La Gendarmerie

Défense nationale et sécurité publique sont les raisons pour lesquelles les gendarmes agissent et enquêtent dès qu'ils ont connaissance d'un renseignement sur une manifestation du phénomène. Prendre la faction pour attendre que l'ovni revienne est illusoire n1C'est ce qu'on tenté les gendarmes de Barcelonnette (Alpes de Haute Provence) le 19 décembre 1976 parce que des chasseurs alpins et 1 douanier avaient vu des ovnis la nuit précédente. Leur veille n'a eu d'autre résultat que d'amuser les journalistes (France Soir, Aurore, Quotidien de Paris), mais les procès-verbaux d'enquêtes, avec audition des témoins et de l'entourage, éventuellement des croquis, des photos, des prélévements d'échantillons envoyés à l'analyse, représentent des documents précieux pour les recherches ultérieures.

Ces procès-verbaux sont destinés, comme il se doit, au Préfet et au Procureur de la République, mais aussi au Commandant de la Région Aérienne. Sans attendre l'envoi de cette procédure écrite, des messages radio sont adressés immédiatement à la Direction de la Gendarmerie.

Un autre aspect de la défense, c'est la protection du secret ; aussi la présence dans nos campagnes des enquêteurs ufologues présente-t-elle le risque, réduit sans doute, de gens incontrôlés qui pourraient recueillir des renseignements sur tout autre chose que les ovnis en se servant du "paravent ovni" et en manipulant des associations d'ufologues.