiques de la femme étaient erratiques et incohérentes. Elles me furent montrées sur un graphique
imprimé. Les différentes mesures "augmentaient d'un coup" en réponse à une question-clé et à d'autres moments
restaient tranquilles... pourtant les questions étaient toujours les mêmes ! C'est comme si elle était alternativement
menteuse et sincère au sujet de la même question. Le résultat était clair pour les examinateurs du polygraphe : non
concluant. Le rapport final conlut que d'autres moyens d'investigation soient utilisés pour déterminer le
véritable statut du sujet concernant l'incident.
Pourquoi ces réponses furent-elles si erratiques ? L'expérience de l'examinateur est que les réponses de cette
nature pouvaient être causées par une variété de facteurs comprenant un mensonge ou une exagération réels. Cependant,
le sujet expliqua pendant l'examen que l'utilisation de la date du le , dans les questions
ravivèrent à son esprit les expériences terrifiantes associées à cette date. Il est possible que les émotions évoquées
à partir d'un incident comme celui-ci puissent rendre un examen au polygraphe ininterprétable...
Clairement, une
question plus typique pour l'interrogation au polygraphe comme, Avez-vous volé 50 000 $ du coffre de la banque
?
porte beaucoup moins de latitude pour la subjectivité et la fantaisie que, Avez-vous vu 4
créatures luisantes vêtues d'argent dehors dans votre jardin ?
Des anxiétés collectives peuvent
...
Selon les partisans de la PSE, dans des circonstances ordinaires, la voix humaine montre un "tremblement" subaudible de 8 à 14 cycles/s ; lorsqu'un stress intervient, comme dans la déception, ce tremblement disparaît (assez curieusement), permettant à l'analyse vocale d'être utilisée comme nouveau paramètre de détection de mensonges. ...
Le penthotal de sodium n'est pas du tout un serum, mais un barbiturique, une drogue sédative. Il induit un état semblable à celui de l'hypnose où un interrogatoire peut avoir lieu avec des contraintes moindres quant aux pensées dissimulées. En pratique, les sociétés de polygraphe comme Reid et Associés ne l'utilisent qu'en dernier ressort. L'état hypnotique ne dure que pendant une courte période, le sujet est laissé dans un état assez nébuleux, et est capable de mentir ! Reed considère les résultats du penthotal de sodium dans la détection de mensonge comme n'étant pas meilleurs que les résultats du test au polygraphe conventionnel, qui est plus pratique est moins risqué.
L'utilisation du polygraphe, de la PSE et du serum de vérité dans des procédures criminelles et d'embauche conventionnelles est suffisamment controversé ! Ajoutez à cela l'échec du phénomène ovni complexe à être réductible à des états concrets comme "vérité" et "tromperie", et le résultat est le manque d'applicabilité des systèmes de "détection de mensonge" actuels en ufologie.